La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Pour les uns, les inégalités n'en finiraient pas de se creuser. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ?
Fruit de quinze ans de recherches et parcourant trois siècles et plus de vingt pays, cette étude renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital. Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
Un best-seller mondial qui est déjà devenu un classique.
Le juge aux 1001 dossiers Boulin, Urba, Elf, les frégates de Taïwan, Clearstream, Kerviel, Cahuzac, Karachi, Balkany... Le juge Van Ruymbeke a instruit pendant plus de quarante ans les grandes affaires financières qui ont secoué notre République.
Figure emblématique de la lutte anticorruption, il raconte la manière dont il s'est attaqué aux sphères du pouvoir et au financement illégal des partis politiques. Engagé dans la lutte contre les paradis fiscaux, Renaud Van Ruymbeke fait aussi des propositions pour traquer l'argent sale et réformer durablement la justice française.
Ces Mémoires vibrants narrent le parcours d'un homme tenace et libre, déterminé à se battre en l'honneur d'une justice égale pour tous.
Robert Badinter L'Exécution «Un grand roman classique, une histoire de haine, de sang, de mort et d'amour. Oui, d'amour. Unité de temps, de lieu, trois personnages : l'auteur, son vieux maître, la victime - oui, la victime - et puis la foule, avec quelques silhouettes bien plantées au premier rang. Un récit qui va droit son chemin vers la réponse à l'unique question : mourra-t-il oe Ce qui importe, c'est de savoir ce qu'est la justice, comment elle fonctionne, à quoi sert un avocat, pourquoi la peine de mort. C'est tout cela qui nous bouleverse dans ce beau livre, dur et sensible à la fois. Ne laissez plus passer, en tout cas pas ainsi, ce qu'on nomme par dérision peut-être la Justice des hommes.» Pierre Viansson-Ponté, Le Monde, 3 octobre 1973.
Robert Badinter L'Abolition « Ce livre est le récit de ma longue lutte contre la peine de mort. Il commence au jour de l'exécution de Claude Buffet et de Roger Bontems, le 24 novembre 1972, et s'achève avec le vote de l'abolition, le 30 septembre 1981.
Depuis lors, l'abolition s'est étendue à la majorité des Etats dans le monde. Elle est désormais la loi de l'Europe entière. Elle marque un progrès irréversible de l'humanité sur ses peurs, ses angoisses, sa violence.
A considérer cependant les exécutions pratiquées aux Etats-Unis, en Chine, en Iran et dans de nombreux autres pays, le combat contre la peine de mort est loin d'être achevé. Puisse l'évocation de ce qui advint en France servir la grande cause de l'abolition universelle.» Robert Badinter
Le présent ouvrage vient combler une lacune dans l'abondante bibliographie d'Ellul : une réflexion profane et critique sur la discipline qu'il a enseignée toute sa vie, le droit. Sceptique à l'égard des théories contradictoires du droit naturel, Ellul nous offre avec ce cours la quintessence d'une analyse qui s'appuie sur la normativité du droit, mais aussi sur son artificialité tant le droit est un élément essentiel de la culture d'une société. Le travail du juriste consiste à rendre le droit compréhensible et acceptable par le citoyen. Le droit devient alors un outil privilégié de médiation et de symbolisation de l'homme dans ses rapports avec le monde, avec la société : il est « le point exact d'assimilation et de différenciation ». C'est le droit qui donne ses caractères à une civilisation.
Le capitalisme, tout le monde en parle, mais qu'est-il au juste ? Plus qu'un système économique, il est une forme d'organisation de la société, un aménagement des liens sociaux et une culture collective, en bref, une civilisation au sens que Norbert Elias donne à ce mot, c'est-à-dire une manière de policer les moeurs et les comportements dans laquelle les rapports économiques jouent un rôle déterminant.
Après les précédentes synthèses sur le sujet, Pierre-Yves Gomez le revisite dans un contexte de postmondialisation et d'incertitude écologique. Il expose la logique du capitalisme en la comparant avec celle d'autres civilisations et montre en particulier l'importance que joue l'État-nation dans son fonctionnement, la place ambiguë du « marché », le rapport à la nature qu'il impose et combien la recherche du profit constitue un fait social total qui explique sa dynamique.
Voici une analyse structuraliste neutre qui permettra au lecteur de se faire son opinion sur le fonctionnement et l'avenir du capitalisme.
Cela ne s'appelait pas encore la «mondialisation libérale», que déjà André Gorz, voilà bientôt vingt ans, en pionnier critique d'une rare intelligence analytique, dénonçait la croyance quasi religieuse que «plus vaut plus», que toute activité - y compris la maternité, la culture, le loisir - est justiciable d'une évaluation économique et d'une régulation par l'argent.
Gorz détermine les limites - existentielles, culturelles, ontologiques - que la rationalité économique ne peut franchir sans se renverser en son contraire et miner le contexte socioculturel qui la porte.
Le lecteur découvre pourquoi et comment la raison économique a pu imposer sa loi, provoquer le divorce du travail et de la vie, de la production et des besoins, de l'économie et de la société. Pourquoi, sous nos yeux, elle désintègre radicalement la société ; pourquoi nombre d'activités ne peuvent être transformées en travail rémunéré et en emploi, sans être dénaturées dans leur sens.
Comment peut-on être protectionniste ? Pour le discours économique dominant, c'est le libre-échange qui a apporté la prospérité générale, la paix internationale et le bonheur des peuples. Mais ce discours n'entretient-il pas sciemment la confusion entre autarcie et protectionnisme, surtout si l'on envisage celui-ci comme une forme de régulation, à l'image des écluses régulant le cours d'un fleuve ?
Le retour du protectionnisme est aujourd'hui une évidence. Il a une histoire, qui remonte à la naissance de l'économie politique « classique ». Parmi ses principaux théoriciens : Georg Friedrich List (1789-1846) ou encore Henry Charles Carey (1793-1879). Or, le protectionnisme peut-il réellement avoir de l'avenir dans un monde ouvert et globalisé ?
C'est ce que Jacques Sapir explore dans cet ouvrage. Sans être exhaustif mais avec un grand souci de clarté, il donne une vue fidèle du déploiement de la pensée protectionniste et des arguments qui plaident en sa faveur. Ce faisant, il déconstruit quelques idées reçues bien ancrées et prouve notamment que c'est le protectionnisme, et non le libre-échange, qui est à l'origine de la croissance économique...
Comment passer plus de temps à faire les choses qui nous intéressent vraiment ? Comment arrêter de nous laisser dicter notre agenda par les sollicitations permanentes (e-mails, réunions...) ? Comment nous libérer du nuage noir de pensées qui empêchent de rester concentré ?
Ce livre rassemble toutes les méthodes d'organisation pour être plus efficace et se focaliser sur ce qui compte vraiment.
Découvrez par exemple :
· La règle des 3 tâches.
· Comment dire non à 9 sollicitations sur 10.
· Comment diviser par 2 le temps à traiter ses emails.
· La technique des 2 pizzas par réunion.
L'objectif ? Dégager au moins une heure de temps libre chaque jour pour faire ce qui nous rend vraiment heureux.
La France s'est dotée ces dernières années d'un arsenal législatif très complet permettant de mieux protéger les femmes face aux violences sexistes et sexuelles.
De la verbalisation du harcèlement de rue à la saisie des armes du conjoint violent, de l'allongement des délais de prescription pour viols sur mineurs aux bracelets d'éloignement des hommes violents, de la levée du secret médical pour les médecins de femmes victimes de violences à la pénalisation du cyberharcèlement en meute, de la création de l'agissement sexiste au travail à la multiplication des ordonnances de protection, les textes de loi ont profondément évolué.
De nouveaux dispositifs de signalements, applications, signalement des violences conjugales dans les centre commerciaux, numéros de téléphone ou plateformes de dialogue avec des policiers ont été créées par les pouvoirs publics et les associations.
Dans le sillage de #metoo et suite au Grenelle des Violences conjugales organisé par Marlène Schiappa, la société toute entière se mobilise désormais pour sauver les vies de « Ne Rien Laisser Passer ».
Chaque chapitre répertorie méthodiquement les articles de lois contre les violences sexistes et sexuelles, mais fait aussi appel à des associations féministes, des professionnels du droit des femmes, de la justice ou des forces de l'ordre, pour maîtriser l'ensemble des outils et les mettre à disposition des lecteurs et lectrices.
Qu'il s'agisse du harcèlement sexuel dans la rue, des violences conjugales à la maison ou des violences sexistes au travail, ce livre permettra à toutes les femmes de connaître et faire valoir leurs droits pour se défendre et se protéger.
Tout notre système économique repose sur l'idée de croissance. Pour investir, se développer, lutter contre le chômage, rembourser la dette, améliorer nos conditions de vie, il faudrait encore de la croissance, toujours de la croissance... Mais comment « croître » indéfiniment dans un monde fini ? Quand toutes les ressources naturelles arrivent à épuisement ? Et si l'idée de croissance n'était qu'une croyance parmi d'autres ?
Serge Latouche déconstruit méthodiquement une idéologie qui n'est qu'une hypothèque sur l'avenir. Il rappelle qu'à l'inverse le projet de la décroissance n'est pas un retour à l'âge de pierre ! En remettant en cause le productivisme et la philosophie de l'Homo oeconomicus, il entend poser les conditions d'un changement profond de notre système de valeur.
La décroissance ? Un art de vivre bien, sobrement, en accord avec le monde, un art de vivre avec art.
La dépendance grandissante de pans entiers de nos existences (données médicales ou bancaires), de nos modes de production (informatique d'entreprise ou équipements industriels) et de notre défense (numérisation de l'espace de bataille) à l'égard des systèmes informatiques fait de la cybersécurité une nécessité vitale. D'autant que dans ce nouveau théâtre d'ombres, le principe de la guerre asymétrique est consacré : des États peuvent être attaqués par des militants isolés, des particuliers mis en cause par d'autres personnes privées, des entreprises devenir la cible de compétiteurs indélicats, etc.
C'est en sachant ce que l'on risque de perdre sur la Toile que l'on peut entreprendre de sécuriser nos données sensibles. On doit alors s'interroger sur le juste équilibre entre une politique de surveillance très aboutie, et un droit à l'intégrité de son « patrimoine numérique ».
Centres financiers offshore, zones franches, micro-États, provinces autonomes, États fédérés... Les paradis fiscaux ne sont ni tout à fait semblables ni tout à fait différents. Chacun est le fruit d'une histoire, d'une géographie ou d'un système politique particuliers. Il n'existe donc pas de paradis fiscal type, mais de multiples modèles s'adaptant constamment et proposant des régimes fiscaux incitatifs, où se mêlent secret bancaire, fiscalité et droit des sociétés.
Où sont les paradis fiscaux ? Quels sont les montages juridiques qui permettent de faire de l'optimisation, voire de l'évasion fiscales ? Quels sont les principaux dispositifs de lutte ? Autant de questions auxquelles Pierre-Alexis Blevin apporte des réponses précises, nourries de nombreux exemples. Où l'on verra en quoi, pour les États-nations qui tirent leurs ressources de l'impôt, les paradis fiscaux sont l'enfer de la mondialisation...
Cette synthèse, destinée à des étudiants et à des citoyens curieux, traite d'une manière claire et rigoureuse des questions fondamentales posées par la monnaie dans notre économie.
Qu'est-ce que la monnaie ? Pour quelles raisons les agents économiques cherchent-ils à détenir celle-ci ? Comment et par qui est-elle créée ? Quel est son rôle aujourd'hui ? Quelles formes prend-elle dans les systèmes financiers modernes ? Que penser du bitcoin et des monnaies locales ?
Comment s'établissent les relations entre les monnaies dans l'économie mondiale ? Quelle est la portée de la création de l'euro et de la montée en puissance du yuan ?
Quels sont les objectifs et les instruments de la politique monétaire ? Comment la politique monétaire a-t-elle évolué à la suite du processus de globalisation financière et de la crise financière ?
Comment la politique monétaire est-elle organisée dans la zone euro ? Comment les missions de la Banque centrale européenne se sont-elles transformées à la suite de la crise de l'euro ? Autant de questions auxquelles ce « Repères » apporte des réponses.
La « politique économique », c'est l'étude de ce qui relève de l'État dans la vie économique, c'est-à-dire les actions qui ne rentrent pas dans une stricte relation de marché. Les objectifs économiques de l'État et de son partenaire privilégié qu'est la banque centrale sont essentiellement d'éviter le chômage, l'inflation et le déficit extérieur, et les outils d'analyse à leur disposition, ceux développés par la science économique.
Cet ouvrage montre sur quels fondements s'élabore une politique économique et comment elle résulte toujours d'un savant dosage entre instruments keynésiens et instruments classiques, entre politique budgétaire et politique monétaire.
Il y a des questions concernant le droit auxquelles il est impossible de répondre par la simple analyse du droit en vigueur et que pourtant ni les juristes ni les philosophes ne peuvent éviter. Ce sont celles qui font l'objet de la philosophie du droit.
Elles concernent notamment la définition du droit et d'abord celle du droit en usage lui-même, les rapports que le droit entretient avec le pouvoir, la force ou la morale, la possibilité d'une science du droit, la structure du système juridique ou encore la spécificité du raisonnement juridique et des concepts employés par les juristes.
Le mot management, utilisé à tort et à travers depuis la fin des années 1960, recouvre une réalité à la fois plus simple mais aussi plus essentielle qu'il n'y paraît dans l'entreprise. Mettre en oeuvre les moyens techniques, financiers et humains pour accomplir une tâche et réaliser les objectifs fixés par une organisation, tel est l'objet du management.
Alors que notre société est plus que jamais fondée sur l'information et que l'organisation bureaucratique hiérarchisée disparaît au profit de nouvelles organisations négociées, Raymond-Alain Thietart expose avec une grande clarté les origines du management, ses fondements théoriques et ses grandes composantes que sont les fonctions de planification, d'organisation, d'activation et de contrôle.
Un ouvrage clair et concis qui permet de trouver le mot juste, d'enrichir sa lettre de motivation en gagnant en précision et en cohérence.
La négociation est à l'oeuvre dans tous les champs de la vie : social, politique, commercial, diplomatique. Elle n'est pas le domaine réservé des seuls experts mais concerne tout le monde, dans l'entreprise, la vie quotidienne, le rapport aux autres. Comme elle ne s'enseigne pas à l'école, chacun s'y essaie quotidiennement. Lionel Bellenger détaille les pratiques et les compétences du négociateur. Il démonte les mécanismes de la négociation, présente les clés d'une négociation constructive et alerte sur les facteurs qui peuvent la conduire à l'échec.
Depuis qu'elle existe, l'humanité a su cultiver l'art de raconter des histoires, un art partout au coeur du lien social. Mais depuis les années 1990, aux États-Unis puis en Europe, il a été investi par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l'appellation anodine de « storytelling ». Derrière les campagnes publicitaires, mais aussi dans l'ombre des campagnes électorales victorieuses, de Bush à Sarkozy, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management ou du digital storytelling, pour mieux formater les esprits des consommateurs et des citoyens.
C'est cet incroyable hold-up sur l'imagination des humains que révèle Christian Salmon dans ce livre, au terme d'une longue enquête consacrée aux applications toujours plus nombreuses du storytelling : le marketing s'appuie plus sur l'histoire des marques que sur leur image, les managers doivent raconter des histoires pour motiver les salariés, les militaires en Irak s'entraînent sur des jeux vidéos conçus à Hollywood et les spins doctor construisent la vie politique comme un récit. Christian Salmon dévoile ici les rouages d'une « machine à raconter » qui remplace le raisonnement rationnel, bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire.
Pour être performant, être « Actuel », c'est essentiel !
La collection des professionnels et des futurs professionnels en comptabilité, fiscalité, droit et commerce. Cette synthèse actualisée de droit du travail fait le point notamment sur la fiscalité des entreprises, sur les produits imposables, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et la TVA.
Ce livre existe en version numérique.
Depuis le droit romain, le droit se décompose en deux ensembles : le droit privé et le droit public. On parle de summa divisio juris, selon la formule latine consacrée.
En France, les juristes sont donc soit « privatistes » soit « publicistes ». Mais pourquoi le droit constitutionnel est-il une branche du droit public, mais pas le droit des affaires ? Et si droit privé et droit public n'étaient au fond que des qualifications scientifiques à vocation didactique ?
Benoît Plessix rappelle à tout le moins que le droit public n'est pas une donnée naturelle et immuable. Et pour cause : il est même une construction intellectuelle culturellement située, en l'occurrence dans la tradition juridique occidentale, où pourtant le droit privé lui préexistait. Le droit public est donc ici présenté comme un produit occidental de la modernité, comme l'« Autre » du droit privé, comme l'« Autre droit ».
50 libertés et droits fondamentaux, exposés par ordre alphabétique, du droit d'accès à Internet au droit de vote.
Des libertés sont anciennes, comme la liberté individuelle ou la liberté d'expression.
Des droits sont nouveaux, comme le droit à des moyens convenables d'existence, le droit à une fin de vie digne et apaisée ou le droit à l'oubli.
Cet ouvrage permet à tous de découvrir les principes libéraux immuables et, aux praticiens du droit, d'approfondir leur connaissance de l'actualité du droit.
Les secrets pour bâtir ses arguments en fonction de l'entreprise visée, se préparer aux questions les plus souvent posées par les recruteurs, mettre en valeur ses expériences, déjouer les pièges et avoir le bon comportement.