L'idée de l'ouvrage est, à rebours de la pléthore de livres déjà parus sur le sujet, déjà d'expliquer clairement, pour un large public, ce qu'est l'intelligence artificielle : comment elle a évolué depuis Alan Turing, quelles sont ses limitations actuelles, qu'est-ce qui la différencie de l'intelligence « naturelle ».
Puis de poser LA question : avons-nous vraiment besoin de l'IA? La réponse est oui... pour de multiples raisons.
Les auteurs abordent ensuite les sujets qui fâchent : les « IA qui dérangent », la « singularité » et les questions de l'emploi et des libertés. Avant de s'interroger : comment faire une IA bénéfique à l'homme? Sont alors abordées les questions éthiques, juridiques avec un état de lieux de ce qui existe déjà en la matière, les principales questions qui se posent et les modèles vers lesquels on pourrait se diriger.
En conclusion : l'IA est un outil, et un levier pour notre intelligence « à nous ». Et c'est à l'homme de trouver sa place avec l'IA.
Depuis quelque temps, les algorithmes sont sur toutes les langues. Et ils inquiètent.
Des métiers disparaissent par leur faute, des gouvernants s'en servent pour restreindre nos libertés, des entreprises privées les utilisent dans leurs calculs cyniques. Bientôt des « algorithmes intelligents » nous asserviront...
Et si, avant de souscrire à cette vision pessimiste, dans laquelle nous n'avons pas voix au chapitre, nous examinions la situation d'un peu plus près ? Après tout, les algorithmes sont des créations de l'esprit humain. Ils sont ce que nous avons voulu qu'ils soient.
Les algorithmes sont avant tout des solutions, mais ces solutions ne sont pas neutres. S'ils sont à l'origine de transformations radicales des notions de travail, de propriété, de gouvernement, de responsabilité, de vie privée et même d'humanité, c'est donc à nous de décider de quel côté faire pencher la balance. Pour cela, il faut cesser de les subir en cherchant à les comprendre. C'est ainsi que nous pourrons être maîtres de notre destinée.
Longtemps les mathématiciens se sont abrités derrière la toute-puissance de « leur » logique.
Mais au cours du siècle dernier, ils ont petit à petit déchanté. Découvert des « zones grises », des abus. Et dû se rendre à l'évidence : la logique mathématique, souvent présentée comme la ré férence en matière de vérité, n'arrivait pas à fonctionner dans certaines situations.
Notamment dans la « vraie vie »...
De ce constat doux-amer, Maurice Milgram tire le prétexte d'un ouvrage qui ravira autant les amateurs de mathématiques que ceux qui s'intéressent à la façon dont nous raisonnons. Car nous avons souvent tendance à penser qu'un bon raisonnement est forcément « d'une logique implacable ». Est-ce vraiment le cas ?
Depuis les années 1950, et plus particulièrement la fin des années 1980, une poignée de scientifiques américains, à la solde de lobbies industriels (tabac, énergie, pétrole), ont élaboré un savant travail de sape des vérités scientifiques. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides...
Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce aux efforts d'un petit groupe d' "experts indépendants" et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Il a fallu cinq ans à Naomi Oreskes et Erik M. Conway pour documenter et analyser les techniques de manipulation utilisées par ces marchands de doute, auxquels on doit une bonne part du climatoscepticisme contemporain.
Cet ouvrage, qui ne relève en rien du pamphlet conspirationniste écrit à la légère, est aujourd'hui un classique, que chacun, scientifique ou citoyen, devrait lire.
Depuis maintenant des milliers d'années, nous collectons de l'information (recensements...) et utilisons des algorithmes (en cuisine, notamment !). Mais récemment, la récolte a littéralement explosé : les technologies numériques nous permettent de créer, de stocker et de transformer l'information. Ordinateurs personnels, professionnels, objets connectés, réseaux sociaux... Chacun de nous contribue activement, et quotidiennement, à façonner un nouveau continent : la terra data. Faut-il uniquement en avoir peur ? Quels sont les risques ?
Point de fatalisme ! Cet ouvrage nous invite à agir pour une utilisation des données plus responsable et humaniste : le numérique n'est pas réservé aux experts, c'est un sujet de société. Utilisateurs, associations, ingénieurs, entreprises, enseignants : la mobilisation de tous est requise. Un numérique démocratique et solidaire est possible, à nous de nous en emparer !
Des premières tentatives de classification à la théorie de l'évolution, l'idée émerge d'une classification naturelle qui serait le résultat de l'histoire des organismes vivants sur Terre.
Mais comment construire l'histoire du vivant? L'émergence de nouveaux outils conceptuels dès les années 1960 et les avancées de la biologie moléculaire ont été à l'origine d'une véritable révolution. Cet ouvrage retrace cette passionnante histoire qui nous mène des premières tentatives de classification des espèces aux résultats les plus novateurs de ces dernières années en phylogénie moléculaire.
L'ouvrage est destiné à expliquer les grandes citations de l'histoire des sciences à un large public. Chaque citation permet d'éclairer une idée fondatrice ou un épisode scientifique important, de la science antique aux avancées contemporaines.
Du célébrissime « Eurêka » ! d'Archimède au « Ils portent maintenant le nom de gènes et nous sommes leurs machines à survie. » de Dawkins en passant par le « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » de Lavoisier, l'ensemble forme une petite histoire des sciences, aussi originale qu'accessible.
Les illustrations de Quentin Duckit font écho aux propos volontiers teintés d'humour de l'auteur.