L'homme est discret, secret même, mais c'est un héros. Il a été le premier à atteindre les pôles Nord et Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser, sans l'aide de quiconque, l'océan Arctique et le continent antarctique.
En parfait conquérant de l'inutile, il a, dans le sillage de ses compatriotes norvégiens Fridtjof Nansen ou Roald Amundsen, bousculé les obstacles glacés les plus infranchissables.
Il est l'explorateur polaire contemporain le plus authentique qui soit, selon Jean-Louis Étienne. Compagnon d'expédition de Mike Horn, son exact contraire, il a fait sienne la volonté
de préférer la vérité au spectaculaire, l'épure au superlatif.
Depuis peu, l'infatigable explorateur s'est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde afin de témoigner de leur inquiétante dégradation.
Ce livre entend rendre hommage à un esthète qui considère les étendues glacées comme des vigies d'exception et milite pour leur indispensable sauvegarde.
Ce Dictionnaire amoureux contient à la fois de l'amour, des souvenirs, des admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au coeur de la mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde, il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire (le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
L'exploit de trois Ukrainiens en Himalaya
Novembre 2021 : trois Ukrainiens se dressent au sommet de l'Annapurna III. Mikhaïl Fomine, Nikita Balabanov et Slava Polezhayko viennent de réussir une ascension historique, quinze journées d'escalade éprouvantes et risquées pour venir à bout d'un des " derniers grands problèmes " de l'Himalaya : une arête magnifique et interminable qui résistait depuis quarante ans à toutes les tentatives. À peine rentrés au pays, ils sont confrontés à l'impensable : la tentative de l'invasion de leur pays par l'armée russe. L'expédition a reçu le Prix spécial du jury aux Piolets d'Or 2022.
Conrad Anker, mentor des alpinistes contemporains (il est " capitaine " du team North Face) signe une préface qui donne la mesure de cet exploit.
Le récit d'un insatiable aventurier de 28 ans, prêt à tout risquer pour naviguer au large. le nouveau Mike Horn français.
Et pourquoi pas ?
Pourquoi pas ne pas traverser l'Atlantique, dans les deux sens, aller et retour, seul sur un canot de huit mètres ?
Quand la tempête le renverse, le malmène, commence à le noyer, Guirec Soudée, sait juste qu'à 28 ans on n'a pas l'âge pour mourir, que comme d'habitude il s'en sortira. Il rit même. Il imagine sa famille et ses amis pleurant son décès, sans corps pour faire le deuil, devant la petite église de Plougrescant, et lui se pointant au large entre ses cailloux des côtes du Nord, criant, riant, stop, je suis vivant...
Guirec ose tout. Il n'avait quasiment jamais ramé avant de s'élancer.
Et si c'était là la vraie aventure : se jeter dans l'inconnu sans savoir ? Dans une société qui proscrit la prise de risque, qui prétend qu'il n'y a plus de terres inconnues, il réhabilite l'audace, il redessine des routes.
Guirec Soudée ose tout.
Il s'était déjà jeté dans un tour du monde, de cinq ans, sans jamais avoir navigué en haute-mer, récupérant une poule à bord car c'est quand même plus rigolo, se laissant enfermer quelques mois par la banquise car tout est bon à essayer.
Il se jettera bientôt sur le Vendée Globe, le mythique, tour du monde en solitaire, sur un énorme bateau de 18 mètres de long, lui qui n'a jamais encore jamais dompté un bateau de course, qui n'est même jamais monté dessus.
Il s'est donc jeté dans cette double transatlantique à la rame, dans l'incertitude et le risque.
Guirec Soudée, le petit illien aux pieds nus, vit sur une île de trois hectares, inaccessible la moitié du temps.
Vivre sur une île ouvre-t-il des horizons ?
Quand on est encore dans la vingtaine, on ne sait pas forcément pourquoi on fait les choses.
Tout au long de sa double traversée, confronté à la solitude, Guirec va s'interroger sur lui-même et sur le monde, dénicher des réponses qui valent pour lui et pour tout le monde. Il est question de rapprochement profond avec la nature, de renoncement à tuer la dorade venue l'accompagner, alors que la faim de frais le tiraille. Il est question de s'éloigner d'une civilisation qui ne prend pas le temps de vivre l'essentiel, esclave de l'horloge. Il est question de temps de lecture, et de rencontre avec des grands hommes, avec des guides qu'il serait bon de réhabiliter. Il est question surtout d'audace, de ne pas être spectateur de sa propre vie, d'invitation à tout un chacun.
Guirec Soudée a bien disparu des radars et des satellites plusieurs jours. Même Thomas Pesquet l'a cherché de là-haut, dans l'espace. Mais bien sûr il est rentré, pour bientôt repartir, délesté de quatorze kilos mais tant enrichi. 74 jours à l'aller, 107 jours au retour.
Une jeune autrice part sur les traces de son père dans les montagnes d'Iran.
" Dans les pas de Zohre, je marche sur les traces de mon père. Je ne me fraie pas seulement un chemin dans la montagne, je descends et je remonte le long d'un fil ténu. Je dévale derrière Zohre et je le cherche lui. Mon père.
Il est venu par ici, dans les montagnes du nord de l'Iran. Il descendait du Trône de Salomon, la neige couvrait tous ces versants. C'était en 1956, il avait 27 ans, il brassait la neige.
Plus tard, je suis née. Il s'appelait Émile, on l'appelait Milou,
je m'appelle Émilie. Il m'a appelée Émilie.
Cela fait trente ans qu'il n'est plus de ce monde et je marche sur ses traces sous les pas de Zohre. J'ai fouillé ses papiers, ses pitons, j'ai interrogé ses témoins, sa jeunesse, je questionne mes souvenirs, mon enfance, je le cherche sur la montagne et dans ma mémoire. "
Un alpiniste repenti part sur les traces de son passé, à la recherche d'un lien rompu.
À la fin des années 1970, Simon McCartney, un jeune grimpeur britannique brillant et fanfaron, écume les voies les plus dures des Alpes. Une rencontre dans un bar de Chamonix avec un virtuose californien, Jack Roberts, va changer sa vie - et manquer d'y mettre fin. Un lien se noue entre les deux hommes qui s'envolent pour l'Alaska. Pendant l'été 1978, ils réussissent la première ascension de la face nord du mont Huntington, une voie si dure qu'elle n'a jamais été répétée à ce jour.
Deux ans plus tard, ils tracent une voie de légende dans la face sud-ouest du Denali (anciennement mont McKinley), le plus haut sommet d'Amérique du nord. Mais Simon passe tout près de la mort, et le lien qui le lie aux montagnes - et à Jack - se dénoue. Une vie plus tard, le hasard remet Simon face à ce passé refoulé. Dans
Les Fantômes du Denali (
The Bond), il revisite ses deux ascensions légendaires. À la recherche d'un lien perdu avec Jack. Et avec son propre passé.
Le récit est conduit avec une maîtrise et un sens du suspens parfaits. Lorsque Simon, victime d'un oedème pulmonaire à 6 000 mètres d'altitude, commence à perdre conscience, sa " voix " s'éteint, et ses compagnons prennent le relais dans un magnifique récit choral.
Marion Poitevin aime la montagne. Elle l'a rendue féministe en faisant entendre sa voix, engagée, dans un monde longtemps resté un bastion du machisme.
Que faire quand on est une femme dotée de capacités physiques exceptionnelles et d'une volonté bien charpentée ? Grimper, toujours plus haut, toujours plus fort ! Que faire quand cette passion vous conduit dans un monde presque exclusivement masculin, celui des guides, des gendarmes, du secours en montagne, du groupe d'élite d'alpinisme de l'armée, et qu'on se heurte inlassablement au même plafond de verre ? Recommencer, encore et toujours, et donner une voix à sa colère.
Marion Poitevin est aujourd'hui secouriste en montagne et présidente de l'association " Lead the Climb ", qui ouvre les portes de la haute montagne aux femmes. Elle prend la plume pour la première fois dans cette autobiographie saisissante.
" Quand il a dû se retirer de son deuxième Vendée Globe, au large de la Nouvelle-Zélande, mon père, le navigateur Sébastien Destremau, a décidé de venir nous voir en Australie, mon frère jumeau et moi, pour fêter nos 18 ans. Trois ans qu'on ne l'avait pas vu. Quelques jours plus tôt, au téléphone, je l'ai mis au défi :
-; Papa, est-ce que je peux ramener le bateau avec toi à Toulon ?
-; Tu es tombée sur la tête ?
-; Pas du tout. J'ai très envie de le faire.
Résultat : 68 jours au milieu des océans, seule avec mon père ! "
Dans ce récit à deux voix, Jade, qui déteste la voile, raconte qu'elle a beaucoup pleuré. Elle a eu peur aussi, très peur, sur ce bateau ultra-rapide et dénué de tout confort. Elle nous parle surtout de ces jours suspendus, où, avec son père, ils ont enfin appris à se connaître. Aujourd'hui, ils aimeraient que parents et enfants sachent qu'il suffit parfois d'un moment privilégié, hors des habitudes - et pas nécessairement deux mois en mer... -, pour créer des liens plus forts que jamais.Une vague de tendresse, de drôlerie et de complicité retrouvée
Pour un tueur à gages, la réussite est toujours fatale. L'erreur aussi. Un polar irrésistible au coeur des Alpes signée Peter D. Mason.
Son père était juge, il devient tueur à gages au nom de la Justice, là où le paternel a failli. Il aime la montagne, c'est en montagne qu'il choisit de faire son " travail ". Il y rencontre l'amour, et là, ça se corse.
Parti pour une expédition polar, Peter D. Mason a été rattrapé par l'humour et l'absurde. C'est caustique, drôle, très prenant. C'est un premier roman arrivé, comme on dit, " par la poste ". Un page turner.
L'auteur a fait ses armes à la fameuse Librairie des Alpes,
à Paris. Son style est diablement efficace : il a le talent pour vous faire croire à l'improbable, le foutraque, l'impossible.
Depuis le premier match de foot organisé devant quelques centaines de spectateurs dans le sud de Londres en 1870 jusqu'à la finale de la Coupe du monde à Saint-Denis en 1998, ce livre revisite l'histoire du monde en onze matchs On y rencontrera un ambassadeur uruguayen et un ancien ouvrier du Forez, des commerçants enrichis de Calcutta et un capitaine de la police politique soviétique, mais aussi un poète italien iconoclaste et des prêtres catholiques vivant en Écosse.
Toutes ces trajectoires footballistiques nous plongent au coeur de l'histoire mondiale d'un long XX siècle, des décolonisations à la guerre froide, des phénomènes d'industrialisation à l'émergence du salariat, de la mondialisation à la sauce britannique aux affrontements généralisés des guerres mondiales. C'est sans doute ce qui explique la popularité du football : raconter son histoire nous ramène toujours à tout ce qui nous a faits tels que nous sommes.
À Manchester avec Éric Cantona.C'est à Manchester qu'Éric Cantona a construit sa légende et est devenu, pour toujours, le King. Quatre fois champion d'Angleterre en cinq saisons, double vainqueur de la Cup, élu à deux reprises meilleur joueur du championnat, il sera même couronné « joueur du siècle » par les supporters des Reds en 2001. Canto à Manchester, c'est une succession de prouesses sur le terrain, mais aussi une attitude, un état d'esprit, un magnétisme qui fascinent le public, subjugué par ce personnage altier et mystérieux : en dehors du terrain, on connaît finalement très peu de choses d'Éric Cantona. Un homme, pourtant, l'a accompagné quasi quotidiennement tout au long des cinq années que Canto a passées à Manchester, de 1992 à 1997. Cet homme, c'est Claude Boli, frère de Basile et de Roger, ami intime de Cantona depuis que les deux garçons ont partagé un appartement à Auxerre, au début de la carrière du King, et parti entre-temps étudier l'histoire et la sociologie à l'université de Manchester. Dans le nord de l'Angleterre, l'étudiant et la star du foot vont partager leurs passions communes pour la littérature, le cinéma, la musique et bien sûr le football. Ils passent l'essentiel de leur temps libre ensemble, mangent ensemble, flânent ensemble dans les rues de la ville, vont ensemble à l'entraînement, apprennent même la trompette ensemble. Claude est là pour recueillir les confidences de Canto sur Manchester United, sur son coach Alex Ferguson, sur ses partenaires, les Giggs, Scholes, Beckham, sur l'équipe de France, sur la vie et le foot selon Canto, notamment au cours de l'épisode si singulier de sa suspension de neufs mois consécutifs à son high-kick sur un supporter de Crystal Palace. Un portrait sans précédent de Cantona le joueur, de Cantona l'homme et de Cantona l'ami, par l'un de ses plus proches confidents.
L'autobiographie d'un grand capitaine du XV de France au moment où celui-ci raccroche les crampons.
Guilhem Guirado annoncera la fin de sa carrière en juin 2022. À un an de la Coupe du monde de rugby organisée en France, celui qui en a disputé trois en tant que capitaine du XV de France raconte les coulisses d'une carrière exemplaire.
Petit fils de réfugiés républicains espagnols, une origine qui lui tient à coeur, Guirado s'est toujours montré discret, solide et fidèle au poste pendant les tempêtes qu'a traversé l'équipe de France. Il n'a jamais rien dévoilé des difficultés rencontrées lors d'une période de l'équipe de France qui fut loin d'être la meilleure de l'histoire. C'est aujourd'hui le moment pour lui de mettre les choses au point.
Dans cette autobiographie sincère, il raconte sans s'épargner vingt années de rugby pro et explique comment et pourquoi les Bleus ont décroché pendant près de dix ans sur le plan international sans que jamais, ni son apport sur le terrain ni son état d'esprit ne soit remis en question. Guirado a été épargné à titre personnel des nombreuses critiques qui se sont abattues sur l'équipe de France. Une stat résume ainsi la détermination de Guirado sur un terrain : il est le recordman des plaquages dans un match du Tournoi des VI Nations (31, France-Irlande 2018).
Palmarès :
Capitaine du XV de France, 3 participations à la Coupe du monde, 8 dans le Tournoi des VI Nations
74 sélections entre 2008 et 2019.
Vice-champion du monde 2011
Champion d'Europe avec Toulon
Champion de France avec Perpignan
Vainqueur du Challenge européen avec Montpellier
La nouvelle édition revue et augmentée d'un livre pionnier, devenu référence et lauréat du Prix féminin Sport & Littérature en 2017. À la fois actrice et observatrice, car sociologue, Béatrice Barbusse livre un document personnel, engagé et documenté, pour analyser l'ancrage du sexisme dans le sport et montrer aussi les changements en cours.
La nouvelle édition entièrement revue et augmentée d'un livre pionnier, devenu une référence et lauréat du Prix Sport & Littérature en 2017.
" Retourne faire la vaisselle et du tricot " ; " Qu'elles s'occupent de leurs casseroles... " ; " On dirait un tir de femme enceinte "... Autant de " petites phrases ", trop souvent répétées dans le monde du sport, où le machisme et le sexisme semblent régner sinon en maîtres, du moins dans une forme de connivence naturelle.
Du sexisme ordinaire, touchant d'ailleurs femmes comme hommes, aux violences sexuelles, dont les dénonciations se font désormais plus nombreuses, de la question d'une " nature masculine " du sport à celle de la féminité des sportives et des actrices du sport, à laquelle celles-ci entretiennent elles-mêmes un rapport non dénué d'ambiguïtés, l'ancienne handballeuse et sociologue Béatrice Barbusse décrypte et analyse pas à pas la réalité de l'ancrage du sexisme dans ce milieu. S'appuyant sur des cas concrets et sur son propre vécu, elle entend libérer une parole et souligne aussi les changements en cours tout comme le chemin encore à parcourir pour une plus grande égalité.
" Je savais que j'étais suivie, mais je n'ai jamais réalisé l'ampleur de cette surveillance. " Nadia Comaneci
Le nouveau livre de Stejarel Olaru porte sur la plus grande gymnaste de tous les temps, Nadia Comaneci, la première athlète au monde à avoir remporté la note parfaite de 10, lors de Jeux olympiques (Jeux olympiques d'été de Montréal, 1976). Nadia Comaneci est née en 1961 dans le nord-est de la Roumanie. Elle est lauréate de neuf médailles aux Jeux olympiques et de quatre aux Championnats du monde. Elle vit aux États-Unis.
L'auteur présente les débuts de Nadia en gymnastique, visitant les premiers titres importants qu'elle a remportés, culminant avec la victoire du titre de championne d'Europe en 1975, puis le titre olympique à Montréal, en 1976.
L'auteur déchiffre et décrit minutieusement le réseau d'informateurs au sein de l'équipe olympique roumaine, créé dans le but d'exercer un contrôle axé sur le renseignement au service du Parti communiste. Ce réseau d'informateurs a révélé les méthodes abusives du couple d'entraîneurs Karolyi, ainsi que les graves conflits entre les entraîneurs et les gymnastes - en particulier entre Nadia et Bela Karolyi. L'auteur n'élude pas le sujet du traitement abusif continu exercé par les formateurs, Bela et Marta Karolyi, à l'instar des rapports des agents secrets. Même dans ces conditions, " La Déesse de Montréal " poursuit sa carrière exceptionnelle, culminant avec sa participation réussie aux Jeux olympiques de Moscou, en 1980, malgré les efforts des arbitres contrôlés par l'URSS pour diminuer ses chances de monter sur le podium.
Joël Thibault est aumônier protestant des Français aux Jeux Paralympiques et Olympiques et coach spirituel de nombreux sportifs de haut niveau dont Olivier Giroud. Le Pasteur des champions retrace son parcours de foi et révèle l'envers du décor du sport de haut niveau.
Que savons-nous de la vie intérieure des grands sportifs ? Dans un milieu souvent gangrené par l'argent, soumis à la pression des sponsors et obnubilé par la performance, quelle place reste-t-il pour leur quête de sens ?
Ancien footballeur amateur, entraîneur diplômé de la FFF et pasteur protestant, Joël Thibault a fait de l'accompagnement spirituel des sportifs de haut niveau sa vocation. D'Olivier Giroud à Grâce Zaadi, chrétiens affirmés, aux athlètes qui cherchent Dieu, il est présent aux côtés de ces sportifs presque comme les autres dans les événements médiatisés et dans ceux plus secrets de leur vie, comme leur reconversion professionnelle.
Considérant qu'ils sont souvent livrés à eux-mêmes, l'action de Joël Thibault complète celle des préparateurs mentaux pour les inviter à trouver leur équilibre dans l'équation holistique : corps, âme, esprit.
Des Jeux paralympiques et olympiques de Rio et de Tokyo aux mondiaux d'athlétisme de Londres jusqu'aux Jeux de Paris, il retrace ici son parcours de foi et révèle l'envers du décor du sport de haut niveau.
« La course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et ses défaites.
D'un point de vue sportif, la course est un enfant sauvage, un mauvais élève, parce qu'elle ne répond à aucune règle, ne retient aucune leçon : la course se pratique quand on veut, où l'on veut, avec ou sans matériel, seul ou à plusieurs. Elle ne s'alourdit d'aucune contrainte ; elle incarne la liberté de l'homme à chercher, dans sa douleur, dans sa vitesse, dans ses capacités physiques, morales et psychologiques, la force d'avancer, même s'il s'agit de revenir au point de départ. Car en course, lorsqu'on part sans se poser de question, il arrive souvent que l'on trouve une réponse sur sa lancée. »
Cécile Coulon est l'autrice remarquée du recueil de poèmes Les Ronces (Le Castor astral, prix Guillaume Apollinaire 2018) et des romans Trois saisons d'orage (Viviane Hamy, prix des Libraires 2017), Une bête au paradis (L'Iconoclaste, prix littéraire du Monde 2019) et Seule en sa demeure (2021).
Passionnée de course à pied - elle avale une quarantaine de kilomètres par semaine -, Cécile Coulon est romancière et poétesse. Elle est notamment l'autrice de Trois saisons d'orage (Viviane Hamy, prix des libraires 2017), du recueil de poèmes Les Ronces (Le Castor astral, prix Guillaume Apollinaire 2018) et du roman Une bête au paradis (L'Iconoclaste, prix littéraire du Monde 2019). Son nouveau roman, Seule en sa demeure, paraîtra à L'Iconoclaste ele 19 août 2021.
Pour la première fois, un livre dresse la liste, département par département, de tous ces champions français qui ont marqué l'histoire régionale du Tour de France mais aussi l'Histoire universelle de la Grande Boucle.
En près de 400 pages, dans la lignée de son précédent ouvrage, Le Tour de France des villes et villages, le célèbre commentateur du cyclisme à la télévision, Jean-Paul Ollivier, raconte l'histoire de ces forçats de la route, dont beaucoup méritent d'être (re)découverts.
« Ils sont là ceux qui sont sacrés « Tour de France ». Il y en a pour tous les goûts : ceux des villes et de la France profonde. Nous sommes face aux géants de l'asphalte, de la pédale ou plus simplement de la route. Il y a les inimitables, ceux dont les noms indiquent toute la grandeur et encore la belle popularité ; il y a ceux de l'Histoire qui ont sauté et sursauté sur les pavés d'un autre âge, d'un autrefois sur les routes défoncées ; il y a les fous, les acrobates, les malins. Il y a les nombreuses victimes qui nous rendent à notre humilité.
On peut y restituer par la mémoire le décor grandiose de la montagne avec ces dieux ailés de tout temps où la métaphore coudoie le théorème. La caste des gens du Tour est ici restituée et la France recomposée ».
Jean-Paul Ollivier, extrait de La note au lecteur
« Il faut qu'on imagine le modèle jusqu'en 2040 » Tony Estanguet Président du COJO 2024
« Pour moi, les ministères des sports, c'est du passé » David Douillet ancien Ministre des sports, double champion olympique
« Il faut que la compétence soit le critère n° 1, pas l'appartenance » Denis Masseglia Président du CNOSF
Avec la tenue des JO à Paris, le moment est venu pour le sport français de réaliser sa mue s'il ne veut pas tomber des nues. Pour l'heure, le « système De Gaulle », 60 ans d'âge, est à bout de souffle. Gouvernances démultipliées, compétences éparpillées, finances saupoudrées... Le sport de France est en souffrance face à la concurrence 3.0.
Quel visage et quels virages doit-il prendre pour briller de mille feux dans la Ville Lumière ? Quelle voie choisir pour ambitionner 80 médailles et viser un Top 3 en 2024 ? Doit-il copier le modèle anglais, 36e en 1996, 2e en 2016 ? Peut-on espérer des réformes courageuses et envisager un Big Bang géniteur d'or ? Évolution, rénovation ou révolution ? L'opinion est divisée. Les camps sont (re)tranchés...
Vingt-cinq acteurs du sport de haut niveau français ont accepté de répondre aux questions. Ils livrent leurs opinions et vous laissent le soin de vous faire la vôtre au travers d'un dialogue imaginaire, pour un colloque extraordinaire : « Participer ou gagner en 2024 ? »
Neuf fois, sa vie aurait pu s'achever à l'Everest... Un même regard pour raconter trois décennies qui ont changé la face du Toit du monde, et la façon d'y mourir. Ou d'y survivre. L'auteur, lui, s'acharne et revient, en solo, en hiver, en style alpin, son rêve en poche.
" Je suis allé neuf fois en expédition à l'Everest. Et huit fois, je n'ai pas atteint le sommet. Alors j'y suis retourné, encore et encore. Personne à ma connaissance n'a consacré plus de temps que moi à d'obscures tentatives sur le Toit du monde. J'ai presque toujours évité les voies normales, et refusé ce qui aurait rendu les choses plus faciles : l'oxygène, le soutien des Sherpas... Les risques en étaient décuplés. Alors quand on me demande (et on me le demande souvent) s'il m'est arrivé de frôler la mort, je dois prendre le temps de rassembler mes souvenirs. Parce que oui, de nombreuses fois, et de multiples façons, j'aurais pu mourir, j'aurais vraiment dû mourir. Ce livre est ma réponse à cette question : vous est-il arrivé de frôler la mort ? "
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Charlie Buffet.
L'autobiographie de l'entraîneur français le plus titré encore en exercice.
Joueur emblématique de l'AS Monaco entre 1978 et 1996, Claude Puel en est devenu l'entraîneur en 1999. Il remporte le championnat l'année suivante. De 2002 à 2008, il entraîne Lille qu'il porte à la deuxième place du championnat et est elu par ses pairs meilleur entraîneur français en 2005 et 2006. Il mènera par le suite l'OL et Nice en Coupe d'Europe avant de partir entraîner en Angleterre (Southampton, Leicester).
Avec près de 1500 matches au compteur (dont 600 comme joueur), Claude Puel est l'entraîneur français en exercice le plus expérimenté.
Dans ce récit très personnel, il raconte les coulisses de sa carrière de joueur comme celle d'entraîneur. Du petit garçon dont les parents n'avaient pas assez d'argent pour lui payer des crampons à la Ligue des champions, en passant par l'affaire OM-VA et la mort du propriétaire de Leicester, Vichai Srivaddhanaprabha, dans le crash de son hélicoptère qui venait de décoller du stade en 2018, Puel a connu d'innombrables aventures dans le football. Dont la dernière en date, le redressement de l'AS Saint-Étienne, n'est pas la moins épique.
Sept ans seulement après s'être mis à courir, Mathieu Blanchard est devenu l'une des stars mondiales des courses d'endurance en montagne. Son rêve : remporter l'Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB), une boucle de 172 kilomètres et 10 000 mètres de dénivelé positif autour du géant des Alpes.
Tout au long de sa préparation pour l'édition 2022, l'ultra-traileur de 35 ans, passionné de nature et d'aventures, raconte ce qui l'a convaincu de quitter sa carrière toute tracée d'ingénieur pour mettre la course à pied au centre de son existence. Au point d'accomplir cette épreuve mythique en un temps record, et de rivaliser avec Kilian Jornet.
Avec une sensibilité aiguisée, Mathieu Blanchard se livre sur sa reconversion délicate et ses blessures intimes, sa capacité à en faire des forces pour atteindre ses objectifs, vivre mieux et plus fort, à sa manière. Son témoignage est un récit de sport autant qu'une quête d'émotions et de sens, qui résonne en chacun d'entre nous.
"Ainsi, peu à peu, chaque détour de la route, chaque lacet de la montagne, finit par appeler l'écho d'un exploit et la figure d'un homme. Une nouvelle carte de France se dessine à l'intérieur de l'autre, dont les provinces sont aux couleurs des champions qui s'y sont illustrés, qui les ont illustrées. La mémoire des Anciens, fidèles et fervents, ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisés du nom du rouleur ou du grimpeur qui a trouvé là l'occasion de s'accomplir. Des Vosges aux Pyrénées, sans oublier le Massif central et l'Enfer du Nord, nous verrions s'ouvrir des boulevards Bobet, des avenues du Président-Anquetil, des cours Raymond-Poulidor. Mais le meilleur est sans doute encore d'attacher sa réputation à la conquête d'une victoire d'étape."
Antoine Blondin.
Un récit magistral sur l'essor du trail, à la première personne, par un journaliste du Guardian.
" Au cours de cette plongée dans l'ultra, j'ai appris qu'il est presque impossible de savoir ce qui nous pousse à faire ce sport de dingues. Bien sûr, on veut gagner, on veut finir, on veut faire de notre mieux, on veut trouver ses limites, on veut que nos proches soient fiers de nous... Tout ça est vrai, mais ça n'explique pas grand-chose. Ce qui nous anime, c'est un besoin irrépressible, un désir profond et primitif d'aller braver la mort et d'en revenir. "
Adharanand Finn, auteur d'une enquête remarquée sur les marathoniens kényans, court son premier trail pour un reportage. Deux ans plus tard, il est au départ du mythique UTMB. En chemin,
il aura rencontré les plus grands champions de la course d'endurance, explorant les motivations de ces passionnés... et surtout les siennes.
Les Ultraterrestres (The Rise of the Ultrarunners) est traduit de l'anglais par Jean-Philippe Lefief.
Vaste comme cinq fois le Mont-Blanc, le massif des Écrins est le plus sauvage des Alpes, protégé par son statut de parc national depuis 1973. François Labande vous emmène à sa découverte, sur la trace des alpinistes pionniers qui l'ont exploré depuis deux siècles.
Les Écrins sont un Himalaya au coeur des Alpes, le dernier espace de "
wilderness ", où alpinistes et randonneurs peuvent mettre leur pas dans ceux des pionniers. C'est l'histoire de ces pionniers que raconte François Labande, une histoire qui débute par l'ascension du premier grand sommet du massif, le Pelvoux, en 1828, puis épouse l'évolution de l'alpinisme. De cimes vierges en faces redoutables, en été puis en hiver ou en solitaire, l'auteur survole des sommets aux noms glaçants et attirants : Meije, Olan, Doigt de Dieu... Ailefroide.