Définir le goût, l'odorat, le toucher, la vue et l'ouïe, est un jeu, un travail de philosophe, une tactique de guerre, une politique, une religion.
Dans ce livre, dédié à la Provence des cinq sens, le monde qui se crée est celui du plaisir : savourer un pays se fait non seulement avec l'intelligence, mais aussi avec l'attention du corps.
La culture qui baigne la Provence est une valeur de civilisation. Elle est réceptive à la sensualité du réel : ouverte même, comme un melon mûr. Il n'y a pas de géographie - ni d'histoire - sans gourmandise, sans curiosité sensuelle. Pour connaître un pays, il faut le goûter, le sentir, le toucher, l'écouter, le voir.
Les différents aspects de cette région bénie sont traités sous l'angle sensuel. Mais, certes, ce n'est pas pour autant que l'on oublie l'objet de cette sensualité. Ainsi, une olive ne met pas seulement l'eau à la bouche, mais son aspect mythique, le poids qu'elle a dans la culture méditerranéenne sont également esquissés, tout en douceur.
Flâner en Provence devient un voyage initiatique, qui implique une sollicitude vis-à-vis de soi, en même temps qu'une réflexion sur la réalité extérieure.
La Provence, c'est l'art de la jouissance.
Le quatrième et dernier volume de l'Histoire de la Provence publiée par les Éditions Ouest-France s'inscrit, comme les tomes déjà parus, dans une perspective de renouvellement historiographique. Il y parvient en intégrant, pour la première fois, les recherches du dernier quart de siècle, particulièrement dans les domaines de l'art et de l'après-guerre, en proposant aussi une lecture originale des événements, dans le droit fil du tome précédent. L'ouvrage insiste sur les facteurs de disparition de la spécificité provençale, particulièrement l'ouverture à l'économie spéculative, l'invasion culturelle, l'intégration politique. Culture, communications, formation sont maintenant les trois clés du futur pour une région devenue l'une des fenêtres de l'Europe sur la Méditerranée.
Toute côte - et la Côte d'Amour n'échappe pas à la règle - se transforme et se métamorphose. Chaque ville, chaque village, chaque port, chaque plage porte, à la fois, le sceau du passé et la marque du présent.
Avec Alain-François Lesacher, Monique Sclaresky et Éric Cattin, vous pourrez comparer - dans cet ouvrage - les images d'hier et d'aujourd'hui. Vous découvrirez comment un pays évolue, sans pour autant renier son âme, et de quelle façon le bel « aujourd'hui » garde, en filigrane, la trace ténue d'un lointain passé.
L'âme de la Bretagne se révèle essentiellement dans les mystères, souvent mêlés, du druidisme et du « christianisme celtique » : à travers de vieilles croyances touchant les forêts, les pierres ou les fontaines, à travers des rites singuliers tels que troménies et pardons, à travers un foisonnement de légendes qui plongent leurs racines dans le tuf le plus archaïque. Empruntant de fabuleux sentiers parsemés de sortilèges, Christian Querré nous emmène « de l'autre côté du miroir » de cette envoûtante Bretagne.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Récit de l'une des légendes les plus célèbres et les plus mal connues de Bretagne.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Tout département - et celui d'Ille-et-Vilaine n'échappe pas à la règle - se transforme et se métamorphose. Chaque pays, chaque canton, chaque ville ou village porte à la fois le sceau du passé, et la marque du présent. Avec Alain-François Lesacher et Éric Cattin, vous pourrez comparer, dans cet ouvrage, les images d'hier et d'aujourd'hui. Vous découvrirez comment un département évolue, sans pour autant renier son âme, et de quelle façon le bel « aujourd'hui » garde, en filigrane, la trace ténue d'un lointain passé.
Présente les costumes et coiffes traditionnels bretons, nés à la fin du XVIIIe siècle.
Portrait d'une ville dont les vieux quartiers et l'architecture dix-septièmiste restent merveilleusement intacts. Le décalage entre le passé et le présent de cette ville se situe plutôt au niveau de son animation quotidienne. Aix est aussi la ville d'écrivains et d'artistes comme Vauvenargues, Cézanne, Cendrars, Milhaud, Masson, etc.
De la journée des Tuiles en 1788 à la dernière guerre mondiale, Grenoble, aujourd'hui ville universitaire et cosmopolite, garde son esprit rebelle et d'innovation.
Plus que d'autres provinces peut-être, la Bretagne est la terre des monastères. Souvent nés aux portes de la légende, mais toujours ancrés dans l'Histoire, ils constituent l'une des clés de l'Armorique. Certains ne sont plus que des ruines, mais plusieurs sont encore en activité, et attirent chaque année des milliers de visiteurs.
André Legrand nous conte ici l'histoire de ces lieux enchantés, où souffle encore, venu du lointain Moyen Âge, l'esprit de l'une des grandes aventures de l'Occident chrétien.
Les Icono-Guides prennent le temps de flâner, de musarder, de s'attarder sur les paysages, les monuments et les hommes. Discrètes, les illustrations sont pourtant signées des meilleurs photographes : elles sont là pour éclairer le texte. Les Icono-Guides n'ont pas été conçus pour le seul éclat de l'été : ils cherchent à nous faire découvrir le charme secret de la France éternelle.
Le Mans, comme toutes les villes, se transforme et se métamorphose. Les façades, les coins de rue, les quartiers portent la marque du passé et celle du présent. Les auteurs proposent de le vérifier à travers cartes postales et photos anciennes et contemporaines.
En l'espace de quarante ans, notre vision de l'époque « moderne » en Provence a profondément changé. Des thèses, des ouvrages importants, de nombreux articles, beaucoup de travaux inédits, ont mis au jour ou révélé les structures sociales, démographiques et économiques, les évolutions politiques, économiques, religieuses, l'intensité de la vie artistique et de la culture savante. Il reste, certes, des zones d'ombre (le haut pays, le Comtat, le comté de Nice, le XVIe siècle). Cependant, derrière une chronologie apparemment « française » ou autre, on voit se dégager la puissante spécificité d'un ensemble territorial annexé pour l'essentiel à la fin du XVe siècle. Le lecteur pourra méditer sur le rôle des élites dans la disparition d'un pays, question d'une brûlante actualité. L'époque moderne a été le temps des chefs-d'oeuvre artistiques (par des maîtres souvent importés), d'un apogée de Marseille, de l'ouverture. Elle a été aussi le moment des premières fêlures et des premières fractures dans « l'unanimisme culturel » qui unifiait les trois provinces en dépit d'importantes nuances régionales. Derrière le masque de l'uniformisation institutionnelle, la Révolution apparaît surtout comme conservatrice de ces nuances et accélératrice d'une évolution commencée bien avant elle.
Autour du riche patrimoine de l'Aisne, la musique ranime la mémoire : elle l'engage sur les traces de La Fontaine et de Racine, à Château-Thierry et à La Ferté-Milon, ou la conduit à Soissons, sur celles de Clovis. Elle la guide de Fère-en-Tardenois à Saint-Michel-en-Thiérache, en passant par Laon et Saint-Quentin, de voix en instruments, d'orgues en clavecin, de tribunes en musées.
Au fil d'un concert imaginaire, qui emprunte à une trentaine d'enregistrements coproduits par Radio France et le Conseil général de l'Aisne depuis dix ans, de Josquin Desprez à Widor, la musique prend place dans cet ouvrage en un disque, pour accompagner les images et les mots.
Jacques Drillon sait que « les mots sont la représentation des choses ». Il dit que « pour mieux les montrer dans leur nudité, La Fontaine cachait les hommes sous l'apparence d'animaux ». Lui-même, a « caché les pierres sous l'apparence de phrases françaises », et les annonce « dans leur sombre éclat, dans leur magnificence noire et blanche » : celle que leur confère le regard sensible de Jean-Pierre Gilson, livrant - à la curiosité émoussée de nos yeux - les révélations essentielles de son objectif.
« Beaucoup de cathédrales, de basiliques, d'abbayes. Beaucoup d'histoire, beaucoup de pierres ; à présent, beaucoup de musique. »
« L'aura de mystère qui entoure les « bons Chrétiens » est propre à susciter encore bien des recherches. Depuis longtemps déjà, histoire et mythes s'entremêlent et constituent la « réalité » du Catharisme d'aujourd'hui. Le public qui se presse aujourd'hui au pied du pog de Montségur, ne vient pas là par hasard. Il vient y chercher, même de façon inconsciente, le « message des Cathares ». Sa venue témoigne d'une soif spirituelle réelle. À l'orée du troisième millénaire, chacun, même au travers du prisme déformant de son imaginaire, a droit, nous semble-t-il, de nos jours, à sa propre démarche, à sa propre quête du Graal. »
« Visiteur qui pénètres dans l'Oise, ouvre les yeux, et sens avec ton coeur. Tu ne rencontreras pas de montagnes aux pics enneigés, ni de profonds canyons aux flots tumultueux, mais un univers beaucoup plus calme de plateaux, de buttes, et de petites vallées verdoyantes. Le temps très changeant y donne aux paysages aux aspects fort variés, suivant les heures et les saisons...
« Mais, plus encore, ce pays façonné par les hommes est riche d'une très longue Histoire, dont témoignent avec vigueur ses monuments multiples, églises ou châteaux, mais aussi demeures plus humbles ou simples granges de ferme... »
Une part essentielle de la Résistance s'est jouée à Lyon, où se sont croisés et retrouvés - dans un combat commun - les initiateurs, les responsables, et les chefs. Là, ils ont noué des contacts, et scellé des alliances, faisant de cette ville le carrefour et le creuset de la Résistance. Lyon, occupée à deux reprises, écrit entre 1940 et 1944, l'un des chapitres les plus glorieux de son histoire, mais dans lequel s'intercalent aussi de nombreuses pages sombres, celle des drames de la guerre, la Collaboration, la répression. Cet album de photographies, peu connues voire inédites, rappelle à notre mémoire ces événements, dont un demi-siècle seulement nous sépare.
Les traditions d'un peuple sont une manière de vivre, un ensemble d'habitudes à travers usages, comportements, coutumes, récits, légendes. Et cela vient souvent de fort loin dans le temps. Ainsi s'est formée une mentalité bretonne avec son originalité très particulière.
Une vingtaine de châteaux parmi les plus importants sont présentés ici.
Le nom de Brocéliande brûle comme un aimant dans la nuit du songe. Il faut le laisser venir à soi, avec sa rumeur de futaies cisaillées de cavalcades, le feu d'orage de ses claires-voies, le feutre épais de ses mousses, de ses fougères tombées ; il faut le laisser hanter la rêverie, nom-palimpseste, dans lequel résonne le beau et vieux nom de Bréchéliant ; nom-cartographie aussi, qui dessine à lui seul un de ces royaumes aux lisières duquel on aborde toujours, dans un mélange de désir et de jubilation qui tient de l'effroi sacré.
Un historien, un journaliste et une photographe se sont associés pour nous livrer ici leur regard sur cette ville complexe et mouvante.