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Sciences économiques
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Pour en finir avec l'économie ; la grande manipulation
Serge Latouche, Anselm Jappe
- Libre & Solidaire
- 2 Octobre 2015
- 9782372630092
Cet ouvrage est écrit à deux mains par Serge Latouche et Anselm Jappe. Durant toute sa carrière universitaire, Serge Latouche a enseigné l'épistémologie des sciences économiques. En se penchant de manière critique sur ces fondements, il s'est rendu compte que l'ensemble des présupposés de l'économie était très mal assuré. Anselm Jappe, quant à lui, est arrivé à une conclusion très proche à travers une relecture des catégories de l'économie, telles que la marchandise, le travail, l'argent ou la valeur, qui sont en même temps des formes de vie sociale.
La vie économique qui nous apparaît comme la base naturelle de toute vie humaine et le fondement de toute vie sociale existait-elle dans les sociétés précapitalistes ?
L'objet même de la réflexion des économistes n'est-il pas plutôt une « trouvaille de l'esprit », une invention, un imaginaire qui a désormais colonisé notre esprit et nos vies ?
Si l'économie est une création historique finalement assez récente, comment fonctionnaient les sociétés pré-économiques ? Comment s'est inventée, au fil du temps, cette économie dans la pratique comme dans la réflexion ?
Réfléchir à un futur différent pour notre société implique de penser l'impensable, de réaliser l'improbable, pour enfin selon le mot de Serge Latouche « sortir de l'économie ».
Un enjeu majeur pour notre avenir.
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La planète des naufragés ; essai sur l'après-développement
Serge Latouche
- Libre & Solidaire
- 3 Novembre 2016
- 9782372630283
Ce texte, édité en 1991, aux éditions de la Découverte n'a malheureusement rien perdu de son actualité, bien au contraire. Les tragiques événements qui nous sont rapportés quotidiennement nous le rappellent cruellement.
Réactualisé et enrichi par l'auteur, qui a pris en compte les derniers développements des drames qui envahissent le monde, il porte un regard sans concession sur le délitement de nos sociétés.
L'utilitarisme et l'économisme, propres à la civilisation matérialiste occidentale, tendent à uniformiser de plus en plus la société. Cette formidable machine à réduire les cultures, les modes de vie à des produits de consommation, est aussi une machine à exclure. Elle crée des naufragés du développement que l'on trouve partout : dans les banlieues des métropoles, dans les bidonvilles du tiers monde, dans les réserves où survivent les espèces humaines mal protégées en voie de disparition. C'est le monde des gagnants qui fabrique de plus en plus d'exclus.
Face à ce « monde des gagnants », il existe une autre réalité pour les naufragés de cette société consumériste, ces exclus du système dans la « nébuleuse de l'informel ». En effet, la pratique économique reste profondément enchâssée dans un tissu de réseaux de solidarité et de réciprocité reconstruit sur de nouveaux imaginaires bricolés avec plus ou moins de bonheur.
Cette tentative de recréation du lien social est source d'espoir : l'on peut entrevoir les prémices de ce que pourrait être l'après-développement, tel un véritable laboratoire des avenirs possibles.
Devant les échecs patents de notre civilisation, il est primordial de remettre en perspective nos principales thèses philosophiques, économiques, anthropologiques et sociales et de changer de paradigme sur les notions de progrès et de développement. C'est un passage obligé et indispensable pour essayer de reconstruire un chemin nous menant à un monde postoccidental.
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Le capitalisme, responsable de toutes nos crises ; économique, écologique, financière, alimentaire
Michel Ducommun
- Libre & Solidaire
- 18 Juin 2016
- 9782372630214
L'histoire de l'humanité s'est caractérisée pendant des millénaires par le manque, or depuis quelques dizaines d'années, suite aux progrès des forces productives, il semble possible de pouvoir satisfaire les besoins de chaque être humain pour sa nourriture, son habitat, son éducation, sa santé, sa culture.
Cependant, la réalité est bien loin de cela : désastres écologiques, réchauffements, pollutions, pertes de biodiversité menacent gravement toute l'humanité.
La contradiction entre les possibilités de progrès et la réalité vécue n'est pas supportable ; il s'agit de la comprendre. Le fonctionnement de notre société est dominé par le système capitaliste. C'est donc ce système qu'il faut analyser et en particulier sa raison d'être, la recherche du profit qui engendre des crises à répétition. Le résultat de cette analyse est sans appel : les besoins systémiques du capitalisme sont à l'origine de l'austérité, des famines et des désastres écologiques.
Il faut alors comprendre comment le capitalisme arrive à dominer notre monde d'une manière aussi implacable, à se faire accepter comme le seul modèle possible, ce qui pose le problème de la démocratie et de notre liberté face à l'endoctrinement idéologique.
Pourtant un autre projet politique existe, plus crédible que le capitalisme actuel, capable de susciter une société satisfaisant les besoins fondamentaux ; éliminant le chômage et diminuant le temps de travail au profit du temps libre ; supprimant l'aliénation dans un travail divisé ; favorisant la convivialité et la démocratie.
Au-delà de la critique de notre système actuel, c'est l'espoir qu'envisage ce livre.
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Relocaliser ; pour une société démocratique et antiproductiviste
Jean-luc Pasquinet
- Libre & Solidaire
- 30 Janvier 2016
- 9782372630160
La relocalisation a pour but principal d'éviter un désastre : l'effondrement de la civilisation généré par la société industrielle - épuisement des ressources naturelles, accumulation des déchets, diminution de l'efficacité des médicaments, pollution de l'alimentation, usage des armes, accidents industriels chimiques, nucléaires, etc.
Si relocaliser s'oppose, en premier lieu, à l'obsession de la croissance et à la mondialisation, penser le local ne peut pourtant se faire que globalement.
Il ne faut pas se tromper sur le sens de cette idée ; il ne s'agit pas ici de fermeture ou de simple retour d'une entreprise partie à l'étranger qu'on aurait décidé de (re)localiser. Relocaliser est d'abord une réflexion sur les produits, la façon de les fabriquer dans un cadre non capitaliste, non productiviste, ouvert et écologique. Cela doit faire l'objet d'une politique spécifique, dépassant l'opposition entre la stratégie de la transition économique et celle de la décroissance, ce qui implique aussi de réfléchir à la finalité du travail.
Bien entendu, relocaliser ne se limite pas à la mise en place d'une nouvelle organisation mondiale pour éviter l'effondrement : il s'agit de mettre en oeuvre une société réellement démocratique, antiproductiviste, certes relocalisée, mais qui devra également gérer les legs de la société industrielle.
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L'économie sociale et solidaire ; un nouveau modèle de développement pour retrouver l'espoir
Jean Gatel
- Libre & Solidaire
- 1000 Raisons
- 24 Septembre 2020
- 9782372630948
Dans cette tempête qui secoue le monde submergé au même instant par des crises politiques, sociales et surtout écologiques sans précédent, l'économie sociale et solidaire (ESS) est un véritable espoir. Plus qu'un ensemble d'entreprises et d'entrepreneurs, c'est un nouveau modèle de développement, et sans doute le seul qui puisse encore sauver notre planète et les humains qui la peuplent. L'ESS a dans son ADN : la résistance historique au modèle capitaliste, l'auto-organisation de la société civile, des valeurs basées sur la responsabilité et la solidarité, une capacité à répondre aux menaces environnementales, le primat de l'humain sur le profit... Elle est tout cela à la fois, dans son évolution historique et les nouvelles formes qu'elle revêt dans des pays développés ou en voie de développement, en particulier par l'intermédiaire de l'entrepreneuriat social, c'est-à-dire participant à une société solidaire et équitable. Elle est une réponse globale et majeure à la crise mondiale dans laquelle nous sommes entrés.
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L'indispensable révolution économique ; libérons-nous de la finance et du productivisme
Willem Hoogendyk
- Libre & Solidaire
- 9 Novembre 2016
- 9782372630276
Les crises se succèdent sans qu'aucune remise en cause fondamentale soit envisagée tant par les responsables politiques que par les acteurs économiques.
C'est le constat que fait cet ouvrage : l'économie actuelle, artificiellement stimulée par l'accroissement de la masse monétaire, avec l'appui des banques, conduit au « productivisme » du toujours plus, à une course à la croissance.
La consommation, devenue obligatoire pour la survie des entreprises, doit croître en permanence. L'obligation de consommer, voire de gaspiller, est désormais le moteur du système économique contemporain, avec nombre de conséquences désastreuses sur notre environnement.
Face à ce constat, l'auteur propose une économie orientée vers une demande maîtrisée. Elle serait basée sur la participation des citoyens et la coopération.
Les entreprises y fonctionneraient de façon plus adaptée à la collectivité grâce à la flexibilisation de la rémunération du capital d'une part, et à une organisation plus souple du travail d'autre part.
Le résultat permettrait de se libérer des contraintes du productivisme, de se délivrer de la spirale néfaste de la croissance et, ce qui constitue la base de notre survie, d'épargner la biosphère.
Pour cela, l'ouvrage propose des actions concrètes à la portée des particuliers, des entreprises, des responsables politiques, économiques et sociaux. C'est une véritable révolution de notre système avec un objectif : que chacun vive dans un monde plus juste, plus équitable, orienté vers un avenir meilleur.