La Chine et les États-Unis se livrent à une guerre économique ouverte depuis les années 2010. Les présidents Obama, puis Trump et désormais Biden cherchent à restaurer la suprématie américaine émoussée dans tous les domaines tout en tenant une position protectionniste. En parallèle, le président chinois Xi Jinping érige en priorité d'État tous les facteurs de puissance possibles avec pour objectif de rendre la Chine prépondérante à l'horizon 2050. Ces confrontations économiques et industrielles ont bien évidemment des répercussions sur tous les champs d'affrontement que sont la politique et la diplomatie, la R&D, la finance, les territoires et le militaire, champs qui ne sont que peu visibles ou partiellement traités dans les médias occidentaux, mais qui sont inextricablement liés. Cet ouvrage vous propose de dépasser une lecture classique partielle par une vision systémique du prisme d'accroissement de puissance. Il est ainsi le seul à décrypter de manière globale l'affrontement actuel entre la Chine et les États-Unis sur l'ensemble des échiquiers économique, politique et militaire. Ces deux puissances sont souvent analysées en parallèle, mais jamais dans le cadre d'une confrontation forte et directe. Au travers d'exemples pragmatiques et récents, notamment dans le secteur des télécoms, les auteurs relatent et détaillent l'enchaînement des nombreux mécanismes et leviers mis en place et utilisés par les deux protagonistes afin d'obtenir l'ascendant sur le monde matériel et immatériel. Cet ouvrage permet de mesurer l'étendue de la confrontation qui oppose les États-Unis et la Chine, et que chaque événement n'est pas le fruit du hasard, mais bien celui d'une stratégie pensée et réfléchie avec des enjeux longtemps restés cachés. C'est une plongée éclairée qui permet de découvrir la partie immergée de l'iceberg?!
La Chine est partout dans les têtes et dans l'actualité. Pour autant, tout en paradoxes, elle reste inconnue : une civilisation millénaire, retournée à la barbarie il y a à peine soixante ans, durant la Grande révolution culturelle donc en même temps un pays neuf.
L'objectif du Président Xi Jinping est d'en faire un pays harmonieux, un leader auquel la planète se réfèrera. Comment y parvient-il ? C'est ce que cette étude tente d'établir en mettant en lumière les interactions entre société, institutions, entreprises, politique et innovation, sans cacher les faiblesses, les hésitations et les contradictions.
Cet ouvrage scrute la Chine en profondeur dans ses réalités quotidiennes grâce à l'exploitation par l'auteur de centaines de sources Internet chinoises originales. Leur évaluation et leur mise en perspective donnent une image forte et précise de la Chine d'aujourd'hui, et de son devenir.
Une saga sur la naissance et l'adolescence de la Chine moderne ;
Un document de référence sur l'innovation et l'industrie, l'économie ;
Une vision de ce que ce pays, bientôt premier au monde, représentera pour la planète ;
Une Longue marche vers le futur est un ouvrage de référence multipolaire :
Trois regards, mais une même Chine que l'on ne peut pas éviter de côtoyer, et qu'il faudra accompagner dans sa modernité.
Depuis la fin de la Guerre froide, les relations internationales se sont articulées autour d'une unipolarité de transition, qui a ouvert la voie à une multitude d'interprétations quant au rééquilibrage géopolitique. En parallèle à ces réflexions, les certitudes de la fin de la bipolarité ont rapidement laissé place à un désenchantement dans le monde occidental, dont l'émergence de nouveaux conflits, le terrorisme transnational, la fracture Nord-Sud ou les mouvements contestataires furent les principaux symptômes. Le système-monde consacré après la disparition de l'Union soviétique devint ainsi la cible de toutes les critiques autant que de toutes les convoitises. Et loin d'apaiser les tensions et d'engendrer un progrès à échelle mondiale, il accentua les fractures. Dans le même temps, l'émergence de nouveaux pôles de puissance, le rééquilibrage de l'économie internationale, le retour des nationalismes et d'un réalisme très prononcé dans la gestion des affaires mondiales se sont peu à peu cristallisés, au point de provoquer de nouvelles instabilités et un grand écart. La relation Pékin-Washington, qui s'est affirmée comme une compétition de puissance, est au coeur de ce grand écart. Un écart stratégique qui pousse les plus nostalgiques à évoquer le retour de la Guerre froide, à tort ou à raison. Un écart idéologique qui questionne sur les compatibilités. Mais surtout un écart dans les trajectoires prises par ces deux pays depuis trois décennies. Si les États-Unis ont multiplié les revers et accumulé les paradoxes, la Chine a su peu à peu accaparer le système-monde et pourrait en redéfinir les règles. Derrière cette compétition à grande échelle et ses multiples avatars, c'est l'avenir des relations internationales qui se joue. Avec plusieurs options, du maintien de l'unipolarité au retour de la bipolarité, en passant par la multipolarité ou même l'apolarité - l'absence de puissance dominante et responsable - qui offrent des caractéristiques aussi différentes qu'irréconciliables. Paradoxalement, jamais le monde ne fut réuni sous un même toit, celui d'une mondialisation née des cendres de la Guerre froide, et rarement il fut aussi divisé.
Avec cet ouvrage s'achève un cycle constituant une trilogie sur la guerre économique.
Penser la Guerre économique (2018) était un ouvrage de théorie, analyse géopolitique et bréviaire de maximes en matière stratégique appliquée aux conflits, en particulier hybrides.
Survivre à la guerre économique (2020) était un manuel de résilience, proposant aux acteurs de la sécurité économique une réponse aux ingérences économiques, financières, cyber etc. recensant l'ensemble des techniques opératoires et typologies de déstabilisation du tissu industriel et commercial, associées à leurs modes de prévention et de riposte.
Gagner la guerre économique a davantage pour ambition d'être une réponse programmatique, pour affronter économiquement un monde en bascule, plongé dans l'incertitude stratégique sur fond de déglobalisation.
Ce faisant, après une crise sanitaire majeure - qui fut un extraordinaire accélérateur de métamorphoses déjà à l'oeuvre - il convient de procéder à quelques constats pour en tirer les meilleurs enseignements afin de se projeter dans ce "jour d'après".
C'est l'ambition de ce livre, afin de livrer de nouvelles clés de compréhension, à l'heure où sonne la démondialisation et le retour à l'autonomie stratégique, telle que prononcée par le Président de la République lui-même.
Pandémie, islamisme, guerre économique mondiale, crises sociétales majeures, l'Occident semble à bout de souffle. Sommes-nous pour autant arrivés à la fin de l'histoire, comme l'écrivait l'économiste et politologue Francis Fukuyama ?
À l'aune des écrits de Roland Lombardi, l'on comprend que c'est peut-être tout le contraire qui est en train de se produire. L'auteur nomme les choses, proposant de faire face à notre histoire sans aucune forme de déni.
Parfois incisif, toujours lucide, Roland Lombardi nous indique, à travers ses chroniques, le chemin à suivre pour renouer avec ce qui fit, historiquement et politiquement, la force et la puissance de grands États démocratiques comme la France.
Il nous invite à la reconquête de ce qui a toujours fait l'âme de nos nations : l'adhésion à un projet de société et de nations souveraines, qui se place au-dessus de toutes formes de communautarisme.
Avec une préface d'Emmanuel Razavi, Grand reporter et directeur de la rédaction de Fildmedia.com.
Les opérations d'influence défrayent régulièrement la chronique : l'affaire Cambridge Analytica a permis à la population de réaliser que ce qu'elle pensait relever de la sphère strictement privée (aspirations, dégoûts, croyances et valeurs) était en réalité traçable, prédictible et utilisable notamment pour modifier ses comportements à son insu. Cet ouvrage retrace des opérations qui, testées dès 2014 en zone de guerre, ont servi de test permettant d'améliorer de la méthode.
Grâce à des observations de terrain, l'auteur déconstruit le modus operandi de ces opérations et en interroge l'efficacité sur le territoire national grâce à des entretiens et à un test examinant l'efficacité de cette méthode au sein d'organisation a priori sécurisée. Au-delà de la sphère militaire, cet essai analyse la transmissibilité de ces opérations dans le domaine civil, de l'entreprise aux organisations qui opèrent dans des environnements de plus en plus concurrentiels, où les évolutions sont rapides et les enjeux importants.
En utilisant des théories de psychologie sociale, cet essai analyse et vulgarise les mécanismes à l'oeuvre dans ces opérations d'influence. Il présente les valeurs qui forment les personnalités par un glissement du cognitif vers l'affectif, ce qui participe a transformé la force des organisations en faiblesse. En outre, ces actions bénéficient de la viralité permise par les nouvelles technologies.
La dernière partie présente les différents éléments qui font de cette manipulation un mal certes consenti, mais loin d'être sans douleur. Enfin, si les manipulations sont le mal du siècle, cet ouvrage proposera quelques pistes de réflexion pour s'en prémunir.
Au fil des décennies qui ont forgé le récit de la fondation de l'Europe, le mythe s'est peu à peu confondu dans une réalité dont certaines facettes sont encore largement méconnues, ou peut-être savamment occultées.
Dans son ouvrage, Jean-François Bouchard dévoile une autre histoire de la construction européenne qui se déroule sur fond de luttes d'influence, de tentations hégémoniques, et de projets plus ou moins avouables.
Tout en démontant les théories complotistes sur la construction européenne, il en dévoile la véritable genèse : une histoire allemande, associée à un passé si sombre que l'on souhaite souvent l'oublier, et une histoire française, et même franco-américaine. Cette construction est-elle un avatar du nazisme ou de l'impérialisme américain ? Un peu tout cela à la fois ?
Voici une autre genèse de l'Europe où se côtoient nazis, collabos, espions et saints hommes. Elle débute en 1942 à Berlin, au cours d'un hiver de glace, de guerre et de sang.
Depuis plusieurs décennies, l'abstention ne cesse de progresser élection après élection et le lien entre la classe politique et les citoyens, en particulier les plus jeunes, semble se déliter toujours davantage.
Est-ce à dire que nos modèles démocratiques sont condamnés à l'implosion ? Quel avenir pour une jeunesse confrontée de plein fouet à cet essoufflement politique, mais aussi à l'urgence climatique, à la menace terroriste ou encore à la deflagration sanitaire et économique déclenchée par la propagation du coronavirus ?
Dos au mur face à ces crises protéiformes, la "génération Z" est trop souvent caricaturée et dévalorisée dans les médias et l'imaginaire collectif. Cet ouvrage fait au contraire le pari qu'un sursaut est encore possible, à condition de montrer un autre visage de cette nouvelle génération : engagée, audacieuse, passionnée. C'est une véritable "société de l'engagement" qu'il s'agit désormais de bâtir, en faisant confiance à la jeunesse et en s'appuyant sur les milliers d'initiatives citoyennes qui pullulent loin des projecteurs aux quatre coins de la France.
Délaissant les structures traditionnelles, la nouvelle génération n'est pourtant pas "moins" engagée que les précédentes ; elle s'engage simplement différemment, à travers de nouveaux outils et canaux, que ce livre entend décrypter.
Forts de leurs expériences d'étudiants et leaders associatifs engagés, Grégoire Cazcarra et Léna Van Nieuwenhuyse se font, à travers cet ouvrage, les porte-voix d'une jeunesse prête à relever les grands défis de demain. Ils donnent aussi la parole à de nombreux "grands témoins" au fil de l'ouvrage : experts, intellectuels, personnalités politiques et médiatiques de tous bords, mais aussi et surtout jeunes figures montantes aux parcours inspirants.
Préface de Sarah El Hairy, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargee de la Jeunesse et de l'Engagement.
Postface de Maître Bertrand Périer, Avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, auteur et enseignant spécialiste d'art oratoire.
"La nation qui deviendra leader dans le domaine de l'intelligence artificielle dominera le monde" V. Poutine Hégémonie des GAFAM, impacts des cyberattaques sur les entreprises et les Etats, risque d'ingérence de puissances étrangères dans nos démocraties grâce à la donnée... La dépendance européenne envers une puissance numérique étrangère paraît avoir atteint son paroxysme quand l'hébergement des données médicales des Français a été confiée à Microsoft pendant la pandémie.
Comment l'Europe, qui menait la course autrefois, a-t-elle pu se retrouver en retrait face aux leaders mondiaux des nouvelles technologies ? Ce livre s'intéresse aux racines du mal à travers le récit passionnant des innovations numériques au cours de l'histoire. De l'apparition du premier ordinateur en Allemagne jusqu'à l'émergence des géants de la Silicon Valley, en passant par la Seconde Guerre mondiale, où des millions de vies ont été sauvées grâce à la maîtrise de la cryptographie ; il dresse la liste des inventions européennes qui auraient pu propulser le continent au rang de leader tant il menait la course.
Il illustre ses opportunités et ses échecs, et donne des pistes pour sortir de la sidération dans laquelle nous laissent aujourd'hui les acteurs américains et chinois désormais, tant les outils de puissance numérique sont indissociables de la puissance des Etats.
Alors que les relations commerciales s'enveniment entre les États-Unis et la Chine, il n'y a pour ainsi dire pas de vision d'ensemble des tensions économiques qui agitent les deux pays. Il n'y a pas de clés d'interprétation communes.
Les ambitions de la Chine la portent à vouloir redevenir la puissance dominante qu'elle a été au cours de l'Histoire. Pour cela, elle dispose de plusieurs outils et c'est avec un succès certain qu'elle utilise l'économie comme levier d'accroissement de puissance. Dans ce domaine, elle se retrouve face à face avec les États-Unis sur de nombreux terrains. Si la confrontation est intense et ouverte sur certains sujets, sur d'autres l'opposition n'est ni systématique, ni nécessairement frontale. Le terme de "guerre" économique est souvent un raccourci qui occulte la réalité et la diversité de ce qui se déroule. Cet ouvrage se propose d'aller plus loin.
Il s'agit donc de caractériser les conflits qui mettent aux prises les deux protagonistes. L'acteur qui prend l'initiative, l'intention stratégique, le lieu d'exercice et la dynamique du rapport de force, ses modalités, sont autant de critères à appliquer pour décortiquer les événements en cours. Grâce à la grille de lecture originale et pragmatique qu'il apporte, cet ouvrage traite de cas concrets dont les issues sont loin d'être écrites.
Le franc CFA est en sursis. Pour ses nombreux détracteurs, ce pilier des relations franco-africaines postcoloniales est à la fois le symbole du néocolonialisme de la France en Afrique et l'une des principales entraves au développement des pays qui l'ont en partage. Pourtant, si la Guinée-Conakry, la Mauritanie ou Madagascar ont choisi de sortir de la zone franc il y a plus d'un demi-siècle, le franc CFA a aussi suscité l'adhésion de nouveaux membres et les quinze États subsahariens qui le détiennent ne semblent pas encore prêts à l'abandonner. Quant à l'influence politique et économique de la France parmi les pays de la zone franc, elle n'a jamais cessé de décroître depuis les débuts de la coopération monétaire. Ce qu'on appelait autrefois « le pré carré français » est désormais ouvert au monde entier et représente une part infime des intérêts économiques français sur le continent africain. Ce livre met à jour les conséquences d'un abandon collectif du franc CFA sur les pays africains, sur leurs relations avec la France et avec le reste du monde. Il dévoile la vision mythologique des relations franco-africaines sur laquelle repose le discours décolonial et propose des solutions politiques réalistes afin de sortir la coopération monétaire franco-africaine de l'impasse dans laquelle elle se trouve.
Dès les débuts des printemps arabes et suite à l'intervention occidentale en Libye pour renverser Kadhafi en 2011, le Kremlin se lança alors dans une politique pro-active. En effet, échaudés par l'affaire libyenne, où les Russes se sont sentis floués, ils vont d'abord en Syrie, soutenir diplomatiquement Assad aux prises avec un soulèvement populaire qui dégénérera très vite en guerre civile. Puis, le 30 septembre 2015, les forces militaires russes interviendront directement dans le conflit syrien. Alors que plusieurs observateurs prédisaient un nouvel Afghanistan pour Moscou et son inévitable échec dans sa politique moyen-orientale, force est de constater qu'il n'en fut rien.
Aujourd'hui, que cela nous plaise ou non, et par suite de ses succès militaires et diplomatiques en Syrie, la Russie est devenue incontournable. Elle reste le maître du jeu et est même le nouveau "juge de paix" de la région vers qui tous les grands acteurs, Israéliens, Égyptiens, Saoudiens, Iraniens, Turcs et autres, se tournent à présent. Dans Poutine d'Arabie, Roland Lombardi nous explique comment et pourquoi nous en sommes arrivés là...
Préface de Jean-François Coustillière, Contre-amiral (2S), président d'Euromed-IHEDN.
Un minuscule virus a rendu l'impensable d'hier évident aujourd'hui et le fera paraître inéluctable demain.
L'"étrange virus", pour reprendre l'expression de March Bloch parlant de "l'étrange défaite" de 1940, opère aussi de curieux renversements idéologiques, un monde ancien sens dessus dessous en quelque sorte, raconté dans cet ouvrage. Crise économique mondiale, indécision de nos politiques face à une difficulté imprévue, méfiance vis-à-vis de l'étranger...
La France est bien confrontée à des menaces qu'elle n'a plus connues depuis 1940. Et, au-delà du mot "guerre", trop entendu ces derniers mois, l'auteur laisse entrevoir que l'occasion nous sera donnée, comme l'ont fait autrefois nos grands-parents et arrière-grands-parents, de nous dépasser après la défaite.
C'est ce que ce livre, insistant sur le courage et la résilience des Français, s'attache à dévoiler.
Le XXIe siècle est celui du choc des puissances. L'extension du domaine de la guerre aux nouveaux espaces économiques, virtuels ou cognitifs a ouvert une ère de conflictualité systémique.
Cette rupture stratégique est encore mal appréhendée en France, où inhibitions et approches idéalistes faussent l'analyse des rapports de force et de leur évolution.
Spécialiste des problématiques de puissance, Raphaël Chauvancy en définit le concept et le replace au coeur d'une analyse méthodique.
En remontant le fil des causalités, il éclaire l'arrière-plan des cas concrets dont il illustre sa démonstration. Il s'inscrit ainsi dans le temps long pour proposer une grille de lecture globale et accessible.
Ouvrage de référence, Les nouveaux visages de la guerre ouvre la voie à une pensée stratégique alternative, adaptée au nouveau monde multipolaire.
Cet ouvrage traite du coeur de toute démarche de renseignement : la capacité à recueillir du renseignement auprès de sources humaines, directement ou par l'intermédiaire des outils numériques (en particulier les réseaux sociaux). Quels comportements et quelles techniques peuvent être utilisés pour gérer des sources et traiter le renseignement acquis ? Entre manipulation, élicitation et suggestion, l'auteur nous révèle à la fois nos failles personnelles tout comme la capacité de chacun d'entre nous de recueillir ce type de renseignements dans un cadre légal et éthique...
Cet ouvrage résolument moderne intègre dans la démarche du renseignement humain toute la dimension des nouvelles technologies ; un incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au renseignement et surtout pour nous tous dont la vie n'est plus privée et notre environnement informationnel si difficile à décrypter en cette ère numérique.
Beaucoup de choses ont été alléguées, colportées, dites et écrites sur tout ce qui tourne autour des Services de Renseignements israéliens (SR) considérés comme les meilleurs du monde. Le présent ouvrage s'efforce de retracer la saga des Services secrets de l'État hébreu, mais aussi de donner un aperçu de leurs activités et de leur manière de conduire leurs opérations dans le cadre des crises récurrentes qu'ont connues le Proche et Moyen-Orient.
Ce livre démystifie en grande partie la légende qui entoure ces SR israéliens. À côté des chapitres consacrés à chacun des SR ayant existé en Terre Promise (côté israélien), l'auteur choisit de revenir sur quelques affaires emblématiques de l'histoire de ces centrales de Renseignement d'un genre un peu particulier.
De fait, il n'entrait pas dans l'objet de ce livre de traiter de manière détaillée de faits comme la traque des criminels nazis - excepté celle d'Eichmann - ni l'intégralité de la guerre de l'ombre qui oppose, d'un côté, les SR de l'État hébreu et de l'autre les Palestiniens ou les Iraniens. Sur ce point seront abordées la traque des auteurs de la tragédie de Munich, ainsi que la guerre qui oppose, notamment par le biais de la stratégie de la décapitation, Tel-Aviv aux mouvements d'opposition armée palestiniens.
Originaire de Brooklyn, Bernard Sanders obtient son diplôme de sciences politiques à l'Université de Chicago où il milite activement pour l'égalité raciale. Après un court séjour dans un kibboutz en Israël, il part pour les pâturages verdoyants du Vermont et rejoint Liberty Union, le parti alternatif local qui s'oppose à la guerre du Vietnam.
Sans jamais cacher ses convictions anticapitalistes, Sanders finit en tant que candidat indépendant par être élu maire de Burlington, la plus grande ville du Vermont. "L'unique maire communiste des États-Unis" évolue vers le socialisme. Il conquiert la Chambre et le Sénat fédéral, clamant à qui veut l'entendre que les États-Unis feraient bien de s'inspirer de ce qui se fait au Danemark.
En 2016, Bemie Sanders entre en guerre ouverte avec le Parti démocrate en défiant Hillary Clinton. Quasi ex aequo avec l'ex-secrétaire d'État en Iowa, battant celle-ci par plus de vingt points au New Hampshire, Sanders dépassera tous les pronostics. Il parlera devant des stades entiers et lèvera des fonds auprès de deux millions de jeunes Américains engagés.
Aujourd'hui, Bernie Sanders est incontestablement le fer de lance du progressisme aux USA. Avec Alexandria Ocasio-Cortez, il est l'icône d'une gauche qui s'affirme et démontre qu'elle peut gagner. A 78 ans, le politicien "le plus populaire des États-Unis" peut-il triompher de son rival Joe Biden et remporter la présidentielle en 2020 face à Donald Trump ? A-t-il gagné son pari : refaire du Parti démocrate le parti des travailleurs ?
L'expansion économique devient le but premier des pays qui en ont pris conscience. L'Afrique est le théâtre d'opérations permanent, sur lequel se traduisent les extrémismes de tout bord qui viennent brouiller les cartes entre terrorisme islamique, nationalisme, ethnicisme. Le champ de bataille des matières premières recouvre maintes réalités. L'Afrique ne transforme pas, ou peu, elle extrait, produit, elle n'a pas son indépendance énergétique et agricole.
Elle est prisonnière de ses vieux démons issus de son histoire : corruption, mono-industrie, élites immuables, incapacité à choisir son modèle économique et explosion démographique. L'Afrique a-t-elle la capacité d'innover et la possibilité d'absorber cette population, de la faire vivre et d'en faire un atout ? Ces nouveaux Africains voudront-ils vivre dans un continent aux immenses possibilités, mais qui sera aussi confronté aux bouleversements climatiques ? Les facteurs d'instabilité politiques jouent un rôle essentiel dans la migration des jeunes vers l'occident.
La question du droit d'asile est aussi souvent présentée comme prépondérante. L'Afrique pourrait répondre de manière plus efficace aux défis qui l'attendent en parlant d'une et même voix. Mais un raisonnement continental apparaît complexe et difficile à mettre en oeuvre et faire de l'Afrique une nation puissante. Il semble nécessaire de repenser les rapports entre les pays africains, la Chine et les Etats-Unis en remettant à plat les relations avec la Chine, les Etats-Unis et l'Europe.
La réflexion sur l'avenir de la relation entre l'Europe est l'Afrique est fondamentale. L'Europe a les moyens de se tourner vers les pays africains, en a-t-elle la volonté? L'Europe peut-elle suivre les préconisations allemandes ? Imaginer l'avenir de la relation entre l'Europe et l'Afrique est-il utopique ou juste fondamental ? Poser la question, c'est y répondre !
L'espace est un théâtre d'affrontement relativement récent. Sa conquête a commencé en 1957 dans un monde bipolaire où le secret prévalait sur tout et où les doctrines communistes et capitalistes s'affrontaient dans le rationnel de la technologie, mais aussi dans l'irrationnel du mythe.
Les années 1991-2000, où domine la "coopétition", semblent plus aseptisées. L'arrivée ambitieuse de nouveaux entrants démocratise l'accès à l'espace, entraînant progressivement une complexification des rapports de force.
Les États accélèrent leur développement technique, ayant compris que la sauvegarde de leur souveraineté s'est significativement déplacée vers la maîtrise de l'espace. Il voit donc l'avènement de programmes publics et privés, véritables bras armés des États. Et son exploitation va devoir faire l'objet d'une régulation juridique de plus en plus complexe.
L'espace devient un enjeu ultime d'influence. On recourt dorénavant à l'ensemble de l'arsenal de guerre économique moderne. Nouvelles réalités, nouveaux conflits larvés...
Ce livre s'attache à les décrypter.
De « Marmaille la cour », ou enfant élevé en plein air à La Réunion, à Préfet de la République. Gilbert Payet nous dépeint un parcours d'une richesse et d'une diversité exceptionnelles.
Son regard acéré et sa capacité de recul lui permettent d'analyser sans détour les maux de notre État et de notre administration : Hypertrophie des administrations centrales, culte du présentéisme, dérives de notre monarchie républicaine.
S'appuyant sur des exemples concrets, il livre une analyse impitoyable des incohérences de notre droit et des entraves mises à l'action de ceux qui sont chargés de sa mise en oeuvre : étrangers condamnés et interdits du territoire mais circulant librement munis d'une convocation en préfecture ou sous protection de l'autorité judiciaire ; quartiers ou écoles sous emprise salafiste ; mais aussi entreprises françaises confrontées à une concurrence déloyale sous le couvert d'une règlementation européenne aussi injuste qu'inadaptée ou croulant sous les charges d'un modèle social aujourd'hui dépassé.
Cette analyse s'accompagne de propositions personnelles en faveur de la reconquête de notre souveraineté et du retour à la reconnaissance du pouvoir discrétionnaire de l'administration lorsque la sécurité de nos concitoyens est en jeu.
L'intelligence économique est depuis sa naissance officielle il y a plus de 25 ans, une dynamique désormais bien ancrée dans les pratiques des entreprises.
Chaque année, des centaines de nouveaux professionnels viennent renforcer les dispositifs existants ou en créer de nouveaux. De nombreux ouvrages ont ainsi été publiés sur le sujet.
Il était donc devenu nécessaire - avec le recul approprié - de proposer une bibliothèque de 100 cas structurés. En proposant une revue d'histoires vécues dans tous les champs de l'intelligence économique (veille, protection de l'information, influence, management des connaissances), cet ouvrage offre une mine de savoirs qui intéresseront aussi bien les praticiens que les chercheurs ou les étudiants.
Chaque cas relate les faits puis propose des enseignements avant de proposer des références pour aller plus loin. Mais c'est surtout la variété des cas qui fait la richesse de ce qui devrait devenir un ouvrage de référence des spécialistes de l'intelligence économique.
Après l'école des nouveaux "espions", "Soft Powers" poursuit le voyage sur Les sentiers de la guerre économique. Ce récit, d'abord personnel, d'une aventure collective entre mythes et réalités, faux-semblants et non-dits, propose un voyage initiatique, tire des enseignements de nombreux cas vécus ou observés, et propose des pistes de réflexion sur le soft power comme clé de voûte de la nouvelle guerre économique systémique. Il invite à explorer les stratégies d'influence des États, des entreprises ou des ONG, en les replaçant sur les échiquiers invisibles de la mondialisation. Plus que jamais, le pouvoir gère, avec une subtilité extrême, le désordre qu'il prend en charge par des systèmes de communication, des normes, des stratégies ouvertes... et des dominations masquées et déguisées.
"Soft Powers" dévoile ainsi le dessous des cartes de l'influence, présente ses acteurs et décrypte ses méthodes, jusqu'à initier une véritable réflexion sur le sens de ce pouvoir feutré qui enveloppe de toute part. Il questionne également la posture de la France et de l'Europe, prises en étau entre deux hyperpuissances, et invite à réapprendre à observer le réel pour en finir avec les dénis de réalité ou la déconstruction permanente qui nous conduisent de défaite en défaite. La longue marche sur les sentiers de la guerre économique est donc encore loin d'être terminée !
Les échiquiers invisibles. Métro, Louvre, Tour Eiffel. Bas les masques ! Idées- Action. Small World ! "Open Society", really ? Transparence internationale. Vert Pacifique. La Compagnie française des Pétroles. La guerre pour, par et contre l'information. La guerre des labos. Une petite pilule rose. Des barbouzes sur le campus. La course aux étoiles. "Visit US !" La Nouvelle-France. Lobby or not lobby ? Agilité ou paralysie...
Cet essai déconstruit les grands mythes du "penser global", porteurs de faux espoirs. À savoir, cet ordonnancement du monde auquel nous aspirons et qui n'a jamais vraiment existé, les illusions d'une souveraineté européenne que nous recherchons en vain et, enfin, ce "mariage" impossible entre le capitalisme et l'écologie.
Les auteurs centrent leur propos sur un questionnement majeur : comment réconcilier les peuples avec la mondialisation ? Pour cela, l'ouvrage a l'ambition de décrire le monde des possibles, pour peu que nous reconnaissions la vitalité salutaire de ce qui constitue le socle de nos identités, le cadre rassurant d'États-nations au sein d'une Europe stratège ainsi que la nécessité de réinventer le capitalisme "citoyen" du XXIe siècle, fondé sur une réelle prise en compte du temps long.
Alors que la pandémie de coronavirus bouscule nos évidences, cet ouvrage vise à éclairer les lecteurs sur les défis majeurs qui s'imposent à toute l'humanité.
Au moment où les civilisations s'entrechoquent et face aux crises multiples qui traversent le monde, ce livre, dépassant en cela tous les lieux communs, propose de nouveaux horizons souhaitables.
Après la sidération, il porte un regard raisonné sur l'avenir de la mondialisation, bien au-delà des peurs, des doutes et des controverses confuses sur le "monde d'après".