Alors qu'un juteux marché aéronautique va être signé avec Taïwan, un viol et un homicide empêchent sa conclusion. Alex et Sophie, aidés par la DST, se lancent sur la piste du coupable qui a en plus dérobé un dossier important. Mais que faire quand le violeur s'avère une femme ? Et qu'en plus elle appartient à la CIA ?
La femme d'un député est retrouvée morte dans la forêt de Fontainebleau. L'autopsie écarte le suicide et c'est vers l'amant de la victime que rapidement les soupçons s'orientent. Mais Gribovitch et Sophie Leclerc savent que les apparences sont trompeuses. Surtout en politique !
Marchant à quelques mètres derrière sa coéquipière, Gribovitch éprouvait un sentiment étrange ; celui d'un retour brutal dans le réel. Les dernières affaires marquantes qu'ils avaient eu à résoudre les avaient insidieusement projetés dans un univers de folie, où tous leurs repères avaient disjoncté. Mais aujourd'hui, les choses se présentaient différemment : un attentat en plein ciel, une rescapée miraculée, un groupe terroriste aux mobiles obscurs, une vie innocente à protéger. Quoi de plus normal dans un monde où le chaos est devenu la règle ?
Au regard perplexe que lui jeta le lieutenant Gribovitch, Alice sut que sa déposition ne l'avait qu'à moitié convaincue. Et pour cause : quand on prétend qu'un groupe de noctambules téméraires a péri dans les catacombes de Paris, noyé par les eaux de la Seine, et que le drame a été délibérément provoqué par une explosion que personne n'a entendue, n'importe quel flic, même le plus aguerri, a le droit de se poser des questions sur la santé mentale de la soi-disant survivante...
Jonathan releva les yeux vers le barman puis regarda sa montre : cela faisait plus d'un quart d'heure que son père était descendu aux toilettes. Inquiet, il tourna la tête vers l'escalier du sous-sol au moment où un homme en remontait. Leurs deux regards se croisèrent un instant puis l'inconnu quitta la brasserie à grandes enjambées et disparut dans la foule. Trente secondes plus tard, un hurlement retentit dans le sous-sol : "Au secours ! Vite ! ".
- Elle a été retrouvée au petit matin, pendue à une branche du marronnier dans la cour de l'établissement, un vieux couvent réhabilité pour l'occasion. Sauf que la corde n'était pas en corde, mais en fil de fer barbelé. L'enquête n'a rien donné. Faute de mieux, c'est la thèse du suicide qui l'a emporté. - Un suicide par pendaison au fil de fer barbelé ?! s'étrangla Sophie Leclerc. - Je sais, c'est peu commun, admit volontiers le patron des Affaires spéciales.
Elles sèment la mort sur leur passage. Surgies de nulle part, elles séduisent, tuent et repartent. Belles, jeunes, perverses, quel jeu jouent-elles ? Pour qui ? Pourquoi ?
Le "commando spécial" de la Police des Moeurs les traque. Balade sanglante, de Paris à Marseille, ponctuée de crimes sadiques, de règlements de comptes, mais aussi de partouzes en tous genres, plus corsées, plus scabreuses les unes que les autres, où le sexe et la mort font bon ménage...
Vice, sang et suspense garantis à toutes les étapes.
A première vue, le quartier chinois de Paris c'est juste follement amusant d'exotisme à cause de la foule aux yeux bridés, des enseignes aux idéogrammes flamboyants, des boutiques où se vendent mille produits qui semblent sortir tout droit d'un marché de Pékin. En outre, tout le monde vous le dira, dans le domaine de la délinquance, c'est le secteur le plus paisible de la capitale. Mais au-delà de ces apparences, derrière ce calme, ce culte de la discrétion, du secret et de l'infinie courtoisie, se dissimulent là comme ailleurs les truands, les pervers, les avides. Seulement ceux-là sont Chinois, c'est-à-dire plus complexes, plus mystérieux, plus impénétrables, plus minutieusement astucieux... Les femmes elles-mêmes, du moins celles qui ont reçu "l'Enseignement", ont un sens de l'érotisme dont peu d'Européens ont eu la révélation.
Et c'est cet univers à la fois infiniment dangereux, étrange et fascinant que l'équipe du commissaire Griffon va essayer de pénétrer pour comprendre les raisons de la mort d'Edna, laquelle, de son vivant, organisait les plus belles parties fines de Paris.
Nues comme au premier jour, les deux filles se jaugeaient en silence, immobiles dans la chaleur humide de la jungle africaine. Brusquement, Elsa poussa un feulement de fauve en chasse et, d'une seule et terrible détente, elle bondit. Les griffes de ses ongles se plantèrent dans les épaules d'Emilie, tandis que ses canines plongeaient dans le cou de sa proie, cherchant la carotide...
Un gigantesque piège monté par ordinateur. Quatre policiers français condamnés à mort par l'empereur européen du vice. Une première exécution dans Copenhague mise à feu et à sang. Pourchassé par une équipe de tueurs professionnels et recherché en même temps par la police, le commissaire Griffon devra se faire d'étranges alliés dans le Milieu danois.
Interroger un détenu dans sa prison, c'est pour le commissaire Griffon et son équipe, un travail de pure routine.
Mais il y a un os... Le détenu est Roland Parentini, gangster marseillais, dépositaire de lourds secrets, "officieusement" mort depuis dix ans, et que beaucoup ne tiennent pas à voir réapparaître. Et puis la prison se trouve à Caracas, Venezuela.
Cela suffit à faire basculer la trappe et précipiter Lionel et Gribo dans un autre univers. Un univers du crime où tous les figurants, putains des deux sexes, trafiquants, tueurs parano, ingénues libertines, flics douteux, amantes déçues et nymphomanes de service sont à la fois truqués et truqueurs, où le faux n'est pas toujours vrai ni la vérité mensonge, où les plus vieilles amitiés basculent...
Avant de regagner sa chambre (l'aube pointait), elle m'avait serré contre elle avec une sorte de fébrilité. On aurait pu croire à de la passion, si les choses avaient été différentes, au départ... Murmure à bout d'haleine : "Je crains que tu ne sois bien seul." C'était mon idée aussi. Même pas de taxi. En revanche, bagnoles de flics, jeeps à mitrailleuses, soldats à M16, nerveux...
Tout commence à Los Angeles avec Joan Corley, jeune actrice sans engagement, à laquelle un étrange inconnu, aux moyens apparemment importants, propose 20 000 dollars pour venir interpréter un certain rôle à Paris. Un rôle qu'elle aura à jouer dans la vie.
Cela continue avec Adrien Fécourt, organisateur de soirées très spéciales et incidemment indicateur de police, qui commence à se demander s'il n'a pas voulu être trop astucieux, si la combine dans laquelle il s'est engagé n'est pas trop énorme pour lui. Une question qu'il se pose peut-être un peu tard alors que, quelque part, sa mort a déjà été décidée.
Tout se complique avec le député Marc Bouzon, grand amateur de femmes et ministrable en puissance, qui va passer les vingt-quatre heures les plus agitées et les plus angoissantes de sa vie.
Et l'on aurait garde d'oublier le commissaire Griffon et sa fine équipe de la police des Moeurs, qui n'ont pas l'intention de se contenter de compter les coups dans cette ténébreuse histoire.
Il y eut d'abord un bruit insupportable et le souffle de la détonation qui lui arracha la capuche de sa houppelande. Puis le choc d'un trou béant qui lui perforait le dos, sous sa hotte. Pas de douleur, étrangement. Plutôt une sensation ou un sentiment d'intrusion. Ensuite, le goût du sang qui afflua dans sa bouche et dégoulina sur sa longue barbe blanche. Enfin, sa vue se brouilla sur la vision d'une créature de rêve : une fille surgissant de la foule agglutinée autour de lui, qui brandissait une énorme sucette. Une sucette bariolée de sapin de Noël. Jamais il n'aurait cru que ce fut si long de mourir sur le coup.
Karl lul avait dit : "Ça va être une soirée extrêmement érotique." Peut-être ne s'agissait-il finalement que de s taper un type ou deux... ou trois. Peut-être d'un -manière un peu compliquée. Ou même d'une manière très compliquée... Mais Edith en avait vu d'autres. C -qui la rongeait, c'était de ne pas savoir exactemen et de se dire que si on l'avait enfermée là, avec toute, ces précautions, avec ces jours et ces jours de claustration, ça n'était certainement pas pour faire quelqu - chose d'ordinaire...
Lorsque la disparition de la jeune et belle prostitué -avait été signalée au commissaire Griffon, celui-ci n -s'était pas inquiété outre mesure : lui aussi en avait vu d'autres. Mais après Edith était venu le tour de Frédérique, puis d'Isabelle. Dès lors, le commando spécial de la Police des Moeurs était entré dans la danse. Une danse qui n'avait rien de la valse noble, mais plutôt de la java vache. Très vache...
Une équipe très spéciale pour cas très spéciaux. C'est le nouveau commando de "POLICE DES MoeURS" un service autonome capable de mener la vie dure aux criminels du vice grâce à son action discrète et rapide. A sa tête, un policier peu orthodoxe mais d'une efficacité redoutable, le commissaire principal Pierre Griffon. Sous ses ordres, un jeune inspecteur qui trompe son monde parce qu'il n'a pas la tête de l'emploi, Lionel Savary ; un bricoleur de génie doté d'une mémoire d'ordinateur, Alex Gribovitch ; et l'inspecteur de charme, Sophie Leclerc, qui manie aussi bien le sourire que le pistolet.
Que vais-je faire de vous ? disait la voix que Gribovitch n'entendait plus.
Devant lui le visage devenait gros comme un ballon, gros comme une lune rose. C'était tout à fait ridicule. Ce qui avait été le Gribovitch sensé s'effilochait. Celui qui restait, le Gribovitch au cerveau de serpent, se leva, prit appui sur le bureau et écrasa son poing sur la lune rose. Il en jaillit comme une éclaboussure et il n'y eut plus de Gribovitch. C'était peut-être ça, la mort. Quand on n'était plus nulle part.
L'homme s'était immobilisé, les poings profondément enfouis dans les poches de son imperméable. Un rictus aux lèvres, la fille posa son casque sur la selle de sa moto, ouvrit son blouson sur ses seins nus, et faisant sauter dans sa main droite la lame effilée d'un rasoir, marcha vers lui. Coincé contre le mur de l'immeuble, l'homme tressaillit, les yeux rivés sur le métal acéré qu'un rayon de lune faisait miroiter dans la nuit.
Il avait fallu des années à Silvio Balbi pour construire sa façade d'homme d'affaires puissant et intègre, épouser la descendante d'une noble famille romaine et faire partie de la jet society européenne. Pour l'aider : il y avait eu ses capacités, son entregent, mais surtout l'argent et l'appui de la Mafia. Lorsqu'on atteint un tel niveau, plus rien ne semble pouvoir vous menacer. Et pourtant...
Avant d'être assassiné, un indic alerte Alex et Sophie au sujet d'un mystérieux Iranien. Celui-ci serait impliqué dans une affaire de blanchiment d'argent sale. Une affaire qui risque de coûter la vie à l'une de ses amies. L'enquête est confiée à la Financière. Mais Alex et Sophie sont bien décidés à retrouver le meurtrier de leur indic. Quitte à se lancer à la poursuite d'un fou violent avide de sang !
Il en avait déjà tué quatre, toutes de la même façon, chacune à un an d'intervalle. Griffon le savait parce qu'on avait retrouvé les cadavres. Il ne savait rien d'autre, sauf que l'assassin draguait aux petites annonces. Ce devait être un particulier très méticuleux.
Mais il n'y avait pas que ça. Autour, il y avait le reste, les mauvais cons, les truands, les enfants de putains, les pervers, les filles faciles et les hommes désespérés. Un tueur peut toujours en cacher un autre et un flic courir deux lièvres à la fois.
II y avait aussi Alex Gribovitch et Lionel Savary qui faisaient salement un sale boulot que personne d'autre ne voulait faire. Au milieu des embrouilles, le sexe est accessoire. Ça n'empêche pas le facteur d'apporter le courrier ni la cervelle de salir la moquette.
Elle était jolie, un peu lesbienne lorsque les circonstances l'exigeaient et trichait remarquablement aux cartes. Quelques personnes croyaient la connaître et s'en faisaient une certaine image, d'autres pensaient; la manipuler. Mais en fait tout le monde se trompait.
Lorsqu'il la vit émerger des eaux glacés du lac et marcher lentement vers lui, nue et ruisselante sous ses hardes de peau de bête, Karel van Larer ne peut réprimer un frisson d'effroi. Avec ses longs cheveux dégoulinants, son sourire figé sur une dentition de fauve où sourdaient deux canines aux dimensions impressionnantes, ses yeux gris jaunes et brillants d'un éclat barbare, l'improbable apparition réveillait en lui un sentiment archaïque. La peur du loup, une peur délicieuse... La créature fit encore quelques pas et se planta devant lui. Tout son corps irradiait d'une chaleur intense dans laquelle Karel se laissa envelopper, grisé qu'il était par la saveur de l'interdit et de la répulsion mêlée au désir. Alors elle se plaqua contre lui et il sentit contre sa gorge les pointes acérées de deux crocs avides de sang...
Lancée à pleine vitesse, Roberta chuta lourdement sur la glace. D'un coup d'oeil effaré, elle vit ses partenaires s'écrouler à leur tour. L'un d'eux, emporté par son élan, fonçait droit sur elle, glisant sur le dos, pieds en avant. Les fers acérés de ses patins griffaient la piste où fusaient des gerbes d'étoiles neigeuses... Ce fut sa dernière vision. Un flash sanglant lui noya les yeux et une brutale sensation de froid irradia tout son corps lorsque la lame lui trancha net la gorge. Aucune douleur, juste ce froid, ce froid si intense qui lui mordait le coeur...
Une seule balle de fusil d'assaut tirée de quelque trois cents mètres et c'en est fait de la carrière de "Biquet" Fano, brasseur d'affaires et truand tranquille, quoique partouzard...
Il n'en faut pas plus pour déclencher, dans le Milieu, une vendetta en chaîne.
Autant pour éviter une tuerie que pour retrouver le "tireur d'élite" et débrouiller les fils d'un crime apparemment sans mobile, le commissaire Griffon, aux prises avec une hiérarchie qui ne partage pas ses vues, et certains de ses collègues qui ne lui pardonnent pas ses succès, va une fois de plus, avec ses équipiers, plonger dans l'univers sordide de la basse pègre, voyous miteux ou débiles, homos glorieux, lesbiennes désenchantées, indicateurs douteux...
Et tout finira comme tout avait commencé... Des coups de feux dans la nuit...