À chaque élection présidentielle américaine, le National Intelligence Council (NIC), c'est-à-dire le cerveau prospectif de la CIA, fournit un rapport au nouvel élu de la Maison Blanche sur le monde du futur. Cette synthèse est construite à partir des analyses des meilleurs experts. Ce rapport 2021, qui envisage le monde de 2040, était très guetté dans le contexte éprouvant du Covid-19. Il annonce des bouleversements, en une génération, comme aucune autre n'en a vécu jusqu'à lors dans l'histoire de l'humanité : dans le domaine du climat, de la connectivité, de la biotechnologie, de l'intelligence artificielle. Il dessine aussi des sociétés plus fragmentées, sous tension, confrontées à des menaces et des enjeux sans frontières. Un monde plus contesté se dessine où la confiance entre gouvernants et gouvernés sera sérieusement ébranlée. Comment les sociétés affronteront-elle le vieillissement de leur population ? Comment résisteront-elles à la pression migratoire ? Au manque d'eau ? Pourquoi la jeunesse risque-t-elle de connaître des troubles mentaux aigus ? La technologie pourra t-elle atténuer les effets du changement climatique ? Quels seront les pays qui détermineront la marche des prochaines décennies ? Une renaissance démocratique est-elle possible ? Par sa clarté, la qualité de ses informations très sensibles qui couvrent tous les domaines, sa rigueur et son ouverture intellectuelle, Le Monde en 2040 vu par la CIA est un rapport indispensable pour appréhender notre avenir : il se trouve sur le bureau de Joe Biden.
La CIA a renoué avec sa vocation originelle : le renseignement. Elle est la seule agence à avoir prédit que Vladimir Poutine envahirait l'Ukraine.
Aussi, le nouveau rapport de la CIA sur les menaces qui pèseront sur notre monde dans les prochains mois doit être particulièrement pris en compte. Au premier chef : le conflit en Ukraine peut s'étendre aux pays alentours. C'est pourquoi, le lecteur découvrira dans cet ouvrage l'audition des responsables du Renseignement américain devant la Chambre des représentants au sujet de l'offensive de Vladimir Poutine mais aussi les faits et chiffres de la CIA sur l'Europe de l'Est et les Pays baltes, cette poudrière que nous connaissons si mal.
Dans le spectre des menaces, il ne faut pas oublier le reste du monde : la Chine continue sa folle course à l'armement, la Corée du Nord vient de lancer un missile balistique intercontinental, l'Iran veut étendre son programme nucléaire et son influence. La multiplication des cyber-attaques, l'utilisation malveillante des nouvelles technologies, les conséquences économiques de la pandémie de Covid et du réchauffement climatique, les migrations et les trafics criminels, le terrorisme mondial renforceront les tensions.
Ce rapport prospectif et captivant de la CIA appréhende avec lucidité un avenir de plus en plus instable et conflictuel.
La pandémie a bouleversé les grands équilibres et scellé la rupture entre Chine et États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l'Est. Dans ce brillant essai, Thomas Gomart nous éclaire sur les nouveaux défis géopolitiques.
Dans l'échiquier mondial totalement polarisé, deux lignes de fractures convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les rivalités stratégiques et économiques. L'auteur décrit le retour de la compétition agressive des puissances et met en perspective les mécanismes profonds, cachés, qui transforment notre planète et réfléchit au rôle que la France pourrait jouer dans ces nouvelles « guerres invisibles ».
Les 250 entrées de ce dictionnaire englobent la géopolitique issue du passé, siècles et millénaires dont les effets persistent. Celle du monde d'aujourd'hui : mondialisation, pandémie, flux démographiques, révolution numérique, compétition des puissances. Enfin, les futurs possibles issus des mouvements tectoniques qui secouent les principaux acteurs mondiaux.Difficile d'être " amoureux " de la géopolitique " ! En fait, il s'agit ici d'un dictionnaire libre et subjectif nourri de connaissances historiques. J'ai enrichi par des décennies d'expérience du fonctionnement du monde et des relations entre les puissances, installées ou émergentes. Le dictionnaire aborde les stratégies des acteurs étatiques, économiques, idéologiques, culturels ou sociétaux. Il traite aussi les scénarios dans les domaines géopolitiques, diplomatiques, économiques, commerciaux et écologiques, ainsi que la transformation souhaitable mais difficile de l'Europe, dans un monde où l'Occident a perdu le monopole de la puissance.
Il comporte des portraits des grandes personnalités - César, Alexandre le Grand, Bonaparte, de Gaulle, Staline, Hitler, Mao - du passé lointain ou proche, ou d'aujourd'hui. Les 250 entrées de ce dictionnaire englobent la géopolitique issue du passé, siècles et millénaires dont les effets persistent. Celle du monde d'aujourd'hui : mondialisation, pandémie, flux démographiques, révolution numérique, compétition des puissances. Enfin, les futurs possibles issus des mouvements tectoniques qui secouent les principaux acteurs mondiaux.
Cent entreprises sont responsables de 70 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Et parmi elles, Aramco, Gazprom et China Energy sont les trois premières multinationales qui régurgitent le plus de CO
2 au monde. Inconnues du grand public, elles sont les championnes internationales du pétrole, du gaz et du charbon. Si ce trio était un pays, il incarnerait la troisième nation la plus émettrice, juste derrière la Chine et les États-Unis.
Cette enquête inédite révèle comment ces trois géants industriels déploient tout un arsenal de stratégies redoutables - corruption, néocolonialisme, lobbying,
greenwashing,
soft power, etc. - pour perpétuer notre addiction au carbone. En continuant coûte que coûte à extraire les ressources des entrailles de la Terre, ils attisent sciemment les flammes qui brûlent notre planète et agissent en criminels climatiques.
Des clubs privés de New York aux couloirs de l'Élysée, des banques de Pékin aux palaces de Riyad, l'auteur dévoile les cercles de pouvoir au coeur de ce capitalisme fossile et la manière dont ces firmes élaborent dans l'ombre une véritable bombe climatique, mettant en péril toute l'humanité.
Alors que la nécessité d'adopter des comportements individuels écoresponsables est sans cesse martelée, ce livre désigne les réels responsables du chaos climatique et montre qu'il est urgent de les mettre définitivement hors d'état de nuire.
Créer un État de toutes pièces sur une terre déjà habitée par un autre peuple : l'équation du sionisme depuis 1947 est insoluble. On verra dans ce livre comment la politique israélienne a poursuivi cette folle idée par la voie des armes et l'escamotage des négociations, avec le soutien inébranlable des puissances occidentales. Le « processus de paix » qui privilégie depuis quarante ans la solution à deux États affiche un bilan désastreux : Israël continue son expansion illégale et construit l'apartheid, l'État palestinien n'est qu'une collection d'enclaves sans pouvoir et le droit au retour des réfugiés n'est même plus discuté.
Contre la politique du statu quo, Ghada Karmi montre que la seule solution qui puisse aujourd'hui satisfaire le besoin de justice des Palestiniens, réfugiés compris, et le besoin de sécurité des Israéliens est celle d'un seul État laïque en Palestine historique, dont tous les habitants jouiraient des mêmes droits. Elle défend cette idée avec lucidité, « non pas comme un but immédiatement atteignable mais comme une vision, une aspiration et une foi dans l'humanité des Palestiniens et des Juifs et de tous ceux qui souhaitent les voir vivre en paix ».
Depuis une dizaine d'années, l'Ukraine apparaît régulièrement sur le devant de la scène internationale, que ce soit pour ses mouvements protestataires, ou à propos de l'annexion de la Crimée par la Russie et du conflit à l'est du pays, semblant constituer le théâtre d'une nouvelle guerre froide qui cristallise les tensions entre la Russie et les nations occidentales.
Les événements récents sont aussi l'occasion de mesurer combien notre connaissance de ce pays est lacunaire, se limitant souvent aux clichés d'une Ukraine berceau de la Russie, terre des cosaques, grenier à blé de l'URSS et d'une suite de gouvernants entachés par une corruption massive.
Partant de ces idées reçues, Alexandra Goujon dresse un portrait précis et documenté de cette Ukraine, terre de contrastes.
« Un exposé exceptionnel sur Poutine et ses copains criminels... [Un] livre à lire absolument. » The Sunday Times
« Les livres sur la Russie moderne abondent... Belton les a tous dépassés. Son livre tant attendu est le meilleur et le plus important. » The Times
Le récit effrayant et révélateur de la renaissance du KGB, de la montée au pouvoir de Poutine et de la façon dont l'argent noir russe subvertit le monde.
Catherine Belton, ancienne correspondante à Moscou et journaliste d'investigation, révèle l'histoire inédite de la manière dont Vladimir Poutine et son entourage d'anciens du KGB ont pris le pouvoir en Russie.
À travers des entretiens exclusifs avec des acteurs clés repentis, Belton raconte comment cette ligue d'oligarques a mené sa saisie incessante d'entreprises privées ; pris le contrôle de l'économie ; siphonné des milliards ; brouillé les frontières entre le crime organisé, le système judiciaire et le pouvoir politique ; enfermé les opposants puis utilisé leurs richesses et leurs réseaux pour étendre son influence en Occident.
Dans une histoire qui va de Moscou à Londres, en passant par la Suisse et l'Amérique de Trump, Les hommes de Poutine est le récit captivant et terrifiant de la perte de l'espoir né après la fin de l'empire soviétique d'une nouvelle Russie, avec des conséquences dramatiques pour ses habitants et, aujourd'hui, pour le monde.
« Un récit intrépide et fascinant... Se lit parfois comme un roman de John le Carré...
Anatomie révolutionnaire et méticuleusement étudiée du régime de Poutine, le livre de Belton met en lumière les menaces pernicieuses que l'argent et l'influence russes font désormais peser sur l'Occident. » The Guardian
En 2011, d'impressionnants soulèvements populaires contre les dictatures ont bouleversé le monde arabe. À la joie et à l'espoir ont souvent répondu la terreur et la violence des régimes autocratiques. Une décennie après ces " printemps arabes ", quel regard peut-on porter sur eux comme sur ces répressions ? C'est une réponse originale à cette question qu'Hamit Bozarslan apporte dans ce livre, où il mobilise de façon très accessible les résultats de longues années d'enquêtes sur les sociétés de la région.
Il rend compte d'abord des origines des dynamiques émancipatrices surgies en 2011. Mais aussi de la radicalisation des processus destructeurs en oeuvre au Moyen-Orient depuis des décennies, de la transhumance djihadiste aux luttes hégémoniques des grands acteurs régionaux (Arabie saoudite, Iran et Turquie). Et il montre que si la passion de l'égalité, de la liberté et de la dignité s'est exprimée avec force dès 2011, avant d'être renouvelée en Algérie, au Soudan, en Irak et au Liban, les risques d'une restauration autoritaire, ainsi que d'une transformation de certains États arabes en forces miliciennes, ont très tôt été présents. Ainsi, en Syrie, mais aussi en Libye et au Yémen, le Léviathan autoritaire a cédé la place à Béhémoth, dont l'ultime dessein est de détruire la société. Dans cette dynamique du pire, l'aveuglement et le cynisme des démocraties occidentales n'a pu que favoriser l'émergence des " monstres " dans le monde arabe.
Impossible de parler de géopolitique sans évoquer l'idée de puissance. Rapports de force, zones d'influence, conflits - politiques, économiques, militaires - sont la matière des relations internationales. La puissance, qu'elle menace ou qu'elle protège, détermine les conditions d'existence des États et des populations. Le livre s'interroge d'abord sur les critères de la puissance?: ses instruments, ses manifestations et jusqu'aux illusions qu'elle engendre. Il dresse ensuite un état des lieux de la planète, panorama impeccablement documenté et actuel des principales entités étatiques et des enjeux régionaux saillants. Il décrit enfin de nouveaux acteurs non étatiques qui imposent, sur la scène mondiale, des effets de puissance parfois inédits. S'appuyant au besoin sur des rappels historiques qui sont moins des leçons que des exemples édifiants, Frédéric Encel réussit à proposer un tableau cohérent de l'état du monde et à dégager les grandes tendances de son évolution. Une mine d'informations, une somme d'analyses et de décryptages des grandes orientations stratégiques qui se dessinent sous nos yeux. Frédéric Encel, docteur HDR en géopolitique, est professeur de relations internationales et de sciences politiques (Paris School of Business) et maître de conférences à Sciences Po Paris. Il est membre du comité de lecture de la revue Hérodote.
Les différentes contributions de ce livre sont issues de la plateforme francophone d'analyse de questions internationales Le Rubicon (LeRubicon.org).
Franchira-t-il le Rubicon ? La question est sur toutes les lèvres, alors que la Russie poursuit son invasion de l'Ukraine : le président Vladimir Poutine osera-t-il recourir à des armes de destruction massive ? C'est l'une des menaces abordée par cet ouvrage qui permet de comprendre le choc de la guerre en Ukraine, ses enjeux et au-delà le nouveau monde en formation.
Quelle est la grande stratégie russe à l'oeuvre ? Pourquoi Poutine sème-t-il le chaos et la désolation? Comment la Russie instrumentalise-t-elle le droit international pour justifier son bellicisme ? Quel sera le sort des exilés de guerre ? Comment l'Afrique réagit-elle à l'offensive russe ? À quelle justice internationale sera-t-il possible de recourir pour l'Ukraine ? La Russie peut-elle se déconnecter d'Internet ?
Un matin d'avril 1943, au large de l'Andalousie, un pêcheur espagnol repère un cadavre flottant sur la mer. C'est la dépouille d'un soldat britannique...
Ainsi débute l'opération Mincemeat, la mystification militaire qui permit de berner les espions nazis, de détourner les troupes de la Wehrmacht vers la Grèce et la Sardaigne pour permettre aux Alliés de débarquer en Sicile, et de sauver des milliers de vies.
À l'aide de documents privés inédits et d'archives du MI5, Ben Macintyre retrace brillamment l'histoire vraie, et paradoxalement totalement fictive, de la plus grande supercherie de la Seconde Guerre mondiale.
La vice-présidente Kamala Harris, l'une des femmes politiques les plus inspirantes, raconte son parcours, ses combats et ses vérités.Elle fut la première femme noire et la première femme d'origine indienne à concourir pour le poste de vice-présidente. Et à peine élue aux côtés de Joe Biden en novembre dernier, Kamala Harris est déjà pressentie pour prendre la tête des Etats-Unis en 2024. Face au machisme et à l'entre-soi des campagnes présidentielles menées par des hommes blancs de la génération du baby-boom, Kamala Harris (" fleur de lotus " en indien) incarne une nouvelle génération de femmes politiques. Son charisme, son naturel, sa franchise et sa volonté implacable sont les qualités qui l'ont faite élire.
Fille d'un économiste jamaïcain et d'une chercheuse en oncologie indienne activistes au sein du mouvement pour les droits civiques durant leurs études à Berkeley, Kamala Harris a de qui tenir sa forte inclination pour la justice sociale. Elle a toujours voulu changer la société, défendre la vérité et l'égalité. A 13 ans, elle manifestait déjà contre l'interdiction de jouer sur la pelouse de son immeuble... Cette passion pour la justice, elle la développe durant ses études en science politique et en droit. Entre 2011 et 2017, elle est une procureure générale de Californie intraitable, qui apprend à se faire respecter. En 2017, elle prête serment en tant que sénatrice des Etats-Unis, et apparaît comme l'une des opposantes démocrates les plus déterminées contre Trump et son administration.
Dans ce livre,
Nos Vérités, Kamala Harris raconte sa famille, son éducation, son parcours, ses engagements, son mariage, et son besoin de vérités. Elle parle ouvertement de tous ces thèmes qui divisent son pays : le racisme, l'antisémitisme, le sexisme et l'homophobie toujours présents ; les inégalités économiques qui ôtent dignité et décence à des millions de travailleurs ; elle s'insurge contre le coût de la santé, contre les brutalités policières et judiciaires... Et clame son désir, puissant, de refaire de son pays une grande nation, unie, une famille.
Tensions, manoeuvres et provocations se multiplient dans le détroit de Taïwan. Valérie Niquet nous donne les clés pour comprendre pourquoi l'île reste pour Xi Jinping, la « mère de toutes les batailles » et pourquoi les États-Unis se préparent à intervenir.
Obsédé par son affirmation de puissance et la revanche sur le passé, le président chinois rêve de la « réunification de la patrie » d'ici 2049. Pourtant, l'ancienne Formose n'a jamais fait partie de la République populaire de Chine, son histoire est composée d'héritages divers : autochtones, populations venues du continent, colonisation japonaise... si bien qu'aujourd'hui seulement 5 % de ses habitants se « sentent chinois ».
L'Empire du milieu se radicalise et se ferme tandis que Taipei apparaît comme de plus en plus légitime au reste du monde et sa non-reconnaissance à l'ONU comme une aberration. Sa modernité fondée sur l'esprit d'ouverture, l'innovation et la capacité d'adaptation et sa démocratisation accomplie sans violence à la fin des années 70 pourraient être demain un modèle alternatif plus performant et plus séduisant que le régime de Pékin. Mais le dynamisme et la résilience de ce David (23 millions d'habitants) face au Goliath chinois sont de moins en moins acceptables pour Xi Jinping qui brandit les menaces de « séparatisme » et attise les braises du nationalisme.
Pour saisir tous les enjeux géopolitiques qui se jouent autour de Taïwan, il est nécessaire de comprendre son histoire, ses spécificités sociales, culturelles, économiques et politiques. C'est tout l'objectif de ce livre.
On parle beaucoup de la « guerre » mais elle reste une notion molle, aux contours mal définis, en premier lieu parce qu'elle est un phénomène protéiforme : la « guerre » n'est pas qu'un conflit armé interétatique comme celui qui oppose actuellement la Russie et l'Ukraine, c'est aussi et même beaucoup plus souvent des opérations clandestines, des actions invisibles mais influentes, ce que l'on appelle la « guerre cognitive », c'est la désinformation, la « guerre » contre le virus, le rôle des technologies, l'importance de la formation, de la temporalité, etc. C'est, en d'autres termes, un « fait social total ». Ce volume revient sur les différentes formes de la guerre, et ses évolutions les plus récentes, illustrées par des exemples concrets, tirés des quatre coins du monde.
Depuis les premiers puits désormais à sec jusqu'à la quête frénétique d'un après-pétrole, du cartel secret des firmes anglo-saxonnes (les " Sept Soeurs ") jusqu'au pétrole de schiste,
Or noir retrace l'irrésistible ascension de la plus puissante des industries.
Ce livre éclaire d'un jour inattendu des événements cruciaux - l'émergence de l'URSS, la crise de 1929, les deux guerres mondiales, les chocs pétroliers, les guerres d'Irak, la crise de 2008, etc. -, bousculant au passage beaucoup de fausses certitudes. Le pétrole, notre source primordiale et tarissable de puissance, est présent à l'origine des plus grands déchaînements du siècle passé.
Or la fin de ce carburant de l'essor de l'humanité devrait se produire bien avant que ce siècle ne s'achève. De gré ou de force. Et nul ne peut dire où cette fin nous conduira...
Prix Spécial 2016 de l'Association des Économistes de l'Énergie
Une plongée dans l'univers captivant du renseignement français ! James Bond, Malotru, Jason Bourne, Eli Cohen, Mata Hari, Joséphine Baker... qu'elles soient fictives ou réelles, les grandes figures de l'espionnage nous fascinent et sont au coeur de nombreux fantasmes (assassins missionnés secrètement par un État, confidences récoltées sur l'oreiller par des courtisanes héroïques, costumes et gadgets plus créatifs les uns que les autres, légende et double-identité...). Mais quelle est la réalité derrière cet imaginaire ? Suivez Alain Bauer et Christophe Soullez dans les coulisses du renseignement, qui peut se révéler encore plus incroyable que la fiction !
Des débuts de l'espionnage à l'organisation moderne du renseignement français, en passant par les missions et les organes de contrôle des espions, découvrez le monde de l'espionnage.
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À quoi servent les services de renseignement
Comment devenir espion
Les différentes organisations " espionnant "
Le contre-espionnage et le contre-terrorisme
Les grandes affaires d'espionnage
Dix portraits de vrais espions
Une grande enquête dans les coulisses diplomatiques sur les raisons profondes de ce déclassement français.
Alors qu'elle jouissait d'un véritable crédit, la France est aujourd'hui déclassée au Moyen-Orient et au Maghreb. La conséquence de quinze ans d'une politique versatile que les auteurs ont décryptée à Paris, Rabat et Téhéran, jusque dans le champ de ruines irako-syrien en passant par Tel-Aviv. Un recul que, malgré son volontarisme et une vision stratégique, Emmanuel Macron, trop pressé et catégorique, n'a su enrayer.
Après avoir autopsié le rêve brisé du président français de redresser le Liban, avec ses stériles coups de gueule contre les dirigeants de Beyrouth et son surprenant pas de deux avec le Hezbollah, les auteurs montrent comment, dans le dossier mémoriel avec l'Algérie, il s'est retrouvé piégé par les caciques du régime, des vieillards insensibles à ses gestes d'ouverture... mais prompts à se faire soigner en France sans jamais payer la facture ! Dévoilant les termes du pacte entre Erdogan et Daech, ce livre montre comment, en Libye, la DGSE a mené une funeste guerre secrète contre notre allié italien. Une vilenie pratiquée y compris à Paris où une poignée de diplomates néoconservateurs, obsédés par la menace iranienne, sont allés jusqu'à initier une enquête du ministère de l'Intérieur contre un de nos ambassadeurs sourd à leurs thèses. Emmanuel Macron se voulait " le maître des horloges ". Dans le sérail oriental, il aura découvert que le temps est loin d'avoir la même mesure des deux côtés de la Méditerranée.
La disparition du grand ennemi soviétique a d'abord plongé les cercles stratégiques officiels dans un grand désarroi : c'est la Catastroika. Le risque de l'apocalypse nucléaire disparu, l'interventionnisme militaire redevenait envisageable dans un paysage mondial en ébullition et sans matrice. Après la victoire éclair de la Guerre du Golfe (120 heures), les plateaux télé deviennent le lieu du débat autour « d'experts » qui mandatent l'Occident en gendarme international, médiatisent telle ou telle crise, prétendent désigner le méchant, fustigent l'inaction des politiques et convainquent que telle guerre est « juste » et gagnable. Comment fonctionne ce complexe militaro-intellectuel ? Comment est-il né ? Comment a-t-il bâti son propre pouvoir ?
Haut fonctionnaire, énarque, historien, Pierre Conesa est également chercheur associé à l'IRIS, spécialiste des questions stratégiques internationales et en particulier militaires.
La chute de Kaboul au creux de l'été 2021 et sa prise par les Talibans semble si irréelle qu'elle semble relever de la fiction. Quelques milliers de guerriers tribaux ont chassé la plus puissante armée du monde qui a occupé l'Afghanistan pendant près de 20 ans. Comment est-ce possible ? Quel hubris a aveuglé les stratèges américains qui n'ont pas pris en compte le rôle des ethnies ni celui du Pakistan ? Mais qui sont les nouveaux maîtres de l'Afghanistan, ces talibans 2.0 qui connaissent mieux l'informatique que bon nombre de cerveaux occidentaux. Quel est leur degré de professionnalisme ? Quelle est précisément leur idéologie ? Leur idéal ? Comment se comporteront-ils vis-à-vis des femmes et des intellectuels ? La victoire des Talibans provoquera une onde de choc terrible non seulement sur l'Asie centrale mais aussi dans le reste du monde. Comment ne pas voir symboliquement une triste concordance des temps entre le 11 septembre 2001 (attentats commandités d'Afghanistan) et le 15 août 2021 (prise du palais présidentiel par les talibans) ? Incontestablement les USA ne sont plus l'unique gendarme du monde. Car derrière la victoire des Talibans se cache l'émergence d'un empire qui désormais régit l'ordre et l'économie du monde : la Chine. Les évènements afghans provoqueront un séisme dans le monde. Quelle seront la force et l'intensité de ce séisme ? Une nouvelle guerre est-elle possible ?
Les principales notions de géopolitique expliquéesDepuis la fin du XXe siècle, la géopolitique fait un retour en force. Face aux bouleversements des grands équilibres mondiaux, nul ne peut faire l'impasse sur cette discipline dont l'ambition est d'expliquer les ressorts de la puissance. Avec pédagogie et sans dogmatisme, l'auteur propose de clarifier les 50 notions qui permettent de saisir les enjeux et les défis géopolitiques de notre époque : sécurité globale, organisation des échanges, mondialisation inéluctable, circulation accélérée de l'information, quête d'un développement durable, respect des droits de l'homme...
50 notions, dont :
Le changement climatique
Les bouleversements liés au terrorisme
Le choc de la pandémie
Et bien plus encore !
Élie : "... Au fond, un homme c'est comme un animal, tu le tranches sur la tête ou sur le cou, il s'abat de soi. Dans les premiers jours, celui qui avait abattu des poulets, et surtout des chèvres, se trouvait avantagé ; ça se comprend. Par la suite, tout le monde s'est accoutumé à cette nouvelle activité et a rattrapé son retard... Le boulot nous tirait les bras...
... Personne ne peut avouer l'entière vérité. Sauf à se damner aux yeux des autres. Et ça, c'est trop grave. Mais un petit nombre commencent à raconter des bouts terribles. C'est grand-chose... Les fauteurs savent plus que des souvenirs et des précisions élémentaires, ils ont des secrets dans l'âme..."
Il a toujours semblé que les tueurs d'un génocide, trop dépassés par l'énormité de leurs actes, ne pouvaient que mentir ou se taire. Dans un pénitencier près de Nyamata, une bourgade rwandaise, l'auteur a rencontré un groupe de tueurs. Des copains, sans contact avec le monde extérieur et déjà condamnés. Au fil de mois de discussions, ils ont montré l'envie de raconter ce "brouhaha" de l'extermination, de dire précisément l'indicible. Pour renouer avec nous ? Renouer avec les braves cultivateurs ou instituteurs qu'ils avaient été ? Au plus près du mal absolu, le génocide, qu'il soit juif, gitan ou tutsi, leurs récits et les réflexions de l'auteur apportent autant de questions que de réponses.
Nuages lacrymogènes, grenades de désencerclement, LBD 40... Des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, manifester en France expose aujourd'hui à la violence des armes non létales. Les forces de l'ordre dégainent à la moindre occasion et la liste des blessés et mutilés s'allonge de mois en mois. Que signale cette escalade ?
Face à ce qu'il perçoit comme une crise du maintien de l'ordre, l'État attise la brutalité de sa police en la dotant d'un arsenal militaire toujours plus puissant et fourni - au grand bonheur des marchands d'armes. Démontant la rhétorique humanitaire de ses défenseurs, Paul Rocher montre que le recours massif aux armes non létales est la marque d'un étatisme autoritaire de plus en plus intolérant à toute contestation dans une période de recul social majeur. Conçues comme des armes « défensives », elles forment dans la pratique l'artillerie de l'offensive néolibérale en cours, rappelant, à quiconque entreprend d'y résister, la nécessité de l'autodéfense populaire.
Une vision neuve et radicale du nomadisme et de la migration, à contre-courant des conceptions alarmistes actuelles. Une réflexion majeure pour notre temps.Dans notre conscience collective, le terme " migration " évoque presque exclusivement l'immigration : celle de l'ère postcoloniale, celle des pauvres hères que nous croisons aux feux rouges et dont nous avons peur, ou celle des réfugiés africains ou orientaux qui fuient " leur pays " sur des embarcations de fortune pour, selon nos sensibilités politiques, envahir " le nôtre " ou y trouver refuge.
Nous nous trompons.
Loin d'être anormal, l'acte de quitter le confort ou la dureté du familier est un acte fondateur de l'expérience humaine. Tant que l'on n'est pas parti, on ne sait pas vraiment qui l'on est. La démarche permet de s'émanciper et de croître, d'apprendre d'où l'on vient et ce vers quoi l'on veut tendre.
Notre conception moderne du nomadisme, axée sur la mobilité, est une caricature. Le nomade ne peut pas être défini par son seul mouvement mais par son rapport au lieu, à son écosystème, à la nature, à sa communauté, aux autres et à lui-même.
Quelque chose de fondamental s'est brisé en nous lorsque nous sommes passés d'une espèce massivement nomade à une espèce massivement sédentaire. Ce quelque chose est en train de nous dévorer.
Saisir la dimension universelle, pluriverselle et épique de la migration, c'est comprendre que si " guerre des civilisations " il y a, ce n'est pas celle décrite par ceux qui voudraient en découdre mais la redite d'un conflit ancestral qui opposait déjà Caïn, le fratricide paysan sédentaire, à Abel, le berger nomade. C'est prendre conscience que nos instincts nomades et sédentaires sont non seulement réconciliables mais qu'en choisissant de ne pas les réconcilier nous courrons au suicide.
Après des millénaires de sédentarisation, la crise existentielle que traverse l'humanité appelle à l'émergence d'une nouvelle métaphysique du mouvement, rendue plus urgente que jamais à l'heure du bouleversement climatique.
Derrière la réflexion à laquelle nous convie Félix Marquardt, c'est une véritable éthique du nomadisme, basée sur l'ouverture à l'Altérité, qui se dessine.