La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de coeur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un « charmant petit monstre » qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.
En 1550, une question agite la chrétienté : qui sont les Indiens ? Des êtres inférieurs qu'il faut soumettre et convertir ? Ou des hommes, libres et égaux ?
Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l'aider, deux religieux espagnols. Ginès de Sépulvéda, fin lettré, rompu à l'art de la polémique, et Bartholomé de Las Casas, prêtre ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premier défend la guerre au nom de Dieu. Le second lutte contre l'esclavage des Indiens. Un face-à-face dramatique dont l'écho retentit encore.
Pour suivre le destin d'Etienne Lancier, Zola visite les bassins houillers, descend dans les puits, étudie Mars et Proudhon, s'informe sur les luttes prolétariennes. Mineur à la fosse du Voreux, dans le nord, Etienne prend pension chez les Maheu, ouvriers de père en fils. A leurs côtés, il lutte pour leur émancipation et, lorsque la grive éclate, il lente vainement d'organiser la lutte sociale. Mais la. faim entraîne bientôt les mineurs dans la violence et la troupe tire sur les émeutiers. La mine est inondée par l'anarchiste Souvarine. Les conséquences seront sanglantes. Etienne échouera., pour reprendre plus tard le combat. Le printemps naissant éveille en lui l'espoir qu'un " Germinal " fera enfin triompher la. justice...
Londres, 1943, Joseph Kessel écrit L'Armée des ombres, le roman-symbole de la Résistance que l'auteur présente ainsi : « La France n'a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n'a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie. (...) Jamais la France n'a fait guerre plus haute et plus belle que celle des caves où s'impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d'où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres.
Tout ce qu'on va lire ici a été vécu par des gens de France. »
Maximilien Vogue, homme d'affaires puissant et charismatique, ne manque pas d'assurance.
Il est même l'archétype du lion rugissant au caractère bien trempé, prompt à vouloir tout diriger et contrôler. C'est typiquement pour ces profils d'hommes et de femmes que Romane Gardener, piquante trentenaire, a créé son programme de relooking intégral de mentalité. Réveiller la sensibilité, l'écoute et la bienveillance chez ses clients, amener un peu plus de douceur et d'humanité dans ce monde de brutes, voilà ce qui l'anime ! Lui, si fier, elle, si passionnée... La rencontre entre Maximilien et Romane ne va pas être de tout repos. Une chose est sûre : elle va avoir du fil à retordre... pour son plus grand bonheur !
Jean Valjean est vivant.
Comment vivent Javert, Gavroche, Thenardier, Marius et Cosette. Ils sont entrés dans le panthéon de l'esprit humain et sont devenus nos familiers. Pendant soixante ans, Hugo a mûri ce feuilleton sublime, cette épopée géante de candeur et de générosité populaire, sans doute l'oeuvre la plus lue dans le monde. Quand paraît la première partie des Misérables, en 1862, Hugo écrit : " Ce livre, c'es le siècle, c'est un vaste miroir reflétant le genre humain.
Maintenant, je peux mourir. " Cet ouvrage, c'est la réponse de la bonté et de la pitié au crime et au mensonge. Son éditeur l'avait prévenu : lorsque les épreuves sortaient de presse, les correcteurs, bouleversés, pleuraient.
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l'adrénaline est son seul moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Peu importe les reproches, elle a simplement fait un choix, animée d'une farouche volonté de réussir.
Mais le monde qu'elle s'est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé...
Le drame de Jean Valjean, l'ex-forçat contraint au mal par l'injustice sociale, c'est "le vaste miroir reflétant le genre humain de son siècle".
Sous le nom de Monsieur Madeleine, puis sous celui de Monsieur Fauchelevent, il devient propriétaire d'une maison et connaît les joies de l'amour paternel auprès de Cosette, arrachées à l'affreux couple Thénardier. Mais ces moments de bonheur seront de courte durée. Javert le traque avec l'acharnement d'un fanatique, inaccessible à la pitié. Roman policier, roman social, chef-d'oeuvre du XIXe siècle, Les Misérables n'ont pas encore pris fin.
Les protagonistes ont encore bien des choses à vivre avant le bouquet final.
Anna-Nina, pétillante et légère, est une petite fille en forme de trait d'union. Entre Éric, son père, et Valentine, qui les a accueillis quelques mois plus tôt un soir d'orage et de détresse.
Maintenant que les peurs et les peines de chacun ont été en partie apprivoisées, une famille se construit, jour après jour, au rythme des saisons. Un grain de sable pourrait cependant enrayer les rouages de cet avenir harmonieux et longtemps désiré...
"Je ne pensais qu'à moi-même et puis, à mesure que j'écrivais, je me suis aperçu que je traçais un portrait de ma Haute-Guinée natale." Au-delà du récit autobiographique d'un jeune écrivain de 25 ans, "L'enfant noir" nous restitue, dans toute sa vérité, la vie quotidienne, les traditions et les coutumes de tout un peuple.
Ça a commencé, un jour de juillet, par des picotements au bout des doigts, un violent mal de tête, la perte de réflexes... Rapidement, l'état d'Angèle s'aggrave et les médecins décident de la plonger dans un coma artificiel. Le temps passe et Angèle reste dans le noir. Un noir profond où, consciente, elle crie sa douleur et sa peur, mais où personne ne peut l'entendre. Alors elle pleure à l'intérieur. Et soudain, une larme coule le long de sa joue. Une larme qui la ramène vers le monde des vivants...
Un jeune Noir élevé par un Père Blanc a pris, à l'instar de son maître, l'habitude de tenir un journal. Dès lors, il enregistre tout ce qui se passe dans le milieu des colons où, à la mort du Père Blanc, il est devenu le « boy » de l'administrateur des colonies, le « commandant » de l'endroit. Rien ne lui échappe. Il découvre deux mondes nouveaux, foncièrement différents, aveuglés par leurs préjugés, et amenés à coexister : le Quartier Noir, un village pauvre dans la ville, la Résidence, une ville opulente où vivent les Blancs.
Mêlé à tous, il rapporte les actes et les conversations de ses maîtres et de leurs amis, les jugements de ses camarades domestiques, les drames et les passions des uns et des autres.
Jean Valjean comprend qu'il ne pourra pas toujours garder Cosette auprès de lui.
Marius s'est épris d'elle et la jeune fille s'éveille à l'amour. Eclate alors l'insurrection de 1832. Marius s'est lié d'amitié avec des étudiants républicains et va se battre sur la barricade de la rue de la Chanvrerie, aux côtés de Gavroche, qui chantera là sa dernière chanson. " Le roman le plus grandiose du siècle ". Imagine-t-on un monde sans Fantine, Cosette, Javert ou Gavroche ? Il paraît qu'en visitant la maison de Victor Hugo, des touristes demandent où se trouve la chambre de Jean Valjean.