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Maurice Wilson, à l'aube de ses 35 ans, entreprend de se rendre en monoplan monomoteur à cockpit ouvert sur les flancs de l'Everest pour planter le premier drapeau à son sommet
Ce projet semble fou à bien des égards : l'Anglais n'est ni aviateur, ni alpiniste. Il ne connaît de la marche que les quelques cent kilomètres qu'il aura parcouru dans le Yorkshire en guise d'entraînement. De plus, en 1935, l'aviation en est encore à ses balbutiements et peu auront, avant lui, parcouru de si longues distances sans dommages.
En s'appuyant sur le journal qu'il a tenu tout au long de son voyage, Ruth Hanson relate la formidable épopée de Maurice Wilson. Plus que l'entreprise, c'est l'homme qui fascine : sa foi, son ambition, son obstination... tout chez lui n'est que démesure. Si bien que la finalité du projet (malheureusement trop prévisible), n'est en rien la finalité du récit. Mieux vaut s'attacher à l'homme et aux raisons qui le poussèrent au-delà du raisonnable. Son rêve n'était-il que pure folie ?
Quoi qu'il en soit, son exploit aura marqué l'histoire de l'Everest, quant à sa réussite, certains aiment à y croire encore...
Un récit de voyage captivant !
EXTRAIT
Gravir l'Everest en solitaire ! On dirait un projet fou, rêvé dans un bar, à la f in d'une longue soirée... Mais Maurice Wilson était abstinent, ne fréquentait aucun pub et voulait vraiment voler jusqu'au Tibet, atterrir sur les pentes inférieures de la montagne, continuer à pied et devenir le premier homme à atteindre le sommet ! Il n'avait aucune expérience de l'alpinisme et ne savait pas piloter, mais il pensait que là était son destin et que Dieu guiderait ses pas sur les rochers et les glaciers himalayens.
J'ai entendu parler de Maurice Wilson pour la première fois un jour de l'an, alors que j'étais en vacances avec des amis en Écosse. Recroquevillée sur un divan, avec du thé et des crêpes, après une marche glaciale, je parcourais un livre sur l'Everest, donné à Noël par un ami. Soudain, une photographie jaunie éveille mon attention. Elle montre Maurice Wilson, debout devant un petit biplan. Il a les mains sur les hanches, un casque en cuir sur la tête, il porte des lunettes d'aviateur et f ixe la caméra avec un léger sourire narquois. Je lis le passage qui le concerne et quelque chose chez cet homme me frappe. Son projet insensé peut-être, ou alors d'avoir été si loin sachant que la plupart des gens - dont moi - l'aurait pris pour un fou ou encore nos racines communes du Yorkshire.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Comme Maurice Wilson, Ruth Hanson est née et a grandi à Bradford. Depuis 1991, elle a voyagé de nombreuses fois au Népal, mais aussi au Tibet, au Sikkim et au Bhoutan. Elle travaille dans un cabinet juridique et vit avec son compagnon dans le Yorkshire du Nord. Ruth Hanson entendit parler pour la première fois de Maurice Wilson pendant des vacances en Écosse, un jour de l'an. Plus elle en apprenait sur cet homme, plus elle était intriguée.
« Il était bien connu dans le milieu des alpinistes et son histoire avait déjà été racontée, mais malgré cela, je fus captivée et pensais qu'il y avait plus à dire. »
C'est ainsi que l'idée de ce livre prit forme, un livre qui non seulement raconterait l'histoire de Wilson, mais décrirait la couleur et la beauté d'une région - l'Himalaya - à laquelle Ruth est familière. -
Il suffit d'un déclic, d'un choix fait à un moment clef de sa vie pour la rendre complètement extraordinaire !
Steph Davis, une américaine hors limite, qui aime prendre des risques, se laissant guider par son instinct et agissant en fonction de ce qu'elle ressent au plus profond d'elle-même. Pour inégalée qu'elle soit, sa place dans le monde de l'alpinisme a quelque chose de profondément humain. Dans ce livre, elle raconte ses débuts dans le monde de l'escalade et quelques-unes des aventures qui ont forgé sa carrière, mais elle parle surtout des choses de la vie pour essayer de comprendre les moteurs qui la poussent à grimper, à sauter du haut des parois ou à voler en wingsuit. « Pour moi l'escalade a toujours été plus que le fait de grimper ».
Largement salué aux États-Unis, cet ouvrage d'une totale franchise et d'une haute sensibilité se donne à lire comme un essai intime, à la tonalité très poétique. Il réconcilie le goût de l'extrême avec les valeurs universelles que sont l'amour, l'amitié, l'enrichissement personnel, l'intimité. Au-delà, il offre une généreuse leçon sur ce qu'est la force de l'esprit.
Un roman biographique qui saura vous faire voyager et retenir votre souffle en même temps que celui de Steph Davis !
EXTRAIT
J'ai commencé à grimper en 1991, le jour de la marmotte, sur une petite falaise au bord de la rivière Potomac, dans le Maryland. Je n'étais pas venue pour célébrer cette fête, mais, bien des années plus tard, un souvenir m'assaillit : j'étais assise dans la lumière tamisée du soleil, m'exclamant « C'est le Jour de la marmotte et il fait encore assez chaud pour être en T-shirt ! » À tout moment dans notre existence, nous prenons des décisions qui affectent le cours de notre vie. Parfois, l'une d'entre elles peut tout faire basculer. Comme celle que j'ai prise un jour de manquer mon cours de math de première année à l'université du Maryland et d'essayer pour la première fois cette chose mystérieuse qui s'appelle l'escalade.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Steph Davis est une star américaine de l'escalade, de Base Jump et de sauts en wingsuit. Née en 1972 à Columbia, dans le Maryland, elle s'est fait connaître par ses escalades en Patagonie avec la première ascension en un jour de la Torre Egger en compagnie du célèbre grimpeur Dean Potter.
En 2003, elle réussi à gravir la paroi d'El Capitan, 900m, en un seul jour ; puis en 2005, elle réalise la première ascension féminine en libre du Salathé (Yosemite). Elle s'est aussi illustrée par de nombreuses ascensions en solo intégral comme le Diamond (Colorado). L'escalade n'est pas l'unique passion de Steph Davis, elle aime aussi sauter du haut des parois en wingsuit ou en base jump ; une discipline où elle excelle. -
Everest, la première ascension ; l'histoire inédite de Griffith Pugh, le physiologiste qui la rendit possible
Harriet Tuckey
- Montblanc
- 25 Mars 2020
- 9782365450874
Ce récit publié pour le 60ème anniversaire de la conquête de l'Everest est un événement majeur pour l'histoire de l'himalayisme car il dévoile une version très différente de celle racontée jusqu'alors : le rôle majeur de Griffith Pugh, le physiologiste qui participa à l'expédition de 1953. Sans ses recherches, l'ascension de l'Everest n'aurait jamais pu être réalisée ainsi que la plupart des sommets de plus de 8000 m.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Harriet Tuckey : L'auteure est la fille de Griffith Pugh, le physiologiste qui participa à l'expédition de 1953. Après 9 années de recherche, elle a réussi à rétablir à la fois le rôle unique qu'il eut dans la course à l'Everest et aux géants de l'Himalaya, mais aussi son impact sur la communauté scientifique par les recherches qu'il effectua et dirigea, en particulier lors de la plus grande expédition scientifique effectuée en Himalaya (1961 - l'expédition de la hutte d'argent) qui fut à la base de la création d'une nouvelle spécialité médicale, la médecine de l'altitude. -
Retour sur l'expédition réussie de 1953 sur l'Everest
Dans cet ouvrage historique, Michael Ward apporte non seulement un éclairage nouveau sur l'expédition de 1953 qui réussit l'ascension du toit du monde, mais fournit une monographie complète des événements qui ont menés à sa conquête. À travers le récit d'un siècle d'exploration et d'études scientifiques sur les problèmes physiologiques liés à l'altitude, l'auteur nous éclaire sur les véritables raisons qui ont menées l'équipe britannique, pourtant loin d'avoir le niveau technique des équipes concurrentes des pays alpins comme la Suisse, l'Allemagne, l'Italie et la France, à réussir là où tant d'autres avaient échoué.
Contrairement à ce qu'a fait croire le récit officiel du chef d'expédition britannique John Hunt, l'héroïsme et les qualités spécifiques des vainqueurs ne seraient plus les seuls facteurs de réussite. Dans cet ouvrage historique et polémique en son temps, justice est rendue aux progrès de la science et à l'exploration topographique, qui ont d'autres héros que ceux de l'histoire officielle.
Un roman historique mais aussi un merveilleux récit d'aventures de l'extrême
EXTRAIT
L'Everest enjambe les frontières du Tibet et du Népal juste au sud du tropique du Cancer. Il est entouré de plusieurs des plus hauts sommets du monde, en une masse spectaculairement belle faite de cols, gorges, sommets et glaciers. Alors qu'au nord, l'Everest est clairement visible des plaines tibétaines, du Népal, au sud, il est caché jusqu'à ce que l'on s'en approche de très près et que sa hauteur domine tous les autres sommets. Sa position entre deux des pays les moins politiquement accessibles explique aussi, contrairement à d'autres sommets élevés et facilement visibles, tel que le Kangchenjunga, près de Darjeeling, qu'il resta inconnu du monde occidental jusqu'au milieu du XIXe siècle et que la première carte complète de la région de l'Everest ne fut disponible qu'en 1961.
L'autre aspect unique de l'Everest réside dans le fait qu'étant 300 mètres plus haut que tout autre sommet, son ascension a toujours été principalement un problème médical plutôt qu'un problème alpin ; sa position près du tropique du Cancer, à 28°N, fait qu'à une altitude équivalente, on y trouve une pression barométrique supérieure à celle des régions polaires ainsi qu'une pression supérieure de l'oxygène ; il est possible, mais tout juste, de le gravir sans l'aide d'appareils à oxygène. Toutefois, en faisant cela, l'alpiniste est comme sur le fil d'un rasoir, entre le succès d'un côté, et l'échec et une mort probable de l'autre. Ce sont ces deux facteurs de défi médical et d'inaccessibilité qui ont donné à ce sommet un statut quasiment mythique.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Michael Phelps Ward, 1925-2005. Alpiniste et chirurgien londonien émérite, il fut, en 1953, le médecin de l'expédition victorieuse qui offrit aux britanniques la gloire de la conquête du plus haut sommet du monde. Dès 1951, il escalada, explora et cartographia sa région et fit des recherches médicales dans les grandes chaînes montagneuses de l'Himalaya, au Tibet, au Népal, au Bhoutan et au Pamir.
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Ce récit est le grand classique de la littérature de montagne aux États-Unis.
Tom Hornbein y raconte son ascension victorieuse par l'arête ouest aux côtés de Willi Unsoeld ainsi que l'histoire de l'American Mount Everest Expedition, dont l'objectif premier était de gravir l'Everest par la voie déjà connue du col sud.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Thomas "Tom" Hornbein est un alpiniste américain, né à Saint Louis dans le Missouri. Adolescent, Tom Hornbein s'est intéressé à la géologie, des études qui l'ont conduit vers les montagnes puis il a fait des études de médecine et dont il a passé son doctorat en 1956 à la faculté de médecine de l'Université de Washington. Il a travaillé comme anesthésiste et a fait des recherches sur les limites physiologiques et les performances humaines en haute altitude. De 1978 à 1993 il a été professeur et président d'anesthésiologie de la faculté de médecine de l'Université de Washington à Seattle. Toute sa vie, il a su combiner des deux passions : la médecine et la montagne. Aujourd'hui, Tom Hornbein vit avec sa femme, Kathy, à Estes Park, dans le Colorado, là où il a découvert les montagnes pour la première fois.