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Soixante-cinq des plus grands noms de la magistrature, parmi lesquels François Molins, procureur général près la Cour de cassation, ou Jean-Michel Hayat, premier président de la cour d'appel de Paris, mais aussi des juges des enfants, des avocats généraux, des procureurs, des membres du Conseil constitutionnel, du Conseil d'État, du Conseil supérieur de la magistrature, qui officient aussi bien dans des tribunaux de commerce que dans l'antiterrorisme, à Paris en province et en outre-mer, prennent la parole et nous disent ce qu'est rendre la Justice au quotidien... Comment ? Avec quels moyens ?
Chacune de leurs voix se propose de comprendre un pan des rouages de la machinerie judiciaire et de saisir toute la difficulté d'un métier où l'impartialité, l'intégrité, la recherche perpétuelle de ce qui est juste, font loi. Mais nos gardiens de la justice restent des hommes, faillibles parfois, sensibles - car l'humain n'est jamais loin, et s'il peut être la source de cas de conscience cornéliens, il est aussi ce qui permet d'apporter un peu de lumière dans une profession labyrinthique.
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Les grands fauves du barreau
Valérie de Senneville, Isabelle Horlans
- Calmann-Levy
- 13 Janvier 2016
- 9782702157527
La bataille judiciaire est sortie des prétoires, elle se joue désormais aussi bien dans l'arène médiatique que sur les réseaux sociaux : il s'agit souvent de gagner l'opinion publique à sa cause, plus que de convaincre le juge. Les ténors du barreau n'hésitent plus, pour certains, à fouler aux pieds le secret de l'instruction ou la présomption d'innocence. Les plus courtisés par la presse, entraînés par des communicants chevronnés, vont jusqu'à divulguer les procès verbaux pour contrer la partie adverse, empêcher un non-lieu ou peser sur le travail des magistrats. Le jeu est risqué. Quelques-uns s'y sont brûlé les ailes...
Dans un monde où la communication est devenue une arme de destruction massive capable d'infléchir le cours d'un procès, les grands fauves du barreau aiguisent leurs griffes et rugissent d'autant plus fort.
Au terme d'une longue enquête au coeur des palais de justice et dans les coulisses des cabinets, Valérie de Senneville et Isabelle Horlans ont mis au jour les stratégies, les méthodes et les secrets des plus illustres avocats, tels Éric Dupond- Moretti, David Koubbi, Jean Veil, Georges Kiejman ou encore Henri Leclerc. -
Du Moyen-Âge aux récentes mobilisations sur les réseaux sociaux, les révoltes fiscales jalonnent l'histoire de France. Au-delà de leur violence, ces mouvements portent une vraie réflexion sur la philosophie de l'impôt, la place de l'État et la liberté des personnes. Il y a les émotions populaires, qui répondent à l'augmentation des prix, et il y a les révoltes structurées et organisées, qui refusent l'omnipotence de l'État. C'est que l'impôt dit beaucoup du rapport de l'homme à la société. Celui-ci doit-il uniquement servir au fonctionnement des activités régaliennes, ou bien doit-il être l'instrument de la redistribution et donc de la construction des personnes par l'État ? La discussion est âpre et nombreux sont les penseurs à débattre pour une juste théorie de l'impôt. De l'Antiquité à Margaret Thatcher, de Richelieu aux Bonnets rouges, les auteurs content l'histoire de ces révoltes fiscales qui ont contribué à façonner le monde contemporain. En convoquant les grands auteurs et en réfléchissant à la finalité de l'impôt, ils proposent aussi une analyse de ce que doit être un impôt juste. Car avant de prélever, l'État doit au préalable délimiter son champ d'action et limiter ses dépenses. À l'heure où la France est engluée dans le bourbier des réformes fiscales, où le prélèvement à la source et les taxes écologiques font débat, cet ouvrage permet de prendre de la hauteur et propose une réflexion vivante de l'histoire et de la théorie des révoltes fiscales.
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Start-up mania ; la french tech à l'épreuve des faits
Michel Turin
- Calmann-Levy
- 5 Février 2020
- 9782702166307
En France, les start-up sont devenues l'objet d'un véritable culte. Elles font rêver les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres... et les hommes politiques. On s'extasie à juste titre sur les « licornes » françaises : Doctolib, BlaBlaCar, Criteo... Mais ces réussites incontestables sont l'arbre qui cache la forêt des start-up (il y en aurait plus de 10 000 !) - celles pliées aussi vite qu'elles ont été créées, celles qui végètent, puis s'étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n'est pas faute de financements : par l'entremise des business angels et des venture capitalists, l'argent coule à flots dès qu'est prononcé le mot magique de « start-up ». Et l'État n'est pas en reste. Pour que la France accède au statut de « start-up nation » que le président appelle de ses voeux, il arrose l'écosystème de la French Tech d'aides en tous genres. Pourtant, tout devrait éveiller la méfiance des investisseurs : les start-up sont évaluées non pas en fonction de leurs profits - inexistants - mais de nouveaux critères non orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on, mais n'est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber européens ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l'écosystème français est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants. Les start-up sont-elles au moins utiles à l'économie du pays ? Pas davantage. Petits employeurs, gros consommateurs de subventions, championnes de la précarité, elles font (dans le meilleur des cas) la fortune de leurs seuls fondateurs, qui cherchent à vendre leurs parts le plus vite possible, souvent aux grosses sociétés dont elles « challengent » le business model...
Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé l'éclatement de la bulle de l'internet en 2000 ? écrit-il. Vous allez adorer celle des start-ups !
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Terrorisme, victimes et responsabilité pénale internationale
Collectif
- Calmann-Levy
- Documents
- 28 Janvier 2004
- 9782702134269
Quelles menaces réelles représente le terrorisme aujourd?hui ? Comment sanctionner les auteurs, commanditaires et financiers tout en respectant un juste équilibre entre la réparation due aux victimes et la sauvegarde des droits et des libertés de chacun ? Quelle place est réservée aux victimes du terrorisme dans les législations pénales internes de chacun des États membres de l?Union européenne ? Qu?en est-il de la coopération européenne et internationale ? Cet ouvrage collectif, réalisé par S.O.S. Attentats, s?inscrit dans la continuité du Livre noir que cette ONG a publié en 2002 et du colloque international qu?elle a organisé à Paris le 5 février 2002. Il réunit quarante contributions émanant d?experts en relations internationales et en droit international pénal, qui apportent des réponses aux questions que tout citoyen est en droit de se poser. Malgré les progrès réalisés, force est de constater que, dans la lutte contre le terrorisme, les États demeurent hésitants à assumer leur responsabilité. Alors que le procès des auteurs et commanditaires des actes terroristes est reconnu comme une étape indispensable de la reconstruction des victimes, ces dernières en sont encore rop souvent écartées. Crime international incontestable, le terrorisme ne peut demeurer exclu de la compétence de la Cour pénale internationale. Ses auteurs, quelles que soient leurs fonctions, ne sauraient demeurer impunis au prétexte d?une prétendue coutume internationale qui les met, aujourd?hui, à l?abri de toute poursuite et de toute condamnation. Par cet ouvrage, S.O.S. Attentats a pour ambition de favoriser, dans le plein respect des droits de la défense, une véritable reconnaissance des droits des victimes du terrorisme. S.O.S. Attentats a reçu pour cet ouvrage le soutien financier du Programme GROTIUS II de la Commission européenne.
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Finances publiques ; osons les vraies réformes !
Jean Arthuis
- Calmann-Levy
- 30 Mars 2011
- 9782702142097
Trente-six ans de dérive chronique et aujourd'hui un déficit qui se finance par l'emprunt. Bientôt 2 000 milliards d'euros de dette, auxquels il faut ajouter les 1 000 milliards de retraite garantis par l'État. Les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, se sont montrés timorés, à la limite du fatalisme, face à l'épreuve de vérité, dans le discours comme dans l'action.
Les conventions de langage, bannissant les mots « rigueur » et « hausse des impôts », chérissant les tabous de la République, reflètent déni de réalité et tyrannie du calendrier électoral.
Ni les coups de « rabot », ni une réforme a minima des retraites, ne peuvent enrayer l'engrenage du surendettement. Le Trésor public emprunte 800 millions d'euros par jour pour financer les dépenses courantes et rembourser la dette, à l'instar d'un ménage pris au piège d'un crédit revolving. Et comme nos créanciers sont désormais majoritairement des investisseurs étrangers, la France met en péril son indépendance et sa souveraineté. Cela ne peut plus durer, affirme Jean Arthuis, avec la conviction d'un homme qui plaide depuis des années pour une plus grande rigueur budgétaire. Il nous présente ici un plan de redressement des finances publiques audacieux, juste, structurel, à effet rapide... et radical ! Un remède de cheval, diront certains. Mais a-t-on vraiment le choix ? Que peuvent proposer les futurs candidats à l'élection présidentielle de 2012, quelle que soit leur couleur politique, si ce n'est de la sueur et des larmes ? Alors autant nous administrer à nous-mêmes la potion amère, à condition qu'elle soit équitablement répartie entre tous les Français, plutôt que de subir l'humiliation d'un diktat du FMI ou de nos créanciers. C'est le prix de la confiance retrouvée en l'avenir.