Vous l'attendez depuis deux ans, le voici !
Vernon Subutex 3, le retour de Vernon, suite et fin de la trilogie.
« Le poisson rouge tourne dans son bocal. Il semble redécouvrir le monde à chaque tour. Les ingénieurs de Google ont réussi à calculer la durée maximale de son attention : 8 secondes. Ces mêmes ingénieurs ont évalué la durée d'attention de la génération des millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés : 9 secondes. Nous sommes devenus des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis au manège de nos alertes et de nos messages instantanés.
Une étude du Journal of Social and Clinical Psychology évalue à 30 minutes le temps maximum d'exposition aux réseaux sociaux et aux écrans d'Internet au-delà duquel apparaît une menace pour la santé mentale. D'après cette étude, mon cas est désespéré, tant ma pratique quotidienne est celle d'une dépendance aux signaux qui encombrent l'écran de mon téléphone. Nous sommes tous sur le chemin de l'addiction : enfants, jeunes, adultes.
Pour ceux qui ont cru à l'utopie numérique, dont je fais partie, le temps des regrets est arrivé. Ainsi de Tim Berners Lee, « l'inventeur » du web, qui essaie de désormais de créer un contre-Internet pour annihiler sa création première. L'utopie, pourtant, était belle, qui rassemblait, en une communion identique, adeptes de Teilhard de Chardin ou libertaires californiens sous acide.
La servitude numérique est le modèle qu'ont construit les nouveaux empires, sans l'avoir prévu, mais avec une détermination implacable. Au coeur du réacteur, nul déterminisme technologique, mais un projet qui traduit la mutation d'un nouveau capitaliste : l'économie de l'attention. Il s'agit d'augmenter la productivité du temps pour en extraire encore plus de valeur. Après avoir réduit l'espace, il s'agit d'étendre le temps tout en le comprimant, et de créer un instantané infini. L'accélération générale a remplacé l'habitude par l'attention, et la satisfaction par l'addiction. Et les algorithmes sont aujourd'hui les machines-outils de cette économie...
Cette économie de l'attention détruit, peu à peu, nos repères. Notre rapport aux médias, à l'espace public, au savoir, à la vérité, à l'information, rien n'échappe à l'économie de l'attention qui préfère les réflexes à la réflexion et les passions à la raison. Les lumières philosophiques s'éteignent au profit des signaux numériques. Le marché de l'attention, c'est la société de la fatigue.
Les regrets, toutefois, ne servent à rien. Le temps du combat est arrivé, non pas pour rejeter la civilisation numérique, mais pour en transformer la nature économique et en faire un projet qui abandonne le cauchemar transhumaniste pour retrouver l'idéal humain... »B.P.
1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.
Caché derrière divers pseudonymes, l'ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L'Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s'enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l'angoisse, ne connaîtra plus de répit... jusqu'à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au coeur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d'opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l'argent et l'ambition. Voici l'odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
« C'est un fait : notre époque n'a plus le sens de l'honneur. Et c'est pourquoi, ayant perdu le goût de l'audace et du panache, elle est parfois si ennuyeuse. Alors que le cynisme et le scepticisme progressent chaque jour dans les esprits, il m'a semblé nécessaire d'évoquer les hautes figures de quelques hommes que j'ai eu la chance de connaître et de côtoyer. Comme Athos ou Cyrano, c'étaient de très grands seigneurs. Ils avaient sauve l'honneur de notre pays en 1940. Gaulliste de la première heure, mon grand-père maternel était l'un d'entre eux. Sa vie passée a guerroyer, en Afrique, en Europe ou en Extrême-Orient, pleine de fracas et de combats épiques dont on parle encore aujourd'hui, est l'illustration d'une certaine idée de l'honneur. Qu'aurait-il pense de notre époque ? Je ne le sais que trop. C'est vers lui que je me tourne naturellement lorsqu'il m'apparaît que mes contemporains manquent par trop d'idéal. Ce héros d'hier pourrait-il, par son exemple, nous inspirer aujourd'hui ? C'est dans cet espoir, en tout cas, que j'ai eu envie, soudain, de revisiter sa grande vie. » J.-R. V.d.P.
« L'Empire » c'est l'Amérique ou, plus exactement, l'Occident que l'auteur estime avoir vu s'effondrer dans une circonstance biographique récente (l'abandon du peuple kurde...) dont le récit ouvre le livre et qui lui rappelle quelques-uns de ces événements discrets, presque invisibles, venus à pas de colombe, mais qui ont renversé, naguère, le cours de l'histoire de l'Antiquité.
Les « cinq rois » ce sont les cinq nouvelles puissances (ottomane, perse, arabe, chinoise, russe) qui avaient, pensait-on, leur splendeur, leur passé mais aussi leur avenir derrière elles et qui profitent de cet effacement de l'empire, voire du discrédit qui frappe la prédication occidentale, pour revenir au-devant de la scène et tenter d'imposer leur ordre.
Le résultat est un livre bref, captivant, nourri d'histoire ancienne et biblique, mais allant chercher dans l'actualité comme dans l'expérience et la vie de l'auteur, pour brosser un tableau hélas peu rassurant de l'état du monde.
Qu'est-ce qu'une « démocratie autoritaire » ?
Pourquoi les valeurs libérales sont-elles, partout, battues en brèche ?
Que s'est-il, réellement, passé à la bataille de Chéronée ? de Pydna ? et en quoi ces scènes anciennes nous renseignent-elles sur l'issue de la guerre qu'ont déclarée à l'Occident Poutine ou les islamistes radicaux ?
Est-il bien raisonnable, en état de guerre, de vivre à l'heure de cette chasse à l'homme, de cet appel à la délation, de ce lynchage permanent dont bruit désormais Internet ?
Telles sont quelques-unes des questions posées dans ce livre provocateur mais savant, combatif mais s'efforçant de fournir en repères une époque désorientée.
Il était une fois... où l'auteur dramatique de Du vent dans les branches de sassafras et le romancier de Tamerlan des coeurs (le même homme !) se donnèrent le mot pour faire l'école buissonnière. Et écrire des poèmes. Ce furent les Innocentines.
Innocentines, enfantines, comptines... Moments de grâce où dansent les mots sans rides, où la fraîcheur de l'inspiration allie le rire à l'émotion. Source vive. Invitation à une cure de jouvence !
" Chez moi ", " La Sologne ", " Intimité ", " Le zizi perpétuel ", " Petite ritournelle impériale ", " Le plus beau vers de la langue française ", " Les cuisses de Colette ", " Le courant d'air ", " Les jumeaux de la nuit ", on aimerait citer toutes ces petites histoires, si légères, si drôles, pathétiques parfois, et dont chacune délivre un univers original.
Ces " Poèmes pour enfants et quelques adultes " sont un dimanche dans l'oeuvre d'Obaldia. Et, pour nous tous, une merveilleuse récréation.
Pourquoi les Juifs sont à jamais glorieux.
Où est Ninive aujourd'hui - et que s'y passe-t-il vraiment ?
Proust et le Zohar, Claudel et le Livre d'Isaïe.
Vivons-nous, ou non, le retour des années 1930 ?
Pourquoi il n'est pas demandé de croire, mais de savoir.
Comment le Royaume des Hébreux a inspiré l'idée française de République - et quand ce fait a été occulté.
Lacan et la Kabbale.
Ce qu'Auschwitz eut d'unique.
Quand un talmudiste invente la langue française.
Pourquoi l'antisionisme est le masque de l'antisémitisme de masse.
Alexandre Kojève et le prophète Jonas.
A quand un Talmud musulman ?
Une conversation avec Romain Gary, une confidence de Michel Foucault.
Partir ou rester ?
Le sable contre la terre.
Solal le fort, et sa couronne de carton.
Qu'est-ce qu'un « Peuple Élu »?
Quand Louis Althusser jetait les bases de la grande alliance judéo-catholique.
Ce que veut dire « être Juif ».
Itinéraire personnel, familial, intellectuel, d'un philosophe qui, trente-sept ans après Le Testament de Dieu, donne L'Esprit du Judaïsme.
Aux portes de l'Occident, un dictateur opprime son peuple au nom de la transparence et de la pureté. Dans cette prison à ciel ouvert, les enfants ont le visage masqué et les citoyens récitent en masse un petit livre dont l'idéologie venimeuse contamine peu à peu le monde...
À Paris, dans une salle d'audience scrutée par la presse internationale, un homme, évadé de ce pays de cauchemar et seul rescapé d'un massacre, tente de justifier son crime politique. Saura-t-il réveiller les consciences ?
Son avocat, un grand plaideur ombrageux, ambigu, sensuel, doit accomplir l'impossible : obtenir l'acquittement d'un meurtrier qui revendique son acte.
À ses côtés, la nuit, le jour, une réfugiée politique irrésistible à laquelle il se lie de passion trouble : qui manipule qui ?
Journalistes, témoins, psychiatres, juges ou avocats, c'est notre temps qui se joue dans ce procès du siècle, avec ses mensonges, ses secrets et ses grâces inattendues...
Rappelant 1984 de George Orwell et Douze hommes en colère, entre utopie politique, roman d'amour et thriller judiciaire, Tyrannie est un premier roman comme la scène littéraire française n'en offre pas.
« J'étudiais la carte quand il m'apparut qu'il existait une ligne de chemin de fer qui allait de ma maison dans le Massachusetts jusqu'au grand plateau de la Patagonie. » Alors Paul Theroux, un beau matin d'hiver, est parti. En métro, à quelques blocs de sa maison de Medford pour se rendre à la gare de Boston, puis en train jusqu'à la mythique Patagonie, des pentes de Fitzwilliams, battues par le blizzard, aux vents secs et chauds de la Pampa, des wagons de luxe fastueux aux tortilllards pitoyables. Transpirant et grelottant au gré d'altitudes et de températures capricieuses, devant supporter l'épouvantable M. Thorneberry au Costa Rica et passant des nuits à faire la lecture à l'écrivain aveugle Jorge Borges à Buenos Aires, rencontrant au hasard d'une halte la copie conforme d'un personnage fictif d'un de ses précédents romans... Paul Theroux, inventeur d'une forme originale en littérature qui marie le voyage et l'aventure, le récit et le drame, embarque le lecteur dans un étourdissant voyage, celui qui mène « au bout de la ligne ».
Depuis longtemps, Paul Theroux appartient à la tribu singulière des écrivains-voyageurs qui compte déjà Stevenson, Conrad ou Valery Larbaud. Ainsi, dès qu'il voit une gare, dès qu'il croise un train, dès qu'une paire de rails scintille à l'horizon, son imagination s'ébranle, sa rêverie l'emporte... Il saute dans un wagon, stylo en bandoulière, il s'en va - heureux d'appartenir au vaste monde et au regard des gens dont il partagera la vie, le temps d'un voyage. Avec ce nouveau livre, c'est vers l'Orient extrême qu'il conduit son lecteur : d'Istambul à Dehli, de Saigon à Kuala Lumpur - avant de regagner Londres en passant par Moscou... Avec Theroux, la grande tradition anglo-saxonne de l'aventure reprend ses droits, et elle est ici portée à l'incandescence par une langue débordant d'humour et de perspicacité. Périple rythmé par les bogies, par l'imprévu, par le bizarre... On goûtera avec lui le charme des tortillards turcs, l'angoisse des wagons aseptisés du Soleil-Levant, la froideur des couchettes hiérarchique en Union soviétique. C'est dire que tout, dans ce livre, révèle l'essentiel des peuples et de leurs mémoires.
La plupart des observateurs s'accordent sur le constat que les démocraties occidentales traversent une crise du modèle social et politique qui avait prévalu durant les Trente glorieuses. Si l'ampleur de ces évolutions continue de surprendre ceux qui, après la chute du communisme en 1989, croyaient à une « fin de l'histoire » et au triomphe définitif, dans un monde globalisé, d'une « révolution libérale », la crise était, à bien des égards, prévisible.
Face à cette évolution inquiétante, quels recours avons-nous ?
Publiée en 1971, la Théorie de la justice de John Rawls (1921-2002) a révolutionné la pensée sociale et économique avec sa conception anti-utilitariste de la justice comme équité. Pour Rawls, l'égalité et la liberté, loin de s'opposer comme le soutiennent bon nombre de libéraux et de socialistes, sont compatibles à condition qu'elles oeuvrent pour les plus défavorisés (le « principe de différence »). On a souvent interprété cette approche comme un pur produit, aujourd'hui dépassé, des valeurs et des espoirs de l'après Seconde Guerre mondiale.
La thèse ici présentée est tout autre. Plus que le contenu de la théorie, elle interroge l'actualité politique de la démarche de Rawls - Habermas parle à ce sujet d'une « braise radicale-démocratique » - et la relation constitutive entre raison et démocratie qui la sous-tend.
La démarche contractualiste qu'il propose, sur le modèle du contrat social de Rousseau, est remarquable en ce qu'elle permet de dériver les principes de justice indépendamment de l'imposition d'une idéologie, d'une vision du Bien particulières. Cela est-il possible, se demandera-t-on ? Oui, grâce à l'expérience de pensée de la « position originelle » où, placé sous un « voile d'ignorance », chacun peut découvrir en quel sens les deux principes d'égalité et de liberté sont justifiés et peuvent être publiquement l'objet, même dans un contexte pluraliste, d'un accord libre, seule source de légitimité démocratique. Loin d'être historiquement contingents, ils constitueraient les conditions mêmes de toute coopération humaine.
Oser cet appel à « la raison humaine libre » (Kant) pour défendre la démocratie et les principes d'égalité et de liberté contre leurs ennemis était un geste « philosophiquement raisonnable » en 1971. En ce début du XXIe siècle, quel sens garde-t-il ? Ne serait-il pas devenu « politiquement radical » ?
« Lorsqu'il entend le mot culture, le tyran sort son revolver. Le démocrate sort désormais sa calculette, lorsqu'il ne se détourne pas pour bailler.
La France est une nation de culture. C'est ainsi qu'elle a rayonné durant des siècles de par le monde. Nous étions fiers de notre politique culturelle : qu'en reste-t-il aujourd'hui ?
Ecrasée par les logiques de l'économie et de la finance, la culture ne doit pas être une variable d'ajustement. Elle n'a jamais été aussi vitale, aussi vivante, aussi cruciale. Elle seule cimente notre sentiment d'appartenance à une communauté humaine, déjoue la violence des replis identitaires, donne un sens à nos valeurs et à notre civilisation. Elle est en danger. Nous devons réagir. Il y a urgence. » Dans ce texte engagé, Jérôme Clément nourrit d'exemples vécus son analyse de l'évolution des politiques culturelles en France, dresse le portrait sans concession de leur délaissement progressif par l'Etat et propose des solutions concrètes.
{Changer la vie }(1961) est l'autobiographie sentimentale et sociale du fils d'un cordonnier de Fougères. L'enfance fracassée par la pauvreté, l'usine à quatorze ans, la rage d'en sortir par la littérature libératrice qui le mènera au bachot et à la Rue d'Ulm. La beauté conquise n'impose qu'un devoir: changer la vie des autres.
Depuis le 11 septembre 2001, c'est par milliers que les démocraties modernes comptent leurs citoyens assassinés, victimes d'une guerre identitaire. Nous n'en sortirons victorieux qu'à la condition de transmettre la connaissance et l'amour de notre démocratie. Mais comment faire si l'histoire de celle-ci n'est pas enseignée ? Et pire encore, si cette histoire, qui est la nôtre, fait l'objet d'un rejet, d'une scandaleuse dissimulation ? Pendant des siècles, l'Europe de l'Ouest était les confins du monde connu où les exclus, les commerçants, les aventuriers, les convertis de toutes sortes sont venus s'amalgamer pour inventer une civilisation où tous seraient des citoyens de plein droit.
Notre précieuse identité, c'est d'abord celle d'un peuple de bâtards, seul capable de penser le droit et la liberté universels. Il y a en chacun de nous un Grec, qui, depuis deux mille cinq cents ans, arpente l'agora en améliorant sa définition du juste et de l'injuste, un Juif qui ne cesse d'interroger la langue pour lui faire dire un droit universel, et tout un peuple de bâtards qui met son génie à leur prêter main-forte.
Voilà notre véritable identité, celle que nous devons chérir (avant toutes les autres). Cette identité, elle est ce que nous sommes de plus élevé. Elle est la seule qui vaille qu'on la revendique haut et fort, que notre fierté la féconde, qu'on la défende quand elle est attaquée, et qu'on l'aime passionnément. Pour l'heure, elle est une Belle au Bois Dormant. Eloge de la bâtardise se penche sur elle pour lui dire que l'heure du réveil est venue." P.V.
Ils décident de tout, ou à peu près. Et pourtant vous ne les connaissez pas. Peut-être même ignorez-vous l'existence de ces personnages de coulisses, machinistes de la République, qui exercent la réalité du pouvoir quand les ministres n'en ont que l'apparence.Sans mandat, ils gouvernent les princes. Sans responsabilité, ils s'arrogent celle de l'État. Ils savent tout, mais ils ne savent que cela.Combien sont-ils, les membres de cette petite société qui n'est même pas société, eux qui emplissent le vide qu'offre à leur appétit de puissance l'insuffisance des hommes politiques. Quelques centaines, depuis que la Ve République existe.Apprenez l'influence quotidienne, continue, de ce cercle enchanté de la politique.Michel Bassi l'appelle la République des petits papiers. Parce que ces gens-là savent, quand il faut, pallier l'incompétence ou l'ignorance d'un leader, d'un ministre, grâce à ces notes discrètes et rapidement griffonnées qu'ils s'emploient à glisser au moment opportun.Et puis parce que, pour pénétrer dans ce milieu privilégié, ces gens-là n'ont pu se contenter des diplômes qu'ils possèdent pourtant en surabondance. Il leur a fallu encore de l'adresse, de l'entregent. Il leur faut avoir plu, s'être mis dans les petits papiers de quelque puissant.Un livre à clé ? Oui, sans doute. Mais autre chose aussi, une chronique acerbe. Et aussi, peut-être, un avertissement.