Henry de Monfreid arrive à trente-deux ans à Djibouti où il devient commerçant en cuirs et cafés. Cette existence le lasse vite, et il achète un boutre, engage deux matelots somalis, un mousse et se lance dans l'aventure. La pêche aux perles d'abord, puis surtout le commerce des armes. Ce ne sont plus que bagarres, poursuites, chassés-croisés entre trafiquants et policiers de la mer, tempêtes, sur cette mer Rouge qui retint Henry de Monfreid sa vie durant et qui fascinera tous les lecteurs de cette extraordinaire épopée.
" Un récit à la fois euphorisant et glaçant." Lire-Magazine littéraire
Peut-on se réinventer ? Adopter une autre culture, devenir un autre que soi ? Qui n'en a jamais rêvé ?
Cette métamorphose, Julien Caquineau l'a réussie. Alpiniste chevronné, il a été l'un des grands noms de ce sport extrême qu'est le « base jump ». Jusqu'au jour où un accident le laisse gravement blessé. Après des mois de convalescence et d'errance, il s'envole pour l'Arctique afin d'essayer de se reconstruire. Il n'en repartira pas.
Travaillant sans relâche aux côtés d'un chasseur traditionnel inuit qui le prend sous son aile, il devient le premier étranger du Groenland à obtenir un permis de chasse professionnel. Dans la lignée de Paul-Émile Victor, il participe également à des expéditions sur la calotte glaciaire qui lui permettent d'observer au plus près les conséquences du changement climatique.
Comment un Français, né à Niort il y a quarante-six ans, élevé près de Brest, est-il devenu l'un des plus fervents défenseurs des traditions inuites ? C'est cette incroyable histoire que raconte le journaliste Hubert Prolongeau, celle d'une aventure humaine peu commune aux côtés d'un des derniers peuples chasseurs de l'Arctique.
Un écrivain, voyageur à ses heures, décide un beau jour d’exorciser le démon qui loge en lui : la peur. À l’automne 1972, il entreprend un voyage insensé : la redoutable traversée du Sahara d’ouest en est, qu’il sera le premier à entreprendre. Des côtes de la Mauritanie aux rives du Nil, il parcourt six mille kilomètres. Son voyage, marqué par une alternance de chances et de malchances inouïes devient une aventure initiatique au suspens sans cesse renouvelé. L’itinéraire géographique se double d’un cheminement intérieur et conjugue miraculeusement exaltation aventureuse et quête intime.
Geoffrey Moorhouse a obtenu le Thomas Cook Travel Book Award en 1984 pour son livre To the Frontier, mais c’est Jusqu’au bout de la peur (1974) qui l’a rendu célèbre des deux côtés de l’Atlantique. Plusieurs de ses livres sont en grande partie basés sur ses voyages.
« Il suffit en général de prononcer le mot de "Patagonie" pour provoquer chez votre interlocuteur un tourbillon d'images parfois convenues mais jamais totalement inexactes. C'est la force des grands paysages d'être fidèles à leur réputation. »La Patagonie est de ces voyages où le fantasme et le rêve sont proches de la réalité : « On est toujours soufflé par la puissance et la beauté des lieux, dans quoi vient résonner la force de l'imaginaire qu'on y avait déployé. »Un voyage au cours duquel sont convoqués Butch Cassidy et Jorge-Luis Borges, qui se sont peut-être croisés sur un trottoir de Buenos Aires, et dont on cherche les traces, souvent effacées, laissant par là-même place à la fiction. Puis aller vers le sud, parcourir une partie de la Patagonie argentine, chilienne ensuite, traverser la pampa, naviguer sur le détroit de Magellan et le canal de Beagle. Les pérégrinations géographiques convoquent les destins romanesques, des derniers Indiens aux rois autoproclamés, des derniers grands glaciers aux aventuriers, fugitifs, proscrits, rêveurs et fous qui y ont trouvé refuge. Entre fantômes historiques et littéraires, un voyage au bout du monde.
Partant pour la guerre, le jeune baron prussien Manfred von Richthofen emporte le souvenir de ses parties de chasse dans les forêts de Silésie, les
paysages de son enfance et l'image de sa mère, fière de le voir prendre sa place dans une longue lignée de militaires. Il chevauche, altier, martial, parmi les uhlans, les nobles cavaliers de l'empire germanique, songeant déjà aux charges qui lui vaudront la Croix de fer.
Mais le temps des héros est révolu. C'est la première guerre mondiale, celle des tranchées boueuses et des canonnades aveugles, des villages en ruines,
des civils affolés et des francs-tireurs en embuscade. Pas d'espace où lancer les chevaux au galop, pas de lumière où faire étinceler l'acier des sabres. Dérouté, maladroit, Manfred se sent plus meurtrier que soldat. L'orgueil ne brillera pas dans les yeux de sa mère.
Reste le ciel. L'aviation balbutiante y réalise ses premiers exploits. Manfred sera pilote. Tous ses rêves de gloire prennent le chemin des nues. En trois ans, il s'impose comme le plus redoutable chasseur du firmament. Là-haut, la guerre redevient digne. Le soleil et le vent se font témoins de duels où la mort n'efface pas la beauté. Adulé par les siens comme par les Alliés, Manfred von Richthofen invente une nouvelle chevalerie, aérienne.
Tout héros a son blason, ses couleurs. Manfred n'en choisit qu'une, dont il fait entièrement repeindre son avion. Ainsi naît la légende du Baron Rouge.
Fasciné depuis l'enfance par Manfred von Richthofen, Stéphane Koechlin lui consacre un récit d'aventures ample et poétique, lumineux, à la mesure du ciel où se déploya le génie de l'aviateur.
Fils du fondateur de Rock and Folk, Stéphane Koechlin était prédestiné à devenir chroniqueur musical. Passionné par les grandes figures du jazz, il leur a consacré plusieurs biographies. Mais l'écrivain, qui vit au huitième étage d'un immeuble parisien, la tête toujours dans les nuages, a bien d'autres sources d'inspiration. Aériennes, bien sûr. Ou, en l'occurrence, et pour être plus précis : aéronautiques. Ainsi s'est-il tourné vers cette légende de l'aviation que fut Manfred von Richthofen.
Saviez-vous qu'à Londres, la suite 212 de l'hôtel Claridge's était yougoslave le 17 juillet 1945 ? Que la principauté d'Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est... un hôtel-restaurant ? Que la France possède des territoires à Jérusalem ? Que Sainte-Adresse, près du Havre, a été la capitale de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale ? Que le Mexique revendique sa souveraineté sur l'île de Bermeja... qui n'existe pas ? Qu'une ancienne plateforme britannique s'est constituée en État souverain dans l'estuaire de la Tamise ? Que la France et l'Italie se disputent le sommet du mont Blanc depuis un siècle et demi ?
Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte Olivier Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d'histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire...
Oliver Marchon est réalisateur indépendant.
En 1935, deux jeunes géologues allemands, Henno Martin et Hermann Korn, fuient l'Allemagne nazie pour le Sud-Ouest africain - l'actuelle Namibie - afin d'y effectuer des recherches. Lorsque la guerre éclate en 1939, la plupart des hommes de nationalité allemande sont arrêtés par les Britanniques et internés dans des camps de prisonniers. Nos deux géologues, pacifistes et idéalistes, refusent ce sort et s'échappent dans le désert du Namib. Ils se cacheront pendant deux années dans ces vastes étendues écrasées de chaleur, vivant à la manière des Bushmen et évitant de se faire repérer par les autorités lancées à leur recherche. Les péripéties se succèderont dans ce havre de paix, loin de la folie des hommes. Parvenant à suivre les événements de la guerre grâce à une petite radio embarquée, ils seront finalement contraints de quitter le désert, poussés par l'épuisement. Ce récit sobre et poignant, maintes fois réédité, est celui d'une magnifique aventure dans une nature sauvage et préservée, d'une extraordinaire beauté.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henno Martin (1910-1998) est un géologue allemand qui travailla de longues années dans l'actuelle Namibie. Après la guerre, il se spécialisa dans l'exploration des nappes d'eau souterraines, découvrant notamment la source qui permet aujourd'hui encore d'alimenter la capitale namibienne Windhoek.
Je n'ai marché qu'une centaine de mètres, et me voilà face à ce qui deviendra mon pire ennemi des jours à venir : des enchevêtrements de ronces qui n'entendent pas me céder le passage facilement. La balade ne sera peut-être pas aussi bucolique que je l'espérais.
Le journaliste Pierre Demoux s'est lancé dans une traversée originale de la Bourgogne en suivant un itinéraire hors des sentiers battus : son unique guide sera le parcours d'une voie ferrée abandonnée depuis une décennie, celle d'une petite ligne qui reliait deux sous-préfectures. Quatre-vingt-cinq kilomètres de rails peu à peu digérés par la nature entre les gares d'Avallon et d'Autun. Avec, au milieu, le Morvan, modeste montagne à tendance revêche, mais fertile en aventures. Dans le sillage d'un train qui ne passe plus, l'auteur a mené une « randonnée d'investigation » le long de ce chemin de fer, en faisant escale à chacun de ses anciens arrêts pour raconter un morceau de France et ceux qui le font vivre, capter l'énergie d'un territoire en mutation. Sur sa route, des femmes et des hommes aux histoires étonnantes, des loups en vadrouille, des tronçonneuses endiablées, le nid d'un phénix mondialement connu, des pouponnières à sapins de Noël, l'ombre du roi Arthur, des migrants venus du nord, des pionniers de la libération féminine... Des personnages et des lieux enracinés dans cette terre au caractère unique, mais dont les destins résonnent avec celui de la France à l'écart des métropoles, là où bat (aussi) le coeur du pays.
Un témoignage puissant et inspirant pour tous les amoureux du voyage !
?Une école de commerce est tout sauf une fabrique à auto-stoppeurs, l'objectif premier étant de former les chefs d'entreprise et décideurs de demain et de les préparer au marché du travail. Ludovic Hubler, Alsacien formé à l'école de commerce de Strasbourg, a choisi quant à lui de casser tous les schémas de formation établis et de procéder différemment. 24 ans au moment de l'obtention de son Master, il part du principe qu'une découverte des réalités du monde est un préambule nécessaire avant de s'ouvrir à la vie professionnelle.
C'est ainsi qu'il se lance le 1er janvier 2003 dans un « tour des hommes », qu'il aime appeler son « doctorat de la route ». Son aventure va durer cinq années, au cours desquelles il utilisera uniquement le stop sous toutes ses formes pour se déplacer. Du « voilier-stop » pour traverser notamment les océans Atlantique et Pacifique au « brise-glace-stop » pour se rendre sur le continent Antarctique en passant par la traversée du Sahara ou de pays comme la Colombie ou l'Afghanistan, Ludovic aura testé son pouce dans toutes les situations possibles et imaginables. Ses rencontres furent aussi nombreuses que variées. Parmi les plus marquantes figurent celle avec le Dalaï-lama qui l'a reçu dans sa demeure de Dharamsala en Inde mais aussi celles de plusieurs milliers d'étudiants de tous horizons avec qui Ludovic a partagé son aventure en cours de route.
5 années de voyage, 170 000 km parcourus, 59 pays traversés, des centaines de conférences données et les services de plus de 1 300 conducteurs donnent une idée de l'ampleur et de la richesse du périple. Plus qu'un nouvel exploit de l'extrême, ce livre retrace une aventure humaine extraordinaire dont le souffle de liberté ne manquera pas de vous emporter...
Ce récit parsemé d'aventures, de rencontres et de leçons de vie vous emmènera au bout du monde !
EXTRAIT
J'ai toujours pensé qu'écrire un livre était un exercice très difficile. Étant naturellement plus attiré par les chiffres que par les lettres, je m'étais promis avant mon départ de partager mon parcours uniquement avec des photographies et des histoires orales. Surtout pas via l'écriture d'un livre ! Pourtant, au fil des années de voyage, de nombreuses personnes m'ont encouragé à prendre la plume afin de mieux partager ce tour du monde en stop. « Ton expérience mérite un bouquin, Ludo. Fais de ton mieux et surtout laisse parler ton coeur » m'a-t-on répété de nombreuses fois.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
À la frontière entre le récit, le journal intime et le livre géo politique, Le monde en stop est un ouvrage passionnant que je recommande à tout amateur de voyage et à ceux qui souhaitent voir le monde autrement. - Aroundtheworld
Un voyage riche et une expérience de lecture fascinante. Et puis surtout : une grande prise de conscience. - Mafta, Babelio
Pari réussi haut la main tant son récit est dense, authentique et passionnant. - Instinct-voyageur
Ludovic vit le fantasme de tellement de gens, celui de voyager, en nomade, sans contrainte de temps. Jack Kerouac, faire-le-tour-du-monde, la toune de Charlebois. On en a tous rêvé, non ? - Patrick Lagacé, Le Journal de Montréal
Ludovic Hubler aurait sans doute étonné Jules Verne - Philippe Doucet, Le Figaro
Découvrir les Suédois au-delà des clichés
Ce livre consacré aux Suédois.es est tissé d'entretiens, de reportages, d'articles, nous permettant d'aller au-delà des premières images qui nous viennent à l'esprit quand on évoque la Suède. Un pays que l'on connaît sans doute pas assez en francophonie, au-delà des grandes références telles que Stockholm, Ingmar Bergman, les maisons de couleur rouge, IKEA, les aurores boréales, les élans...
L'auteur, Piet Lincken (Belgique/Suède), nous ouvre ce pays de manière transversale, et recueille les paroles de celles et ceux qu'il rencontre, ou avec lesquels il est en contact, parcourant la Suède à la fois géographiquement, mentalement, linguistiquement.
"Un récit captivant" "Un riche portrait de l'Alaska" Le Monde
Long de plus de trois mille kilomètres, le Yukon traverse le Canada et l'Alaska avant de se jeter dans la mer de Béring. Chaque été, depuis la nuit des temps, les saumons royaux (ou chinooks) remontent ses eaux pour retourner pondre et mourir sur leur lieu de naissance. C'est l'un des derniers endroits sauvages de la planète.
En entreprenant ce long et difficile voyage en canoë afin d'accompagner les saumons dans leur migration, Adam Weymouth souhaitait constater les effets du réchauffement climatique sur une nature presque vierge et coupée de tout. A terme, c'est l'existence même du saumon royal qui est menacée, mais aussi celle des communautés autochtones qui dépendent de lui, et dont l'auteur dresse un portrait inoubliable. S'interrogeant sur notre relation de plus en plus complexe avec le monde vivant, il nous offre le récit captivant d'une aventure extraordinaire, et nous invite à une immersion élégiaque au coeur des mystères de la vie.
« On ne vainc aucune montagne, on la gravit avec plus ou moins de brio, et parfois elle se montre accueillante, parfois au contraire elle rappelle tragiquementsa toute-puissance. Il n'y a là aucune cruauté, mais peut-être une représentation de la réalité face à nos croyances, à nos désirs, aux illusions que se forgent les hommes.La montagne est souveraine, imprévisible, magnifique, nhospitalière, infi niment précieuse, nécessaire, mortelle :elle est tout cela selon qui la regarde. Et les hommes qui l'aiment le savent au prix du deuil. »
Sauter dans l'inconnu ? Larguer les amarres ? Acheter un billet sans retour ? Un peu de tout, s'il vous plaît ! Il y a quelques années, Géraldine, Mathieu et leurs trois enfants sont partis voyager en famille, laissant derrière eux leur maison et une vie confortable. Ils ne sont toujours pas revenus.
Et si changer de vie était vraiment possible ? Et si le champ des possibles pouvait s'élargir en s'engouffrant dans l'inconnu ?
À travers cet ouvrage, Géraldine, Mathieu et leurs enfants nous partagent leur expérience du nomadisme en famille, qu'ils pratiquent depuis cinq ans. Du rêve à la réalisation, en passant par toutes les questions liées à ce mode de vie (les obstacles, les conséquences, les adaptations nécessaires, les coups durs, les découvertes, l'enseignement à distance), cet ouvrage aborde tous les aspects qu'implique le fait de se lancer dans une vie nomade, afin que les lecteurs puissent à leur tour se projeter dans un futur sur les routes.
De nombreux témoignages de voyageurs seuls, en couple ou en famille viennent illustrer leur propos et montrer la variété des modes de vie nomades, confirmant que, oui, vivre, voyager et travailler sur les routes est possible !
5 années de voyages en famille, 30 pays, 1 camping-car, 5 sacs à dos, du bonheur, des doutes, de l'aventure, un itinéraire hors du commun. Une seule vie.
Géraldine Van Parys est créatrice de bijoux et Mathieu Swine directeur commercial d'une importante multinationale quand ils décident de tout quitter pour vivre sur les routes avec leurs trois enfants, Romane, Gaspard et Rose.
Pour son n° 11, Long Cours propose notamment un récit exclusif d'Alaa El Aswany, « Les voyages d'un écrivain arabe », d'Alexandre Najjar, « Le Liban, ce petit pays si important », de Cédric Gras, « Les nomades de l'Oural polaire », ou de Gilles Lapouge, « Légendes insulaires » ; une nouvelle inédite de Catherine Poulain ; et un entretien exclusif et plein de surprises avec Frédéric Lopez, l'un des présentateurs télé préférés des Français.
La revue vous embarque également pour son dossier « au long cours » consacré aux îles en sursis : archipels volcaniques ou atolls coralliens, les îles sont les perles des océans, les confettis du globe, des écosystèmes magiques, mais fragiles... Menacées par la montée des eaux, les ouragans et les typhons, seront-elles bientôt en voie de disparition ? Les auteurs de Long Cours ont parcouru les mers, des îles Cook aux îles anglo-normandes, de Pâques aux Lofoten. Partis à la recherche des paradis perdus, ils ont confronté leurs lectures d'enfance à la réalité du monde actuel. Ou quand la poésie des récits côtoie le prosaïsme du reportage de terrain.
Sans oublier le « Portrait » de Michel Le Bris, étonnant lecteur ; « Henri de Monfreid, artiste et contrebandier », par son petit-fils Guillaume de Monfreid, etc.
Pour son n° 10, Long Cours propose des récits exclusifs de Leïla Slimani, sur la ville de Paraty au Brésil ; Caryl Férey en Colombie ; Julien Blanc-Gras avec les vierges du Swaziland ; David Vann et les chants sacrés des Aborigènes ; les coulisses d'un voyage présidentiel en Inde, par J.-C. Perrier ; mais aussi un grand entretien avec Jean-Paul Kauffmann et des aquarelles des voyages d'Hugo Pratt.
La revue consacre son grand dossier aux smart cities, ces villes « intelligentes » de l'avenir : énergies renouvelables, pôles numériques, recyclage optimisé... Pour mieux comprendre ces enjeux, les reporters de Long Cours sont allés à la rencontre des architectes, urbanistes et créateurs de start-ups partout dans le monde...
Sans oublier les rubriques : « Portrait » : Antoine de Maximy, l'homme qui dort chez vous ; « Regard d'ailleurs » : La vie à Malte ; « Reportage » : La Touchétie, par Hubert Prolongeau ; « Portfolio » : hommage au photographe Gérard Rondeau ; « Pionnier » : un texte peu connu de Maupassant en Algérie...
Pour son numéro d'automne, la revue Long Cours prend de l'altitude. Pour le grand dossier « Les montagnes du monde », ses auteurs sont partis à la conquête des sommets, de l'Himalaya à la cordillère des Andes, en passant par les Appalaches et les Carpates. Qu'ils soient adeptes de treks, de trail ou d'escalade, de canyons, de volcans ou de parois, les écrivains passionnés de montagne dévoilent des expériences et des aventures inédites. Leurs récits racontent les lignes de crêtes, l'ivresse des hauteurs, la géographie verticale et la philosophie de la marche : « La neige », une nouvelle inédite de Paolo Cognetti ; « Yosemite, les parois du rêve », par Stéphanie Bodet ; « Tibet, autour du lac céleste », par Éric Faye ; « L'ascension du pic Lénine », par Cédric Gras ; « Les derniers Incas », par Franck Charton ; « Carpates, le pays des zêtres », par Emmanuel Ruben.
Et aussi : « Les miracles de Saint-Pétersbourg », par Brice Matthieussent ; « Les Amazones de Mongolie », par Marc Alaux ; « Djihadiste malgré lui », par Jérôme Tubiana.
Et les rubriques : « Regard d'ailleurs » : Tanger, par Tahar Ben Jelloun ; « Pionnier » : « Saint-Exupéry en Argentine », par Pierre Sorgue ; « Récit graphique » : Voyage en Algérie, par Claire et Reno Marca ; « Entretien au long cours » : les voyages de Jean-Jacques Annaud par Mathilde Annaud.
Contributions de Tahar BEN JELLOUN, Éric FAYE, Paolo COGNETTI, Emmanuel RUBEN, Cédric GRAS, Brice MATTHIEUSSENT, Jean-Jacques ANNAUD, etc.
Qui sont aujourd'hui les descendants de Fletcher Christian ? Comment les révoltés du Bounty ont-ils survécu en quasi-autarcie sur leur île du bout du monde pendant dix générations ? Pourquoi la couronne britannique tient-elle enfin sa revanche sur les mutins qui la défient depuis 1790 ?
Sur le mode croisé du récit d'aventures et de l'enquête journalistique, Olivier Goujon raconte l'épopée à la fois mythique et terrifiante de la plus étonnante communauté humaine. La destinée d'une cinquantaine de femmes et d'hommes qui ont été rejetés et déconnectés du reste du monde, des progrès de la science et de l'évolution. Une nation damnée qui a vécu dans la difficulté extrême pendant deux cent trente ans, bien souvent contre la morale et les droits humains.
Rattrapée par le monde moderne, la diplomatie secrète, le commerce international, et la justice de la Reine, l'île arrive aujourd'hui à un tournant dramatique de son histoire...
Olivier Goujon est journaliste, photo reporter et auteur (Femen histoire d'une trahison, Ces cons de journalistes...). Il est l'un des très rares journalistes à s'être rendu dans l'île et à avoir eu accès à la société fermée de Pitcairn.
Dix femmes aux âges et aux parcours différents, ayant osé parcourir le monde en solo, racontent ici leurs souvenirs d'un des périples les plus mémorables qu'elles ont fait. Leurs motivations à partir seule? Aller à la découverte des autres et d'elles-mêmes, profiter d'une liberté pleine et entière, s'émerveiller des beautés du monde.Dix récits enlevants racontés avec humour et émotion par des femmes exceptionnelles parmi lesquelles on compte une comédienne, une réalisatrice, une photographe, des blogueuses et des journalistes:o Anick-Marie Bouchardo Anne Pélouaso Ariane Arpin-Delormeo Marie-Eve Blanchardo Marie France L'Ecuyero Nathalie Pelletiero Rachel Latouro Sarah-Émilie Naulto Sophie Bourgeoiso Véronique Leduc.
Voir du pays, ça change quoi? C'est la question que s'est posée Marie-Julie Gagnon, une vingtaine d'années après avoir mis le voyage au coeur de sa vie. À la façon d'un documentaire, elle rencontre des voyageurs aux parcours variés et des experts de différentes disciplines pour tenter de mieux comprendre l'impact du voyage à court, moyen et long terme.
Pourquoi est-ce si difficile de résister à l'appel de l'ailleurs après y avoir succombé une première fois? Comment un séjour à l'étranger peut-il influencer la vision du monde? Le voyage est-il une fuite, une quête ou une thérapie? Des vacances d'une ou deux semaines peuvent-elles mener à des changements durables?...
Olivier Weber a pu passer quatre semaines en Afghanistan: un mois dans ce fief délirant et attachant, un mois dans le pays de l'absurde.
Olivier Weber est un des meilleurs écrivains-voyageurs français. Il est un des rares journalistes européens depuis quatre ans à avoir passé un mois complet en Afghanistan, et à avoir pu sortir de Kaboul. Son expérience de la région, ses liens avec des chefs de tribu, des talibans, des marchands d'armes, des policiers, ont permis ce voyage. Il pratique l'ethnologie "participante": quand il entre dans un groupe, il adopte en tout point la façon d'être de ceux qui le composent.Dans les villes et villages où il a vécu, les personnages clef, les mollahs, les ministres l'ont reçu et se sont entretenus avec lui. Le pays est dirigé vers l'édification du Bien. Les miliciens cravachent dans les rues ceux qui ne vont pas prier à l'heure dite dans les mosquées; les voleurs ont une ou deux mains coupées, en public; les adultères et l'homosexualité sont punis de lapidation: on place les coupables sous un camion-benne rempli de blocs de pierre; la possession d'un lecteur de cassettes est punie de deux paires de gifles, dans le meilleur des cas; le dépassement du couvre-feu mérite une bastonnade... Il est aussi entraîné vers l'édification du Mal: les combines, les trafics, la culture du pavot, les négoces de l'opium, le marché noir des médicaments sont les méthodes les plus courantes grâce auxquelles les talibans vivent sur le peuple.Parallèlement à la vie contemporaine en Afghanistan, des scènes du passé éclairent le présent. Les batailles avec les Anglais, le séjour de Lawrence d'Arabie, les chasses au faucon, les visites aux bouddhas... permettent d'appréhender l'esprit et l'âme de ce peuple. Voilà des siècles que leur histoire se construit autour de leur caractère propre : orgueil et hospitalité, courage invincible et esprit de vengeance.
Bienvenue dans l'Oural polaire, au pays des Nenets, nomades éleveurs de rennes, dans la douce folie de leur vie au bout du monde connu, au bord du précipice.
Aimantée par les royaumes de Borée, Astrid Wendlandt est partie explorer en solitaire le Grand Nord sibérien. Cette Franco-Canadienne qui a passé son enfance bercée par les contes des Inuits d'Amérique, a voulu partir en quête de leurs lointains cousins asiatiques : les Nenets. La culture inuit a été dissoute dans le whisky, le cholestérol et la social-démocratie. Comment les Nenets ont-ils survécu de leur côté aux tyrannies des tsars, aux collectivisations forcées et à l'anarchie qui a suivi l'effondrement du régime communiste ? Comment ceux qui sont assis sur le plus grand gisement de gaz du monde n'ont-ils pas encore été engloutis par la modernité ? Comment ces nomades dont l'avenir est menacé par Gazprom, le réchauffement climatique, mais aussi par l'exode des femmes de la toundra vers les villes envisagent-il leur avenir ?Touchée dès le premier abord par la force de vie de ce peuple, l'auteur a décidé d'approfondir son enquête. Certes la folie des grandeurs soviétique a cherché à coloniser ces terres sauvages : les prisonniers des camps ont construit villes, routes et chemins de fer menant au bord du monde. Astrid Wendlandt a visité ces derniers vestiges des déportés du Grand Nord sibérien. Malgré les efforts de la nouvelle Russie pour effacer son passé sombre afin de justifier un retour à un régime plus autoritaire, le contraste reste saisissant entre les Russes sédentaires dans leur far west dégénéré de villes en tôles ondulées et la vigueur des Nenets toujours en route dans les grands espaces. Ces nomades, dont l'auteur a partagé la vie de longs mois durant, vivent un quotidien d'un autre âge organisé autour du tchoum, leur tente en peau de renne. Été comme hiver, ils suivent les transhumances de leurs troupeaux de rennes. La générosité, la simplicité de ce peuple, ses croyances et ses coutumes ancestrales laissent à penser qu'il reste quelques endroits sur terre où la beauté, la magie et le sacré sont encore à portée de main.
Olivier Weber recense les oeuvres d'art, les paysages et les hommes qui forment la toile de fond de notre éternel rêve oriental
De Venise aux montagnes afghanes, Olivier Weber remonte un chemin initiatique, celui des antiques caravanes mais aussi d'une certaine sagesse. La sagesse comme résultat des rencontres entre l'Occident et l'Orient, ce grand festin dont parlait Goethe, représentées par cette route du commerce des soieries et des idées, dans une union qui fut prospère. Car ces échanges, contrairement aux Croisades, permirent aux hommes de se définir sur une base non guerrière. Le prétexte de cette pérégrination est la recherche à Istanbul, dans une vieille mosquée, d'un manuscrit de cent soixante-dix pages de Roumi (1207-1273), le grand mystique soufi de l'islam, le poète le plus lu aux États-Unis depuis dix ans, et dont l'aura flotte sur tout l'Orient. Depuis la maison oubliée de Marco Polo au bord d'un canal vénitien, cette route est aussi celle de l'adoration des images ou de l'iconoclasme, de Léon III le Byzantin au viiie siècle jusqu'aux talibans, qui n'ont pas disparu.On croise aussi des musiciens soufis, des derviches tourneurs, de fervents défenseurs de la laïcité, des réfugiés, des chantres de la tolérance, ainsi que des douaniers racketteurs, des intermédiaires plus ou moins douteux, des agents iraniens, des opiomanes au pied du château des Hachichins, c'est-à-dire de la secte des Assassins, au nord de Téhéran, des trafiquants de drogue, des femmes afghanes qui se battent pour que triomphent leurs droits. Ce périple, à la fois essai, récit de voyage et chronique d'un orientalisme rêvé et bien réel, rassemble des émotions artistiques et le sentiment religieux, de vivants portraits des hommes et des femmes d'aujourd'hui, et les rencontres heureuses ou terribles entre deux univers.Le film "Mission Paris Kaboul" réalisé par Michaelle Gagnet et Olivier Weber sera diffusé du 3 au 8 mai sur la chaîne Voyage (cinq documentaires de 26 minutes), et courant mai, sur TMC (deux documentaires de 52 et 90 minutes).