Auteur réputé aux États-Unis, William Bartram (1739-1823) est encore peu connu en France et en Europe. Or, ses Voyages (1775-1778) ont influencé de grands écrivains européens, comme le poète anglais Coleridge ou encore Chateaubriand, qui a puisé abondamment dans ses récits pour nourrir ses oeuvres américaines, Atala (1801), Les Natchez (1826) et Voyage en Amérique (1827). Dans cette édition, Sébastien Baudoin a retenu les pages qui forment le coeur de son parcours dans les Florides afin de restituer l'intensité de son rapport à la nature exotique?: loin de se contenter de recenser et d'analyser les espèces végétales et animales qu'il repère au fil de ses promenades botaniques, ce savant éclairé sait rendre avec poésie la beauté des scènes et des paysages qui s'offrent à lui. Et plus encore?: il les transcende dans une vision providentialiste. C'est sans doute cet aspect, davantage que la rigueur scientifique de ses observations, qui a pu charmer toute une génération d'écrivains en mal d'exotisme, célébrant la Nature comme une nouvelle muse. Bartram donne enfin un témoignage essentiel sur les Indiens et leurs rapports aux hommes blancs de cette époque. Adoptant le regard d'un ethnologue avant l'heure, il se montre curieux de leurs moeurs, célébrant leur grandeur, déplorant leur décadence... Présentation par Sébastien Baudoin
La question de l'âge de la Terre se rattache à l'une des interrogations les plus fondamentales qui se pose à l'esprit humain : comment expliquer notre présence sur Terre et, plus généralement, comment expliquer l'existence de toute chose ? Dès les premières traces de l'écriture, l'imagination des hommes n'a pas tari pour produire des récits répondant à ces interrogations. Des mythes, des paraboles et des récits d'une variété infinie ont expliqué comment nous en sommes arrivés là, proposant au passage des façons d'organiser la vie en société. À partir du XVIIIe siècle, toutefois, lettrés et savants élaborèrent d'autres discours, s'appuyant sur des connaissances immédiatement universalisables et défiant toute parole d'autorité autoproclamée, soumises par construction à la critique des pairs et contrôlables par la raison. Si une lecture littérale des mythes et des textes religieux avait abouti à des estimations erronées, la recherche de chronomètres objectifs, d'abord grossiers, puis plus précis, a permis de stabiliser nos connaissances dans les années 1950 : le système solaire s'est formé voici 4,5672 milliards d'années, avec une incertitude de quelques millions d'années. C'est la fabuleuse histoire de cette longue quête de vérité que Jacques Treiner retrace dans ce livre, où il mêle avec bonheur cosmogonie, cosmologie, histoire des idées et des idées scientifiques.
Augustin Berque est une figure discrète. L'oeuvre de ce géographe, philosophe, grand orientaliste et traducteur n'en irrigue pas moins la pensée contemporaine. Ses pas, du Maroc au Japon, l'ont mené à prêter l'oreille à la façon dont les paysages se peuplent, à dire la singularité des mondes à partir de la multitude des liens qui les composent et qui font de nature et culture un cheminement commun. Ce livre est une invitation à entrer dans l'univers de ce passeur et infatigable voyageur. Augustin Berque s'y raconte et montre comment son oeuvre et sa vie se sont nourries mutuellement. « Un géographe, ça pense avec ses pieds », dit le mantra légué par l'un de ses maîtres à penser, autre façon de dire qu'il n'est de savoir que situé, éprouvé, habité. On y découvre ainsi un parcours d'intellectuel, les grands événements qui l'ont traversé. On y apprend surtout à penser par le milieu grâce à la mésologie, cette méthode qu'il a participé à forger, à même de raviver les liens que nous entretenons à l'autre, aux humains comme aux non-humains. Il invite enfin à habiter autrement la Terre en repensant territoires, architectures et démocraties.
Océan, climat, sols, biodiversité, économie... Les meilleurs spécialistes de chaque domaine se donnent rendez-vous pour signer un livre blanc de la question environnementale : un livre vert ! Dans cet état des lieux de la planète sont réunis et présentés, de façon accessible et concise, les résultats de la recherche et toutes les informations que le citoyen éclairé est en droit de connaître. Sous la plume d'une cinquantaine d'auteurs, cet ouvrage rassemble des contributions vulgarisées, chacune assez courte et enrichie d'illustrations et de schémas. Découvertes récentes, diagnostics, état de la recherche... Leur réflexion s'articule autour de grandes parties thématiques où sciences de la vie et de la Terre et sciences humaines se croisent et se répondent pour exposer les éléments objectifs destinés à nourrir la décision politique. Un projet lancé sur une initiative d'Émeric Challier, économiste et investisseur éco-responsable, fondateur de l'ERSD (European Research for Sustainable Development), avec la collaboration d'Anaïs Delbosc (experte climat et politiques énergétiques), Claire Estève (spécialiste CSR et environnement), et Marianna Maglara-Morneau (experte ESG).
Le réchauffement climatique et les désastres écologiques provoqués par les activités humaines imposent peu à peu l'idée d'une transition écologique. Mais en quoi devrait consister cette « transition » ? À adopter des écogestes ? À éduquer au développement durable ? Pour Michel Magny, notre ambition devrait aller plus loin. Dans cet essai, il retrace, sur la très longue durée, les processus qui, depuis 7 millions d'années, sont à l'origine des sociétés humaines et ceux qui, depuis 3,8 milliards d'années, ont permis l'évolution, le développement et le maintien de la communauté des vivants sur la planète. Une très longue durée, donc, à travers laquelle se sont construits deux communs : le commun social, que nous avons en partage entre humains, et le commun biotique, que les humains partagent avec tous les vivants. Copernicienne, la transition qui s'esquisse alors prend le contre-pied de l'idéologie néolibérale dominante en s'articulant autour d'un projet global - écologique et social -, borné par les limites mêmes de notre planète. Sa boussole ? Maintenir la durabilité de ces deux communs essentiels hors desquels nous perdons à la fois notre essence et notre existence.
Crise climatique, effondrement de la biodiversité, pandémies et autres catastrophes... Les raisons ne manquent pas pour expliquer la vogue de la collapsologie. François Prouteau nous propose plutôt de relire L'Odyssée, matrice de notre civilisation, et y puise des leçons pour inspirer l'anthropologie et la politique de demain, aussi bien que les pratiques écologiques et éducatives nécessaires à la sauvegarde de notre maison commune. Oui, 2021-2030 est le temps d'une odyssée écologique, le plus grand défi posé à la décennie. Il faut, tel Ulysse, mettre le cap sur une Terre habitable. Plus que jamais fragiles et reliés, entre humains et non-humains, nous sommes à un nouveau commencement, au début d'un périple semé d'embûches. Saurons-nous saisir cette opportunité ? Être résilients dans les épreuves ? Accueillir le vivant avec hospitalité ?
Comment le blé est-il devenu tendre ? Pourquoi les chauves-souris hébergent-elles tant de virus ? Comment l'éléphant trompe-t-il le cancer ? L'homme s'est-il autodomestiqué ? Ces questions, et bien d'autres, Hervé Le Guyader se propose d'y répondre en vous invitant à parcourir sa propre galerie de l'évolution. De l'amibe aux zèbres, en passant par les bactéries, les crocodiles du Nil, la guêpe, l'ours polaire, la rose de Chine, les serpents à sonnettes ou encore les tardigrades, voilà autant de prétextes pour s'interroger sur le vivant emporté dans l'aventure de l'évolution. D'où il ressort que, loin du néodarwinisme, qui la présentait comme une marche graduelle vers le progrès, l'évolution est en réalité un processus haché, parsemé de mutations sans utilité visible, et non seulement fondé sur la sélection naturelle mais aussi sur les symbioses...
Le baron Alexander von Humboldt fut tour à tour naturaliste, explorateur, géologue, géographe, climatologue, vulcanologue, botaniste, océanographe... Merveilleux touche-à-tout héritier de l'esprit des Lumières, il est bien le fils de son siècle lorsqu'il parcourt le monde à la recherche de données scientifiques précises ou lorsque, en anthropologue, il part à la rencontre de cultures inconnues. De ses explorations, il a tiré les Tableaux de la nature, dont Steppes et déserts est le premier livre. Dans un style littéraire justement rendu par la traduction qu'il estimait la plus fidèle (Humboldt était francophile et parfaitement francophone), il dépeint les grandes scènes de la nature que lui ont inspirées ses pérégrinations en Amérique latine. Mais à partir du Venezuela, du Pérou et du Mexique, il nous convie aussi à un fabuleux voyage à travers les steppes d'Asie et jusque sous la chaleur écrasante du Sahara. Lorsqu'il entreprend de « contempler l'ensemble de la nature, surprendre l'action commune de toutes les forces qui l'animent », il est fidèle à son idée selon laquelle l'univers est un grand cosmos, où les éléments interagissent en permanence. Bref, un vrai écologue avant l'heure !
Recouvrant près de 8 % des terres émergées, le lichen est un être vivant qui devrait nous paraître familier. Mais, discret, il en est devenu insignifiant, invisible. Or, plus nous nous en approchons, plus se révèlent ses beautés, ses mystères, son étrange pouvoir d'attraction. Mi-algue, mi-champignon, entre autres, il pourrait bien révolutionner notre conception du vivant et remodeler nos imaginaires... C'est du moins la proposition stimulante de cet essai, le premier consacré au lichen en dehors des ouvrages spécialisés. Fruit de plusieurs années d'enquête sur plusieurs continents, il propose une réflexion originale, buissonnière et, comme son objet, « symbiotique », mêlant avec jubilation les cultures et les savoirs. Biologie, poésie, littérature, philosophie, écologie ou encore arts plastiques... Et si le lichen était au coeur de nos questionnements les plus actuels et les plus urgents ? Il permet en tout cas de penser une écologie qui ne repose plus sur les oppositions entre nature et culture, ville et campagne, compétition et coopération. Dans lichen, il y a lien. Symbole de résistance ou force venue d'en bas ? Vous ne verrez plus le lichen, ni notre monde, de la même façon.
Depuis les années 1950, et plus particulièrement la fin des années 1980, une poignée de scientifiques américains, à la solde de lobbies industriels (tabac, énergie, pétrole), ont élaboré un savant travail de sape des vérités scientifiques. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides... Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce aux efforts d'un petit groupe d'« experts indépendants » et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Il a fallu cinq ans à Naomi Oreskes et Erik M. Conway pour documenter et analyser les techniques de manipulation utilisées par ces marchands de doute, auxquels on doit une bonne part du climatoscepticisme contemporain. Cet ouvrage, qui ne relève en rien du pamphlet conspirationniste écrit à la légère, est aujourd'hui un classique, que chacun, scientifique ou citoyen, devrait lire.
Ils transforment les sciences, l'industrie, la société... Ils bouleversent les notions de travail, de propriété, de gouvernement, de vie privée... et d'humanité. Qui, aujourd'hui, n'a pas entendu parler des algorithmes ?
Avec eux, nous passons facilement d'un extrême à l'autre : nous nous réjouissons qu'ils nous facilitent la vie, mais redoutons qu'ils nous asservissent...Pour en finir avec cette vision manichéenne, cet ouvrage propose un nouveau regard sur notre époque, sur le temps des algorithmes.
Les algorithmes sont probablement les outils les plus sophistiqués que les hommes aient eu à leur disposition depuis les commencements de l'histoire de l'humanité. Créations de l'esprit humain, ils sont ce que nous avons voulu qu'ils soient. Et ils seront ce que nous voulons qu'ils soient : à nous de choisir le monde que nous voulons construire.
L'idée de l'ouvrage est, à rebours de la pléthore de livres déjà parus sur le sujet, déjà d'expliquer clairement, pour un large public, ce qu'est l'intelligence artificielle : comment elle a évolué depuis Alan Turing, quelles sont ses limitations actuelles, qu'est-ce qui la différencie de l'intelligence « naturelle ».
Puis de poser LA question : avons-nous vraiment besoin de l'IA? La réponse est oui... pour de multiples raisons.
Les auteurs abordent ensuite les sujets qui fâchent : les « IA qui dérangent », la « singularité » et les questions de l'emploi et des libertés. Avant de s'interroger : comment faire une IA bénéfique à l'homme? Sont alors abordées les questions éthiques, juridiques avec un état de lieux de ce qui existe déjà en la matière, les principales questions qui se posent et les modèles vers lesquels on pourrait se diriger.
En conclusion : l'IA est un outil, et un levier pour notre intelligence « à nous ». Et c'est à l'homme de trouver sa place avec l'IA.
La concentration du CO2 dans l'atmosphère s'élève à 0,04 %. Une part apparemment infime, mais qui est à l'origine d'un emballement sans précédent de la machine climatique. Comment est-ce possible ? Vaste canular ou explication scientifique d'une actualité... brûlante ? Mais d'abord : qu'est-ce que le climat ?
Objet scientifique global par définition, au confluent de facteurs et d'échelles variés - l'inclinaison de la Terre par rapport à son orbite, la composition des mers et des océans, les minuscules gouttelettes des nuages et leurs motifs ciselés... -, le climat est aussi complexe à prévoir qu'à expliquer.
Dans ce petit livre, Kerry Emanuel se prête avec brio à l'exercice. De l'effet de serre aux rejets anthropiques, en passant par la délicate médiatisation des résultats scientifiques et les grandes décisions à prendre pour éviter la catastrophe, il donne en huit chapitres, brefs et limpides, toutes les clés pour comprendre le dérèglement en cours.
Un antidote au scepticisme à brandir par gros temps.
La Covid-19, à l'origine d'une crise sanitaire mondiale sans précédent, a eu des précédents : SRAS, sida, vache folle, grippe aviaire, rage, Ebola, chikungunya... Ces maladies émergentes ou réémergentes sont-elles une fatalité contre lesquelles seules sont possibles des réponses radicales, ou sont-elles révélatrices des rapports contestables (et de plus en plus contestés) que nous entretenons avec le monde vivant ? François Moutou n'a pas attendu le confinement pour relire l'histoire des maladies et des épidémies à la lumière des relations que nous entretenons avec les autres composantes de la biodiversité. Un regard pas banal sur la cohabitation du monde des humains avec les mondes animaux, sans oublier son cortège de micro-organismes, qui aide à mieux appréhender la vie et à mieux nous situer : au milieu des autres espèces et non au-dessus... Un regard qui, en somme, dédramatise et nous responsabilise, et qu'il était bon de proposer dans une nouvelle édition mise à jour.
Observez le funambule sur son fil : il adapte sans cesse ses mouvements pour conserver son équilibre. Ainsi va la Terre ! Mais l'humanité, par sa croissance démographique, son activité et la croissance de sa consommation, cause désormais au système terrestre des modifications d'une ampleur sans précédent. La chute du funambule est-elle inévitable ? Éric Lambin met à notre portée une synthèse des données scientifiques récentes, des théories actuelles, optimistes et pessimistes, et des enseignements que l'on peut tirer du passé, avant de proposer une analyse originale du problème des changements de l'environnement naturel et des solutions pour que la Terre continue à avancer sur son fil.
Quand un ingénieur philosophe se penche sur l'informatique et quand, en plus, il se nomme Luc de Brabandere, on peut s'attendre à être dépaysé.
Car si l'informatique a - à l'instar de l'écriture et de l'imprimerie - révolutionné notre façon de penser, cette science a pris naissance... il y a plus de 3000 ans, bien avant que l'ordinateur ne fasse ses premiers calculs ! Et quoi de mieux, pour se familiariser avec cette nouvelle façon de penser, que de se glisser dans la tête de ceux qui l'ont façonnée ?
C'est donc un voyage que nous propose Luc de Brabandere, à la rencontre de personnalités hors du commun, certaines connues, d'autres injustement méconnues qui, chacune dans leur domaine, avec des intuitions fulgurantes, ont contribué à cette révolution qui nous touche tous.
Mais pour l'auteur, l'histoire d'Homo Informatix est loin d'être terminée. Elle reste même encore à écrire et l'importance des enjeux est telle qu'il vaut mieux prendre le clavier soi-même. Partant du constat qu'aujourd'hui, les principaux protagonistes de cette épopée sont avant tout des techniciens et des entrepreneurs, Luc de Brabandere nous invite à inventer tous ensemble les principes d'un humanisme numérique.
Car il n'existe pas d'algorithme pour écrire l'avenir !
Cloner est-il immoral ? D'abord qu'est-ce que cloner ? Et que peut-on cloner ? Des bactéries, des animaux, des hommes ? Quels bénéfices en attendre ? Et quels dangers nous menacent ? Quelles sont les dérives possibles ? Qui peut avoir intérêt à cloner ? Clone-t-on déjà et qui ? Enfin, qu'appelle-t-on immoral ? Le comment et le pourquoi du clonage humain exposés d'une façon lumineuse et profonde pour que nous puissions réfléchir aux questions éthiques que ce sujet complexe, d'une actualité brûlante, soulève.
Depuis des milliers d'années, nous collectons de l'information et utilisons des algorithmes. Mais récemment, la récolte a littéralement explosé : les technologies numériques nous permettent de créer, stocker, transformer et transmettre des données dans des quantités et à une vitesse de plus en plus considérables.
Ordinateurs, téléphones, objets connectés, réseaux sociaux...
Chacun de nous contribue activement, consciemment ou non, à bâtir un nouveau continent, la Terra Data, la "terre des données". Entre promesses et menaces, quelle société se dessine derrière cette avalanche d'information ?
Cet ouvrage nous invite à découvrir ces nouveaux territoires, pour agir en faveur d'une utilisation des données responsable et humaniste. Internautes, ingénieurs, consommateurs, citoyens : ces enjeux nous concernent tous !
La quête que je raconte ici débute avec Galilée, en 1609 précisément, quand, dans la nuit vénitienne, il pointa sa lunette vers l'immensité céleste et découvrit des images que nul n'avait vues avant lui. Images floues, encore imprécises, sources d'une immense révolution scientifique. Les astronomes n'eurent dès lors de cesse de discerner des détails de plus en plus fins - de lutter contre le flou. J'ai eu la chance de participer à cette lutte, d'en vivre les succès. Ma vie de chercheur et de professeur fut comblée par le prodigieux développement de l'astrophysique lors du demi-siècle écoulé. Qui aurait alors pu imaginer que nous accéderions à l'environnement tourmenté et mystérieux d'un trou noir ou à ces autres mondes que sont les exoplanètes ? Le Very Large Telescope européen, à la conception duquel ¡'ai été associé, est l'un des héros de cette prodigieuse aventure. J'ai passé de longues nuits à scruter le ciel, ¡'ai été témoin de magnifiques découvertes. De l'Europe aux Amériques, ¡'ai mesuré l'universalité de la science. J'ai vécu la communauté de celles et ceux qui la servent avec curiosité et passion. C'est cette histoire de femmes et d'hommes, de miroirs et d'étoiles que ¡e veux partager...
Une Plus Grande Pomme par Guillaume Lecointre, concoctée pour accompagner la grande exposition « Darwin » à la Cité des Sciences, qui courra de 2015 à 2016.
Un auteur bien connu pour sa Classification phylogénétique du vivant et dont le point de vue original sur la science de l'évolution n'est plus à démontrer.
Un sujet bien d'actualité car les créationnistes n'ont hélas pas disparu... et Darwin non plus, bien heureusement ;
On découvrira en effet dans ce livre à quel point la théorie de l'évolution se vérifie dans notre vie de tous les jours, tout en continuant à être un sujet de recherches très active, avec de nombreux enjeux à la clé.
Des premières tentatives de classification à la théorie de l'évolution, l'idée émerge d'une classification naturelle qui serait le résultat de l'histoire des organismes vivants sur Terre. Mais comment construire l'histoire du vivant ? L'émergence de nouveaux outils conceptuels dès les années 1960 et les avancées de la biologie moléculaire ont été à l'origine d'une véritable révolution. Cet ouvrage retrace cette passionnante histoire tout en passant en revue les questions que posent les conceptions nouvelles et les résultats acquis au cours de ces vingt dernières années.
Aujourd'hui, la Terre ne suffit plus aux GAFA. Elon Musk, à la tête de Space X, Jeff Bezos et sa société Blue Origin, ou encore le britannique Richard Branson, dirigeant de Virgin Galactic, investissent massivement dans le spatial. Et on peut dire que ces cowboys de l'espace n'ont pas peur de voir les choses en grand.
Le but de ces chantres de ce que l'on appelle le Newspace: changer le monde, ni plus ni moins. Or ce monde est aussi le nôtre et les questions que cette conquête spatiale 2.0 posent nous concernent tous. Passer quelques jours dans la Station Spatiale Internationale, pour la coquette somme de 30 millions d'euros, est-il vraiment un progrès pour l'humanité, ou un bon business ? Plus sérieusement, pourquoi l'humanité entreprendrait-elle la conquête, la colonisation, l'exploitation d'une autre planète, d'un astéroïde ? Pour sauver l'espèce humaine de l'extinction ? La Terre est-elle si mal en point qu'il faudrait tout simplement la mettre au rebut ? Justement, que penser des liens entre les perspectives du NewSpace et les courants transhumanistes ?
En tout cas, même si l'on peut légitimement s'interroger sur les véritables motivations de ces aventuriers d'un genre nouveau, les questions soulevées ont le mérite de nous faire nous interroger sur le futur que pourrait nous offrir le développement actuel des techniques et des politiques spatiales. Parce qu'aller habiter sur la Lune n'est peut-être pas si stupide que ça... Or, il faut y penser maintenant sous peine de louper la navette !
Comment l'ADN peut-il nous aider à remonter à la rencontre de nos ancêtres, proches ou lointains parents ? Que permet-il de plus que la paléontologie ou l'archéologie ? Que nous livre-t-il de la grande et de la petite histoire de l'humanité ? Mais que penser de l'intérêt croissant pour la biologisation de nos origines et des sociétés qui « vendent » des ancêtres à partir d'échantillons d'ADN ? Cela ne va-t-il pas à l'encontre d'une vision plus « métissée » de l'humanité ?
L'eau est-elle réellement une ressource renouvelable ? Combien d'eau utilisons-nous au total ? Comment réduire les impacts des activités humaines sur les ressources ? Pourra-t-on un jour irriguer les plantes avec de l'eau de mer ? Reste-t-il des ressources d'eau inexploitées ?