Peut-on jouir, dans un monde injuste, sans être complice de l'injustice ? La question se pose aujourd'hui alors que nos plaisirs, qu'ils soient érotiques, alimentaires ou festifs, semblent formatés par le capitalisme contemporain et butent sur des impératifs politiques nouveaux : le refus de la violence patriarcale, la préservation du vivant, les exigences sanitaires.
Plutôt que de céder à l'ascèse, ce livre nous invite à redécouvrir la dimension politiquement subversive du plaisir. La gauche n'a aucune raison d'abandonner l'allégresse à la pensée réactionnaire et sa défense de l'« art de vivre à la française » opposé au « moralisme progressiste ». A condition d'être partagé, le plaisir est une émotion qui inscrit dans les corps une issue positive à la catastrophe.
Dans cet essai, Michaël Foessel propose de renouer avec les traditions qui articulent plaisirs et émancipation. Il montre que les expériences politiques prometteuses sont celles d'où la terreur et la honte sont absentes.
Le livre se veut d'abord un rapide rappel historique donnant les éléments essentiels afin de connaître et de suivre les grandes lignes d'intervention politique de la gauche dans l'histoire du pays depuis la proclamation de la République en 1870 et la Commune de Paris. Il étudie les tensions entre aspirations de rupture révolutionnaire et celles de construction et de coopération républicaine. Il cherche à établir leurs contradictions et leurs complémentarités, afin de procéder à un premier état des lieux et des éventuels « succès » ou « échecs » de la ou des gauches françaises. Il souhaite ainsi saisir au mieux l'originalité de la gauche française, autour du projet vaste et aux définitions multiples longtemps résumé par l'expression de « République sociale » afin de déboucher sur une analyse de ses difficultés comme des possibilités actuelles d'intervention.
Les élections qui ont eu lieu en France en 2021 ont frappé les esprits par leur taux d'abstention record. Qu'en penser à l'approche des élections présidentielle et législatives ?
Replaçant l'acte de vote dans ses dimensions symboliques et historiques, les auteurs se livrent à une analyse de ce que représente, en France, le vote, mais aussi l'abstention ou les votes blancs et nuls, les resituant en termes d'inégalités sociales et générationnelles. Ils évoquent les nouvelles formes du vote, par procuration ou électronique, et étudient leurs liens avec l'abstention.
Au lieu d'assimiler rapidement la montée de l'abstention à une crise de la citoyenneté, les auteurs l'envisagent au regard des transformations des démocraties contemporaines. Les citoyens ne sont-ils pas en train de s'affranchir du vote en mobilisant d'autres manières de faire Cité ? Pour répondre à cette question centrale, ce livre rassemble une équipe de spécialistes reconnus afin de resituer le vote face à ces défis contemporains.
La déstabilisation politique, économique, sociale, environnementale de la société est-elle le résultat d'un affaiblissement structurel de l'État?? François Monnier répond par l'affirmative, regrettant l'abandon des principes fondateurs de l'administration publique, héritiers lointains du xviie siècle. Les tensions qui affectent le lien social, la montée d'une contestation permanente, la perte de confiance envers les milieux dirigeants semblent résulter du délaissement de ce qui devrait faire le coeur de l'action politique?: la recherche du bien commun.
Ce livre dresse un portrait exhaustif de la société française et du monde contemporain entre 1993 et 2014?: État, Europe, société, laïcité, moeurs, droit, enseignement, relations internationales, défense, questions sociales, philosophie. Le parti pris est rationnel, excluant les explications idéo-logiques, le pathos et la rhétorique inutile. François Morvan a rassemblé quelques-uns des éditoriaux de François Monnier rédigés à chaud, au tournant du siècle, pour la Revue administrative qu'il dirigea avec une rare liberté.
Critique acerbe de l'action publique, cet ouvrage combine hauteur de vue et profonde culture historique, teintées d'impertinence lucide et de sévérité sur le conformisme ambiant. Riche de réflexions prospectives, il interroge le futur et invite les milieux dirigeants à une réaction qui tarde à venir.
Dès sa fondation en 1920, le Parti communiste français (PCF) a suscité intérêt ou méfiance, le plus souvent avec excès. À partir du début des années 1980, son déclin généralisé s'est réalisé dans une quasi-indifférence. Malgré ses faiblesses, le PCF exprime une contestation radicale de la démocratie représentative et valorise une démocratie incarnative profondément ancrée en France. L'histoire du phénomène communiste français reste difficile à écrire. Son étude pose des problèmes d'ordre politique, scientifique, sociologique, étroitement imbriqués. Il s'agit en effet d'un parti politique qui se déclarait sans honte aux ordres de l'étranger, comme Lenine l'exigeait dans les conditions d'adhésion à la Troisième Internationale, et qui était violemment hostile à la démocratie libérale en vigueur depuis 1876. Il sut prospérer malgré l'absence d'alliance et accaparer durablement une fonction tribunicienne sans que jamais le tribun l'emporte sur le parti. Il sut se créer, notamment en banlieue parisienne, un monde propre autour d'une culture communiste. En dépit de son extrémisme, il joua un rôle central, tant on se définissait d'abord - intellectuels, artistes, hommes politiques ou syndicalistes - par rapport au PCF. Voilà un parti qui attira, malgré son monolithisme ou peut-être grâce à lui, plus de grands esprits que la plupart des formations républicaines, et dont le protéisme politique et stratégique attira l'adhésion de masses fidèles et de compagnons de route fervents. En un mot, voilà un mystère.
Après avoir présenté le concept de pouvoir en lui-même, les conceptions de certains auteurs (Raymond Aron, Bertrand de Jouvenel), celles des trois monothéismes, l'ouvrage expose la légitimité que doit avoir le pouvoir, étudiant particulièrement la question de la souveraineté toujours plus prégnante dans le monde actuel.
Illustrant son propos par des exemples de conquête du pouvoir (Pétain et le général de Gaulle), de conquête électorale (François Mitterrand et Emmanuel Macron) ou s'intéressant aux cas singuliers des démocraties illibérales et de la Chine, ce recueil traite de la répartition du pouvoir entre les institutions (liens entre administration et pouvoir) comme du pouvoir des institutions (Église, Cour suprême des États-Unis). Enfin, l'exercice du pouvoir est évoqué dans toutes ses manifestations : pouvoir monétaire, pouvoir dans la famille, pouvoir et marché, pouvoir médical, etc.
Cet ouvrage est le fruit des contributions des académiciens et de personnalités invitées au cours de cette année de réflexion sur le concept de pouvoir et ses manifestations.
La démocratie ne l'a pas emporté une fois pour toutes, y compris dans les pays occidentaux où elle pourrait sembler la mieux assurée. L'emballement des politiques sécuritaires sous le choc du terrorisme, la progression des nationalismes et de la défiance à l'égard des minorités et des migrants, le développement de nouvelles techniques de surveillance et de traçage des populations, toujours plus véloces que les textes législatifs qui devraient en règlementer les applications, l'impatience des exécutifs qui veulent afficher toujours plus vite leur bilan, même s'il faut pour cela contourner ou bousculer les Parlements, l'ont montré au cours des dernières années. Il est utile d'en citer des exemples pour rappeler avec eux que la démocratie est un bien fragile, qui ne peut être conservé sans vigilance ni engagement constant des citoyens. C'est à décrire les fragilités et les menaces aujourd'hui les plus manifestes, en France, en Italie, en Suisse, en Espagne, que s'attachent les textes de ce livre d'intervention et de mobilisation, mais aussi à recenser les forces militantes et citoyennes nouvelles qui semblent capables de leur apporter une réponse collective. Il y a urgence. Avec Mireille Delmas-Marty, Jean-Marie Delarue, William Bourdon, Etienne Piguet, Miguel Gotor, Francesca Romana Guarnieri et Michaël Foessel.
Entre Baltique et Pacifique, la Russie constitue un ensemble sans équivalent. Elle incarne " l'Eurasie ", une notion désormais centrale dans le discours géopolitique russe. Au sud, le Moyen-Orient est perçu comme un arc de crise. Au nord, l'océan Arctique fait figure de nouveau front stratégique. A l'est, la Chine, l'Asie, puis les Etats-Unis. Au sud-ouest, l'Iran, la Turquie... A la mesure de ces immensités, le projet russe consiste à retrouver un statut de puissance globale, en opposition à l'Occident.
L'approche raisonnée de ce " phénomène " géopolitique suppose la connaissance des lieux et espaces où s'exerce la puissance, la compréhension des rapports bilatéraux, la saisie des représentations à travers lesquels les dirigeants voient et pensent le monde. Ce dictionnaire géopolitique multiplie les perspectives sur la Russie et l'Eurasie postsoviétique en 550 entrées. Un ouvrage géopolitique sans équivalent aujourd'hui.
Ce livre rassemble quatorze portraits d'électrices et d'électeurs. Construit à partir d'entretiens approfondis et répétés, menés par une équipe de politistes et de sociologues entre 2016 et 2021, chacun de ces portraits raconte une existence et une façon d'être électeur dans la France contemporaine. À rebours des analyses qui font de l'acte de vote une évidence, ces portraits retracent le cheminement, à la fois singulier et collectif, parfois tortueux et jamais simple, que suppose la décision de donner sa voix à tel candidat plutôt qu'à un autre. Les quatorze itinéraires de vie qu'explore ce livre sont diversement articulés à la politique. Ceux qui se sont prêtés au jeu de l'enquête ont fait part de leurs convictions, et de leurs hésitations, des petites raisons ou des grandes résolutions qui ont progressivement donné sens à leur vote. Un sens souvent machinal, traduisant la persistance de préférences politiques anciennes que la configuration des options proposées peut toutefois mettre à l'épreuve. D'autres fois, un sens moins prévisible, exprimant une inclination nouvelle voire inattendue, qui se cristallise dans la tension du moment électoral et se dissipera peut-être avec elle. Mais, il ressort de chaque portrait tout ce que ce « choix », en apparence intime, doit à l'univers de vie, aux sociabilités, à la trajectoire biographique, bref à la place qu'occupe chaque électeur dans la société.
La démocratie sociale est un des objectifs du gaullisme dès la Résistance. À partir de la formation d'un parti gaulliste en 1947, il est toujours présent dans les discours du général de Gaulle sans susciter la même ferveur chez les militants que le souci d'un État fort et de l'indépendance nationale. Une minorité bientôt appelée « gaullistes de gauche », avec Louis Vallon et René Capitant comme figures de proue, se bat pour qu'il ne soit pas oublié. Le retour au pouvoir de De Gaulle en 1958 permet de donner à la France des institutions solides et de mener une politique de grandeur. À la gauche du gaullisme, des petites formations, comme l'UDT, défendent la « participation ». Après 1970, divisés en groupuscules inaudibles, beaucoup s'éloignent du parti gaulliste qu'ils accusent de droitisation et se rapprochent de la gauche. Mais, à l'exception de leur soutien à la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'Élysée en 2002, ils disparaissent du paysage politique.
Nous voyons ou entendons parler tous les jours d'hommes et de femmes qui sont prêts à renoncer à leur intérêt immédiat, à leur confort, à leurs proches, et à prendre des risques, pour autrui. Et pour un autrui qu'ils ne connaissent même pas : des malades dont ils ne savent pas le nom, des SDF qu'ils veulent soulager, des migrants ou des otages qu'ils veulent sauver mais qu'ils n'ont jusque-là jamais rencontrés. Ils agissent avec dévouement et désintéressement alors que rien ne les y oblige en aucune façon. Pour que nous puissions comprendre leur engagement civique ou humanitaire, il fallait faire l'histoire de cette idée qu'il est possible de renoncer à soi-même pour autrui, de se sacrifier pour le bonheur de l'humanité, de faire de la souffrance et du chagrin une arme politique. Ce livre part donc de l'invention des héros civiques à Rome à la fin de la République et les suit à travers l'histoire, de l'humanisme italien à l'activisme révolutionnaire en passant par le culte de la gloire des monarchies européennes et la naissance du concept d'humanité.
Critiquer les diverses formes de domination, débusquer les mécanismes qui assurent aux puissances établies leur apparente légitimité, telle est une des principales vocations des sciences humaines. Mais toute distinction est-elle injuste, et toute inégalité est-elle suspecte ? Qu'en est-il des distinctions fondées sur les grandeurs naturelles de l'intelligence et de la vertu ? Ne devrait-on pas considérer ces grandeurs comme des biens précieux, et ne devrait-on pas, à ce titre, leur conférer une forme d'autorité politique et sociale ? Les citoyens démocratiques eux-mêmes ne tireraient-ils pas profit de gouvernants avisés et vertueux ? A vrai dire, pour peu que l'on puisse s'entendre sur les qualités qui rendent un individu digne de gouverner, rien ne serait plus juste et plus bénéfique que confier le pouvoir aux meilleurs.
Pourtant, Aristote, Pascal et Tocqueville, qui furent au plus haut point soucieux de la grandeur humaine se montrèrent réservés sur l'opportunité d'instituer une véritable méritocratie. Ce livre s'attache donc à comprendre leurs réserves, mais aussi à comprendre comment ils envisagèrent la survie de la grandeur humaine.
Le livre propose de substituer à la notion de "société civile" celle de "pratiques politiques autonomes", qui permet de saisir les caractéristiques particulières de chacune des initiatives prises par des associations ou des collectifs pour s'occuper d'un aspect de la vie collective ou politique d'une société. Il montre d'abord comment ces pratiques remplissent une fonction de socialisation politique que les institutions sociales ne parviennent plus à assurer.
Il s'intéresse ensuite à un type particulier de ces pratiques : celles qui investissent le champ de la politique pour jouer un rôle dans l'activité de gouvernement. Ces pratiques composent ce qu'on nomme ici l'activisme sauvage. A partir des expériences d'exercice du pouvoir par des citoyens ordinaires, le livre analyse la légitimité de cet activisme, dégage ce qui le différencie du militantisme partisan traditionnel et montre comment il est en train de façonner une politique, en favorisant la vigilance des citoyens sur les conduites des pouvoirs en place ou en concourant aux élections locales ou nationales pour contribuer, si peu que ce soit, à changer de monde.
L'Assemblée élue en 2017 ne ressemblait à aucune autre. Rajeunie, féminisée, elle a aussi accueilli plus d'une centaine de novices au Palais Bourbon. Comment ces nouveaux venus se sont-ils ajustés à cette nouvelle vie ? Ont-ils transformé la politique, comme ils le promettaient, ou se sont-ils adaptés à elle ? Et d'ailleurs, pourquoi la campagne s'est-elle autant focalisée sur leur profil ? Au terme d'une enquête menée en immersion à l'Assemblée, mais aussi dans les archives, ce livre apporte des réponses à ces questions.
Il part de l'irruption dans le monde politique de ces corps étrangers afin de brosser un tableau riche de la condition politique, d'hier à aujourd'hui. L'ouvrage est aussi une réflexion théorique sur l'attente en politique : à la fois mode de sélection des élus et instrument de leur normalisation. Il démontre l'illusion d'une promesse de changement fondée sur le seul renouvellement des personnes. En l'absence de réformes plus profondes, on se condamne à ce que tout change sans que finalement rien ne change.
L'abstention, la montée des votes protestataires ou les « Gilets jaunes » constituent autant de symptômes d'une coupure entre les classes populaires et les partis. Contre les lectures simplistes, à partir d'immersions prolongées dans trois organisations (Front National, Union pour un Mouvement Populaire et Jeunes Communistes), l'ouvrage interroge comment les partis participent eux-aussi à démobiliser les plus modestes.
Les militants rencontrés sont souvent ouvriers, employés, sans-emplois, précaires ou étudiants issus de ces milieux. Ils habitent en banlieue ou en milieu rural et s'impliquent dans les sections locales. De réunions en congrès, de campagnes électorales en événements internes, ils se heurtent à des dispositifs élitistes, qui les empêchent d'accéder aux responsabilités : ils sont et resteront de « simples militants ». En observant leurs engagements non-professionnels, l'enquête met au grand jour leurs parcours, leurs doutes, leurs pratiques « de terrain » et leurs lectures sélectives des programmes. Les militants populaires se révèlent ainsi des témoins privilégiés des fractures grandissantes entre les citoyens et les représentants, les classes populaires et les classes aisées, « ceux d'en bas » et « ceux d'en haut ».
Ce livre est le manifeste d'une philosophie politique et morale qui cherche à concilier les deux termes antagonistes de la modernité : la liberté des individus et la nécessité de leur coopération équitable au sein des institutions politiques. John Rawls y renouvelle le sens et la portée de sa conception de la justice à la lumière de ce qu'il appelle le "fait du pluralisme". Il s'inscrit ainsi dans la tradition de défense du principe de tolérance et des libertés fondamentales.
Les esprits éclairés aiment à se moquer de Donald Trump. Il serait le symbole d'une forme de stupidité politique qui n'attendrait que le réveil des gens de bonne volonté pour s'évanouir comme un mauvais rêve. Mais rien n'est plus faux. Plutôt qu'un symbole, Trump est un symptôme : celui de la disparition progressive de la politique dans un gigantesque processus d'unification, où les camps en apparence les plus hostiles se tiennent en réalité la main. Pour en finir avec Trump, c'est cette disparition qu'il convient de combattre, en restaurant les possibilités d'une opposition qui résiste au consensus fondamental de notre temps. Ce consensus porte un nom : capitalisme démocratique. Son opposition aussi : idée du communisme. Toute la difficulté tient donc dans la façon dont Trump et ses semblables rendent chaque jour plus impossible de la rendre effective - au moment même où nous en avons le plus besoin.
Petit manuel accessible sur les partis politiques, cet ouvrage propose également une synthèse des recherches sur la question, principalement en France, et une réflexion prospective sur la recomposition en cours du système partisan. Outre un rappel crucial du fait que les partis politiques n'existent que dans les liens qu'ils entretiennent entre eux et avec le reste de la société, et remplissent un certain nombre de rôles essentiels à la structuration matérielle et symbolique du jeu politique, les différentes contributions réunies ici mettent en évidence les transformations à l'oeuvre qui expliquent la « crise » actuelle du système partisan : personnification du jeu politique et de sa médiatisation, « cartellisation », érosion du militantisme et coupure plus générale vis-à-vis de la « base ». Pour autant, les analyses convergent à montrer que les partis traversent avant tout une recomposition en profondeur dont les futurs traits ne sont pas encore connus.
Alors que la géopolitique est souvent considérée comme une discipline froide et complexe, Frédéric Encel démontre qu'on peut l'appréhender avec humanisme, simplicité et dynamisme.
Construit autour de notions familières à chacun (« alimentation », « complotisme », « frontière », « guerre », « humour », « islamisme », « pétrole », « religion », « violence »...), ce dictionnaire original accorde aussi toute sa place à de grands acteurs géopolitiques à travers l'Histoire (Bonaparte, Churchill, De Gaulle, Staline...) et ambitionne de faire aimer cette matière en 200 entrées percutantes.
Passionné depuis toujours par la géopolitique, l'auteur se fait l'avocat d'une démarche intellectuelle devant permettre aux diplomates d'anticiper les crises, aux entrepreneurs de bien évaluer les risques, et à tous les citoyens de mieux comprendre la complexité du monde.
L'époque où l'intérêt pour les enjeux stratégiques, économiques, politiques et environnementaux des zones Arctique et Antarctique était limité à quelques centaines de spécialistes à l'échelle mondiale est révolue. En dix ans, la prise de conscience environnementale et l'accélaration de la fonte des glaces en particulier ont fait des mondes polaires un sujet clé bien au-delà de la communauté universitaire.
Devenus un Eldorado économique pour les plus grandes entreprises, ils attirent les plus grandes entreprises : si Total, Areva, Engie, Dassault, Bouygues ou Vinci se sont déjà positionnés en Arctique, ce sont les secteurs du tourisme, des télécommunications et de la défense qui sont les plus présents en Antarctique.
Cet ouvrage permet de comprendre toute l'étendue, la magnitude et le caractère historique des enjeux contemporains des mondes polaires.
Les thèmes géopolitiques abordés tout au long de l'ouvrage sans jargon ni tabous permettent de comprendre les réalités politiques, stratégiques et industrielles, les différends territoriaux, les enjeux énergétiques
Le Dictionnaire de la guerre et de la paix, avec plus de 300 entrées, entend apporter une pierre à l'édifice francophone des études sur la guerre, la paix et la stratégie. Universitaires français et étrangers, militaires et acteurs du monde associatif ont contribué à le façonner en s'appuyant tant sur une tradition historiographique forte que sur des études juridiques, normatives et éthiques variées.
En d'autres termes, ce Dictionnaire est une photographie des recherches actuelles sur la guerre et la paix, concepts qu'il convient d'analyser dans toutes leurs dimensions pour comprendre les mutations de la guerre aujourd'hui.
Il s'adresse aussi bien aux spécialistes du domaine qu'à tous ceux qui souhaitent réfléchir à ces questions.
Du XVIe au XXe siècle, la pensée politique européenne a élaboré les principes de l'État de droit démocratique et libéral. Cette forme d'État a déterminé la croissance économique et démographique, l'explosion des sciences et des techniques caractérisant la « modernité ». Telle est l'analyse de l'auteur. Ce tableau cohérent et exhaustif de l'histoire des idées politiques, de la Renaissance à nos jours, est complété de rappels historiques et d'un index des auteurs et des notions.