L'homme est discret, secret même, mais c'est un héros. Il a été le premier à atteindre les pôles Nord et Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser, sans l'aide de quiconque, l'océan Arctique et le continent antarctique.
En parfait conquérant de l'inutile, il a, dans le sillage de ses compatriotes norvégiens Fridtjof Nansen ou Roald Amundsen, bousculé les obstacles glacés les plus infranchissables.
Il est l'explorateur polaire contemporain le plus authentique qui soit, selon Jean-Louis Étienne. Compagnon d'expédition de Mike Horn, son exact contraire, il a fait sienne la volonté
de préférer la vérité au spectaculaire, l'épure au superlatif.
Depuis peu, l'infatigable explorateur s'est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde afin de témoigner de leur inquiétante dégradation.
Ce livre entend rendre hommage à un esthète qui considère les étendues glacées comme des vigies d'exception et milite pour leur indispensable sauvegarde.
Ce Dictionnaire amoureux contient à la fois de l'amour, des souvenirs, des admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au coeur de la mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde, il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire (le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
Emmanuel Faber, le patron visionnaire écarté de Danone, partage sa passion de la montagne et ses engagements pour l'avenir.
" Nous sommes au pied de la montagne. Nous avons dix ans pour ouvrir une nouvelle voie et nous y engager tous ensemble. "
Passée sa brutale éviction de Danone, Emmanuel Faber se pose dans un refuge des Alpes. Il raconte comment la montagne et l'escalade ont dessiné son itinéraire : l'orage en Oisans dans l'enfance, les falaises du Vercors à l'adolescence, seul dans la tempête une nuit d'hiver à ski, en collectif pour l'ouverture d'une nouvelle voie sur le granite corse. Il partage son expérience hors du commun de patron activiste et livre sa vision des enjeux d'aujourd'hui et demain.
Un appel vibrant à la prise de conscience et à l'action.
L'exploit de trois Ukrainiens en Himalaya
Novembre 2021 : trois Ukrainiens se dressent au sommet de l'Annapurna III. Mikhaïl Fomine, Nikita Balabanov et Slava Polezhayko viennent de réussir une ascension historique, quinze journées d'escalade éprouvantes et risquées pour venir à bout d'un des " derniers grands problèmes " de l'Himalaya : une arête magnifique et interminable qui résistait depuis quarante ans à toutes les tentatives. À peine rentrés au pays, ils sont confrontés à l'impensable : la tentative de l'invasion de leur pays par l'armée russe. L'expédition a reçu le Prix spécial du jury aux Piolets d'Or 2022.
Conrad Anker, mentor des alpinistes contemporains (il est " capitaine " du team North Face) signe une préface qui donne la mesure de cet exploit.
Le récit d'un insatiable aventurier de 28 ans, prêt à tout risquer pour naviguer au large. le nouveau Mike Horn français.
Et pourquoi pas ?
Pourquoi pas ne pas traverser l'Atlantique, dans les deux sens, aller et retour, seul sur un canot de huit mètres ?
Quand la tempête le renverse, le malmène, commence à le noyer, Guirec Soudée, sait juste qu'à 28 ans on n'a pas l'âge pour mourir, que comme d'habitude il s'en sortira. Il rit même. Il imagine sa famille et ses amis pleurant son décès, sans corps pour faire le deuil, devant la petite église de Plougrescant, et lui se pointant au large entre ses cailloux des côtes du Nord, criant, riant, stop, je suis vivant...
Guirec ose tout. Il n'avait quasiment jamais ramé avant de s'élancer.
Et si c'était là la vraie aventure : se jeter dans l'inconnu sans savoir ? Dans une société qui proscrit la prise de risque, qui prétend qu'il n'y a plus de terres inconnues, il réhabilite l'audace, il redessine des routes.
Guirec Soudée ose tout.
Il s'était déjà jeté dans un tour du monde, de cinq ans, sans jamais avoir navigué en haute-mer, récupérant une poule à bord car c'est quand même plus rigolo, se laissant enfermer quelques mois par la banquise car tout est bon à essayer.
Il se jettera bientôt sur le Vendée Globe, le mythique, tour du monde en solitaire, sur un énorme bateau de 18 mètres de long, lui qui n'a jamais encore jamais dompté un bateau de course, qui n'est même jamais monté dessus.
Il s'est donc jeté dans cette double transatlantique à la rame, dans l'incertitude et le risque.
Guirec Soudée, le petit illien aux pieds nus, vit sur une île de trois hectares, inaccessible la moitié du temps.
Vivre sur une île ouvre-t-il des horizons ?
Quand on est encore dans la vingtaine, on ne sait pas forcément pourquoi on fait les choses.
Tout au long de sa double traversée, confronté à la solitude, Guirec va s'interroger sur lui-même et sur le monde, dénicher des réponses qui valent pour lui et pour tout le monde. Il est question de rapprochement profond avec la nature, de renoncement à tuer la dorade venue l'accompagner, alors que la faim de frais le tiraille. Il est question de s'éloigner d'une civilisation qui ne prend pas le temps de vivre l'essentiel, esclave de l'horloge. Il est question de temps de lecture, et de rencontre avec des grands hommes, avec des guides qu'il serait bon de réhabiliter. Il est question surtout d'audace, de ne pas être spectateur de sa propre vie, d'invitation à tout un chacun.
Guirec Soudée a bien disparu des radars et des satellites plusieurs jours. Même Thomas Pesquet l'a cherché de là-haut, dans l'espace. Mais bien sûr il est rentré, pour bientôt repartir, délesté de quatorze kilos mais tant enrichi. 74 jours à l'aller, 107 jours au retour.
Jean-Philippe Lefief, traducteur du best-seller Born to run, a puisé dans son expérience de trailer et de journaliste érudit pour relier dans un même récit ces histoires venues du passé où l'endurance dépasse les bornes.
Qui est le premier " trailer " ? Peut-être Philipidès, qu'on présente comme le père du marathon : non seulement il n'est pas mort à l'arrivée, mais il a sans doute couru 200 kilomètres de plus que les 42 réglementaires. Peut-être Malcolm III, roi d'Ecosse qui organisa une course d'endurance dans les Highlands au XIe siècle. Peut-être un bushman épuisant l'antilope à la course, un Tarahumara inconnu, un " pedestrian " britannique avalant les milles jusqu'à épuisement...
Jean-Philippe Lefief, traducteur du best-seller
Born to run, a puisé dans son expérience de trailer et de journaliste érudit pour relier dans un même récit ces histoires venues du passé où l'endurance dépasse les bornes. Et les faire rimer avec ses propres sensations de triple finisher de l'UTMB.
Une jeune autrice part sur les traces de son père dans les montagnes d'Iran.
" Dans les pas de Zohre, je marche sur les traces de mon père. Je ne me fraie pas seulement un chemin dans la montagne, je descends et je remonte le long d'un fil ténu. Je dévale derrière Zohre et je le cherche lui. Mon père.
Il est venu par ici, dans les montagnes du nord de l'Iran. Il descendait du Trône de Salomon, la neige couvrait tous ces versants. C'était en 1956, il avait 27 ans, il brassait la neige.
Plus tard, je suis née. Il s'appelait Émile, on l'appelait Milou,
je m'appelle Émilie. Il m'a appelée Émilie.
Cela fait trente ans qu'il n'est plus de ce monde et je marche sur ses traces sous les pas de Zohre. J'ai fouillé ses papiers, ses pitons, j'ai interrogé ses témoins, sa jeunesse, je questionne mes souvenirs, mon enfance, je le cherche sur la montagne et dans ma mémoire. "
Anthropologie du sport.En matière de football, chez les Achuar, en Amazonie, il ne s'agit pas du tout que l'un des camps triomphe sur l'autre. Comme dans de nombreuses sociétés non modernes, ce qui compte, c'est le jeu en soi, capturer la balle et marquer un but tout en s'arrangeant pour qu'il n'y ait pas d'inégalités au terme du jeu. Philippe Descola, grande figure de l'anthropologie contemporaine, place face à notre rapport au sport et au jeu celui des sociétés amérindiennes. L'Occident a imposé au reste du monde le modèle du sport de compétition, qui porte en lui inégalités, individualisme et sentiment national, tout en créant un sens du commun.
Dans la lignée de sa réflexion sur le dualisme nature-culture, l'auteur s'empare de la question de l'hybridation de l'homme et de la machine.
Un alpiniste repenti part sur les traces de son passé, à la recherche d'un lien rompu.
À la fin des années 1970, Simon McCartney, un jeune grimpeur britannique brillant et fanfaron, écume les voies les plus dures des Alpes. Une rencontre dans un bar de Chamonix avec un virtuose californien, Jack Roberts, va changer sa vie - et manquer d'y mettre fin. Un lien se noue entre les deux hommes qui s'envolent pour l'Alaska. Pendant l'été 1978, ils réussissent la première ascension de la face nord du mont Huntington, une voie si dure qu'elle n'a jamais été répétée à ce jour.
Deux ans plus tard, ils tracent une voie de légende dans la face sud-ouest du Denali (anciennement mont McKinley), le plus haut sommet d'Amérique du nord. Mais Simon passe tout près de la mort, et le lien qui le lie aux montagnes - et à Jack - se dénoue. Une vie plus tard, le hasard remet Simon face à ce passé refoulé. Dans
Les Fantômes du Denali (
The Bond), il revisite ses deux ascensions légendaires. À la recherche d'un lien perdu avec Jack. Et avec son propre passé.
Le récit est conduit avec une maîtrise et un sens du suspens parfaits. Lorsque Simon, victime d'un oedème pulmonaire à 6 000 mètres d'altitude, commence à perdre conscience, sa " voix " s'éteint, et ses compagnons prennent le relais dans un magnifique récit choral.
Un soir d'été 1982, Olivier Guez assiste à son premier match de football. Il n'a pas 10 ans. Les formes pures du stade, les projecteurs aveuglants, le vert ardent de la pelouse cernée de lignes laiteuses, et les milliers de petites touches bleues qui parsèment les gradins?: le vertige, l'immense frisson. Il ne s'est jamais vraiment remis de ce spectacle grandiose. Le football a donné à l'écrivain le goût des autres, et le goût du large. Au fil des voyages, il a constaté que ce sport était le miroir des nations, de leur mémoire, de leurs conflits et de leurs imaginaires. Sur un terrain de football se racontent l'identité de la France, le stalinisme et le dégel en Union soviétique, la question raciale au Brésil, la modernité de l'Argentine et de Diego Maradona, le destin de l'Allemagne de l'Est après la réunification, les ambitions planétaires du Qatar et, sous l'égide de la FIFA, les dérives du capitalisme depuis trente ans. C'est le football, cette passion absurde et dévorante que partagent des milliards d'hommes et de femmes à travers le monde, trait d'union de la planète globalisée, que décrit Olivier Guez dans un recueil de textes admirables de sincérité, entrecoupé de photographies de légende, qui vibrent pour toujours dans la mémoire de chacun.
Marion Poitevin aime la montagne. Elle l'a rendue féministe en faisant entendre sa voix, engagée, dans un monde longtemps resté un bastion du machisme.
Que faire quand on est une femme dotée de capacités physiques exceptionnelles et d'une volonté bien charpentée ? Grimper, toujours plus haut, toujours plus fort ! Que faire quand cette passion vous conduit dans un monde presque exclusivement masculin, celui des guides, des gendarmes, du secours en montagne, du groupe d'élite d'alpinisme de l'armée, et qu'on se heurte inlassablement au même plafond de verre ? Recommencer, encore et toujours, et donner une voix à sa colère.
Marion Poitevin est aujourd'hui secouriste en montagne et présidente de l'association " Lead the Climb ", qui ouvre les portes de la haute montagne aux femmes. Elle prend la plume pour la première fois dans cette autobiographie saisissante.
Ils sont les trois plus grands joueurs masculins de tennis de tous les temps, mais les connaissez-vous vraiment ?Suiveur privilégié de Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic depuis vingt ans, Bastien Fachan nous invite en première classe sièges 1F, 2N et 3D pour un voyage à travers l'histoire du Big 3, depuis les origines du triopole.
Nous ferons escale à Bâle, à Manacor et à Kopaonik ; à Melbourne, Paris, Londres et New York pour leurs plus beaux duels en Grand Chelem ; et un peu partout dans le monde, du centre de la Terre (ocre ou bleue) jusqu'à l'espace, où l'un des trois a donné son nom à un astéroïde. Tout là-haut, nous convoquerons leurs pères et fils spirituels, et tous ceux dont ils ont bouleversé la vie ; nous évoquerons les Jeux olympiques et, après l'examen minutieux de leurs dossiers, nous leur accorderons exceptionnellement un passeport français pour Paris 2024 ; nous revisiterons leurs anecdotes et débattrons du GOAT. Leurs succès, leurs cicatrices, leurs styles, leurs psychés : 300 pages sur le Big 3 pour une expédition extracorporelle en trois dimensions.
Attachez vos ceintures et rendez-vous pour la préface, où le copilote un certain Stefanos Tsitsipas a quelques instructions à vous donner
Pour un tueur à gages, la réussite est toujours fatale. L'erreur aussi. Un polar irrésistible au coeur des Alpes signée Peter D. Mason.
Son père était juge, il devient tueur à gages au nom de la Justice, là où le paternel a failli. Il aime la montagne, c'est en montagne qu'il choisit de faire son " travail ". Il y rencontre l'amour, et là, ça se corse.
Parti pour une expédition polar, Peter D. Mason a été rattrapé par l'humour et l'absurde. C'est caustique, drôle, très prenant. C'est un premier roman arrivé, comme on dit, " par la poste ". Un page turner.
L'auteur a fait ses armes à la fameuse Librairie des Alpes,
à Paris. Son style est diablement efficace : il a le talent pour vous faire croire à l'improbable, le foutraque, l'impossible.
" Quand il a dû se retirer de son deuxième Vendée Globe, au large de la Nouvelle-Zélande, mon père, le navigateur Sébastien Destremau, a décidé de venir nous voir en Australie, mon frère jumeau et moi, pour fêter nos 18 ans. Trois ans qu'on ne l'avait pas vu. Quelques jours plus tôt, au téléphone, je l'ai mis au défi :
-; Papa, est-ce que je peux ramener le bateau avec toi à Toulon ?
-; Tu es tombée sur la tête ?
-; Pas du tout. J'ai très envie de le faire.
Résultat : 68 jours au milieu des océans, seule avec mon père ! "
Dans ce récit à deux voix, Jade, qui déteste la voile, raconte qu'elle a beaucoup pleuré. Elle a eu peur aussi, très peur, sur ce bateau ultra-rapide et dénué de tout confort. Elle nous parle surtout de ces jours suspendus, où, avec son père, ils ont enfin appris à se connaître. Aujourd'hui, ils aimeraient que parents et enfants sachent qu'il suffit parfois d'un moment privilégié, hors des habitudes - et pas nécessairement deux mois en mer... -, pour créer des liens plus forts que jamais.Une vague de tendresse, de drôlerie et de complicité retrouvée
" Plus vite, plus haut, plus fort ", " Que le meilleur gagne ! " : que disent ces devises sportives de notre humanité ?La règle sportive peut-elle être universalisable ? Elle peut l'être, certainement, en ce qu'elle peut valoir en tout lieu. En revanche, elle ne l'est sans doute pas au sens moral du terme. Peut-on universaliser comme élément moral " plus vite, plus haut, plus fort " et que le plus fort l'emporte selon la maxime " Que le meilleur gagne ! " ? Pour Axel Kahn, le sport est un terrain d'ombre et de lumière. À la suite d'Emmanuel Kant, il rappelle ainsi que les hommes ne sont pas des choses - et si les choses, la performance ou les records ont une valeur toute relative, les personnes, les athlètes ont une valeur absolue. " Agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité, en toi-même et en autrui, comme une fin et jamais comme un moyen. "
La première biographie intime du roi Pelé, mort le 29 décembre 2022, à 82 ans.
Au crépuscule de sa vie, celui qui multipliait les séjours à l'hôpital, que l'on disait amer, triste, "dépressif" selon les mots de son fils Edinho, a fait face à son héritage. Il était le Roi, le football. Personne n'atteindra les mêmes sommets de popularité du gamin de Tres Coraçoes, la première star mondiale du football, célébré autant pour son talent supérieur que par la conjonction de l'avènement de la télévision et des prémices de la mondialisation.
Pelé, triple vainqueur de la coupe du monde, archange du "jogo bonito", aussi grand que les papes et les chefs d'état du temps de sa gloire, était un homme malade dont on ne savait finalement peu de choses hormis ses exploits sportifs et sa vie d'ambassadeur du football auprès de la FIFA, l'UNICEF et l'UNESCO.
Pelé, s'appelle Edson Arantes do Nascimento. Sa mère le surnommait Dico. Ses coéquipiers Gasolina. Il n'a jamais manqué de le rappeler dans de nombreuses interviews ou ses autobiographies : Pelé est un autre, une armure, un masque qui lui permet souvent d'évoquer sa vie à la troisième personne. Loin d'un orgueil démesuré, cet artifice lui a toujours offert un distinguo de confort entre sa vie publique et sa vie privée.
C'est aux frontières de cette dernière que nous invitons le lecteur à plonger.
D'un côté, la légende officielle : le couronnement mondial d'un gamin surdoué à 17 ans, descendant d'esclaves venus d'Afrique, les trois plus beaux buts qu'il ne marqua jamais en 1970, le vrai-faux 1000e but vécu comme une affaire d'état, le missionnaire du soccer aux USA, la star au sourire magnétique, l'homme qui arrêta une guerre, l'attraction du Santos FC, les Harlem Globe Trotters du foot...
De l'autre, le fils de Dondinho et Celeste : Edson, Dico, Crioulo, Gasolina... Les aventures secrètes et les divorces ; les amitiés bafouées et les déboires fiscaux ; le ministre des sports aux idéaux enterrés ; la mort de Sandra, la fille qu'il fut bien obligé de reconnaître ; les ennuis de son fils condamné pour ses liens avec le narcotrafic... puis enfin la vieillesse recluse au fond d'un jardin, seul, méditant sur les malheurs du monde et les trahisons de l'âge dans le souvenir du seul être qui lui manque depuis 1996, son père, son formateur, son dieu.
Ce livre est d'abord un voyage. Depuis sa petite maison au toit percé au coeur du Minas Gerais, Pelé a entamé un tour du monde des stades et des foules enamourées qui a duré une vie. Observateur des bouleversements de la planète et des défis pour l'enfance, il vit désormais à Sao Paulo, entouré de sa famille... Non loin du stade de Vila Belmiro où flottent les acclamations qui l'accompagnèrent, du musée qui porte son nom, du restaurant où il y a peu, il dinaît encore avec Pepe, Coutinho et les Santasticos, les autres joueurs de la plus grande équipe de tous les temps à laquelle le Real Madrid de Di Stefano refusa d'accorder une revanche par peur d'être humiliée...
Pour la première fois, un livre raconte le vrai Pelé, celui qui pleure autant qu'il rit, qui aimait la musique et les femmes et qui ne cessera jamais d'être le père de tous les enfants amoureux d'un ballon.
Cité comme un ouvrage de référence par les légendes du ski Marc Girardelli et Kjetil André Aamodt, ce livre raconte dans le détail la grande épopée du ski : depuis l'apparition des premiers skis jusqu'aux grandes compétitions que l'on connaît aujourd'hui, en passant par l'essor des stations de sports d'hiver et l'invention du ski moderne.
Dans Le Grand Livre du ski, découvrez - au gré d'un récit ultra-documenté et d'images inédites -, l'évolution de cette discipline en constante mutation.
Le stretching est une méthode douce et très complète qui allie étirements et relâchements musculaires pour une sensation immédiate de bien-être. Pratiquer le stretching au quotidien vous permettra de relâcher les tensions, de délier les articulations en douceur et de retrouver votre souplesse.
La collection "7 minutes par jour" vous propose des programmes complets de remise en forme sur une durée d'un mois : 30 séances d'environ 7 minutes pour un entraînement de 3 exercices, précédés d'échauffements et suivis d'un retour au calme avec des étirements. Les exercices, qui ne nécessitent que peu de matériel, peuvent être réalisés n'importe où (à la maison, au bureau ou en voyage).
Le concepteur du programme:
Hélène Jamesse est professeur de Yoga (hatha yoga et kundalini yoga). Elle vit et exerce à Paris, dans des studios de yoga et d'entreprises. Pour Hélène, au-delà de ses bienfaits physiques, le yoga amène la petience vis-à-vis du corps, un apaisement intérieur et développe l'amour de soi. C'est ce qui l'a amenée à transmettre cette discipline.
Depuis le premier match de foot organisé devant quelques centaines de spectateurs dans le sud de Londres en 1870 jusqu'à la finale de la Coupe du monde à Saint-Denis en 1998, ce livre revisite l'histoire du monde en onze matchs On y rencontrera un ambassadeur uruguayen et un ancien ouvrier du Forez, des commerçants enrichis de Calcutta et un capitaine de la police politique soviétique, mais aussi un poète italien iconoclaste et des prêtres catholiques vivant en Écosse.
Toutes ces trajectoires footballistiques nous plongent au coeur de l'histoire mondiale d'un long XX siècle, des décolonisations à la guerre froide, des phénomènes d'industrialisation à l'émergence du salariat, de la mondialisation à la sauce britannique aux affrontements généralisés des guerres mondiales. C'est sans doute ce qui explique la popularité du football : raconter son histoire nous ramène toujours à tout ce qui nous a faits tels que nous sommes.
Ancien défenseur, Christophe Galtier n'a - depuis ses débuts en tant qu'adjoint dans les années 2000 - cessé d'étoffer ses connaissances, sa culture du jeu et son art de la gestion humaine. Il a franchi les marches, palier après palier, jusqu'à sa consécration : un titre de champion de France obtenu avec Lille en 2021.
Sacré trois fois meilleur entraîneur de l'année, il a remis l'AS Saint-Étienne sur les chemins de l'Europe, avant de briller dans le Nord de la France. Aujourd'hui, « Galette » fait face au plus grand défi de sa carrière : permettre au Paris Saint-Germain, dont il est l'entraîneur depuis juillet 2022, et à son vestiaire de stars, de remporter la Ligue des champions tant espérée.
À travers une centaine d'entretiens, ceux qui ont accompagné son ascension le racontent et l'affirment : cet homme est fait d'un autre bois.
« Peu importent les crises : je suis prête à tout endurer pour protéger mes enfants. Quand l'unité vacille, j'oeuvre de mon côté pour les ramener à la raison. Tout ce que je demande, c'est que nous restions ensemble. Le clan Pogba. Je suis celle qui tiendra toujours bon, malgré les mauvais coups. Notre famille avant tout. »
Le football, Yeo Moriba ne vit que pour ça. Repérée au début des années 1980 par l'un de ses professeurs, elle devient vite capitaine de l'une des premières équipes féminines de Guinée. Une période dorée qui s'achève lorsque des troubles politiques secouent le pays. Bientôt la jeune femme se marie et déménage loin de sa terre et des siens. En banlieue parisienne, une autre vie commence, jalonnée d'obstacles et de difficultés. Devenue mère célibataire de trois garçons, Yeo tient bon. Les jeunes Florentin, Mathias et Paul Pogba vouent eux aussi une passion sans faille au ballon rond. Dans les pas de leur mère, ils deviendront de grands joueurs internationaux. Le cadet de la famille, Paul, va même remporter la Coupe du monde en 2018 avec l'équipe de France.
Entre l'Afrique et l'Europe, Yeo Moriba raconte sa trajectoire singulière, celle d'une mère courage capable de tout supporter pour ses enfants.
Peut-on raconter l'histoire du basketball en 288 pages ? La réponse est oui.
De sa naissance en 1891 à nos jours, la balle orange a connu une évolution qui en fait aujourd'hui un des sports les plus suivis dans le monde.
Un sport qui a toujours su se réinventer pour gagner de grands combats idéologiques, sportifs ou économiques et faire tomber des barrières sociales.
C'est indéniable : le basketball a changé la planète et la planète a changé le basketball.
Des cinq continents aux quatre coins du terrain, du parquet boisé au bitume goudronné, de l'invention de James Naismith aux exploits de LeBron James, de l'aventure de Tony Parker aux envolées de Michael Jordan, de l'épopée des Demoiselles de Clermont à la légende de Julius Erving, des plus grands tournois olympiques aux batailles de l'EuroBasket, du concours de dunks de Vince Carter à la révolution Stephen Curry, de Kresimir osi à Luka Doncic, du show Lisa Leslie au trash talking de Gary Payton, cet ouvrage propose de revivre, avec passion et humour, la fabuleuse odyssée de la balle orange.
Ou comme on aime le dire : voici Le plus grand livre de basketball de tous les temps (selon TrashTalk).
Préface d'Evan Fournier
Le 10 mai 1996, le Toit du monde fut le théâtre d'une véritable hécatombe. En route vers le sommet, quatre expéditions furent prises dans une violente tempête. En vingt-quatre heures, huit alpinistes, dont deux guides réputés, trouvèrent la mort. Envoyé spécial du magazine américain Outside, Jon Krakauer fait partie des survivants. Tragédie à l'Everest, son récit de ce drame, est un livre lucide et courageux qui passionnera tous les amoureux de récits d'aventures vécues, amateurs de montagne ou non, comme il a fasciné des millions de lecteurs américains. Un classique du genre.
De l'Angleterre à la Palestine, de l'Allemagne au Mexique, du Brésil à l'Égypte, de la France à l'Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d'un siècle, il a été un puissant instrument d'émancipation pour les ouvriers, les femmes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les protestataires du monde entier. L'auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l'étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu'aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011 ou plus récemment dans le soulèvement du peuple algérien.
En proposant une histoire " par en bas ", en s'attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif.