Cet ouvrage étudie les pratiques de gouvernance et les dilemmes stratégiques des coopératives agricoles face à la crise économique, sociale et environnementale de l'agriculture. Afin d'éclairer des pistes de réflexion et des solutions d'avenir pour les filières agricoles et agroalimentaires, il fournit des outils, notamment une grille d'analyse applicable en France comme à l'étranger, dans des petites ou des grandes coopératives, diversifiées ou non.
L'agriculture est aujourd'hui au coeur de nombreuses préoccupations mondiales - alimentation et santé, environnement, cadre de vie - et, dans la perspective d'une planète peuplée de 10 milliards d'habitants, l'alimentation prend une dimension géostratégique essentielle. Dans ce contexte, l'Europe et la politique agricole commune sont des enjeux majeurs pour l'agriculture française : l'Union européenne est de loin notre premier marché, et les aides de la PAC représentent 13 % du chiffre d'affaires de la ferme France. Pourtant, la PAC, la première et aujourd'hui la seule politique européenne intégrée, est très critiquée (considérée par certains comme coûteuse, technocratique, défaillante dans sa protection des agriculteurs, inéquitable, d'orientation productiviste). Au fil des réformes, la PAC s'est complexifiée, éloignée de son acception commune et devenue quasiment illisible. À bout de souffle, elle se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins.
L'Europe peut choisir la voie la plus facile, celle d'une subsidiarité accrue, glissant lentement d'une politique agricole commune à une politique agricole simplement coordonnée, voire insidieusement renationalisée. Elle peut au contraire s'orienter vers une ambition européenne partagée, rénovée et adaptée aux besoins modernes de transitions agricoles indispensables.
Pour éclairer les enjeux de la nouvelle réforme en négociation pour 2020, cet essai propose un décryptage sans tabou de la PAC et des principaux dossiers sur la table des négociations (risques, revenu, innovation, environnement...). L'auteur analyse en particulier, et sans a priori, la position de la France et trace quelques pistes d'évolution en s'appuyant sur sa profonde connaissance du fonctionnement des exploitations agricoles comme des différentes instances agricoles.
La forêt ne se résume pas à un stock de bois ou à une réserve de biodiversité. C'est aussi un espace de loisirs. Cependant, si les deux premières fonctions rencontrent un écho véritable au sein du monde forestier, sans nécessairement faire consensus, la place accordée à l'accueil du public reste, en France, difficile à apprécier. Cet usage interpelle le forestier et révèle de nouveaux acteurs, y compris des visiteurs dont l'observation ne répond pas aux mêmes critères que ceux des inventaires sylvicoles, car contrairement aux arbres, ils se déplacent !
Les mots eux-mêmes ont du mal à cerner cette réalité fuyante puisqu'on parle aussi bien de "fonction sociale" que "d'activité de pleine nature". Souvent sous-estimée voire négligée, cette utilisation des forêts ne peut plus être niée aujourd'hui. Mieux encore, il semble que la forêt soit à même d'occuper une place privilégiée dans les usages sociaux du temps libre.
Cette thématique, peu étudiée dans la littérature, fait l'objet de recherches menées au sein de l'unité Aménités et dynamiques des espaces ruraux d'Irstea à Bordeaux. Les sciences sociales ont ainsi l'occasion d'explorer certains liens que la forêt tisse avec nos sociétés modernes et d'apporter un nouveau regard au sein de la recherche forestière. Cet ouvrage témoigne de la volonté de développer une vision transversale du sujet en l'abordant sous des angles aussi variés que les usages des visiteurs, les pratiques et les représentations des forestiers (qu'ils gèrent des propriétés publiques ou privées), les outils de gestion et les modes d'organisation sociale où les impératifs de démocratie participative côtoient les arguments économiques. La construction progressive d'une démarche pluridisciplinaire autour de la notion de "service récréatif" est également décrite.
Si l'on sait depuis longtemps que le bien-être humain dépend en partie de la nature, cette dépendance est aujourd'hui mise en exergue à travers la notion de services écosystémiques, définis comme étant les bénéfices que les êtres humains tirent du fonctionnement des écosystèmes.
Cet ouvrage met en évidence les limites de cette approche pour penser notre rapport à la nature et notre responsabilité vis-à-vis de sa protection. Après un aperçu historique de la conception des relations entre le bien-être humain et le fonctionnement des écosystèmes, l'auteure décrit l'émergence des "services écosystémiques" comme nouvelle norme dans le monde de la conservation. Elle montre comment cette approche a renforcé et multiplié les tentatives d'évaluation monétaire de la biodiversité et la façon dont ces deux mouvements, d'instrumentalisation de la nature puis de quantification des bénéfices qu'on en tire, participent d'une dynamique de marchandisation de la biodiversité.
Les terres agricoles sont consommées par l'urbanisation, trop consommées... Il est même question de gaspillage. La préservation des terres agricoles périurbaines (mais aussi leur mise en valeur) est devenue un objectif majeur et partagé - élevé au rang de nouvelle norme - , relayé par un cadre législatif national, impliquant à la fois le droit rural, le droit de l'urbanisme et aujourd'hui le droit de l'environnement. Un double constat est fait cependant. Les outils et les dispositifs pour la maîtrise foncière s'accumulent, mais au-delà de la prise de conscience, la difficulté à endiguer le phénomène persiste.
Issu d'une recherche pluridisciplinaire sur les dispositifs de gouvernance foncière des espaces agricoles et naturels périurbains menée dans le cadre du programme "Pour et sur le développement régional" III sur onze SCoT rhônalpins (schémas de cohérence territoriale), cet ouvrage s'adresse prioritairement aux chercheurs et aux décideurs (aménageurs, développeurs, collectivités locales, etc.).
Il apporte des éléments d'analyse sur les transformations en cours en matière d'action publique foncière pour la préservation des terres agricoles et périurbaines. Quels sont les dispositifs et les expériences en matière d'action publique foncière qui émergent à l'échelle des territoires ? Voit-on s'imposer des modes de gouvernance novateurs ? Ces transformations s'inscrivent dans de nouveaux référentiels de l'action publique qui, s'étant rapidement diffusés, inspirent aujourd'hui les politiques foncières locales grâce à des modalités inédites de mise en oeuvre de l'action collective. L'analyse de la "gouvernance foncière" des espaces agricoles et naturels périurbains proposée ici illustre l'évolution de la problématique et des enjeux fonciers : un dépassement des approches sectorielles, une diversité des modes d'action, un élargissement des formes de régulation et de coordination entre acteurs.
Aujourd'hui, chaque Français utilise 148 litres d'eau pour ses besoins quotidiens. Si notre pays apparaît plutôt bien doté en eau, certaines régions connaissent l'excès ou la pénurie, voire des pollutions diffuses.
Allons-nous manquer d'eau ? Pouvons-nous avoir confiance dans l'eau du robinet ? Que faire en cas de sécheresse ou d'inondation ? Avez-vous déjà entendu parler de l'"eau virtuelle" ? Saviez-vous que pour produire 100 grammes de viande, il faut 1 300 litres d'eau ?
Le zouave du pont de l'Alma qui barbotait en 1910 est dans la mémoire collective mais une nouvelle crue à Paris est inéluctable. La population francilienne s'y est-elle préparée, et qu'en est-il d'autres grandes villes françaises traversées par des fleuves ?
Une chose est sûre : même en France, nous devons apprendre à mieux gérer nos ressources en eau, à tous les niveaux. Cette eau qui a été déclarée à Davos comme l'un des trois enjeux majeurs mondiaux des prochaines années !
C'est dans un style "clair comme de l'eau de roche" qu'un journaliste et un hydrologue nous donnent des clés pour préserver cette précieuse ressource et mieux en comprendre les enjeux économiques et politiques.
L'eau est source de vie : protégeons-la !
Fragile, menacé, le sol joue de tout temps, et aujourd'hui plus que jamais, un rôle déterminant : produire les aliments, réguler le cycle et la qualité de l'eau, accumuler du carbone et limiter l'effet de serre, recycler les matières organiques, entretenir la biodiversité, fournir des matériaux pour la construction et l'industrie, participer à la valeur esthétique des paysages...Synthèse des connaissances actuelles sur le sujet, ce livre aborde la nature et la constitution des sols, leurs fonctionnements écologiques et leur gestion. Pédagogique, richement illustré de schémas et de photographies, il est accessible à un large public. Les enseignants et les étudiants du secondaire et du supérieur y trouveront matière pour leurs cours. Mais tous ceux pour qui le sol est un objet à la fois lointain et banal prendront également plaisir à le découvrir.
Ce livre décrit les principales théories et les techniques d'obtention des préparations chromosomiques, de marquage et d'étude des chromosomes méiotiques. Il présente aussi les techniques récentes d'hybridation in situ avec des sondes fluorescentes et marquage chromosomique simultané ainsi qu'un domaine en plein essor : la cytométrie en flux et en fente et son application, le tri des chromosomes. Deux chapitres sont consacrés à des types particuliers de chromosomes : les chromosomes polytènes de la Drosophile et les chromosomes en écouvillon des Amphibiens. Cet ouvrage s'adresse à tous les biologistes médecins mais aussi aux étudiants et techniciens impliqués dans la cytogénétique animale et humaine.