La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires. Dans les réunions professionnelles comme dans les dîners de famille. Dans les entretiens d'embauche comme dans les rendez-vous galants. Pas un jour ne passe sans que nous ayons à défendre une idée, un projet, un produit ; et à nous protéger contre d'éventuelles fourberies. Que cela nous plaise ou non, convaincre est un pouvoir. À nous d'apprendre à le maîtriser.
Et de savoir y résister.
Car la rhétorique n'est ni innée, ni inexplicable. Elle repose sur une technique, obéit à des règles, mobilise des procédés, des stratagèmes, des outils. Dans ce traité accessible et concret, ponctué d'exemples et de cas pratiques, Clément Viktorovitch nous en révèle tous les secrets. Au fil des pages, il nous montre comment produire et décrypter les discours, mener les débats et les discussions, déjouer les manipulations.
L'art de convaincre est un pouvoir trop grand pour ne pas être partagé !
La première grande grammaire de la langue écrite et parlée contemporaine, mettant à l'honneur la diversité de tous les usages écrits et oraux, y compris quand ils s'écartent des normes enseignées. L'outil indispensable pour les étudiants et les enseignants, et tous les amoureux de la langue.
Le développement du numérique réalise une forme de privatisation du champ de l'action publique qui ne dit pas son nom : les entreprises privées du numérique les plus puissantes s'emparent d'activités jusqu'ici dévolues au secteur public : dans les transports (Ouibus, informations voyageurs), dans les services urbains (ville intelligente), dans l'utilisation de l'espace public (trottinettes électriques) ou même dans certaines fonctions de régulation (aide au trafic). L'informatisation des administrations publiques, le développement de services en ligne et la présence sur internet des services publics, se sont réalisés en sous-traitant ses dispositifs à des entreprises privées. La conquête du privé sur la sphère publique en cours aujourd'hui est d'une toute autre nature : elle repose sur une transformation des relations entre l'Etat et les usagers (simplification des relations avec les utilisateurs souvent en substituant des algorithmes aux agents publics, généralisation des mécanismes de notation, développement de l'uberisation des tâches). Ce processus s'adosse, d'une part, à des des capacités d'investissement énormes qui dépassent celles des pouvoirs publics (ingénierie, datacenters) et, d'autre part, à des monopoles détenteurs de brevets puissants. Si cette privatisation passe le plus souvent inaperçue, tant elle prend la forme douce de dispositifs d'utilisation très pratiques qui améliorent notre quotidien, ses effets sociaux sont pourtant considérables : elle déstabilise les entreprises et les administrations, renforce les inégalités sociales, préempte des communs et accélère la perte de souveraineté publique. Les pouvoirs publics ont beau mobiliser diverses ressources (offre concurrente, régulation, etc.), ils apparaissent trop souvent démunis face à un tel processus qui oeuvre a` l'échelle internationale (les GAFA). Les tentatives de réappropriation des communs numériques par les citoyens ordinaires ouvrent cependant des perspectives, parfois sous la forme d'un militantisme de fonctionnaires qui défendent la « souveraineté numérique » nationale. L'objet de l'ouvrage est porter au jour, derrière la sympathique appli dans nos smartphones, les conséquences économiques et techniques réelles de cette privatisation et de montrer quelles sont les perspectives de résistance et de réinvention du service public.
Les espaces numériques constituent les nouveaux territoires de l'économie. Cependant, la rapidité des évolutions technologiques et la multiplication des normes applicables rendent cet environnement de plus en plus complexe pour les entreprises, leurs dirigeants et leurs salariés.
À travers un regard croisé entre une avocate et un magistrat, cet ouvrage propose donc une véritable cartographie des principales questions qui se posent aujourd'hui aux entreprises, en y apportant des réponses pratiques et opérationnelles.
Qu'il s'agisse de l'application du RGPD, de la prévention contre les cybermenaces, ou de la sécurisation des échanges numériques, chacune des 57 fiches de l'ouvrage propose un ensemble d'outils organisationnels et juridiques visant à accompagner la vie économique de l'entreprise.
La grammaire de référence, qui suit l'évolution de la langue et propose des réponses nuancées aux questions que l'on peut se poser en français.
LE BON USAGE, c'est la grammaire de l'usage à travers l'observation constante d'un français vivant. Témoignent de cette évolution les 40 000 citations de 2500 auteurs, issues d'oeuvres littéraires et de la presse écrite, que le lecteur peut découvrir au fil des pages.
LE BON USAGE, c'est la grammaire de référence, qui apporte une réponse à toutes les difficultés que l'on peut rencontrer en français. Toute en nuances, jamais elle n'impose ; elle suggère, en donnant les différents usages suffisamment courants pour être pris en considération.
LE BON USAGE, c'est la grammaire incontournable des utilisateurs les plus exigeants de la langue française : écrivains, correcteurs, traducteurs, journalistes, rédacteurs, professeurs de français...
Nouveauté : un index des auteurs cités (en couleur dans le livre) invite à une promenade littéraire dans les pages du BON USAGE.
Grand oral, concours d'éloquence, exposé PowerPoint en entreprise... L'éloquence, cet art de bien parler, naguère enseigné au lycée et peu à peu délaissé, connaît un regain d'intérêt. Elle est même devenue un atout-clé de la réussite.
En passant en revue les mots de l'éloquence - de la captatio benevolentiæ de la rhétorique ancienne au pitch et à la punch line - et en brossant le portrait d'orateurs célèbres (de Lysias à maître Dupont-Moretti), Éric Cobast se propose de vous familiariser avec l'art oratoire. Sa conviction ? À une époque où les spin doctors sont les avatars des sophistes de l'Antiquité, les règles d'hier valent plus que jamais pour aujourd'hui !
Agrémenté d'anecdotes, de clins d'oeil historiques et de nombreux exemples, ce petit dictionnaire à l'usage de tous ceux qui doivent parler en public (ou de ceux qui veulent déjouer les pièges des discours) vous aidera à devenir vraiment éloquent, sans être grandiloquent...
En France, chacun passe en moyenne quinze ans à l'école. L'école est devenue un énorme système, une part essentielle de notre société. En retraçant son histoire, on peut observer que, si les contenus de l'enseignement sont issus d'une longue tradition remontant à la Grèce antique, les institutions et la forme de cet enseignement ont subi, à partir du XVIe siècle, des transformations radicales liées aux évolutions politiques, sociales et économiques.
Cet ouvrage fait la synthèse de l'histoire de l'éducation en France au travers d'interrogations thématiques qui mettent en perspective les relations des pouvoirs institutionnels, des acteurs (maîtres et élèves) et de la demande sociale (familles, monde du travail) autour de la question scolaire.
Ce volume propose les deux grands textes de John Dewey sur l'éducation : son traité de pédagogie, Démocratie et Éducation (1916) et Expérience et Éducation (1938) où l'auteur précise sa pensée et répond à ses détracteurs.
Dewey place l'expérience au coeur de l'apprentissage et recentre la pédagogie sur l'individu plutôt que sur les savoirs : l'école doit répondre à la curiosité naturelle de l'enfant et lui apprendre à désirer et entreprendre ; les travaux manuels et la vie sociale prennent le pas sur les exercices imposés ; la motivation et l'effort individuel peuvent se substituer à la discipline et au régime de sanction. La finalité de l'école est d'accroître la capacité à agir et c'est en cela qu'elle participe de la démocratie.
On se rendra compte de la modernité de la pédagogie de Dewey ou du moins de l'actualité des questions qu'il pose : comment centrer l'éducation sur « les propres activités sociales de l'enfant » plutôt que sur les savoirs ? Comment l'éducation peut-elle préparer l'enfant aux conditions sociales qu'il connaîtra hors de l'école ? Comment rétablir la continuité de l'école et de la société ?
La communication envahit tous les domaines : communication d'entreprise, marketing politique, pages « communication » de nos journaux, technocommunication, psychothérapies de groupe pour apprendre à « communiquer », etc.
En soi, communiquer ne veut rien dire. Il y a en revanche des théories, des pratiques et des techniques de la communication que cet ouvrage expose et discute. Représentative, expressive ou confondante : les formes de la communication y sont décrites ainsi que les idéologies qui les portent afin de permettre à chacun de décrypter ce phénomène fondamental de nos sociétés contemporaines.
L'éducation intéresse la société tout entière pour une raison évidente : l'école nourrit la civilisation avant qu'elle n'en procède. Il n'est pas d'activité professionnelle, sociale, politique, morale, qui ne relève à quelque degré de l'action éducatrice.
Cet ouvrage présente l'évolution de l'éducation de la Préhistoire à nos jours, expose les objectifs et méthodes de l'école et montre comment, entre réformes et routines, l'action des institutions éducatives s'est peu à peu étendue à tous les enfants.
Connaissez-vous les «opérations d'influence» ? Ces procédés de manipulation à grande échelle qui permettent d'influer sur l'opinion publique et de modifier le comportement des individus. Qu'elles soient menées à des fins politiques ou militaires pour affaiblir l'adversaire, qu'elles visent des populations locales ou des opinions publiques étrangères, elles défraient la chronique. Lors de la guerre civile ukrainienne, au cours de l'affrontement entre Kiev (Kyiv) et les séparatistes à l'est du pays, les cyberattaques y ont été d'une telle ampleur, que l'OTAN a qualifié la zone de laboratoire à ciel ouvert pour ces entreprises de manipulation par l'information à grande échelle. Véritable plongée au coeur de ces opérations, l'auteur nous offre la synthèse passionnante de son travail de terrain. Elle pénètre dans les arcanes de ces opérations, analyse les modes opératoires et décortique les causes de leur redoutable efficacité, jusque dans la vie économique. L'ouvrage démontre ainsi l'impact de ces opérations, dont nous sommes les acteurs par le biais des réseaux sociaux, sur la pérennité de certains organismes et la santé des individus. Enfin, l'auteur propose une lecture de l'aspect informationnel accompagnant les premières semaines de l'invasion russe en Ukraine débutée le 24février 2022.
Ces sciences de l'éducation regroupent plusieurs disciplines avec un objectif précis : former des éducateurs. En quoi ont-elles modifié cette formation et quels en sont les enjeux dans notre société, tel est le sujet de ce livre.
François Dufour a choisi 100 mots pour défendre et illustrer un journalisme pur et dur :
100 % de faits, 0 % d'opinions, guerre contre le « conditionnel de précaution », respect de la vie privée et de la présomption d'innocence... De A comme Affaire Grégory (symbole de très mauvais journalisme) à W comme Wikipédia (encyclopédie bourrée d'infos à ne pas recopier bêtement) en passant par C comme Capa et K comme Kessel (ses héros), il rappelle quelques règles indépassables de ce beau métier.
Au risque de ne pas se faire que des amis parmi ses confrères, François Dufour livre un plaidoyer qui sera utile aussi bien à l'étudiant de Sciences Po qu'au journaliste en herbe, à l'attaché de presse comme au citoyen soucieux de s'informer correctement.
Une lecture indispensable à l'époque de l'invasion mondiale des fake news sur Facebook et de l'autre invasion, celle des médias par les éditorialistes et des réseaux sociaux par les non-journalistes. En fermant ce livre, vous n'écouterez plus les infos, à la radio ou la télé, comme avant...
Qui n'a jamais appréhendé le moment où il lui faudrait prendre la parole ? Qui n'a jamais rêvé d'être capable de communiquer à l'oral non seulement sans crainte mais aussi avec aisance, voire plaisir ? Qui n'a jamais été subjugué par la virtuosité d'un orateur ?
Il est souvent d'usage de penser que l'art oratoire relève du talent inné donc d'une sorte de don. Pourtant, il n'en est rien. Car on ne naît pas orateur, on le devient. Celles et ceux qui sont les plus habiles pour communiquer à l'oral utilisent en vérité des techniques, parfois même des stratégies. Et c'est justement ce que vous propose cet ouvrage : vous révéler quelques-unes de ces techniques et stratégies.
Ainsi apprendrez-vous à travers ces pages à préparer au mieux une prestation orale. Ainsi comprendrez-vous comment la mettre en oeuvre efficacement. Ainsi découvrirez-vous qu'il est possible d'affirmer votre charisme et de le développer. Ainsi appréhenderez-vous les vertus de l'empathie dont vous saurez faire votre alliée.
Clair, accessible, illustré de nombreux exemples et exercices, ce Petit guide pratique de l'orateur s'adresse donc à toutes les personnes qui désirent améliorer leur capacité à s'exprimer à l'oral, qu'elles soient débutantes non expérimentées ou encore professionnelles de la prise de parole.
Lorsque l'on parle de l'école, immédiatement, des images surgissent. On voit l'enseignant, avec ses élèves, dans une salle de classe. Il circule entre eux, s'attarde derrière l'épaule de l'un pour lire ce qu'il écrit, remarque le découragement de l'autre et d'un geste ou d'un regard l'aide à ne pas baisser les bras. Il revient au tableau, écrit le cours, distribue la parole. Bref, quand il s'agit d'école, les scènes qui nous viennent à l'esprit ont toujours à voir avec l'interaction, la relation humaine. Comment maintenir ce lien lorsque les circonstances nous obligent à enseigner à distance ?
Certes, grâce à Internet, les savoirs sont désormais accessibles en ligne. Les chaînes vidéo d'enseignants se multiplient et facilitent l'accès des élèves à des notions de cours. De même, nombre de sites proposent des exercices interactifs souvent très bien faits et qui permettent aux élèves de travailler en autonomie.
Pour autant, ces outils ne permettent pas de maintenir le lien pédagogique.
Ils sont l'équivalent numérique des manuels ou des cahiers d'exercices et ne peuvent remplacer la relation de confi ance qui, peu à peu, s'instaure entre l'enseignant et ses élèves. Tous les enseignants en ont fait l'expérience, un même cours dispensé à deux classes distinctes n'aura jamais le même effet. Suivant le groupe, les relations entre les élèves, l'horaire, les réactions diffèrent et emmènent la séance vers un chemin parfois que l'on n'aurait pas soupçonné. Et c'est bien cela qui fait la magie du métier d'enseignant. Est-il possible de retrouver, à distance, l'atmosphère de la classe et ainsi, continuer de construire la relation avec les élèves ?
Voilà, le véritable défi de l'enseignement à distance : non pas recréer la classe mais inventer un nouvel espace qui permette d'abolir la distance et de renforcer les interactions entre l'enseignant et ses élèves, entre pairs, afi n de susciter le plaisir et l'envie d'apprendre.
Cet ouvrage se veut une réfl exion sur ce que signifi e enseigner à distance du point de vue du lien humain, et propose des pistes concrètes pour construire un travail pédagogique qui fasse sens et permette d'accompagner tous les élèves.
Dans le monde entier, les travaux qui se réclament du « discours » ont envahi l'ensemble des sciences humaines et sociales et des humanités. À quelque discipline qu'ils appartiennent, ceux qui aujourd'hui sont amenés à étudier des textes écrits ou oraux ont besoin de comprendre les enjeux de l'analyse du discours et les ressources qu'elle propose.
Cet ouvrage veut aider les étudiants à appréhender ses présupposés majeurs et les grandes divisions qui le structurent, à comprendre comment les analystes du discours élaborent leurs objets à l'aide de catégories comme genre, type de discours, formation discursive... Ils pourront également prendre la mesure de la diversité des modes de manifestation du discours : de la banale conversation entre amis à la philosophie, des interactions orales aux écrans d'ordinateur, car l'univers du discours dans lequel nous construisons nos identités et donnons sens à nos activités apparaît profondément hétérogène.
Pour dépasser les idées reçues et les a priori que cette institution suscite, voici une présentation à la fois précise et concise de l'enseignement primaire et secondaire en France aujourd'hui. Missions, organisation, acteurs, bilans des différentes réformes, questions de société... Dans cette nouvelle édition, toutes les réformes en cours du système scolaire depuis l'élection d'Emmanuel Macron (primaire, collège, baccalauréat, accès à l'université, etc.) sont abordées...
Manuel introductif aux métiers de la communication, cet ouvrage a été conçu avec la collaboration de professionnels des métiers de la communication. Il offre à l'étudiant un cadre théorique synthétique et des outils méthodologiques concrets et efficaces pour se former aux métiers de la communication, tout en lui permettant de se confronter à des expériences réelles de professionnels.
Il propose :
- des synthèsespar chapitre ;
- des quiz interactifs par chapitre ;
- une interview en poscast par chapitre (voir liste slide suivante) ;
- un glossaire général.
Vidéosurveillance de rue, compteurs connectés, fichiers numériques, puces RFID, lois sur le renseignement, géolocalisation, programme « Prism » de la NSA, reconnaissance faciale, traçage, recommandations et offres prédictives de la grande distribution... la surveillance est omniprésente dans les débats publics et semble avoir investi l'ensemble des territoires de la vie quotidienne, accréditant la thèse de l'avènement d'une véritable société de la surveillance généralisée.
Fantasme sécuritaire ou panique liberticide, la surveillance est également devenue un objet de réflexion scientifique, ouvrant un champ de recherche et d'analyse en plein développement : les Surveillance Studies.
En privilégiant une démarche pluridisciplinaire (littérature, philosophie, science politique, sociologie, sciences de la communication) et en prenant en compte les évolutions médiatiques de la société ( écrans, réseaux, plateformes), cet ouvrage propose un panorama complet des théories de la surveillance, des textes fondateurs (Bentham, Taylor, Weber, Foucault, Deleuze...) aux notions les plus récentes (« vigilance », « sousveillance », « capitalisme de surveillance », « shareveillance », « exposition »).
Depuis ces premières approches essentiellement organisationnelles, le champ s'est ouvert à la complexité des enjeux sociaux, politiques et personnels de la nouvelle « économie de la visibilité » numérique, laissant entrevoir l'émergence contemporaine d'une véritable « culture » de la surveillance.
Qu'attend-on de l'école aujourd'hui ? Quel est le niveau d'étude minimal que chacun devrait avoir atteint à la sortie du système scolaire ? Comment y parvenir...
Un comité scientifique international de douze personnes, représentant les différents champs de la recherche en éducation, a rassemblé dans ce Dictionnaire plus de deux cent chercheurs, issus principalement de pays francophones, dont les contributions rendent compte des avancées de la production scientifique. L'objectif est de fournir aux lecteurs un fonds commun de concepts, de méthodes et d'interprétations dans le domaine de l'éducation tout en respectant la diversité des approches selon les disciplines, les domaines et les équipes de recherche.
Ce Dictionnaire ne vise pas l'exhaustivité mais la représentativité et l'intérêt social des objets et des thématiques. Cherchant à dépasser les querelles idéologiques, il apporte de nouveaux éléments de réflexion autour des questions que se posent les usagers, les professionnels et les responsables des systèmes éducatifs.
La disparition progressive des kiosques et marchands de journaux rétrécit l'espace public de la démocratie qui se replie dans l'univers borné des smartphones et des tablettes où l'information est assignée à résidence par le jeu des algorithmes.
L'intelligence artificielle - plus d'artifice que d'intelligence - prend le pas sur l'intelligence humaine pour fixer désormais à toute vitesse - érigée en vertu de l'époque - la hiérarchie des événements, selon des critères ou le clic commercial, le « putaclic » à vocation publicitaire, l'emporte sur le discernement éditorial. Éric Fottorino, directeur de publication du 1, s'engage.
Rédigé par une experte en veille stratégique, cet ouvrage actualise les connaissances dans les domaines de la recherche d'information et de la veille sur Internet. Il permet de comprendre le fonctionnement actuel des moteurs de recherche, d'optimiser les recherches web, d'identifier des sources d'information méconnues, de mettre en place différents types de veille stratégique et de découvrir un éventail de méthodes d'analyse automatisée de l'information. Pratique et opérationnel grâce à ses exemples concrets, cet ouvrage permet à tout internaute de trouver, collecter, qualifier et analyser l'information réellement utile : un véritable guide de survie dans la jungle de l'information numérique.