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-
Une histoire du conflit politique : Elections et inégalités sociales en France (1789-2022)
Julia Cagé, Thomas Piketty
- SEUIL
- 8 Septembre 2023
- 9782021454543
Qui vote pour qui et pourquoi ? Comment la structure sociale des électorats des différents courants politiques en France a-t-elle évolué de 1789 à 2022 ? En s'appuyant sur un travail inédit de numérisation des données électorales et socio-économiques des 36 000 communes de France couvrant plus de deux siècles, cet ouvrage propose une histoire du vote et des inégalités à partir du laboratoire français.
Au-delà de son intérêt historique, ce livre apporte un regard neuf sur les crises du présent et leur possible dénouement. La tripartition de la vie politique issue des élections de 2022, avec d'une part un bloc central regroupant un électorat socialement beaucoup plus favorisé que la moyenne - et réunissant d'après les sources ici rassemblées le vote le plus bourgeois de toute l'histoire de France -, et de l'autre des classes populaires urbaines et rurales divisées entre les deux autres blocs, ne peut être correctement analysée qu'en prenant le recul historique nécessaire. En particulier, ce n'est qu'en remontant à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, à une époque où l'on observait des formes similaires de tripartition avant que la bipolarisation ne l'emporte pendant la majeure partie du siècle dernier, que l'on peut comprendre les tensions à l'oeuvre aujourd'hui. La tripartition a toujours été instable alors que c'est la bipartition qui a permis le progrès économique et social. Comparer de façon minutieuse les différentes configurations permet de mieux envisager plusieurs trajectoires d'évolutions possibles pour les décennies à venir.
Une entreprise d'une ambition unique qui ouvre des perspectives nouvelles pour sortir de la crise actuelle. Toutes les données collectées au niveau des quelques 36 000 communes de France sont disponibles en ligne en accès libre sur le site unehistoireduconflitpolitique.fr, qui comprend des centaines de cartes, graphiques et tableaux interactifs auxquels le lecteur pourra se reporter afin d'approfondir ses propres analyses et hypothèses. -
Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme
Benjamin Morel
- Passés composés
- 19 Février 2025
- 9791040410782
Sans qu'une virgule de la Constitution ne soit modifiée, nous avons changé de régime. Le pouvoir naguère à l'Élysée est revenu à une Assemblée perçue encore récemment comme une caisse enregistreuse. Dans une assemblée composée de 25 % de députés du RN et de 12 % de LFI, le champ des alliances possibles s'est réduit, contraignant à des amitiés baroques dans une configuration rappelant celle de la IV e République finissante. La V e se révèle être un véritable régime parlementaire soumis aux mêmes difficultés que ses voisins européens. Or, elle n'avait jamais été pensée comme ça par le général de Gaulle. Cette transformation n'est pas acceptée par des acteurs attachés au présidentialisme. Cela conduit à tordre le texte, à en exploiter les failles, légitimement, pour surmonter les blocages, mais également pour maintenir un rapport de force que certains estiment plus favorable. Toutefois, les précédents ainsi créés ne sont pas sans risque. L'illibéralisme d'un régime politique provient rarement d'une nouvelle Constitution, mais de la réinterprétation d'un texte existant. La période actuelle a révélé des failles qui, si elles ne sont pas utilisées de façon déraisonnable aujourd'hui, pourraient demain conduire à une pente glissante. C'est le récit de cette transformation inédite que décrypte Benjamin Morel.
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Face à l'effondrement, si j'étais maire ? comment citoyens et élus peuvent préparer la résilience
Alexandre Boisson, André-jacques Holbecq
- Yves Michel
- Société Civile
- 10 Septembre 2019
- 9782364291324
Selon les auteurs, les motifs d'un effondrement augmentent rapidement ; ils en développent les causes nombreuses. Crises géopolitiques, financières, économiques, sociales, écologiques et désorganisation des réseaux de distribution : d'où viendront les premiers symptômes ?
Or, en cas de problème, vers qui vont se tourner les citoyens ? Vers leur maire ! C'est pourquoi il est prudent de se préparer à l'autonomie et à la résilience.
Face à l'effondrement, si j'étais maire ? est une alerte à l'intention des élus - en particulier les maires et les conseillers des communes rurales - ainsi que des citoyens : comment organiser l'autonomie des services vitaux des communes et, sans rien attendre de l'État, les rendre les plus résilientes possible ? Les auteurs développent au fil des pages des pistes d'une autonomie locale, entre autre, l'approvisionnement en eau, en nourriture, en énergie, les services de santé, avec des annexes très concrètes.
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«On attendait d'énergiques initiatives, des changements effectifs, de vrais événements. Ils ne se sont pas produits. Cinq décennies ont passé en vain, à vide, apparemment. Et puis ce qui aurait dû être et demeurait latent, absent fait irruption dans la durée.» Pierre Bergounioux entreprend ici de saisir les origines et la signification du soulèvement social que la France a vécu ces derniers mois. Il enracine sa réflexion dans l'histoire des nations et des idées occidentales, en vertu de l'axiome selon lequel tout le passé est présent dans les structures objectives et la subjectivité des individus qui font l'histoire. Ainsi se poursuit, jusque dans les formes les plus contemporaines de la contestation, en pleine crise du capitalisme et de la représentation politique, le rêve égalitaire qui nous est propre.
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Changer la vie ; pour une reconquête démocratique
Natacha Polony
- Alpha
- Societe
- 15 Novembre 2023
- 9782383880141
« Progrès », « laïcité », « travail », « identité » : autant de mots dévoyés après qu'ils sont passés dans le langage politique et médiatique. Natacha Polony les a traqués pour mieux montrer comment ce nouveau langage contribue au conditionnement de la pensée. Bien sûr, les mots et les rites démocratiques sont préservés, mais ils sont vidés de leur substance. Leur rendre leur sens est la condition pour refonder la démocratie, contre ceux qui prétendent qu'il « n'y a pas d'alternative », et former des individus autonomes, et non des rouages de la machine économique. Ce livre, sous forme de dictionnaire politique, a l'ambition de nous donner les armes intellectuelles pour reconquérir la démocratie véritable et nous penser en hommes libres. Une reconquête collective et individuelle pour « changer la vie », parce que telle est l'ambition de tout projet politique.
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Que s'est-il passé depuis le tournant du siècle pour que la démocratie se voit ainsi mise en cause, tant dans les pays occidentaux que dans les cultures extérieures qui auparavant s'en réclamaient comme d'un modèle ? L'histoire tumultueuse de ce régime a-t-elle finalement eu raison de lui ? Les sortilèges mêmes de la démocratie, qui nous l'ont faite appliquer sans retenue dans tous les domaines et dans tous les territoires, l'ont-ils finalement profanée ? Peut-on vouloir la démocratie sans la liberté, et de quelle liberté s'agit-il, selon quels critères peut-on dessiner ses limites ? Faut-il voir dans les démocraties illibérales d'aujourd'hui un nouveau courant anti-moderne ? La technocratie, la gouvernance, le consensus, sont-ils des renforcements de la démocratie ou bien ses nuisances ? Peut-on imaginer des démocraties sans visions du monde, sans croyances, fondées sur le seul pragmatisme, en un mot sans pluralisme ?
Avant la saison des Lumières il n'y a pas de démocratie en Europe, elle apparaît en Amérique et en Europe occidentale à partir du tournant du XVIIIe et du XIXe siècles. Le choc culturel est tel qu'il suscite l'écriture de cet ouvrage extraordinaire : La démocratie en Amérique de Tocqueville (1835). Les démocraties européennes, encore censitaires, se développent au long du XIXe siècle. Au XXe siècle, l'époque d'entre-deux guerres connaît une forte critique des démocraties parlementaires, corrompues et déliquescentes. C'est pourquoi monte une justification de la dictature et l'Europe va connaître une floraison de régimes autocratiques pendant les années 30, pendant que le totalitarisme communiste s'étend jusqu'en 1989 sous l'appellation fallacieuse de « démocratie populaire ». En 1983, lorsque Jean-François Revel publie Comment les démocraties finissent, c'est pour prédire la fin des démocraties faibles et complexées devant le totalitarisme arrogant et sans scrupule. Ces autocraties, dictatures ou totalitarismes, laissent derrière elles tant de désastres que la période suivante affiche une grande ferveur démocratique. Les années 1950-2000 sont celles pendant lesquelles il n'est pas permis de nuancer la louange de ce régime. La chute du mur de Berlin en 1989 suscite même chez nombre d'Occidentaux la certitude, présentée par Francis Fukuyama, selon laquelle la démocratie représente le régime de la « fin de l'histoire » : sans suite ni alternative possible, littéralement irremplaçable. Ce qui s'avère être un aveuglement du même ordre que ceux, idéologiques, qu'il vient remplacer. Le tournant du siècle voit les choses changer. Reproches et accusations apparaissent contre la démocratie, plus graves que celles des années 30. Et pour des raisons profondes qui tiennent au déplacement du sacré, la démocratie perd son aura. Nous en sommes là.
Chantal Delsol est professeur des universités en philosophie politique, membre de l'Institut de France (Académie des Sciences Morales et Politiques), auteur de livres de philosophie, d'essais, de romans traduits en une quinzaine de langues. -
Libérons nos communes ! une défense de la subsidiarité ascendante
Ismael Benslimane, Raul Magni-Breton
- PUF
- Generation Libre
- 22 Mai 2024
- 9782130833819
Alors que la liberté et l'égalité sont aujourd'hui des valeurs consensuelles, la fraternité, curieusement, a plutôt produit conflits et confusions. La fraternité doit-elle s'exercer envers nos compatriotes ou avec le genre humain ? La réponse à cette question a opposé la droite nationaliste à la gauche issue du socialisme international. Ces différends sont au coeur des litiges autour de l'immigration, de l'Union européenne ou de la question de la souveraineté nationale. Nous avons à la fois besoin d'être souverains sur notre territoire et proches de ceux qui vivent ailleurs, avec qui nous allons coopérer étroitement et partager nos destins sur cette planète.
Cet ouvrage propose de concilier ces deux approches antagonistes, pour être à la fois plus souverains et plus ouverts. La solution porte un nom : la subsidiarité ascendante, partant d'abord de la commune. C'est grâce à elle que les conceptions cachées derrière le mot de « fraternité » se réconcilient pour porter des valeurs universelles qui ont un sens exploitable et transcriptible dans le droit.
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Ils ont grandi dans la même ville, ils ont été élèves dans le même lycée.
L'un est devenu président de la République, l'autre son opposant n° 1.
François Ruffin retrace le parcours de l'enfant prodige de la bourgeoisie d'Amiens, qui choisit Paris, l'Ena, la commission Attali sous Sarkozy, la banque d'affaires, rejoint l'Élysée du temps de François Hollande, puis se lance dans la course à la présidence de la République. Il met en lumière les choix du chef de l'État, les protections qu'il sollicite, ses relations incestueuses avec les patrons de médias et les grandes fortunes (qui sont souvent les mêmes).
LA FRANCE DE FRANÇOIS RUFFIN.
En contrepoint, François Ruffin se raconte aussi : son mal-être de jeune homme qui rêve de « sauter les grilles » du lycée, le refus de faire carrière après le Centre de formation des journalistes, le choix de pratiquer un journalisme dissident (« Là-bas si j'y suis », Fakir), le film Merci patron ! et l'aventure de la députation, dans l'aspiration de la France insoumise. Il raconte ses rencontres avec ces Français qui comptent en euros, voire en centimes, il partage avec les lecteurs son engagement de tous les instants, jusqu'à l'austérité.
UN VRAI LIVRE DE GAUCHE.
Ce livre, écrit au scalpel, se lit d'une traite. Il est truffé de formules cinglantes sur la présidence et d'histoires bouleversantes de la France populaire. C'est un livre de gauche, profondément, viscéralement, qui tient du réquisitoire implacable des Nouveaux Chiens de garde de Serge Halimi, d'un appel à l'engagement de Indignez-vous ! de Stéphane Hessel, et du livre d'intervention, au coeur de l'événement, comme Murmures à la jeunesse de Christiane Taubira.
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Au cours des dernières années, la France, à l'instar d'autres États européens et du monde, a été confrontée à une menace terroriste sans précédent. Dans ce contexte, la politique de lutte antiterroriste a connu de profondes et nécessaires transformations, dans le strict respect des principes fondateurs de l'État de droit.
Cet ouvrage étudie la politique de lutte antiterroriste en France à travers l'évolution récente de l'ensemble de ses outils. Que ce soit dans le champ normatif ou institutionnel, de nouvelles orientations stratégiques ont été adoptées afin de faire face sur le long terme à une menace de plus en plus diffuse et protéiforme.
Il permet au lecteur d'approfondir sa compréhension du phénomène terroriste, d'acquérir des connaissances techniques d'analyse de la politique de lutte antiterroriste et de disposer d'une connaissance plus fine du fonctionnement de l'appareil d'État. -
Un président ne devrait pas dire ça...
Gérard Davet, Fabrice Lhomme
- Stock
- 12 Octobre 2016
- 9782234075481
Ce livre est une affaire d'État.
Cinq années passées à traquer la vérité des faits, au coeur du pouvoir suprême.
Voici le récit d'une enquête sans concession, d'une confrontation inédite entre deux journalistes d'investigation et un chef d'État, François Hollande. Une étrange relation, émaillée d'agacements réciproques et de fortes tensions.
À l'arrivée, des révélations incroyables, des secrets éventés, des déclarations stupéfiantes. Jamais un président de la République n'avait été poussé à se livrer à ce point. Langue de bois proscrite, conseillers restés à la porte, relecture refusée.
François Hollande n'aurait pas dû « dire ça » ?
En tout cas, nous, nous devions l'écrire.
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Du pays vide : réfuter le solipsisme politique
Isabelle Delpla
- Vrin
- L'esprit Des Lois
- 19 Janvier 2023
- 9782711630745
Dans un pays X, les habitants confrontent leurs idéaux politiques. Un dialogue philosophique s'engage. Certains rêvent de solipsisme politique et de se couper du monde; d'autres pourfendent cette illusion. Soudain, ils se retrouvent sous un voile d'ignorance, sans plus savoir ni qui ils sont, ni même où ils sont, en Xie ou à l'étranger. Ils pourraient tous se retrouver à l'extérieur d'un pays vide, dont le territoire aurait disparu, par l'effet du réchauffement climatique. Le doute s'installe : sont-ils les seuls Xiens légitimes? Peut-on être citoyen d'un pays vide? Quels principes choisir pour un pays dont l'existence même est incertaine?
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Après neuf années passées à la tête du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré renoue avec la liberté de ton qu'on lui connaît. Jamais on n'a autant parlé de cette institution ni mieux compris son utilité que sous sa présidence. Dans ce livre, il évoque les dossiers qu'il a eu à traiter, les combats qu'il a menés, les dirigeants politiques qu'il a côtoyés et souvent affrontés.
Esprit libre, indépendant, attaché avant tout au respect du droit et des valeurs républicaines, il a pris les positions qui lui paraissaient conformes à sa mission, sans chercher à ménager aucun pouvoir, ni craindre d'être mis en cause, comme il l'a été par les dirigeants de l'UMP après le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Il a également dû se prononcer sur des lois et réformes majeures, notamment lors des débats sur le mariage homosexuel, la taxe carbone ou la loi Hadopi.
Il livre ici souvenirs, commentaires et mises au point sous la forme d'un journal tenu régulièrement au cours de ces neuf années, " au gré de mes humeurs ", écrit-il. Il raconte les démêlés qui l'ont opposé à Nicolas Sarkozy, ses échanges avec Valéry Giscard d'Estaing ou François Hollande et ses relations avec Alain Juppé, Manuel Valls, Jean-François Copé ou Bruno Le Maire. Il consacre aussi des pages émouvantes à Jacques Chirac, dont il a été l'un des confidents les plus fidèles, brossant de l'ancien président aux prises avec la maladie un portrait qui nous le rend encore plus attachant. -
Revue du M.A.U.S.S. Tome 62 : Faut plus d'gouvernement ? : Penser le moment anarchiste contemporain
Revue du m.a.u.s.s.
- Le Bord de l'eau
- Revue Du M.a.u.s.s.
- 17 Novembre 2023
- 9782356879967
Dans les pays occidentaux comme au-delà, les mouvements sociaux des dix dernières années ont notamment mis au goût du jour un certain nombre de pratiques qui rompent avec celles de la tradition contestataire institutionnalisée : mouvements issus directement des populations et non de corps constitués (à l'écart des partis ou syndicats), occupations des places et des rues, actions coup de poing (Extinction Rébellion, Les soulèvements de la Terre par exemple), organisation en marge des institutions et des leaders (Gilets jaunes), mouvements sans revendications précises (Nuit debout nous ne demandons rien) ou demande de démocratie participative (RIC), etc. Avec les textes de : David Graeber, Jean-Claude Michéa, Catherine Malabou, Gustav Landauer, Blair Fix, Edouard Jourdain, Anatole Lucet, Stéphane Vibert, Philippe Chanial, Simone Weil, Adrien Gonzalez, Sylvaine Bulle, Bastien Mouchet, Etienne Poiarez, Benjamin Gizard, Jérôme Lafitte, Thomas Lindemann, Andrea Lanza,Cédric Mong-Hy, Pasha Tavakkoli, Rémi Astruc, Olivier Ruchet, Erwann Sommerer, Guillaume Fauvel, Arthur Guichoux, Margot Verdier.
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L'illusion localiste ; l'arnaque de la décentralisation dans un monde globalisé
Aurélien Bernier
- Utopia
- Ruptures
- 16 Janvier 2020
- 9782919160358
« Rapprocher le pouvoir du citoyen », instaurer la « démocratie participative », soutenir le « développement territorial » et l'économie « de proximité »...
Aujourd'hui, ces mots d'ordre localistes et décentralisateurs se retrouvent dans tous les discours politiques, de la gauche à l'extrème-droite en passant par la droite et les socio-démocrates.
A l'approche des élections municipales, on assiste à une surenchère. La participation des habitants et les promesses de changement « par en bas » sont dans tous les programmes. Les démarches et les listes « citoyennes », plus ou moins instrumentalisées par les partis traditionnels, se multiplient. Même le président de la République s'affiche localiste : en réponse à la crise de « Gilets jaunes », il promet une nouvelle phase de décentralisation pour la deuxième moitié de son mandat. A en croire nos élites, c'est donc par l'action municipale ou régionale que les problèmes économiques, sociaux, environnementaux ou démocratiques pourraient être résolus...
Ce livre s'attache à déconstruire ce mensonge. Car la mondialisation, elle, ne rapproche pas le pouvoir du citoyen, mais l'éloigne considérablement. Les décisions économiques sont concentrées aux mains des grandes firmes et de leurs actionnaires, et s'imposent aux peuples par-delà les principes démocratiques. Les droits sociaux sont en régression permanente à cause de la concurrence internationale. Et la classe politique n'en finit plus de se discréditer en obéissant aux injonctions des marchés.
La « mondialisation heureuse » ayant fait long feu, c'est le « localisme heureux » qu'à présent on cherche à nous vendre. Le terroir et les circuits courts pour compenser les ravages de la mondialisation. Le régionalisme pour masquer le désengagement de l'État, la destruction ou la privatisation des services publics.
Cette « Illusion localiste » doit être dénoncée. Non pas que l'action de proximité soit négligeable, car s'engager dans la vie locale est tout à fait nécessaire. Mais pour sortir du piège de la mondialisation, cela ne suffit pas. Plutôt que d'opposer l'action locale et celle de l'État, mieux vaudrait les articuler.
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Pour un traité de démocratisation de l'Europe
Stephanie Hennette, Thomas Piketty, Guillaume Sacriste, Antoine Vauchez
- SEUIL
- 17 Mars 2017
- 9782021372755
Comment contenir le déferlement de la vague populiste qui risque de balayer nos démocraties ? Comment prévenir l'éclatement de l'Union européenne ?
Pour mettre fin à des politiques disqualifiées, mettre l'austérité en minorité, lutter contre les inégalités, il est urgent de démocratiser la zone euro. Repris par Benoit Hamon, validé par les meilleurs juristes européens, ce projet de traité institue une Assemblée parlementaire de la zone euro. Ce traité peut être adopté en l'état par les pays qui s'y rallieront. Il a été rédigé une équipe pluridisciplinaire composée de juristes, politistes et d'économistes. Le texte du traité est précédé d'une introduction présentant sa mise en oeuvre de façon pédagogique.
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La justice en examen : attentes et expériences citoyennes
Cécile Vigour, Bartolomeo Cappellina, Laurence Dumoulin, Virginie Gautron
- PUF
- Le Lien Social
- 14 Septembre 2022
- 9782130836056
La confiance à l'égard de la justice, sa légitimité et son autorité sont au fondement de la démocratie. Mais quel regard les citoyens et citoyennes portent-ils sur cette institution, son fonctionnement et ses décisions ? À quelle justice aspirent-ils ? Quels facteurs et attentes façonnent leurs propres jugements ? Dans quelle mesure s'approprient-ils ce moyen de défendre leurs droits ? Les citoyens sont attachés à la justice en tant que valeur, repère collectif et instance de régulation des conflits. Leurs critiques relatives à l'institution, aux organisations et à certaines pratiques professionnelles sont la contrepartie d'idéaux de justice exigeants, source de désillusions. De nombreux enquêtés discutent l'autorité de la justice en matière pénale et sa capacité à faire respecter les lois. Alors que dans leurs propos généraux, une majorité d'entre eux regrettent sa clémence excessive, ils sont plus nuancés, en situation de juger face à des cas concrets. Leurs attentes expliquent la double finalité attribuée aux peines : sanctionner et éduquer.
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Frais de palais ; la vérité sur les dépenses de l'Elysée
René Dosière
- L'observatoire
- 6 Novembre 2019
- 9791032906750
Spécialiste incontesté de la gestion des finances publiques, le député René Dosière nous dévoile les secrets des dépenses présidentielles.
110 millions d'euros : voici le chiffre réel du budget de l'Élysée. Réel, car pour la première fois dans notre histoire, les dépenses du président de la République sont transparentes et contrôlées. Un cas unique au monde ! Finis les emplois fictifs, les contrats opaques et les fastes d'un autre temps (délégations de plusieurs centaines de per-sonnes lors de voyages officiels ; jusqu'à 450 000 euros de fleurs par an ; une garden-party du 14 juillet à 732 000 euros...).
Cette « révolution », on la doit à l'action de René Dosière. Durant vingt-cinq ans de vie parlementaire, l'ancien député n'a cessé de lutter pour une plus grande transparence de la gestion publique. Désormais à l'écart de la politique active, et fort d'une expertise unanimement reconnue, il révèle les coulisses du combat mené pendant six ans pour percer le « secret-dépense » de l'Élysée - objectif atteint en 2008 avec Nicolas Sarkozy.
Déplacements, réceptions, salaires, logements, sécurité, chasses... autant d'aspects de la vie quotidienne à l'Élysée que l'auteur évoque dans un récit rempli d'anecdotes, du général de Gaulle à Emmanuel Macron, sans oublier les « premières dames » et les anciens chefs de l'État.
Une lecture réjouissante et passionnante qui dévoile les derniers secrets du Palais.
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Willy Schraen a été élu en 2016 Président de la Fédération Nationale des Chasseurs (F.N.C., 1'100 000 adhérents). Il est à l'origine des nouvelles lois sur la chasse, a négocié avec Emmanuel Macron la réforme de la chasse dont la très médiatisée baisse du prix du permis national à 200€.
Après des décennies où la chasse française n'osait ni s'exprimer ni se montrer, le nouveau président de la FNC souhaite désormais se faire entendre et affirmer le rôle que la chasse française joue au quotidien dans la conservation et la régulation des espèces, la défense de la biodiversité, son rôle de premier écologiste de France, en permanence sur le terrain et en lien étroit avec le monde rural. Il se bat contre une agriculture productiviste qui détruit une faune et une flore indispensables à l'équilibre écologique. Il se bat également pour les agriculteurs et tous les ruraux, souvent incompris et délaissés par une élite distante qui décide pour eux, sans les connaitre.
Dans cet essai, Willy Schraen livre son analyse sur l'ensemble des politiques menées sur la chasse en lien avec les gouvernements, mais propose également des solution pour vivre mieux en milieu rural. Il y défend un mode de vie mis à mal par une méconnaissance globale et des problématiques en contradiction avec celles des populations urbaines.
Plus qu'un réquisitoire, il s'agit ici d'un plaidoyer pour une France moins fracturée et un retour à une compréhension et une reconnaissance mutuelle de populations aux aspirations finalement assez proches.
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La question climatique ; genèse et dépolitisation d'un problème public
Jean-Baptiste Comby
- Raisons D'Agir
- Cours Et Travaux
- 8 Octobre 2015
- 9782912107817
Avec la montée en puissance de la thématique climatique dans les médias généralistes français à partir du début des années 2000, les détracteurs de la « pensée unique » ont pu espérer que les enjeux environnementaux globaux permettraient de colorer le débat public. Alors qu'à l'aube du XXIe siècle les « altermondialistes » donnent de la voix et les commentateurs patentés se gargarisent de l'émergence d'une « société civile » censée limiter l'hégémonie des logiques marchandes, l'accentuation des problèmes écologiques viendrait signaler l'urgence de reconsidérer l'emprise du capitalisme sur l'organisation des sociétés.
Or ce n'est pas une diversification de l'idéologie dominante que révèle la médiatisation accrue de la question climatique mais bien les processus au gré desquels les définitions conformistes des problèmes deviennent les plus récurrentes et les plus accessibles dans les espaces du débat public. Pour attirer l'attention des journalistes sur les changements climatiques, les entrepreneurs de cette cause doivent en livrer une version consensuelle afin de se plier aux verdicts du « plus grand nombre ».
L'analyse sociologique de la configuration formée par ces agents permet de comprendre pourquoi ils s'adonnent sans coup férir à ces génuflexions. C'est notamment parce qu'ils ont intériorisé les conceptions indissociablement psychologisantes et marchandes du « bon » reportage comme de la « bonne » campagne de communication qu'ils reprennent en choeur une mélodie climatique s'apparentant à une moralisation des individus sans référence aux logiques économiques et politiques contribuant à la catastrophe écologique en cours.
Or c'est précisément parce que les discours « éco-citoyens » occultent le coût environnemental élevé des styles de vie des classes supérieures et moyennes que ces dernières peuvent régulièrement faire leur profession de foi écologique sans avoir à interroger leurs aspirations consuméristes. En d'autres termes et à rebours des prophéties sur les progrès de la réflexivité au sein des sociétés dites « post-modernes », progrès dont on pouvait attendre qu'ils favorisent si ce n'est la remise en cause du moins le questionnement du cours marchand des choses, c'est plutôt l'adhésion à une organisation sociale tournée vers l'accroissement généralisé mais fortement inégalitaire des capitaux qui est donnée à voir.
Précis et argumenté, cet ouvrage donne une lecture sans concession de l'impuissance des politiques environnementales en France.
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Les utopiques : gilets jaunes ; autour d'une révolte sociale
Christian Mahieux, Théo Roumier
- SYLLEPSE
- Les Utopiques
- 4 Juillet 2019
- 9782849507407
La révolte sociale des Gilets jaunes marque l'actua- lité sociale et politiques. Quel qu'en soit l'issue, rien ne sera plus comme avant.
Le syndicalisme étant directement concerné et inter pel lé, Les Utopiques y consacrent ce numéro :
- Qui sont les Gilets jaunes ?
- Quelle démocratie ?
- La place des femmes - La présence des retraité·es - La réappropriation des espaces communs (rues, ronds-points, etc.) - Les revendications - La question des salaires et des taxes - Les réponses gouvernementales - La présence de l'extrême droite - Les différences entre Paris et proche banlieue d'une part, et le reste de la France d'autre part - La répression et les violences policières - La question des services publics - La répartition des richesses - La démocratie directe et les alternatives aux ins- titutions.
Autant de sujets abordés dans ce numéro des Utopiques.
Les auteur·es sont avant tout des actrices et acteurs du mouvement : Gilets jaunes, syndicalistes, Gilets jaunes-syndicalistes, syndicalistes-Gilets jaunes... ils et elles témoignent, expliquent, analysent, interrogent.
De Fougères à Saint-Gaudens en passant par Nîmes, Rouen, Châlon ou Besançon, sans oublier les assem- blées des assemblées de Commercy ou Saint-Nazaire, comment un mouvement, si souvent présenté comme apolitique, crée en réalité une nouvelle politique en remettant le partage des richesses, l'égalité sociale et la question démocratique au coeur des débats.
La revue aborde certaines des difficultés et des li- mites que rencontre le mouvement social actuel. En effet, si les ronds-points sont occupés et les péages li- bérés, les entreprises et les services semblent à l'écart...
Les Gilets jaunes ou la redécouverte du prolétariat, celui de la France du 21 e siècle, avec sa complexité, ses contradictions, mais aussi sa force.
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Les meilleurs n'auront pas le pouvoir ; une enquête à partir d'Aristote, Pascal et Tocqueville
Adrien Louis
- Puf
- 17 Mars 2021
- 9782130826880
Critiquer les diverses formes de domination, débusquer les mécanismes qui assurent aux puissances établies leur apparente légitimité, telle est une des principales vocations des sciences humaines. Mais toute distinction est-elle injuste, et toute inégalité est-elle suspecte ? Qu'en est-il des distinctions fondées sur les grandeurs naturelles de l'intelligence et de la vertu ? Ne devrait-on pas considérer ces grandeurs comme des biens précieux, et ne devrait-on pas, à ce titre, leur conférer une forme d'autorité politique et sociale ? Les citoyens démocratiques eux-mêmes ne tireraient-ils pas profit de gouvernants avisés et vertueux ? A vrai dire, pour peu que l'on puisse s'entendre sur les qualités qui rendent un individu digne de gouverner, rien ne serait plus juste et plus bénéfique que confier le pouvoir aux meilleurs.
Pourtant, Aristote, Pascal et Tocqueville, qui furent au plus haut point soucieux de la grandeur humaine se montrèrent réservés sur l'opportunité d'instituer une véritable méritocratie. Ce livre s'attache donc à comprendre leurs réserves, mais aussi à comprendre comment ils envisagèrent la survie de la grandeur humaine.
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« Ce que la clique journalistique maastrichienne nomme recomposition depuis l'élection de son homme-lige, Emmanuel Macron, n'est en fait qu'une décomposition dont elle ne sent même plus la mauvaise odeur malgré son nez qui s'est allongé à cause de sa profession.
Car Macron n'a pas tué le PS qui était déjà mort, il n'a pas fusillé les Républicains qui étaient déjà détruits, il n'a pas pulvérisé le FN qui était déjà coupé en deux, il n'a pas tué Mélenchon qui était déjà faisandé, il n'a pas dessoudé l'extrême gauche qui était déjà atomisée...
Loin du général de Gaulle qu'il évoque avec des clins d'oeil appuyés, Macron a simplement rassemblé sous son nom la rouerie et le cynisme de Mitterrand, la vassalisation et le pragmatisme de Chirac, l'énergie et l'hyper-présidence de Sarkozy, la roublardise et le sourire de Hollande : c'est l'homme de la synthèse construit par les médias aux mains de quelques-uns et par les marchés.
Zéro de conduite propose la chronique de son début de règne. On y croisera aussi nombre de personnages secondaires qui se croient principaux. Nul doute qu'avec ce personnel politique la preuve se trouve donnée que nous sommes sortis de l'Histoire... » M.O.
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Les nouveaux pouvoirs d'agir
Vanessa Wisnia-Weill
- SEUIL
- La Republique Des Idees
- 13 Février 2020
- 9782021441949
Nos sociétés érigent en idéal la capacité d'agir, celle de l'individu libre et autonome. Pourtant, de tout le corps social montent des exaspérations, revendications ou souffrances de la part de vies empêchées, à mille lieues de cet idéal d'accomplissement. L'avenir de la social-démocratie passe par l'invention de nouveaux pouvoirs d'agir : travail, consommation, liens intimes, citoyenneté, connaissance. Il est crucial de garantir notre puissance d'agir dans toutes ces sphères, sauf à sombrer dans un sentiment d'impuissance face aux inégalités ou à la transition climatique. Cet essai indique les conditions pour que la liberté continue d'exister au bénéfice de chacun et de tous.