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Syllepse
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Dans la lutte contre les dérèglements climatiques et la destruction de la biodiversité, la communauté internationale n'en fait pas assez.
Les pays riches rechignent à s'engager à la hauteur de leurs responsabilités, tandis que les pays pauvres dénoncent l'imposition intéressée de nouvelles normes environnementales non compensées.
Pis, nombre de politiques dites « vertes » menées chez ces derniers par les premiers - par entreprises multinationales ou relais locaux interposés - aggravent la crise écologique et les injustices sociales.
Les activistes écosocialistes d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, certes minoritaires dans leur propre société, qualifient ces politiques de «fausses solutions», en cela qu'elles perpétuent un modèle de développement capitaliste prédateur, repeint en nouveau pacte durable.
En cause, en vrac, la mise sous cloche conservationniste d'aires protégées, les mégaprojets de compensation carbone en échange de droits de polluer, les politiques de dépossession des terres, de privatisation, d'extraction de minerais, les accords commerciaux sur les ressources, les monocultures d'agrocarburants, la financiarisation du vivant, la marchandisation des services écosystémiques, le green business du capital naturel, etc.
L'ensemble procède d'une absorption de l'écologie par la logique libérale d'accumulation privative et, à ce titre, est taxé de «néocolonialisme vert» ou encore de «transition hégémonique». La tendance grève d'autant la dette écologique des pays riches à l'égard des pays pauvres. Et éloigne les uns et les autres des voies d'un développement partagé, juste et équilibré. -
Congo (RDC): Reproduction des prédations
François Polet
- Syllepse
- Alternatives Sud
- 19 Septembre 2024
- 9791039902304
Le drame qui se joue depuis trois décennies à l'est du Congo ne semble pas intéresser la plupart des grands médias.
Son sort nécessiterait enfin une mobilisation diplomatique digne de ce nom.
Les dynamiques conflictuelles qui ravagent cette partie du pays sont complexes, mais elles sont indubitablement liées à la présence de ressources minières dont la valeur aiguise les appétits d'une chaîne de groupes armés et d'opérateurs mafieux, souvent soutenus depuis les pays voisins.
Que l'enjeu soit de les exploiter ou de les protéger, notamment dans le cadre de la lutte pour le climat, ses ressources naturelles ont redonné une importance géostratégique au Congo, théâtre de la rivalité entre impérialismes pour l'accès aux matériaux critiques nécessaires à la transition écologique.
Les mécanismes de la prédation se logent aussi dans la société politique.
La fin de l'ère Kabila n'a pas modifié le rapport des élites à l'État, théâtre d'affrontements pour l'accès aux positions permettant de s'enrichir rapidement.
Le « mal zaïrois » a la peau dure. Facteur d'inégalités, la redistribution clientéliste assèche les politiques publiques, de l'éducation à l'armée, et nourrit les ressentiments ethniques et intergénérationnels.
Même sur le plan démocratique, le président Félix Tshisekedi fait à peine mieux que son prédécesseur, entre manipulations électorales et répression.
Le tableau n'est néanmoins pas désespéré. Sur fond d'insertion croissante de la société congolaise dans les flux internationaux, les changements sociaux et culturels se nourrissent aussi de nouvelles formes de résistance populaire et de mobilisation patriotique et citoyenne. -
- Quand les coopératives (Scop) se débarrassent des actionnaires et deviennent un outil de transformation sociale - Lorsque des salariés gèrent eux-mêmes leur entreprise, un nouveau monde se dessine Lorsque l'entreprise fait faillite ou ferme en raison d'une logique financière, le chômage et la disparition de l'outil de travail n'est pas l'avenir inéluctable auquel sont condamnés les salariés. Une autre issue est possible : la reprise de la production par les salariés euxmêmes et l'émergence d'une entreprise sans patron.
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Banque mondiale : une histoire critique
Eric Toussaint
- Syllepse
- Histoire : Enjeux Et Débats
- 13 Janvier 2022
- 9782849509951
Des clés pour répondre à une série de questions concernant cette institution mondiale.
La Banque mondiale cherche-t-elle à combattre la pauvreté dans le monde?? Quel est le bilan de son action qui s'étend sur plus de sept décennies?? Qui dirige la Banque mondiale et comment fonctionne celle-ci?? Quels sont ses rapports avec les grandes puissances et en particulier avec les États-Unis?? Quelles relations entretient-elle avec d'autres grandes institutions internationales comme l'ONU, le FMI, l'OMC?? Pourquoi les politiques qu'elle recommande ne garantissent pas aux populations la satisfaction de leurs besoins fondamentaux et de leurs droits?? Pourquoi la Banque mondiale soutient-elle des régimes dictatoriaux?? Pourquoi intervient-elle pour déstabiliser ou aider à renverser des gouvernements qui cherchent une voie originale?? Pourquoi affirme-t-elle qu'une montée des inégalités est nécessaire au développement?? Pourquoi affirme-t-elle que les pays du Sud doivent s'endetter pour se développer?? A-t-elle une responsabilité dans l'éclatement des crises de la dette des pays en développement?? Quel est l'impact de son action sur la sécurité alimentaire, sur l'environnement, sur la santé publique, sur les femmes, sur ceux et celles qui vivent de leur travail??
Ce livre adopte une démarche chronologique pour analyser la Banque mondiale des origines à 2021.
La Banque mondiale dans son contexte politique et géostratégique?: les Philippines, la Turquie, l'Indonésie, la Corée du Sud, le Mexique, l'Équateur, le Rwanda et le Timor Oriental.
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Impot juste pour une societe juste (un)
Collectif
- Syllepse
- Note De La Fondation Copernic
- 11 Septembre 2014
- 9782849504178
Depuis maintenant plus d'un quart de siècle, nous assistons à une véritable contre-révolution fiscale au profit des plus riches et des entreprises, en particulier les plus grandes, et des revenus du capital.
« Ras-le-bol fiscal », voici ce que l'on entend de toutes parts, y compris par les plus hauts responsables de l'État comme le ministre de l'économie et des finances et le président de la République.
« Une remise à plat » de la fiscalité est annoncée par le Premier ministre.
Elle est, a priori, la bienvenue, car notre fiscalité est à la fois injuste et inefficace et mine le consentement à l'impôt, et ce depuis des décennies.
En effet, nous avons assisté depuis plus d'un quart de siècle à une véritable contrerévolution fiscale au profit des plus riches, des entreprises, en particulier les plus grandes, et des revenus du capital.
L'enjeu de cette remise à plat est de savoir si elle aboutira à un approfondissement de cette contre-révolution, dont l'augmentation de la TVA est l'illustration, où au contraire à une fiscalité plus juste qui doit à la fois permettre à la puissance publique de faire face à des obligations décidées démocratiquement, notamment en matière écologique, et de réduire les inégalités sociales.
Si la fiscalité ne peut avoir réponse à tout, il n'en demeure pas moins qu'elle traduit des choix politiques majeurs en matière de financement de l'action publique ou de répartition des richesses.
Réhabiliter l'impôt doit être une préoccupation constante : moyen de financement des services publics, outil de correction des inégalités et, surtout, permettant le « vivre ensemble », l'impôt doit retrouver un sens citoyen.
Cette Note de la Fondation Copernic rappelle les grands principes de la fiscalité, dresse un bilan des « réformes » passées et livre des propositions qu'il convient d'urgence de mettre en oeuvre.
Un impôt juste pour une société juste, telle est l'ambition que veut porter ce livre.
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Capitulation entre adultes ; Grèce 2015 : une alternative était possible
Eric Toussaint
- Syllepse
- Points Cardinaux
- 12 Mars 2020
- 9782849508329
L'année 2015 marquera l'histoire de la Grèce, de l'Europe et de la gauche. Ce livre constitue un guide pour les lecteurs et les lectrices qui ne se contentent pas de la narration dominante présentée par les grands médias et les créanciers, qui ne se satisfont pas non plus de la version donnée par Yanis Varoufakis, l'ex-ministre des finances du premier gouvernement Syriza, dans son livre Conversations entre adultes et adapté au cinéma par Costa-Gavras.
Il est essentiel de prendre le temps d'analyser la politique mise en oeuvre par Yanis Varoufakis et le gouvernement d'Alexis Tsipras car, pour la première fois au 21e siècle, un parti de gauche radicale a été élu en Europe pour former un gouvernement. Comprendre les échecs et tirer les leçons de la manière dont ce gouvernement a affronté les problèmes qu'il a rencontrés sont de la plus haute importance si on veut éviter un nouveau fiasco.
Éric Toussaint, qui a coordonné les travaux de la Commission d'audit de la dette mise en place par la présidente du Parlement grec en 2015, a vécu de près les évènements qui ont secoué l'Europe cette année-là, il en maîtrise les tenants et les aboutissants.
Comme l'écrit l'historien britannique Adam Tooze, auteur de Crashed : « Que l'on sympathise ou non avec l'orientation qui y est défendue, le livre de Toussaint permet à tout un chacun d'approfondir la compréhension de la scène politique grecque dans laquelle Varoufakis et Tsipras ont opéré. » Un objectif majeur du livre est de montrer qu'à chaque étape cruciale du chemin de croix qui va de février à juillet 2015, il y avait la possibilité d'opter pour une alternative. Les mesures qu'il aurait fallu mettre en pratique et les initiatives qu'il était possible de prendre sont bien identifiées et clairement argumentées. Elles dépassent le cadre national et alimentent la réflexion stratégique sur les batailles politiques pour l'émancipation sociale. L'auteur démontre de manière convaincante qu'une victoire était possible et que ce qui s'est passé n'était pas inéluctable.