Vous êtes naïve madame le juge ; prison, délinquance, récidive... ces mots qui font peur (préface Boris Cyrulnik)

À propos

" Vous êtes naïve, Madame le Juge ! " Voilà comment un commissaire de police a apostrophé, à ses débuts, Isabelle Rome, coupable selon lui d'avoir accordé trop légèrement une liberté conditionnelle. Alors jeune juge d'application des peines (JAP), elle continuera pourtant de regarder les criminels comme des êtres humains.

Son témoignage est une véritable immersion dans le quotidien d'un juge.
On a rarement eu accès, en effet, au face-à-face intime d'un magistrat avec détenus et victimes. Isabelle Rome évoque même les doutes qui l'ont parfois habitée lors de ces rencontres. Ici le meurtrier d'une jeune femme, là un enfant violenté le jour de Noël. Ou encore le criminel nazi Klaus Barbie en prison VIP, qui voulait une grâce médicale, et le terroriste longtemps recherché par toutes les polices du monde, Khaled Kelkal...
En fait, toute la question du sens que la société veut donner à la sanction se trouve au coeur de ce récit, ainsi que le souligne Boris Cyrulnik dans sa Préface : " Que ressent un juge quand il doit juger une mère infanticide qui a tué un enfant du même âge que le sien ? ".

Isabelle Rome ne manie pas la langue de bois. Punir autrement qu'en incarcérant systématiquement, continuer de traiter les mineurs comme des enfants même s'ils ont commis un délit : autant de pistes de réflexion qu'elle propose

Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Thèmes et questions de société

  • Auteur(s)

    Isabelle Rome

  • Éditeur

    Enrick B.

  • Distributeur

    Dilisco

  • Date de parution

    09/10/2018

  • Collection

    Porte-voix

  • EAN

    9782356443212

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    180 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    180 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Isabelle Rome

Plus jeune juge de France, Isabelle Rome n'a que 23 ans lorsqu'elle est nommée en 1987 juge de l'application des peines à Lyon. Elle s'engage dans plusieurs associations d'aide aux détenus, aux toxicomanes ou aux étrangers demandeurs d'asile et quitte quelques années les Tribunaux pour travailler dans la prévention de la délinquance, à la Délégation interministérielle à la Ville. Elle devient conseillère technique de la Garde des Sceaux en 2001, chargée des mineurs et de l'aide aux victimes. Nommée en 2003 vice-présidente du Tribunal d'Amiens comme juge d'instruction, puis de Pontoise, elle y exerce encore la fonction de juge des libertés et de la détention.

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