Un recueil qui réunit les meilleurs reportages de Jon Krakauer, LE porte-drapeau du journalisme d'aventure contemporain, et auteur des best-sellers Into the wild et Tragédie à l'Everest. Rassemblant des articles publiés dans de grands magazines américains tels que
The New Yorker,
Outside et
Smithsonian, le recueil
Krakauer, À l'extrême témoigne une nouvelle fois du talent de conteur hors pair de celui qui s'est toujours fait le chantre de l'esprit d'aventure sous toutes ses formes et dont la plume captive, avec une intensité rare, la beauté destructrice de la nature sauvage.
Des pentes d'un volcan prêt à anéantir Seattle à une grotte du Nouveau-Mexique étudiée par la NASA, de la fin tragique du légendaire surfeur Mark Foo à la terrible réalité des sherpas népalais travaillant sur le Toit du monde, on rencontre, aux côtés de Krakauer, ceux qui vivent en permanence entre défi, risque et inconscience.
En août 1930, Henry George Watkins (surnommé " Gino "), un jeune Britannique de 23 ans, fraîchement émoulu de l'université de Cambridge, pilote et amateur d'alpinisme, prend les rênes d'une ambitieuse expédition au Groenland. Treize scientifiques et explorateurs l'accompagnent. Leur mission : cartographier la région et installer une base météorologique à plus de 2000 mètres d'altitude. Leur but : explorer un territoire encore inconnu afin d'établir une voie aérienne arctique entre l'Angleterre et les États-Unis.
Mais lorsque August Courtauld décide d'hiverner sur cette calotte glaciaire balayée par de féroces orages et où règnent des températures épouvantables, le projet initial se transforme rapidement en une série d'épreuves de survie épiques...
Kersauson par Olivier ou sous la mer, l'homme de coeur.
" Notre histoire est solitaire. Notre naissance est solitaire. Quand on meurt, on est seul ; on a beau tenir la main d'un mourant de toutes ses forces, il part... Les choses fortes de notre vie sont solitaires, toujours. L'illusion qu'on passe son temps à se donner, c'est que nous ne sommes pas seuls. Comme on est nombreux, on tente de se reconstituer un monde où l'on serait ensemble ; mais on n'est jamais ensemble. Irréductiblement seuls.
J'aime la solitude. J'ai la nostalgie de l'homme seul. Mon fantasme absolu, c'est que le monde ressemble à la réalité que je perçois. En somme, la non-solitude n'est qu'un accident. J'ai souvent plaisir avec le groupe mais je ne sais pas partager mes émotions. D'ailleurs, ceux qui disent partager leurs émotions, je me demande comment ils font. La vie est solitaire. Et j'ai le goût d'être seul.
La solitude en mer, c'est l'isolement du reste des hommes. La vraie vie est en mer. La vie, à terre, c'est de la complaisance ? pas de la compromission car le mot est inélégant ? de la complaisance pour l'autre, de la politesse vis-à-vis de lui. Quand vous marchez sur un trottoir, vous envoyez en permanence des signaux pour que les autres s'écartent.
La solitude, chez les anglo-saxons, elle est suspecte car pour eux, tout est " dans le groupe ". Chez les latins, elle est déjà plus romantique. D'ailleurs, on remarque que dans une course en solitaire, il y a plus de latins que d'anglo-saxons.
Au vrai, la solitude, c'est une belle histoire... c'est nous. Voilà, c'est nous. Je suis seul donc je suis moi. Ce n'est pas avec les autres qu'on se connaît, c'est seul. Alors, on éprouve ce que l'on est : tout ce qu'il y a de formidable et d'infiniment médiocre. C'est une comptabilité qu'on ne rend pas obligatoirement publique !
On ne vit pas pour l'image que vous renvoie l'autre mais pour être mieux en soi. Le destin est une forme d'intransigeance : il faut tenter de bien se tenir avec soi. La vraie histoire, c'est soi. Mieux on se connaîtra et plus on sera indulgent avec l'autre. La meilleure manière d'aimer un peu l'autre, c'est de se connaître bien. "
O. de K.
À la suite d'Ocean's Song, Olivier de Kersauson revient sur ses courses, ses grands exploits. Plus intimiste, il parle aussi de sa vie, de ses sentiments, de l'amour, de l'amitié... Avec ce deuxième opus, il se livre davantage sur sa véritable nature. Au vrai, il tombe le masque. Ainsi découvre-t-on un homme profond, habité par des idéaux.
Découvrez sous la plume d'Alexis Jenni le destin hors du commun de l'explorateur polaire qui sauva des milliers de vies.
Comment passe-t-on de champion de ski à Prix Nobel de la paix ? De héros polaire à créateur d'un statut pour les réfugiés ?
Alexis Jenni raconte à la façon d'un roman la vie extraordinaire de Fridtjof Nansen, homme doué en tout, qui fut champion du monde de patinage, consacra ses travaux scientifiques au système nerveux, dessinait fort bien et écrivait d'une plume remarquable. L'histoire d'un homme qui traversa le Groenland à ski puis tenta d'atteindre le pôle Nord et devint héros national norvégien. Un homme qui oeuvra pour le rapatriement des prisonniers de guerre, puis créa un passeport destiné aux centaines de milliers d'apatrides laissés pour compte par l'effondrement des empires en 1918. Un homme qui sauva des milliers de vies et qui se demandait avec mélancolie s'il n'avait pas raté la sienne.
Le destin d'un ouvrier parisien à l'accent d'Arletty, échoué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans une Ukraine soviétique.
Gaston est un enfant des Batignolles. Un titi parisien à l'accent d'Arletty qui a connu la guerre, puis le travail obligatoire en Allemagne où il rencontre Louba. Amoureux, il l'épouse et la suit en Ukraine à la fin de 1945. Nous sommes en URSS, Gaston a vingt-cinq ans et le rideau de fer retombe sur lui. Privé de sa nationalité française, sans droit de retour, assigné à la citoyenneté soviétique, Gaston Thivet devient Gaston Charlovitch.
Les misères et les espoirs de l'après-guerre dans le secret et l'intimité d'une ville de province soviétique... La vie extraordinaire d'un homme ordinaire. C'est un destin digne d'un roman d'Alexandre Dumas, que raconte Yves Gauthier dans un texte tendre et bouleversant.
Par l'auteur d' Into the wild et de Tragédie à l'Everest.Fou d'alpinisme, Jon Krakauer nous offre ici le récit de douze aventures en montagne. Il nous entraîne ainsi dans l'ascension du sommet de l'Eiger, de cascades de glace mais aussi sur les parois d'un canyon du Colorado, nous livrant au passage sa vision personnelle - et quelque peu critique - de Chamonix, cette " capitale mondiale de l'alpinisme ".
Nous le suivons avec un intérêt qui ne faiblit jamais de l'Alaska à l'Himalaya, des Rocheuses aux Alpes, comme si nous vivions les ascensions en direct à ses côtés. Krakauer a le don rare de restituer l'atmosphère d'un lieu, de nous rendre sensibles à ses spécificités tout en traçant sur le vif le portrait des hommes souvent fascinants qu'il rencontre chemin faisant.
Le récit des 15 moments d'expédition qui ont changé le destin de Sarah nous plonge dans une série d'aventures extraordinaires... La traversée du Kimberley infesté de crocodiles, la chasse à l'eau dans le bush australien, des Mongols saouls qui la pourchassent à cheval, une vieille Chinoise et sa bande qui la kidnappent pour alimenter la traite des Blanches... Mais aussi des rencontres chaleureuses avec les Aborigènes, une solidarité féminine instinctive, et des " signes " posés sur sa route qui ne peuvent être le fait du hasard. Et nous, pendant cette lecture, découvrons peu à peu comment maîtriser la peur, faire confiance à notre intuition, ouvrir notre esprit pour comprendre les choses et les autres, oser prendre des risques, nous connecter coeur à coeur avec l'univers et croire à la magie dans nos vies.
« Le 24 juin 1893, en Norvège, le jour de la fête de l'été. Pour nous, il arrive plein de tristesse. C'est le moment du départ. Je quitte ma maison, et seul je descends à travers le jardin vers la grève où m'attend la vedette du Fram. Derrière moi je laisse tout ce que j'ai de plus cher au monde. Maintenant quand les reverrai-je, ces êtres adorés ? Ma petite Liv est là, assise à la fenêtre, elle bat des mains. Pauvre enfant, elle ignore encore heureusement les vicissitudes de la vie ! Le canot file comme une flèche sur la nappe unie du fjord et accoste bientôt le Fram. Tout est paré à bord. Aussitôt le navire lève l'ancre, salué par la population de Christiania massée sur les quais, et lentement descend le fjord... Encore un dernier salut aux miens et à ma petite maison située là-bas sur cette presqu'île... Ce jour du départ a été le plus triste du voyage. »
Qui seront les explorateurs du futur et que signifie encore " explorer " au XXIe siècle ?
Les explorateurs qui partaient à la conquête de terres sauvages, mettant leur vie en péril pour découvrir des territoires inviolés et apporter de nouvelles connaissances, semblent appartenir à une époque révolue. Au XXIe siècle, notre monde paraît avoir été inventorié de fond en comble et tout le savoir être à portée du moindre clic sur Internet. Est-ce pour autant la fin de l'exploration et de l'explorateur ? Non, car personne ne peut avec certitude déterminer ce que seront les réalités et les sociétés futures et de nouveaux pionniers auront à défricher des voies inconnues. Nous allons devoir changer et nous adapter. Il ne s'agit plus de se demander s'il reste quelque chose à explorer mais de trouver comment nous allons, toutes et tous, devenir des explorateurs de ce monde en mutation. Comment nous allons éviter de reproduire les erreurs du passé pour ne pas conduire notre humanité, mais aussi l'ensemble du vivant, à sa perte. Et comment nous allons explorer demain pour mieux le construire.
L'histoire commune qui rapproche les hommes du loup, cet animal qui se joue des frontières, est fascinante. Dans le contexte d'une érosion majeure de la biodiversité, l'enquête personnelle de Caroline Audibert initie à une plus vaste idée de l'écologie. Elle explore en profondeur la question du vivre-ensemble entre les hommes et le sauvage dont le loup se révèle le symbole. Une enfance passée en pleine montagne à rêver des loups, la découverte magique de son père dans une forêt du Mercantour, une sensibilité partagée avec les derniers bergers de l'Alpe... Tout poussait la journaliste Caroline Audibert à remonter la piste du loup parmi les derniers territoires sauvages de l'hexagone. Minutieusement, elle démêle trente ans d'une histoire commune qui rapproche les hommes de cet animal qui se joue des frontières. Le loup n'est plus le héros d'un conte pour enfants. Il fait la Une des journaux, désespère les bergers, intéresse la génétique, enthousiasme les écologistes, préoccupe les ministères... Son retour inopiné fascine ou irrite, révélant d'indépassables contradictions au sein d'une grande fresque humaine où chacun défend avec passion sa propre vision de la nature.
Dans le contexte d'une érosion majeure de la biodiversité, l'enquête très personnelle de Caroline Audibert initie à une plus vaste idée de l'écologie, à une vision systémique des choses. Elle explore en profondeur la question du vivre-ensemble entre les hommes et le sauvage dont le loup se révèle le symbole. Serions-nous à l'aube d'un nouveau cycle ?
Prix 30 millions d'amis essai 2019.Prix essai 30 millions d'amis
Les explorations scientifiques de l'anglais James Cook (1768-1771 et 1772-1775), des français Antoine Bruny d'Entrecasteaux (1791-1794) et Nicolas Baudin (1800-1804) marquent pour les européens, la découverte et l'acclimatation sur leur territoire, de très nombreuses plantes exotiques importées du monde entier. Aux côtés des savants et scientifiques qui entouraient le chef de mission, astronomes, géographes, naturalistes, botanistes, se trouvaient des jardiniers chargés de collecter, transporter et diffuser des plantes dans leurs pays, sous formes de graines, de bulbes et d'arbustes. Rapporter des plantes de lointaines contrées était une aventure qui se vivait au jour le jour. Rédigé à partir de sources bibliographiques qui font référence, dans les milieux universitaires, ce livre retrace l'histoire de ces étonnants jardiniers qui, sans la moindre connaissance des choses de la mer, ont bravé toutes les difficultés pour parcourir le monde et ramener sur notre sol des trésors botaniques.
Pourquoi part-on à l'aventure ? Que va-t-on chercher dans des contrées lointaines ou dans le dépassement de soi ? Et quels enseignements en tire-t-on pour nous aider à vivre mieux notre vie ?Rémi Camus a notamment descendu le Mékong du Tibet au Vietnam, traversé l'Australie en courant, fait le tour des côtes françaises à la nage... Il livre ici un récit sensible de ces défis très différents qu'il s'était lui-même lancés et qu'il a relevés, en explorant six valeurs essentielles qui guident désormais tous ses choix et ses initiatives.
Des paysages, des aventures extraordinaires, mais aussi, avant tout, un homme en quête de sens.
" La vie est une aventure. Dès notre premier cri et jusqu'à notre dernier souffle, nous sommes tous des survivants et nous avons tous potentiellement cette force qui nous guide. Cette petite voix intérieure qui nous indique le chemin que parfois nous refusons de voir. "
Atteinte de Fibromyalgie, elle a parcouru 6 000 kilomètres pour sensibiliser sur sa maladieElle avait 14 ans lorsque les prémices de la maladie sont apparues au cours d'un entraînement sportif. Et quelques années se sont passées avant qu'elle ne puisse mettre un nom sur ses douleurs perpétuelles. Depuis, Violette Duval se bat avec son corps et avec les médecins qui n'opposent bien souvent que le mépris à ses souffrances. Mal connue, la fibromyalgie n'entre pas dans les cases des raisonnements scientifiques.
La maladie a bouleversé ses projets, ses rêves et sa vie entière. Violette ne tient plus en place, voyageant sans cesse, solitaire, et croquant le monde à pleines dents. En 2019, elle s'élance dans un incroyable périple, la menant du Mont Saint-Michel à Marseille, via l'Espagne et le Portugal : 6 765 km à pied, accompagnée de sa poussette, pour faire connaître et reconnaître sa maladie. Un autre défi l'attend désormais : traverser l'Europe, à nouveau à pied, en solitaire et en totale autonomie.
Ce sont ses combats, ses doutes mais aussi ses victoires que Violette Duval partage dans Bornes to walk.
En août 1991, Tiziano Terzani navigue sur le fleuve Amour lorsqu'il apprend qu'un coup d'État vient de renverser Gorbatchev. Il se lance aussitôt dans un long périple qui le mène pendant plus de deux mois à travers la Sibérie, l'Asie centrale et le Caucase jusqu'à Moscou, capitale de ce qui est en train de devenir la nouvelle Russie. Chemin faisant, Terzani compose l'oraison funèbre du communisme soviétique et un récit de voyage inoubliable.
L'auteur analyse les contradictions du communisme, mais aussi celles du capitalisme sauvage qui le remplace. De Samarcande à Boukhara, de Bichkek à Erevan et jusqu'aux confins du Birobidjan, Terzani observe le réveil des nationalismes et de l'islamisme sur les cendres encore chaudes du colonialisme soviétique. Trente ans après, cet ouvrage constitue une immersion fascinante pour comprendre le passé et peut-être surtout entrevoir l'avenir géopolitique de ce territoire qu'on appelait autrefois l'URSS.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Tiziano Terzani est une légende du grand reportage. Correspondant en Asie du Spiegel pendant près de 30 ans, il a été témoin de la chute de Saïgon, du génocide khmer et de la Chine maoïste. Bonne nuit, Monsieur Lénine prouve une fois encore son talent de visionnaire.
" Ce livre est à la fois une exploration de ce qui fonde l'état de voyage, au plus intime, et un compagnon de route pour nous permettre de vivre cet état dans notre vie de chaque jour. Sorte d'antimanuel de voyage, il prend le contre-pied des guides touristiques, approfondit une approche plus spirituelle de l'itinérance et permet à chacun de se découvrir explorateur du quotidien ou du lointain -; comme il lui plaira. Vraiment, que nous souhaiter de mieux ? " Anne Bécel
Peut-on voyager tout en restant chez soi ? Pour répondre à cette question, Anne Bécel, géographe et auteur de guides de voyage côté pile, aventurière côté face, part à la rencontre d'écrivains de renom, grands voyageurs, poètes, artistes, anthropologues et sociologues. Elle a souhaité, à travers ce livre, prendre le contrepied des guides de voyage classiques et écrire le guide dont elle rêvait. Celui qui sera véritablement utile aux voyageurs en partance.
Un antimanuel composé d'écrits inédits de personnalités appréciées du grand public -;
Sylvain Tesson, Gilles Lapouge, Bernard Ollivier, Isabelle Autissier, Pierre Rabhi, Christian Bobin, Alexis Jenni, Marie-Édith Laval, Olivier Bleys, Kenneth White, Paolo Rumiz, Cédric Gras, David Le Breton, Tristan Savin, Bernard Hermann, Bruno Doucey, Blaise Hofmann, Gaële de La Brosse -;, écrit d'une plume alerte et enjouée.
De ces récits naît la certitude que, d'un voyage à l'autre, certaines situations se retrouvent : la confiance au monde, la disponibilité au hasard, la curiosité des autres habitent les voyageurs, en dépit de leurs peurs, de leurs désillusions et des bifurcations incertaines. Il apparaît également qu'il n'est pas nécessaire d'avoir vécu de grands voyages pour se sentir pleinement en " état de voyage " : il est tout à fait possible d'incarner cet état dans notre vie quotidienne.
8e titre de la collection " Chemins d'étoiles " dirigée par Gaële de La Brosse
Depuis décembre 2010, Milan et Muammer ne se quittent plus. Ces deux esprits libres ont un rêve commun : construire ensemble une grande aventure humaine. Ils s'inspirent alors d'un rêveur de taille, Jules Verne, et prennent le pari de réaliser le tour du monde en 80 jours mais sans argent, avec l'aide des habitants de la planète. Leur but : prouver que la bonté est dans le monde entier.
Pour devenir un petit homme, Santiago, 7 ans, décide de marcher jusqu'à Compostelle. Céline, sa mère, l'accompagne et raconte avec une verve pétillante cette aventure hors du commun. 1200 kilomètres emplis de vie, d'humour et d'émotions.
Depuis toujours, Céline, Franco-Péruvienne, répète à son fils Santiago qu'il est un jeune guerrier des Andes, descendant direct des Quechuas, et qu'il devra un jour choisir un rite initiatique pour devenir un petit homme.
À 7 ans, Santiago déclare : " Maman, je veux aller sur mon chemin, le chemin de Santiago de Compostela. Je te promets que même si j'ai mal aux pieds, j'irai jusqu'au bout. "
C'est ainsi que le 22 juin 2014 débute leur périple de 1200 kilomètres vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le fils apprend que sa mère ne sait pas tout, et la mère découvre un fils qui grandit trop vite.
Sur leur chemin, ils croisent des personnages hauts en couleur : Pierre et son taureau, l'alchimiste de la forêt de Castelnau, Jacques le beau géant aux yeux turquoise, P'tit Louis, les anges du Camino et bien d'autres... Entre jeux, rencontres inoubliables, larmes, bouderies, expériences spirituelles, disputes et fous rires, Santiago s'émerveille de la vie et réenchante le vaste monde.
Une plume magnifique au service d'une épopée aussi bien visuelle que romanesque : l'Antarctique comme vous ne l'avez jamais lu !
Une ligne. Une ligne plus sombre. Une ligne au-dessus de la banquise comme un trait de pinceau sur une aquarelle. Elle se précise maintenant, vaste, large, occupant tout mon champ de vision, barre l'horizon. Elle grandit. C'est une frange de teinte parme bien délimitée qui sépare la mer où nous voguons du ciel où nagent les nuages... Janvier 1840. Après deux ans et demi de périple dans les mers du Sud, Jules Dumont d'Urville découvre la terre Adélie. Pour la première fois, des hommes foulent le sol de l'Antarctique et apportent la preuve qu'il s'agit d'un continent. Sur le pont de la corvette
L'Astrolabe, dans le vent glacial, entouré d'icebergs, Dumont d'Urville pense à sa femme Adèle et, dans un geste romantique, choisit de donner son prénom à cette nouvelle terre, une des dernières encore inconnues de la planète.
Janvier 2017. Dans le sillage de cette histoire d'amour, le journaliste Michel Izard embarque sur le brise-glace
L'Astrolabe qui prend la même route, arrive exactement au même endroit pour ravitailler la base française en Antarctique, la station Dumont-d'Urville, où se côtoient marins, boulangers, mécaniciens et chercheurs du bout du monde.
Adélie, mon amour : deux récits parallèles qui çà et là s'entrecroisent. L'exploit des voiliers de 1840 guidés par la seule intuition de leur capitaine et le voyage présent du navire polaire qui, 177 ans plus tard, demeure une expédition à l'assaut de la banquise.
À la rencontre de l'âme d'Istanbul, une ville fascinante à la croisée des mondes. L'auteur, fin connaisseur et lui-même stambouliote, nous convie à une promenade littéraire, artistique, historique et contemporaine au gré d'une déambulation dans ce joyau du Bosphore.Cité légendaire qui connut plusieurs vies, sous le nom de Byzance ou de Constantinople, Istanbul se dessine comme le lieu de rencontre des populations et des cultures, une ville-monde fascinante, faite de métissage et d'échanges, où la démesure est reine.
Avec près de quatorze millions d'habitants et plusieurs millénaires d'histoire, ce passage entre l'Asie et l'Europe envoûte. Sa part sauvage, ses formes labyrinthiques, son esprit indomptable et littéraire en font l'amour de Sébastien de Courtois, parti à la recherche de son âme. Stambouliote d'adoption et fin connaisseur de la ville, il entraîne le lecteur dans une palpitante excursion des lieux et des cultures, traversant les siècles au gré des rues empruntées et déambulant avec allégresse hors des sentiers battus. Tout en sachant garder la distance nécessaire pour la critique et l'ironie, il hume les mille saveurs des places baignées de soleil et raconte Istanbul avec un art consommé du récit, érudit sans jamais être ennuyeux, poétique sans jamais être abstrait.
Six ans d'aventures insolites autour du globe : en tuktuk ou en pédalo, en stop ou à vélo, Capitaine Rémi réalise des défis extraordinaires à travers le monde.En 2014, Rémi décide de devenir le capitaine de sa vie. Il écrit une liste de rêves et part au bout du monde pour les réaliser. Il se lance de nombreux défis insolites et extraordinaires aux quatre coins de la planète : traverser l'Atlantique en voilier ; aller en Laponie en autostop, déguisé en Père Noël ; descendre la Seine en pédalo ; faire le tour du Sri Lanka en tuktuk ; rejoindre Bruxelles en Vélib ; défiler au carnaval de Rio de Janeiro ; rejoindre Moscou en autostop, déguisé en joueur de foot, pendant la Coupe du mondeDans Mon tour du monde des défis insolites, Rémi raconte sans détour ses drôles d'aventures et livre une vraie quête spirituelle et un condensé d'émotions. On rit, on pleure, on frisonne avec lui. Avoir des rêves, c'est bien ; les réaliser, c'est mieux !
Parcourant le monde seule sur sa moto, Mélusine Mallender s'est lancée à la poursuite de la liberté. Pour elle-même mais surtout pour les femmes des pays qu'elle traverse.
Juin 2010 : Mélusine décide de partir seule avec sa vieille moto 125 cm3 pour " aller le plus loin possible " en direction de l'est. On lui prédit qu'elle ne dépassera pas le périphérique parisien. Quatre mois plus tard, elle arrive pourtant à Vladivostok, où la mer du Japon l'arrête.À sa manière, elle a trouvé dans ce voyage initiatique hors du commun ce qu'elle était partie chercher : sa liberté. Mais elle revient avec de nombreuses questions sur cette notion de liberté, différemment vécue d'un pays à l'autre, plus particulièrement par les femmes.Alors elle décide de repartir, toujours sur sa moto, véritable vecteur de rencontres. Du Moyen-Orient à l'Asie centrale, de l'Asie du Sud à l'Afrique de l'Est, elle traverse des contrées que l'on connaît mal et dont on a parfois une image négative : Iran, Rwanda, Myanmar, Pakistan, Somaliland...Plus de cinquante pays, cent mille kilomètres, quinze films et des milliers de rencontres et interviews plus tard, elle raconte la genèse de sa quête.
Kenya, Éthiopie, Soudan, Égypte, Israël... Après le grand succès d'"Africa Trek I", Alexandre et Sonia Poussin nous racontent la suite et la fin de leurs aventures africaines.
Alexandre et Sonia Poussin ont entrepris de remonter d'une seule foulée le continent africain en refaisant le voyage du premier homme, de l'australopithèque à l'homme moderne, le long de la vallée du Rift en Afrique de l'Est. Le premier tome d'"Africa Trek" relatait leur périple du cap de Bonne-Espérance au Kilimandjaro, le second les suit du Kilimandjaro au lac de Tibériade.À pieds, seuls, sans sponsor ni assistance technique, ils ont pris le temps de vivre avec les masaïs, de suivre une méharée, de gravir les pyramides. Durant cette seconde partie du voyage, nos deux marcheurs ont connu des moments fort difficiles ? découragement, hostilité de certaines populations ? et d'autres instants magiques ? rencontres inoubliables et découvertes de lieux hors du temps. Sincères et enthousiastes, les Poussin nous offrent plus qu'un récit de voyage, le portrait d'un continent.
En janvier 1994, Gary Lawrence est parti pendant huit mois explorer l'Europe et l'Afrique du Nord, sac au dos, fuyant une morne carrière juridique. Il est revenu de ce périple avec des kilos de calepins noircis, quantité de rouleaux de bobines exposées et la ferme volonté de raconter ses histoires à qui voudrait bien les lire.
Depuis, il a foulé du pied plus de cent pays et territoires et pondu des centaines de textes, entre autres publiés dans L'actualité, Le Devoir et Espaces. Il regroupe dans cet ouvrage 50 de ses meilleurs écrits, qui forment autant de plongeons saisissants aux quatre coins de la Terre, de Tétouan à Berlin, en passant par le mont Kenya, Reykjavik ou encore le Mékong. Lieux paradisiaques ou pestilentiels, paisibles ou abasourdissants, périlleux ou hospitaliers, sont réunis ici pour livrer un tour du monde sans complaisance qui rend visible les variations et les similitudes, les fractures et les connexions entre les peuples. Le texte est accompagné de photographies de Gary Lawrence.
« Il m'a fallu trente années de compagnonnage en Inde avec le sage Porteur de flûte, pour transmettre à mon tour, avec des mots simples, l'essentiel de cet enseignement dans lequel danser, c'est être relié. Il en témoigne jusqu'à ses quatre-vingt-quatorze ans. Je vois en lui comment la souplesse du corps se cultive, en suivant les lignes de poudres colorées des mandalas, les lignes de mains, les lignes de feuillages, les lignes d'oiseaux, les lignes d'horizons, les lignes entrelacées des amoureux, et elle n'est rien sans celle de l'esprit. Mon amour, voici le moment de partager ce fil rouge, tendu entre La Loire et le Gange, sur lequel mon coeur funambule reçoit les danses d'un maître merveilleux, qui refuse de s'appeler « maître », et vit la vie d'un yogi au coeur des tourmentes de ce XXIe siècle. »
Un essai sur l'émerveillement, un récit autobiographique et une histoire d'amour, dans lesquels Katia Légeret nous initie à la danse et à l'art martial pour s'ancrer dans l'instant présent. Si ce livre rend hommage à toutes celles et ceux qui lui ont transmis cette sagesse depuis l'enfance, entre la France, le Japon et l'Inde, il invite chacun d'entre nous à la trouver en soi-même et à savourer cette liberté intérieure. Poétique et inspirant !