Malaise sur le marché du travail : comment réconcilier la jeunesse avec le monde professionnel ?

À propos

À moins que ce ne soit le monde du travail et ses turnover, bore-out, burn-out... qui ne soit plus adapté au monde d'aujourd'hui ?
Les jeunes n'essaieraient-ils pas de faire passer un message ? De manifester leur rejet envers un système dépassé et inégalitaire, un système où l'on protège les privilèges et situations acquises ? N'est-ce pas la sonnette d'alarme d'un monde du travail qui court à sa perte ?
En se concentrant sur le cas spécifique des jeunes actifs, Marius Amiel dresse un état des lieux du marché du travail actuel en France. Il pointe le décalage croissant entre des méthodes de management et un système institutionnel obsolète, et les évolutions d'une population active en quête de sens et de reconnaissance. Un décalage qui conduit à une exclusion croissante des jeunes et enferme la jeunesse dans une impasse. Marius Amiel propose aussi un ensemble de solutions originales tant pour les actifs que pour la vie économique en faisant le pari d'une plus grande liberté. Pour, enfin, mettre un terme à ce malaise qui gangrène l'ensemble du monde du travail.


Sommaire

Introduction.

I. Une jeunesse mise à l'écart par le marché du travail ?
1. Une inégalité générationnelle.
A) Un accès difficile à l'emploi.
B) Le reflet d'un faible investissement social : une citoyenneté refusée ?
C) Un appauvrissement différé.
D) Un problème spécifiquement français ?
2. Les conséquences dans le fonctionnement du marché de l'emploi.
A) Une forte précarisation de l'emploi.
B) Entre barrières à l'entrée et injonctions précoces à la professionnalisation.
C) Une asymétrie favorable aux employeurs.
D) L'acceptation d'emploi routiniers, ennuyeux, insuffisamment qualifiés.
3. Les conséquences dans les termes de la relation de travail.
A) La multiplication des stages.
B) Un retour en grâce du travail gratuit.
C) La liberté déniée - les salariés « groupies ».

II. Un décalage croissant entre la jeunesse.
Et le monde du travail classique.
1. Des organisations pyramidales et absurdes pour ceux qui travaillent.
A) L'assignation de l'individu à un âge, une fonction, un rang hiérarchique...
B) Un management conservateur.
C) De mauvaises relations de travail.
D) Le poids du contrôle et des indicateurs chiffrés.
2. De nouvelles aspirations.
A) Le rejet des « bullshit jobs ».
B) Un rapport transactionnel à l'employeur.
C) Le désir d'autonomie.
D) Le travail comme lieu d'apprentissage.
E) La quête de sens.
F) Le sens dévoyé.
3. De nouvelles formes de travail.
A) Une vision plus coopérative.
B) Le regain du travail indépendant.
C) Les « slashers ».
4. Finissons-en avec la « génération Y ».
A) Des généralisations rassurantes mais peu rigoureuses.
B) Une jeunesse plus classique qu'il n'y paraît.

III. Un naufrage institutionnel.
1. L'échec du système éducatif.
A) L'inadéquation entre parcours et débouchés.
B) Les pesanteurs idéologiques.
C) L'insuffisante culture technique et le tropisme intellectuel.
D) La ségrégation par les grandes écoles.
2. Une régulation obsolète des rapports de travail.
A) Des politiques d'insertion inefficaces.
B) Le serpent qui se mord la queue.
C) Une protection excessive de l'emploi stable et des situations acquises.
D) Des syndicats qui tournent le dos aux jeunes actifs.

IV. Les privilèges et la rente contre les jeunes.
1. Centralisation et systèmes d'allégeance.
A) Un marché concentré, un pays centralisé.
B) Les privilèges contre la responsabilité.
2. Un modèle économique pervers.
A) Un mauvais positionnement de l'économie française.
B) Entre capitalisme de connivence et malthusianisme.
C) Les effets générationnels de politiques économiques de court terme.
D) Synthèse : une aversion au risque et au changement.
E) Emmanuel Macron est-il la dernière cartouche des « boomers » ?

V. Entre déclassement et résignation.
1. Une relégation de la jeunesse.
A) Un sentiment de déclassement.
B) Une concentration géographique des emplois.
C) Un « effet ciseau ».
2. Un désengagement professionnel.
A) Quelle « grande démission » ?
B) Les jeunes hors système - ou « NEET ».
C) L'impact des inégalités de patrimoine.
3. Une sécession politique.
A) Une perte de confiance envers les institutions.
B) Une pratique politique contestataire.
C) Les expatriations - ou la sécession « haut de gamme ».

VI. Un nouveau contrat social de travail.
1. Repenser l'organisation du travail.
A) Améliorer la qualité du travail.
B) Le tarissement des talents.
2. Redonner du sens au sens.
A) Le travail au service du bien commun.
3. Vers une organisation décentralisée du travail.
A) Une nouvelle transaction entre les actifs et le marché du travail.
B) L'ambivalence des plateformes.
4. De nouvelles résistances.
A) Les mécanismes du marché du travail.
B) Réinventer la représentation des travailleurs.

VII. Pour des transformations radicales.
1. Réformer le système éducatif : trois principes cardinaux.
A) Un principe de responsabilité.
B) Un principe de liberté.
C) Un principe d'égalité.
2. Insertion : rompre avec le traitement social et la logique technocratique.
A) Des politiques transversales et pensées localement.
B) Quelle mesure de l'emploi ?
3. Pour un changement culturel.
A) Abattre les cloisons mentales.
B) Fluidifier le marché du travail.
4. L'État et l'économie.
A) Rompre avec l'économie de rente.
B) Rétablir l'équilibre macroéconomique.
C) La mère des réformes.

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  • Auteur(s)

    Marius Amiel

  • Éditeur

    Enrick B.

  • Distributeur

    Dilisco

  • Date de parution

    13/06/2023

  • Collection

    Essais

  • EAN

    9782383131977

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    140 Pages

  • Longueur

    21 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    2.1 cm

  • Poids

    279 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Marius Amiel

  • Pays : France
  • Langue : Francais

Ancien élève de l'ENS de Lyon et de Sciences Po, Marius Amiel a développé une réflexion sur le monde du travail contemporain, au
croisement de plusieurs disciplines et de l'expérience de différents milieux professionnels. Ses publications sur le « malaise sur le
marché du travail » contemporain ont donné lieu au présent essai.

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