Brochée / Edition 10 x 16 : introductions abrégées, références, tableaux, index, cartes, sans notes.
La traduction est réalisée sous la direction de l'Ecole biblique de Jérusalem, recherchant autant la rigueur exégétique que l'élégance stylistique.
Texte révisé 1998.
L'Église noire est la première institution que fondent les esclaves africains déportés dans le Nouveau-Monde. Depuis lors, elle demeure un centre de gravité spirituel, culturel, politique et social pour le peuple africain-américain. Henry Louis Gates Jr, qui connut la ségrégation dès son enfance, brosse un tableau de plus de cinq siècles, depuis la trouble rencontre entre le christianisme et la traite transatlantique jusqu'à la situation politique actuelle. Il offre un éclairage inédit sur l'importance de la religion africaine-américaine. Celle-ci fut une ressource décisive de résistance à l'esclavage et à la suprématie blanche, de mobilisation en vue de l'émancipation et de l'égalité des droits. Elle fut aussi un incubateur de talents musicaux et oratoires qui forgeront la culture noire, se répercuteront dans la société américaine et rayonneront dans le monde. Depuis sa fondation, elle est un creuset où la communauté noire travaille les problèmes personnels, sociaux et politiques qui la taraudent.
Durant son histoire, l'Église noire a produit nombre de leaders remarquables engagés dans la lutte politique. En même temps, certaines communautés ont perpétué des pratiques d'exclusion et d'intolérance. Ces tensions demeurent, alors que la nouvelle génération exige davantage de liberté et de dignité, au sein et au-delà de leurs communautés, indépendamment de la race, du sexe ou du genre. En tant que source de foi et de refuge, de développement spirituel et de combat pour la justice, l'Église noire a joué un rôle central. Pourtant, aujourd'hui, elle s'interroge sur sa place dans la société.
Qui n'a pas constaté l'ahurissante propagation du voilement, là où on ne le voyait plus, mais aussi là où on ne l'avait jamais vu ? Pourquoi, comment ce phénomène, qui nous dérange, nous laisse perplexes et impuissants, a-t-il conquis le monde ? La journaliste Chantal de Rudder s'est attelée à en chercher la signification, en retracer la genèse, forte d'un long passé de reportages et d'enquêtes qui lui ont fait parcourir la planète. Théocraties en perte de vitesse vs États multiculturalistes, Orient ou Occident, elle nous infiltre au coeur de pays emblématiques d'une pratique devenue commune, à un tournant de l'histoire.
En Iran, premier pays à avoir fait du voile une obligation légale - il fut inscrit dans la loi en 1979 -, des femmes arrachent aujourd'hui leur tchador, autrefois symbole d'une révolution qui changea la face du monde ; en Arabie, qui dépensa sans compter pour exporter son islam rigoriste sur toute la planète, les Saoudiennes ont le droit de conduire, de travailler, de porter le voile « à la cool » : vérité ou leurre ? Pourquoi le Danemark, démocratie tolérante sans passé colonial ni conflit avec des États musulmans, est-il le pays des caricatures de Mahomet et un avant-poste du combat contre l'islamisme ? Comment la Belgique, petit royaume prônant la « laïcité pluraliste », est-elle devenue, au fil des décennies, la matrice du terrorisme islamiste sur le vieux continent européen ignorant et cupide ? Et que dire de ces pays occidentaux, États-Unis en tête, où fleurit le courant islamiste décolonial diabolisant l'universalisme des Lumières, dénoncé comme raciste et destructeur ?
Derrière le voile, se cachent luttes et chaos de l'histoire contemporaine. Ce bout de tissu raconte les rapports difficiles entre les religions, entre les cultures, entre les sexes, entre les êtres humains...
L'atlas historique du monde biblique embrasse toute l'histoire de la Terre sainte, depuis la naissance de la civilisation jusqu'au VIIe siècle de notre ère. S'appuyant sur les recherches archéologiques pour situer les personnages et les événements bibliques dans leur contexte historique, l'ouvrage présente un panorama éblouissant et approfondi du Proche-Orient de l'Antiquité et de la vie quotidienne de l'époque.
Riche de plus de 350 photographies et illustrations ainsi que de 50 cartes détaillées, il raconte l'émergence et l'expansion du judaïsme, du christianisme et de l'islam dans une société dominée jusqu'alors par le polythéisme.
Ce livre, exceptionnel, tant par son aspect que par la richesse de ses textes et de ses illustrations, constitue un large panorama des connaissances actuelles sur la Bible, sa formation, ses interprétations, les grandes découvertes archéologiques. Les plus éminents exégètes et biblistes contemporains y participent et dressent un ensemble des plus riche et des plus moderne sur la Bible.
Les textes prennent des formes variées : récits, encadrés, tableaux, entretiens et les illustrations sont nombreuses et variées : cartes, représentations picturales, photos documentaires... Un beau livre, accessible mais aussi exigent, qui s'inscrit dans la veine de Jésus, une encyclopédie contemporaine, publié l'année dernière.
Collectif d'auteurs, parmi lesquels, Thomas Romer, Mario Liverani, Frédéric Boyer, Daniel Marguerat, Israël Finkelstein, Marie-Françoise Baslez, Estelle Villeneuve...
Accessible, précis et complet, ce livre propose 150 citations extraites du Coran. De la première à la dernière sourate, elles vous permettront de savourer la sagesse d'un texte qui aborde tous les sujets de la vie quotidienne. Pour chacune, vous trouverez :
Le contexte de sa rédaction ;
Ses différentes interprétations ;
L'actualité de son message.
Un auteur spécialiste - Une approche vivante - Un regard actuel
« La laïcité est contre les musulmans. » « Les signes religieux n'ont rien à faire dans l'espace public. » « À l'école, on n'a pas le droit de parler des religions. » Régulièrement brandie comme argument massue dans les médias et les débats politiques, la laïcité fait l'objet de fantasmes. Dans un contexte de peurs multiples, nombre de discours visent à imposer un « durcissement » de la laïcité dans le but, parfois inavoué, de réduire les libertés qu'elle garantit et de multiplier les interdits qu'elle prévoit. Au risque de la dénaturer et de briser l'équilibre fragile posé par la loi de 1905.
Les exemples de polémiques à ce sujet se sont multipliés ces dernières années, se focalisant essentiellement sur l'islam.
Pour sortir des préjugés et garantir un débat serein, il paraît indispensable de se réapproprier point par point la laïcité telle que définie par le droit et telle qu'elle découle de notre histoire : éclaircir les confusions, déconstruire les idées reçues et les représentations fausses.
Face aux replis identitaires (de tous ordres), aux contestations et aux pressions contre la République, mais aussi face à l'instrumentalisation dangereuse et de plus en plus courante de la laïcité, ce livre s'attache à définir ce qu'elle rend possible et ce qu'elle interdit, et sous quelles conditions.
Il est l'un des plus grands photographes de l'agence Magnum et il est l'un des premiers à documenter, sur le vif, l'incendie du 15 avril 2019 qui embrase Notre-Dame de Paris. Saisissant l'épais nuage de fumée, et les visages incrédules, en larmes, des spectateurs, Patrick Zachmann sait-il qu'il commence alors une oeuvre qui le mènera sur le chantier de Notre-Dame pour suivre chacune des étapes de la reconstruction ?Car celui qui est le seul photographe ayant l'accès au chantier pendant des mois sera de toutes les étapes pour en saisir la profondeur, telles les grandes épreuves humaines qu'il a déjà suivies pour Magnum. Ces photos disent l'évènement. Ces clichés font histoire. Ils sont ici rassemblés dans un ouvrage pour la première fois, ainsi que près d'une centaine de photographies dont certaines absolument inédites accompagnées des notes qu'a prises Zachmann jour après jour.Ce livre raconte donc l'histoire d'une reconstruction, saisissante, où les hommes s'arriment à des harnais sur les arches géantes de la cathédrale, descendent en rappel sur la voûte pour sonder chaque pierre. Il raconte aussi une histoire éternelle, sur la longue durée, celle d'un édifice qui n'a cessé d'être menacé par les incendies, les accidents, les rêves d'architectes ou les desseins personnels. Une histoire magistrale que nous livre en contrepoint des photographies Oliver de Châlus, historien et spécialiste reconnu de l'édifice.
Ce livre, exceptionnel, tant par sa beauté que par la richesse de ses textes et de ses illustrations, constitue un formidable panorama des connaissances actuelles sur Jésus.
Y sont présentés, par les plus grands exégètes, biblistes et historiens les découvertes archéologiques majeures et les points de vue historique, théologique et artistique les plus récents.
Les textes prennent des formes variées : récits, encadrés, tableaux, interviews et les illustrations sont nombreuses (environ 400).
Un foisonnement de savoirs passionnants sur le Christ, qui unit et oppose les trois monothéismes et qui demeure une figure spirituelle fondatrice de notre monde occidental.
Un cadeau idéal à offrir (ou à s'offrir) pour tous les passionnés de l'histoire de Jésus ou de cette période de l'Histoire.
Voilà près de cinquante ans que l'on attend la traduction française du livre de Phyllis Cohen Albert, La Modernisation du judaïsme français. Le Consistoire et la communauté juive au XIXe siècle. Non seulement parce qu'il s'agit d'un ouvrage d'une remarquable érudition mais plus encore parce que sa publication a marqué un tournant dans l'historiographie du judaïsme français et la vision que nous en avons. En rompant avec la présentation donnée par la philosophe Hannah Arendt, ce livre engage en effet le grand tournant des études juives en France, lequel se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
Les trois tomes de l'Histoire des croyances et des idées religieuses représentent une oeuvre irremplaçable.
L'érudition et la puissance intellectuelle synthétique de Mircea Eliade apportent au lecteur une vision des religions qui fait apparaître à la fois l'unité fondamentale des phénomènes religieux et l'inépuisable nouveauté de leurs expressions selon sa formule.
Le tome III, De Mahomet à l'âge des Réformes, poursuit, de saint Augustin au siècle des Lumières, l'histoire des Églises chrétiennes. Il étudie également Mahomet et l'essor de l'islam et consacre plusieurs chapitres aux mystiques juive, chrétienne et musulmane, mais aussi aux hérésies, aux pratiques populaires et ésotériques, jusqu'aux Réformes. S'y ajoutent deux chapitres consacrés aux religions eurasiennes et tibétaines.
Soulever la question de la religion en prison en France, c'est immédiatement évoquer la surreprésentation supposée des musulmans, ainsi que celle de leur non moins supposée dangerosité potentielle.
La cause semble entendue : la prison est le creuset de la radicalisation.
Les antécédents judiciaires des auteurs des massacres commis au nom de l'islam en France depuis 2012 ont très largement alimenté cette thèse. Bien que les trajectoires de radicalisation ne passent pas nécessairement par la prison, le débat public laisse penser que les prisons sont devenues des « universités du jihad ». L'incarcération de plus de 500 personnes pour faits de terrorisme islamiste depuis 2014 et les agressions de surveillants par des détenus radicalisés n'ont fait qu'amplifier ce climat d'anxiété générale. Quel que soit le traumatisme provoqué par le terrorisme, la peur est mauvaise conseillère. Car c'est bien le spectre du terrorisme qui, des années 1990 aux années 2000, a fait émerger l'idée que l'islam est la première religion carcérale et surgir les décomptes à la rigueur douteuse des musulmans incarcérés.
C'est encore elle qui a été le moteur de l'organisation d'une offre institutionnalisée d'islam, livré jusqu'au début de ce siècle à l'attentisme et aux traitements discrétionnaires des acteurs de terrain.
Cet ouvrage ne se contente pas de pointer les effets pervers de la politique carcérale concernant l'islam telle qu'elle s'est mise en place depuis les années 2000. Il interroge aussi la manière dont l'univers carcéral conditionne la pratique religieuse. Si la prison produit une intensification du rapport au religieux, c'est peut-être que celui-ci s'offre comme une ressource pour affronter l'épreuve carcérale. À travers cette intensification, dont on montrera qu'elle peut se faire pour le pire comme pour le meilleur, se lit aussi la faillite de notre prison qui n'a de républicaine que le nom. La question de la radicalisation, qui aurait pu être l'occasion de réfléchir à notre vision de la peine, est une nouvelle illustration de l'abandon de l'ambition resocialisatrice de la prison au profit de ses seules fonctions d'expiation et de neutralisation.
Les trois tomes de «Histoire des croyances et des idées religieuses» représentent une oeuvre irremplaçable. L'érudition et la puissance intellectuelle synthétique de Mircea Eliade apportent au lecteur une vision des religions qui fait apparaître à la fois l'unité fondamentale des phénomènes religieux et l'inépuisable nouveauté de leurs expressions selon sa formule. Ce tome II est consacré en grande partie aux religions de la Chine ancienne, au bouddhisme ainsi qu'à la naissance du christianisme.
"Ainsi, Dieu choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse". En adressant ces mots au roi saint Louis, le 21 octobre 1239, le pape Grégoire IX reconnaît à la France un rôle prédestiné depuis la conversion de Clovis. Conversion confirmée, siècle après siècle, par plusieurs dynasties et des générations entières, jusque et y compris dans le renoncement et la rupture.
Partant de cet événement originel, Camille Pascal revisite les scènes fondatrices de la France catholique qui ont fait de notre pays la "Fille aînée de l'Eglise", depuis son baptême au Ve siècle jusqu'au divorce inscrit dans la loi de 1905. Dans la lignée des historiens de l'époque romantique, il renoue délibérément avec le "récit national" qui, repris au compte de l'école républicaine par Jules Ferry et Ernest Lavisse, a su donner une réalité à l'idée même de la France en la faisant connaître, aimer et partager par tout un peuple.
Permettre à chacun, qu'il soit catholique ou non, de retrouver, de comprendre et de s'approprier les racines chrétiennes de la France : telle est l'ambition de cet ouvrage.
Les trois tomes de l'Histoire des croyances et des idées religieuses représentent une oeuvre irremplaçable.
L'érudition et la puissance intellectuelle synthétique de Mircea Eliade apportent au lecteur une vision des religions qui fait apparaître à la fois l'unité fondamentale des phénomènes religieux et l'inépuisable nouveauté de leurs expressions selon sa formule.
Le tome I, De l'âge de pierre aux Mystères d'Éleusis, nous conduit des premiers comportements magicoreligieux préhistoriques au culte de Dionysos, aux religions mésopotamiennes, de l'Égypte ancienne, d'Israël, des Indo-Européens, de l'Inde pré-Bouddha, ainsi que la religion grecque et iranienne.
La coexistence sur un territoire d'une diversité de croyances, de traditions et de philosophies, place la question de la laïcité au centre d'un défi global. Chacun, en effet, voit la laïcité à sa porte et l'interprète selon ses propres convictions. Certains la limitent à l'enseignement public, d'autres veulent l'étendre à l'ensemble de la société, d'autres encore souhaitent la confiner à la seule sphère de l'État.Les nombreux préjugés alimentés par la fragilité sociale et des revendications communautaristes détournent ses principes et faussent trop souvent la compréhension de son message. Contrairement aux idées reçues, la laïcité n'est pas une croyance, mais une méthode en avance sur son temps, et sans aucun doute le système le mieux adapté aux nouvelles réalités du monde, pour assurer l'égalité des individus dans une société pluriculturelle tout en préservant l'intérêt collectif.
Pourtant, évoquer ce pilier fondamental de la République provoque toujours des débats passionnés. Dans ce temps de confusion des valeurs, la République n'a jamais eu autant besoin de laïcité. Mais de quelle laïcité s'agit-il vraiment ? Il est essentiel aujourd'hui de mieux comprendre ce long processus de sécularisation et d'émancipation des consciences, mieux connaître le cheminement de cette doctrine innovante qui a émergé avec les Lumières du XVIIIe siècle, aller à la rencontre des femmes et des hommes qui ont contribué à la construction de cette nouvelle vision du monde, de l'autre, de la liberté et de l'égalité, découvrir leurs idées, leurs textes enflammés et leurs parcours héroïques.
De l'histoire de l'Église à ses pratiques actuelles, ce guide propose de découvrir la religion catholique à partir de mots-clés. En partant de mots souvent bien connus et de réalités parfois mal comprises, ce guide présente une synthèse complète des différentes dimensions du catholicisme (institutionnelle, humaine, théologique et spirituelle). Organisés par ordre alphabétique et traités par des auteurs spécialistes, ces 60 mots-clés font l'objet d'un article clair et de citations vivantes.
Histoire et pratiques - Des auteurs spécialistes - 60 mots-clés.
Les conspirations sont aussi anciennes que l'humanité mais les sociétés secrètes sont plus récentes. A l'origine à but religieux, elles sont devenues par la suite politiques, révolutionnaires, complotistes ou criminelles. Cet ouvrage magnifiquement illustré retrace en cent dates l'étonnante histoire de ces organisations de l'ombre, de l'antiquité à nos jours. Franc-Maçonnerie, Ku Klux Klan, Chevaliers de la Foi, Cents-Noirs,... vous découvrirez une étonnante mosaïque de combats oubliés et de causes perdues.
Attention, ce voyage dans les ténèbres de l'histoire pourrait bien être dangereux !
Hermès Trismégiste, d'après la tradition, avant de quitter notre monde, a laissé aux hommes une sorte de concentré de ses doctrines et enseignements de sagesse : la Table d'Émeraude. C'est ce texte infiniment célèbre chez les hermétistes, mais bien peu lu, parce que l'on n'en trouvait aucune édition, que nous entreprenons de donner aujourd'hui.
On trouvera ici plusieurs versions anciennes du texte, y compris ce qui est le texte le plus ancien accessible actuellement : une version arabe du VIe siècle. Nous lui avons joint divers essais de traductions françaises des XVe-XVIe siècles et plusieurs commentaires d'auteurs aussi prestigieux que Roger Bacon ou Michel Maier, qui témoignent de la fascination que ce texte n'a pas cessé d'exercer depuis qu'il est connu.
Plusieurs illustrations montrent également que la Table d'Émeraude a été une source d'inspiration pour l'iconographie alchimique.
Une grande partie des traductions ici présentées est inédite.
A huit ans, Jeanne Pelat a touché tous les Français par son courage et son témoignage lors du Téléthon 2004.Sa maladie a été diagnostiquée lorsqu'elle avait six ans. Un an après, Jeanne ne marchait plus. Aujourd'hui, la jeune fille de 22 ans ne peut plus bouger. Elle se bat contre la souffrance mais aussi et surtout contre l'exclusion du handicap. Dans cet ouvrage, son deuxième, elle évoque sa foi profonde, qui, depuis son enfance, s'est construite et affermie au fil du temps. Elle s'adresse notamment à ceux qui traversent des épreuves et se demandent : Pourquoi la maladie est-elle tombée sur moi ? Dieu m'a-t-il abandonnée ? Pourquoi Dieu ne me guérit-il pas alors que je le prie ? Est-ce que je suis punie ? Et elle répond, avec ses mots plein de force et de simplicité : non seulement je ne suis pas punie, mais je suis bénie. Ce témoignage sur le mystère de la souffrance bouleverse par sa puissance, son humilité, sa formidable force spirituelle.
Jeanne Pelat est atteinte depuis l'âge de six ans d'une forme de "myopathie non étiquetée". Elle est originaire du Nord de la France et a suivi des études en histoire de l'art et à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille. Depuis 2004, elle est la "vedette" du Téléthon. Elle a publié en 2015 chez Bayard son témoignage : " Résiste ! " qui a remporté un grand succès. Elle a fait le choix de la vie religieuse.
« Le blasphème n'est pas un objet stable, mais une construction historique à géométrie variable » Cet ouvrage, à destination du grand public, remonte aux origines de la pénalisation du blasphème depuis les Romains jusqu'à fin 2020 Depuis les Juifs, en passant par les hérétiques, les victimes de l' lnquisition les auteurs de crime de lèse majesté avec tous les supplices, châtiments et moyens de rétorsion réservés aux contrevenants de l'époque, la liste de ceux qui « outragent » est longue et variée On citera pêle mêle Molière, le C hevalier de la Barre, l'affaire Calas et Voltaire, Catholiques et Protestants, Baudelaire, Flaubert, les caricatures de Charlie Hebdo, l'assassinat de Samuel Paty Après une définition du concept de blasphème, origine hébraïque, puis au sens chrétien, le livre aborde la notion de blasphème à travers l'exercice de l'autorité religieuse depuis l'origine du christianisme jusqu'au Moyen Age et particulièrement la période de l'Inquisition Avec l'aspect divin du roi, le blasphème devient un objet juridique, une infraction construite par et pour la puissance monarchique et son pouvoir absolu Via le crime de lèse majesté, le blasphémateur est dénoncé comme une menace sociale L'auteure analyse le paradoxe contemporain autour du blasphème discrètement réintroduit à travers les infractions à la liberté d'expression (loi du 29 juillet 1881 sur la presse) Le livre s'achève sur la période moderne consacrée à l'actualité autour du débat entre blasphème et laïcité en France ainsi que les disparités de cette notion en Europe De nos jours le blasphème, objet de récupération, permet d'instrumentaliser la force de la croyance religieuse pour assurer la puissance politique de certains États au même titre que le faisaient les anciennes monarchies occidentales chrétiennes
Dans ce petit livre très illustré, Michaël Lonsdale évoque une passion dont il a peu parlé jusqu'alors, les fleurs.
Il raconte avec simplicité et poésie, les fleurs qui le marquent et dont il aime la compagnie, celles de son enfance, celles qui évoquent pour lui des femmes qu'il a admirées ou aimées, sa mère, ses tantes, Marguerite Duras, Thérèse de Lisieux, les fleurs de la Bible et les fleurs imaginaires qu'il peint, chez lui.
Elles sont source d'émerveillement et de méditation sur la beauté du monde. Des messagères qui le relient au mystère de la Création et au divin.
Il avoue aimer la beauté, en tant qu'attribut de Dieu.
Les fleurs s'offrent, en gestes d'amour.
Et « l'amour, c'est Dieu Lui-même ».
Un texte original et singulier, plein d'émotion.
Ceux qui veulent diviser la société usent de raccourcis témoignant d'une grande ignorance pour associer islam et barbarie et sous-entendre qu'il existerait une violence intrinsèque à cette religion, une solidarité naturelle entre musulmans et terroristes. En s'attaquant à plus de quatre-vingt-dix idées fausses, rumeurs, approximations concernant l'islam et les musulmans, Omero Marongiu-Perria propose une parole libre et apaisée, destinée à tous les citoyens, de confession musulmane ou non, qui refusent que cette religion soit stigmatisée.
« Dans vingt ans une bonne partie des églises seront des mosquées. » « L'islam opprime les femmes. » « L'islam est inadapté au mode de vie moderne. » « L'islam est incompatible avec les valeurs de la République française. » « L'islam est la religion la plus violente de toutes les religions monothéistes. » Les clichés et idées reçues sur l'islam et les musulmans foisonnent, validées par un public malheureusement de plus en plus large. L'un des dangers est de résumer l'Islam, avec un grand « i » - vaste civilisation qui englobe une multitude de populations et de cultures, mais aussi un apport conséquent à l'histoire - à l'islam, avec un petit « i », une religion qui serait en contradiction avec les droits de l'Homme et la modernité.
Dans un style limpide, rigoureux, pédagogique, articulant le Coran, en tant que source primordiale de l'islam, avec l'histoire des idées dans le champ islamique, mais également une analyse des pratiques religieuses et de la réalité de ce que sont les musulmans aujourd'hui, l'auteur montre combien l'islam contemporain est traversé par des questions, des tensions et de nombreux débats.
Statut du Coran, relations avec les pays occidentaux, rapports hommes/femmes, rapports avec les autres religions, vie quotidienne, place de la religion dans la laïcité, violence... Autant de thématiques abordées qui montrent qu'il n'y a pas d'uniformité d'opinion et de modes de vie chez les musulmans et que les musulmans français sont, pour la plupart, à la fois sécularisés au plan religieux et assimilés culturellement à la France.
Un livre stimulant dans le contexte de la campagne électorale, accessible à un grand public. Un outil indispensable, pour défendre un vivre-ensemble à construire dans une société interculturelle apaisée.
Mijin, 50 ans, s'est enfui de Corée du Nord il y a dix ans avec sa petite fille alors âgée de 6 ans, pour rejoindre la Corée du Sud. Risquant d'être détenue dans un camp de rééducation par le travail, cette jeune femme issue d'un milieu plutôt favorisé d'une province du nord du pays n'a plus d'autre choix que de partir.Mijin n'est pas une Nord-Coréenne comme les autres. Derrière la « banalité » apparente de son récit de vie se révèlent mille secrets de la société nord-coréenne jusqu'ici insoupçonnés à l'étranger : la piété filiale, ses amours, le deuil, son métier de mineur et de femme d'affaires, les banales exécutions publiques, la corruption, les passe-droits, la promotion-canapé, la surveillance de la société mais aussi, et surtout, une spiritualité chamanique farouchement enracinée dans la culture et l'histoire coréenne. Ce qui semblerait banal dans n'importe quelle autre société est loin de l'être dans cet autre monde qu'est la Corée du Nord. Echappée d'un pays totalement athée, Mijin nous révèle une réalité chamanique bien vivante, jamais éradiquée par Pyongyang et commune aux deux Corées. Elle nous éclaire également de façon presque candide sur sa quête profonde d'absolu et son chemin intérieur vers sa conversion à la religion catholique. Ce témoignage est une véritable plongée dans l'intimité et les secrets de la Corée du Nord à travers un récit de vie hors du commun.