Depuis la fameuse Metropolis de Fritz Lang jusqu'à la cité-planète de Coruscant dans Star Wars, en passant par les mégalopoles étouffantes de Soleil vert ou Blade Runner, les villes du futur, réelles ou imaginaires, semblent concentrer les maux : démesure et surpopulation, violence et oppression, pollution et ghettoïsation... La science-fiction aurait-elle peur des villes ? N'y aurait-il de salut que dans leur destruction ?
Telles sont les interrogations soulevées par Alain Musset, géographe et directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, qui nous livre ici un ouvrage référencé et engagé. Alors que les prévisions indiquent que deux personnes sur trois habiteront dans des centres urbains à l'horizon 2050, il devient crucial de déterminer comment mieux habiter et vivre ensemble. Or en la matière, la science-fiction sait nous indiquer le chemin pour ne pas faire des villes un enfer sur Terre...
Le prototypage est une étape indispensable dans tout processus de création : il permet d'éprouver un design, de valider ou de préciser des choix ergonomiques, techniques et esthétiques, ou encore d'anticiper les éventuels problèmes de production. À ce titre, les prototypes physiques, qui autorisent des manipulations inconcevables sur écran, restent incontournables.
Complet et didactique, cet ouvrage s'articule autour de 21 chapitres :Les chapitres 1 à 6 présentent les usages d'un prototype, l'aménagement d'un atelier et l'équipement, en proposant diverses études de cas élaborées par des designers de renom, et insistent sur les questions d'hygiène et de sécurité.Les chapitres 7 à 11 abordent les techniques (fabrication additive ou soustractive, moulage, collage...) et les outils de prototypage, tout en soulignant la complémentarité des méthodes numériques et manuelles.Les chapitres 12 à 21 sont consacrés à la fabrication de maquettes dans les matériaux usuels : papier, carton-mousse, plastique, argile, bois, textile... De nombreux tutoriels, conçus sur mesure, détaillent les étapes à suivre.Publié pour la première fois en français à l'occasion de son actualisation, ce livre de référence se destine aux étudiants et aux professionnels du design produit.
L'idée de ce livre est née lors de la rencontre entre Jean Audouze, astrophysicien et président d'honneur de la Commission française auprès de l'UNESCO, Costel Subran, spécialiste des lasers et président de la Fédération française de Sociétés scientifiques et Michel Menu, chef du département recherche et de restauration des musées de France, C2RMF, Palais du Louvre.
Le thème central qui les a réunis fut la LUMIÈRE ! Trois domaines différents dont le dénominateur commun est la lumière. Des éclairages contemporains mais aussi celui des esprits des lumières qui posent la question de la destination finale de nos actions. La lumière source de la vie, essentielle à notre existence, est donc à utiliser sans limites.
La lumière est présente dans toutes les activités humaines, sociétales, économiques : vie quotidienne, développement durable, santé, énergie, éclairage intelligent, affichage, environnement, information, communication, stockage de données, Internet, espace, transport, sécurité, agriculture raisonnée.
La lumière est un instrument de recherche moderne dans toutes les sciences et tous les arts : physique fondamentale, biologie, chimie, histoire, écologie, astronomie, arts et lumière, architecture, archéologie.
Associer la science, la culture et la philosophie aux débats sur la lumière ? Associer les technologies au bien-être de l'être ? Associer le monde spirituel et moral avec ses idéologies, ses croyances et mettre en regard les effets des innovations techniques sur notre culture et nos comportements ?
Grâce à la lumière, on se convainc que la science fait vraiment partie de la culture. On parle bien ici de la culture de la science et des sciences de l'art. En ayant réussi à évoquer la lumière sous tous ses aspects, les trois auteurs ouvrent la voie aux débats et analyses interdisciplinaires autour des LUMIÈRES !
Lumière (français), Lux (latin), Light (anglais), Licht (allemand),
Luz (espagnol), Luce (italien), Lumina (roumain), Isik (turque) ,
Svet (russe), Leukos (grecque), Aloka (sanskrit)
L'histoire du chantier de restauration entre 1830 et 1914, en particulier celle de ses pratiques, reste encore à écrire. Les sources, tant archivistiques qu'archéologiques, sont profuses dans le domaine. Elles éclairent sur les procédés techniques et les savoir-faire des métiers (du gros-oeuvre comme du second-oeuvre) ainsi que sur l'organisation et la vie des chantiers. L'ambition de ce volume est de proposer une première approche de cette documentation. Les contributions réunies - études de cas, monographies ou essais - interrogent les stratégies d'approvisionnement en matériaux, l'évolution des procédés techniques de façonnage et de mise en oeuvre, de même que les enjeux humains, économiques, sociaux, sociologiques et idéologiques qui motivèrent ces usages. Sous ce nouvel éclairage, le chantier de restauration révèle une matière inédite susceptible de relativiser nos acquis.
Les "ingénieurs civils des mines", longtemps restés dans l'ombre de ceux du Corps des mines, ont pourtant exercé une influence décisive dans le processus d'industrialisation en France et ailleurs. Issus tout d'abord des Écoles des Mines de Paris et de Saint-Étienne, auxquelles se sont ensuite ajoutées celles d'Alès, de Douai, de Nancy, et enfin de Nantes et d'Albi, les ingénieurs civils des mines ont été, au cours des XIXe et XXe siècles, des acteurs majeurs, omniprésents, de l'industrialisation.
À quoi est due une telle réussite ? Le "complexe technique" des mines est intrinsèquement lié à d'autres industries, telles que la métallurgie et la chimie, et implique la maîtrise de compétences diversifiées, étoffées, afin de mener une exploitation rationnelle des ressources nationales. Cependant, les seules compétences techniques sont insuffisantes ; elles doivent être associées à une maîtrise complète de la gestion et de l'administration d'une entreprise industrielle, un savoir-faire dont disposent les ingénieurs civils des mines.
Cet ouvrage, en deux tomes illustrés et en couleur, a pour objectif d'expliquer les techniques d'amélioration des sols, de détailler les outils de conception sur sol amélioré ou renforcé et la réalisation des travaux.
Le premier tome présente les étapes d'investigations, d'études et d'auscultations géotechniques préalables à toute conception et à tout projet d'amélioration. Il détaille les différentes techniques d'amélioration des sols sans adjuvants, ni inclusions ou injections.
Le second tome présente toutes les techniques de renforcement des sols ainsi que certaines techniques d'amélioration des sols innovantes. Tous les exemples
présentés sont issus de cas réels relayés par des contributeurs appartenant à des entreprises prestigieuses.
Le sous-développement actuel de l'Afrique s'explique en grande partie par le fait qu'elle est encore, dans son ensemble, sous le contrôle d'un système mondial de domination et d'exploitation qui s'est imposé grâce à la force que l'Occident tire de la maitrise des éléments et des processus naturels. Par une dialectique du rapport de force, l'auteur confère ainsi une valeur morale élevée à la puissance matérielle que procure la connaissance scientifique. Sa généralisation peut être un gage de paix et de fraternité dans la mesure où elle empêcherait que ceux qui disposent d'une puissance élevée soient tentés d'en abuser pour dominer les autres.
La supraconductivité est le thème, dans la Collection Grenoble Sciences, de plusieurs ouvrages qui présentent ses fondements physiques, les matériaux concernés et les applications développées. « Matériaux supraconducteurs », après une introduction concernant les deux types de supraconducteurs (de type I et de type II) et les grandeurs caractéristiques, apporte une vision globale sur les familles et les sous-familles de matériaux, sur leurs similitudes et sur leurs différences de comportement : métaux et alliages métalliques, oxydes avec les célèbres cuprates, matériaux organiques et composés du carbone, composés à base de fer (ex-pnictides) et enfin, fermions lourds. Des compléments permettent d'acquérir certaines visions d'ensemble (exemple : les mécanismes microscopiques) et plusieurs centaines de références orientent ceux qui veulent approfondir vers les articles de revues spécialisées. Un effort pédagogique important dans la rédaction, de nombreuses figures qui illustrent le propos, rendent l'ouvrage accessible à un public large pour ce sujet d'ordinaire abordé en fin de Master.
L'ouvrage est destiné d'une part aux étudiants (à partir du L3) en Chimie, Physique et Ingénierie, aux enseignants, universitaires et chercheurs et d'autre part à tous les professionnels des entreprises et laboratoires concernés par la supraconductivité (métallurgie, chimie du solide, transfert d'énergie, santé, etc.).
Les circuits de refroidissement sont des éléments essentiels dans la maîtrise des procédés et leur intégrité passe en particulier par la lutte contre la corrosion. Ainsi ce guide a pour objectif de présenter les principaux modes de traitement des circuits de refroidissement contre la corrosion. Il aborde également les moyens de lutte contre les autres problématiques majeures de ces circuits : entartrage, encrassement, proliférations biologiques.
Le guide reprend les principales caractéristiques des circuits, la législation applicable, détaille les grandes familles d'inhibiteurs et les critères de choix, ainsi que les contrôles à mettre en oeuvre pour s'assurer de la bonne application des traitements.
L'ambition de ce guide est donc de donner aux concepteurs et aux exploitants des circuits de refroidissement les moyens de comprendre les stratégies de traitement mises en oeuvre, de définir les méthodes de contrôle applicables à leur installation et leur permettre de dialoguer efficacement avec les fournisseurs d'équipement et les traiteurs d'eau.
Ce guide est un ouvrage collectif préparé par les membres de la Commission « Inhibiteurs et Traitement des Eaux » du CEFRACOR. Le CEFRACOR rassemble les organismes et les personnes concernés par le comportement des matériaux dans leur environnement. Il a comme objectif de répondre aux questions de corrosion et de durabilité des matériaux, dans tous les domaines industriels et d'organiser les transferts de connaissances.
Pourquoi et comment relire Henri Fayol aujourd'hui ?
Pour la première fois, cet ouvrage réunit Le Traité et La Notice. Ces deux textes s'éclairent mutuellement et donnent à l'oeuvre de Fayol une actualité inattendue. Le Traité d'Administration industrielle et générale, publié en 1916, dans un Bulletin de la Société de l'Industrie Minérale, puis chez Dunod en 1917, a installé Henri Fayol, comme l'un des précurseurs des sciences de Gestion. La Notice des travaux scientifiques et techniques de M. Henri Fayol, qu'il publie en 1918, a probablement été préparée pour l'Académie des sciences : elle décrit sa carrière ainsi que ses travaux industriels et scientifiques. Sa doctrine administrative y apparaît inséparable du développement des sciences, qui façonne une nouvelle représentation du futur et impose de nouveaux devoirs aux dirigeants. Le croisement de ces deux textes est l'une des voies du renouveau des études fayoliennes.
Les deux textes, enchainés pendant la Guerre et, les deux, fruits d'une expérience murie dans les décennies précédentes, se complètent mutuellement. On connait mieux le Fayol dirigeant en découvrant le Fayol savant et innovateur. On comprend mieux l'originalité de ses concepts administratifs à la lumière de son parcours de dirigeant et de savant. Loin de figer une entreprise ou une administration dans un carcan procédural et bureaucratique - comme on l'a trop souvent cru - les principes fayoliens constituent un moyen privilégié pour affronter un environnement technique et concurrentiel "avec une grande part d'inconnu". Ils instaurent la "prévoyance", le "perfectionnement" - aujourd'hui, la recherche et l'innovation - ainsi que "l'union du personnel" comme des responsabilités majeures du dirigeant. Se dévoile ainsi la modernité du message fayolien, qui s'adresse autant à l'entreprise qu'à l'État : la bonne gestion doit se poser comme objectif de tenir ensemble l'innovation et la responsabilité sociale. Fayol aimait dire "nous réparons le passé et préparons l'avenir".
À l'heure où la loi redéfinit la responsabilité des entreprises, où il faut préparer des transitions difficiles, les Presses des Mines ont voulu par l'édition conjointe du Traité et de la Notice, souligner l'actualité de la théorie administrative fayolienne. Introductions critiques : Armand Hatchuel et Blanche Segrestin : "Relire Fayol, à l'heure de l'entreprise responsable". Marco Bertilorenzi et Jean-Philippe Passaqui : "Entreprise et société : aux origines de l'oeuvre de Fayol".
La transition énergétique est loin d'être écrite. Cet ouvrage révèle les liens entre les régulations publiques, les acteurs, les technologies, les réseaux et l'espace. Des chercheurs en aménagement et urbanisme, en gestion, en technologie, en sciences politiques et économiques ont interrogé 50 grands témoins de l'énergie, de la construction et de l'urbanisme. Ils ont croisé leurs analyses sur les systèmes énergétiques locaux afin d'élaborer quatre scénarios à l'horizon 2040 centrés sur des acteurs pivots. Questionnant le degré et les échelles de l'autonomie énergétique, cet ouvrage intéresse les citoyens et tous ceux qui préparent l'avenir au sein des collectivités locales, des services de l'État, des entreprises, des associations et de la recherche sur la ville ou sur l'énergie.