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Sciences économiques
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" Formidable. Nous aurions vraiment encore besoin de Daniel Cohen. " Les Echos" Un récit étourdissant à mettre entre toutes les mains et surtout dans celles de ceux qui ne s'intéressent pas à l'économie." Le MondeUn véritable défi : une histoire de l'économie en 130 pages, par l'un des plus brillants esprits du XXIe siècle.De la charrue au tout numérique en passant par le krach écologique et le nouveau capitalisme financier, Daniel Cohen replonge dans les grandes étapes de l'histoire de l'économie et de la société. Revisitant son oeuvre, il propose une réflexion sur la croissance économique, devenue la religion du monde moderne. Quels sont nos réels besoins ? Pourquoi les Français sont-ils moins heureux que les autres ? Jusqu'où va notre faculté d'adaptation à un modèle économique ? Qu'est-ce que le bonheur intérieur brut ? Survivrons-nous à l'Intelligence artificielle ? Telles sont les questions brûlantes auxquelles répond, dans un langage accessible, ce livre qui mêle économie, histoire et anthropologie et nous entraîne au coeur d'un fascinant voyage dans la compréhension du désir humain.La prodigieuse synthèse d'une pensée iconoclaste.
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La prospérité du vice ; une introduction (inquiète) à l'économie
Daniel Cohen
- Albin Michel
- 2 Septembre 2009
- 9782226192981
Ce livre étonnant est un voyage qui montre comment l'économie façonne la société. Une immense fresque aussi, qui fait passer de l'empire romain à celui d'Hollywood, de la crise des années 30 à celle des subprimes, de l'Allemagne du Kaiser à la Chine contemporaine. Un voyage inquiet, hanté par une question : comment l'Occident, qui a arraché l'humanité au règne de la faim et de la misère, a-t-il pu finir sa course dans le suicide collectif des deux guerres mondiales ? La question n'est pas seulement rétrospective. Le monde s'occidentalise aujourd'hui à vice allure : les tragédies européennes pourraient-elles se répéter, en Asie ou ailleurs ? La planète pourra-t-elle éviter un nouveau suicide collectif, écologique cette fois ? Comme la crise financière l'a brutalement rappelé, une incertitude d'ordre systémique plane sur le capitalisme : sait-il où il va, où il entraîne le monde ? Telles sont les questions graves dont dépend le XXIe siècle. Ce qui est frappant ici, c'est l'extraordinaire clarté de Daniel Cohen : jamais on n'avait retracé l'histoire de l'humanité et les incertitudes qui pèsent sur son avenir avec une telle concision, un tel sens des formules et une érudition, délivrée avec tant de sobriété.
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Les Trous noirs de la science économique : Essai sur l'impossibilité de penser le temps et l'argent
Jacques Sapir
- Albin Michel
- 1 Novembre 2016
- 9782226395108
Pourquoi la science économique, celle que l'on enseigne aujourd'hui à tous les étudiants du monde, de Chicago à Moscou en passant par Paris, celle qui fonde le discours universel des experts, a-t-elle construit un modèle d'économie qui exclut les questions de l'argent et du temps ?
À partir de cet étonnant paradoxe, Jacques Sapir, économiste et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, dévoile les ressorts d'une discipline compliquée, dont les contorsions n'ont qu'un objet : évacuer la réalité de l'économie et soumettre l'activité humaine au mythe de la concurrence.
Cet ouvrage, qui permet de découvrir les thèses de Walras, Keynes et Hayek, théoriciens du marché, ou encore de Lange, théoricien de la planification, présente une analyse authentique et objective des phénomènes économiques contemporains. Mais il répond aussi à cette étrange question : pourquoi les économistes, dont le discours envahit notre vie, parlent-ils avec un bâillon sur la bouche ? -
Si, au XIXe siècle, le travail était conçu comme une action mécanique intelligente sur la nature, il n'en va plus de même aujourd'hui où nous peinons à concevoir les effets, de plus en plus médiatisés, de nos actions de travail sur la nature. Rares sont en effet les " travailleurs " qui sont en contact direct avec la matière, et cela, en dépit des conceptions que pouvait se faire encore le sociologue durkheimien Maurice Halbwachs dans la première moitié du XXe siècle, même chez les ouvriers. Dans la conscience contemporaine, les liens de symétrie entre le travail et la nature ont été rompus, alors même que la capacité technique de transformation de notre environnement matériel n'a cessé de croître.
Dans cet essai bref et percutant, François Vatin réfléchit à une nouvelle conceptualisation du travail qui soit capable de penser les modalités par lesquelles nous continuons plus que jamais, pour le meilleur et pour le pire, à interagir avec la nature. Depuis l'aube de la Révolution industrielle, la " question naturelle " (celle de l'environnement) et la " question sociale " (celle du travail) sont inextricablement liées. Malgré les apparences, cela reste vrai aujourd'hui plus que jamais.