Quadri-amputé à 26 ans, qui aurait pu imaginer que je réaliserai mes rêves les plus fous ? Traverser la Manche ou relier les cinq continents à la nage, venir à bout du Dakar, le Rallye-Raid le plus éprouvant au monde, sauter en parachute, faire de la plongée sous-marine... Ou tout simplement me brosser les dents !
Certains événements obligent à repenser notre vie, notre relation aux autres, à définir de nouveaux objectifs et à s'offrir d'autres chances. Pour que nos rêves deviennent réalité, que le changement puisse opérer, il nous faut jeter toutes nos forces dans la bataille et surtout rêver grand. Chaque jour échafauder les plus improbables défis et oser d'autres plus petits. Pour cela, écoutez votre voix intérieure et votre instinct !
En treize chapitres, je ne propose ni modèle, ni vérité, ni recette miracle, juste quelques clés. Treize, le chiffre redouté. Tout un symbole pour conjurer le sort, aller contre les préjugés et ne jamais se laisser dicter ses pensées.
Alors qu'elle fête ses 18 ans, Romane n'est plus que l'ombre d'elle-même. La jeune femme pèse seulement 36 kilos ! Anorexique, cela fait des mois qu'elle ne s'alimente quasiment plus. Au point de frôler la mort et de devoir être hospitalisée. C'est enfin le déclic : se rendant compte qu'il est vital de réagir, Romane décide de se faire suivre par des médecins et un psychologue. Et peu à peu, elle remonte la pente, se remet à courir, sa passion depuis toujours. À force d'efforts, en deux années difficiles, la jeune femme devient une marathonienne d'exception et reprend goût à la vie. Dans ce livre, Romane raconte sa descente aux enfers, mais surtout son combat contre une maladie qui touche près de la moitié des adolescentes et conduit des milliers d'entre elles au suicide. Son récit est un témoignage d'espoir. Une formidable leçon de vie.
« Parfois je me demande ce qui est du domaine de la fiction et ce qui est du domaine de la réalité. Qu'est-ce que j'ai inventé pour mes personnages et qu'est-ce que j'ai vraiment vécu ? Est-ce que moi je les ai passés, mes diplômes ? J'ai des montées d'angoisse. Qu'est-ce qui prouve, là, maintenant, que je suis réellement médecin ? On pourrait essayer de trouver des gens qui voudraient témoigner pour moi. On pourrait essayer de retrouver un exemplaire de ma thèse, mais j'ai cherché et je ne sais pas où est ma thèse, elle n'est pas à la bibliothèque universitaire, j'ai appelé, ils n'ont pas de traces de ma thèse de docteur en médecine. Elle doit être quelque part chez mes parents mais la seule chose que j'ai trouvée, c'est un petit papier du médecin qui a été mon directeur de thèse, et dans son CV il y a marqué qu'il a été le directeur de la thèse de Thomas Lilti. Ça me rassure un peu, mais est-ce que cela prouve que je suis docteur en médecine ? »
Ancien médecin devenu réalisateur, brutalement à l'arrêt du fait du confinement, Thomas Lilti s'engage comme bénévole à l'hôpital où il tournait quelques jours plus tôt dans des services désaffectés, transformés en plateau de cinéma. Saisissant retour de l'autre côté du miroir, en pleine crise sanitaire, dans un grand hôpital de Seine-Saint-Denis.
Un retour si bouleversant qu'au fil des jours, il s'interroge à voix haute. Qu'est-ce que la vocation de médecin ? Que cache le secret médical ? Et ce monde très hiérarchisé autour du sacro-saint « docteur » ? Qu'est-ce qui fait un bon médecin ? Quelle place pour le patient ? Comment s'exerce réellement ce fameux serment d'Hippocrate, fondateur de l'exercice de la médecine ? Comment trouver sa place lorsqu'on est soi-même fils de médecin ?
Réflexion unique sur l'engagement des soignants, l'évolution du domaine de la santé, l'éthique médicale, le réel et la fiction, Le serment est aussi le récit d'un parcours initiatique passionnant. Par son humour, sa façon d'aller au plus juste de sa pensée, ses certitudes et ses doutes, son talent de conteur, Thomas Lilti invente une voix unique. Elle nous invite à découvrir les paradoxes fascinants d'un monde aux secrets si bien gardés.
Pour la première fois, dix patients atteints de tumeurs cérébrales témoignent de leur combat quotidien contre la maladie, avec un maître mot : positiver.
Ils sont originaires de toute la France, ils dansent, ils enseignent, ils voyagent, ils s'investissent, se projettent. Ils sont parents, frères, soeurs, amoureux. Tous sont atteints de tumeurs cérébrales. Des gliomes bénins ou malins. Mais aucun ne se laissera présenter ou définir par sa maladie.
À travers ces témoignages, ils partagent la réalité de leur quotidien avec leur invitée surprise, la tumeur. Un quotidien fait de doutes, de peurs, de difficultés et de détresse, mais surtout de tous ces moments de joie et d'enthousiasme, de tous ces projets et ces rêves !
À la fois émouvants et percutants, leurs récits s'avèrent aussi pétillants, parfois presque insolent face à la maladie. Ces femmes et ces hommes ne lui offriront pas le loisir de détruire ce qu'ils sont : des personnes qui aiment la vie et la savourent à chaque instant.
C'est cet amour qui les a rassemblés autour d'un projet : celui de partager leur optimisme, leur positivité et leur combativité à ceux qui en manquent. Tout comme on transmet un sourire, leurs histoires ont vocation à transmettre le réconfort et la force de lutter.
« On ne saura jamais quel aurait été mon destin sans cette maladie - une méningite bactérienne foudroyante à l'âge de six ans -, mais je n'aurais sans doute pas vécu le quart de ce que j'ai eu la chance de vivre jusqu'à présent.
Je suis Théo Curin, vingt et un ans, amputé des quatre membres, bien dans ma tête, bien dans ma peau. Quand on me demande comment je réagirais si on me rendait bras et jambes, je réponds : "Non, merci, je ne saurais qu'en faire !" J'ai des choses à dire et le sentiment d'être écouté, que demander de plus ? »
Sous nos yeux, Théo encaisse, se redresse, rebondit, se relance, se réinvente, se dépasse, se surpasse. Avec le naturel et l'optimisme qui le caractérisent, il raconte : la maladie, l'hôpital, la rééducation, mais aussi et surtout les rêves qu'il concrétise, les échecs qu'il surmonte et les défis qu'il relève. Une formidable leçon de vie.
Charlotte a toujours été en surpoids. Enfant, elle adore manger et au fil des années, elle grossit inexorablement. À l'école, celle qu'on appelle la « grosse » ou la « baleine » est humiliée, harcelée et victime de violences. Ce n'est que le début d'une véritable descente aux enfers. Quelques années plus tard, à seulement 30 ans, la jeune femme pèse déjà 126 kilos. Essoufflée en permanence, elle ne parvient plus à s'habiller seule et ne sort pratiquement pas de chez elle. Charlotte réalise qu'elle doit d'urgence réagir si elle ne veut pas mourir. Dans ce livre, elle raconte le combat qui lui a permis de vaincre cette terrible obésité : séances chez le psychologue, le nutritionniste, l'internement et même une opération chirurgicale. En quelques mois, la jeune femme parvient à perdre 66 kilos et à commencer une vie normale. Une formidable leçon d'espoir, de volonté et de courage.
Olympe a seulement un an lorsque le diagnostic tombe : la petite fille est atteinte d'une maladie orpheline qui n'a pas de remède, la Xeroderma Pigmentosum. C'est une « fille de la lune » et sa maladie la rend allergique au soleil et à la lumière. Pour sa mère, Émilie, c'est un effondrement, d'autant que les médecins lui donnent une espérance de vie très faible. Mais pas question pour elle de baisser les bras. Elle se lance ainsi dans la confection d'une « bulle » permettant à sa fille de sortir tout en étant protégée contre les rayons UV. Aujourd'hui Olympe a 13 ans. Grâce à la volonté de sa mère et à cette « bulle » qui lui permet de sortir et de suivre sa scolarité, elle a des journées bien remplies. Férue de sport et de sensations fortes, la jeune fille a une soif de vie à toute épreuve. Son témoignage est une leçon de courage.
L'enquête édifiante d'une infirmière qui brise l'omerta." Si les gens savaient... " Combien de fois ai-je entendu cette formule dans la bouche des soignantes?Si les gens savaient qu'à l'hôpital, la sécurité des malades n'est pas assurée.Si les gens savaient que la vie des patients est entre les mains d'infirmières en sous-effectif.Si les gens savaient que la qualité des soins décline de jour en jour et que des drames sont passés sous silence.Si les gens savaient que l'ensemble de notre système de santé est sur une ligne de crête, au bord du gouffre.L'hôpital et ses soignantes sont à la limite de l'effondrement. Et pas seulement à cause de la Covid, les raisons sont plus profondes.
Les meilleures chroniques de Josef Schovanec, diffusées dans l'émission " Carnets du monde " sur Europe 1, sont de retour ! Laissez-vous embarquer pour un " Voyage en Autistan " plein d'humour et d'érudition, saison 2 !Chaque dimanche sur Europe 1, dans l'émission " Carnets du monde ", Josef Schovanec, philosophe-saltimbanque de l'autisme et de la différence, tient la chronique " Voyage en Autistan ", dans laquelle il pose un regard plein d'humour et d'érudition sur un pays, une culture, une langue, une cérémonie, un plat national...
Mêlant grande histoire et petites anecdotes recueillies au fil de ses nombreux périples sur tous les continents - il est chercheur spécialiste de la philosophie des religions et des coutumes -, cet infatigable globe-trotter et polyglotte nous prouve que voyages et autisme ne sont pas contradictoires, bien au contraire ! Car les voyages revêtent une importance particulière pour toutes les personnes autistes : ailleurs, elles se sentent enfin comme les autres.
Avec ce nouveau recueil de ses meilleures chroniques, vous ne verrez plus notre planète du même oeil !
« Quand devient-on infirmière ? Est-ce le jour où l'on obtient son diplôme ? celui où l'on pose son premier pansement ? où l'on perd son premier patient ? Est-ce celui où l'on apprend à se blinder, ou celui où l'on espère ne jamais arriver à le faire ?
Je suis devenue infirmière sur les bancs de l'école, bien sûr, mais aussi au contact des patients. J'ai appris les gestes et les dosages dans les manuels et grâce aux profs, mais aussi et surtout par la pratique et par ce que les autres soignants m'ont transmis. Soigner, c'est cet ensemble de technique, de psychologie et d'attention qui fait que l'humain reste au coeur de chaque contact, de chaque geste et de chaque intervention. Soigner, c'est penser à préserver la pudeur du patient dont je fais la toilette, même si c'est le dixième de la matinée ; c'est savoir quelle est la robe du dimanche de ma patiente, et quelle quantité d'eau de Cologne elle aime que je lui dépose au creux des poignets ; c'est aussi comprendre à la voix de l'un qu'aujourd'hui est un mauvais jour. Et cette connaissance intime des joies, des craintes, des manies ou de la fatigue de chacun est au cooeur de mon métier. C'est pour cela que je l'aime : parce que chacun est unique. C'est aussi pour cela qu'il faut le protéger, ce métier : parce qu'il est essentiel que nous, les soignants, puissions être disponibles, attentifs et compétents auprès de vous lorsque vous en avez besoin. »
" Je me dirige vers la balance : 33,8 kilos. J'ai encore perdu du poids, une partie de moi est satisfaite. Mais je suis triste aussi : si je continue à perdre, je vais rester longtemps à l'hôpital. Or je dois passer mon bac... J'ai l'impression que la maladie me dévore. Qu'il ne reste presque plus rien de moi. Pourquoi suis-je si contente de maigrir encore ? " Pendant près de deux ans, Solène connaîtra l'enfer de l'anorexie. Dans ce journal intime, elle raconte ce " monstre " qui s'invite à chaque repas et l'empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l'image d'une fille " nulle ", " énorme ", " immonde ".
À force de ténacité, d'amour des siens, d'accompagnement du corps médical, Solène finira par retrouver confiance en elle et goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd'hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
" J'aimerais que ce livre aide les adolescents à mieux s'accepter, à lâcher prise. Qu'il encourage aussi les parents à demander de l'aide aux premiers signes de la maladie. L'anorexie est un cauchemar. À tout moment de la journée ou de la nuit, on se retrouve en détresse, seule, perdue... au bord du gouffre. " Le témoignage bouleversant d'une guérison. Un magnifique message d'espoir.
Jeune étudiante en médecine, Francine Leca a un véritable coup de foudre pour la cardiologie alors qu'elle assiste à sa première opération à coeur ouvert. Cette révélation la poussera à suivre l'enseignement des plus grands avant de devenir la première femme chirurgien cardiaque en France.
Au fil d'un parcours exemplaire, sa conscience aigüe des inégalités face aux soins médicaux à travers le monde l'incite à créer l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque qui, en vingt-cinq ans d'existence, a permis à 3 800 enfants souffrant de malformations cardiaques et venant de pays en voie de développement de se faire opérer en France. Pour la première fois, cette femme à la détermination et au courage inébranlables retrace sa carrière ainsi que le travail de l'association qu'elle a fondée.
À travers la générosité des médecins, des familles d'accueil et du personnel soignant, ce livre réussira à vous convaincre qu'à coeur vaillant rien d'impossible.
Les droits d'auteur de ce livre sont reversés à Mécénat Chirurgie Cardiaque
Un jour, son corps et son esprit disent « STOP ! ». Cette cadre dynamique qui travaille depuis 20 ans dans le marketing et l'événementiel n'a pas voulu voir les signaux de danger. Laure a trop donné, elle s'effondre. De douleurs qui ne passent pas en malaises récurrents, on lui diagnostique un « burn-out », un syndrome d'épuisement professionnel qui s'est installé insidieusement et l'a complètement « cramée ». Ce mal-être va la ronger pendant trois ans et l'entraîner au bord du gouffre jusqu'à avoir des idées suicidaires. Dans ce témoignage, elle raconte les mécanismes d'une pathologie « invisible ». Mais surtout, elle explique que l'on peut renaître d'un burn-out et donne des solutions concrètes pour le surmonter et ne pas rechuter. Un livre qui est comme une main tendue à ceux qui, comme elle, chutent un jour et ne savent pas comment affronter ce mal.
Un témoignage bouleversant sur les troubles alimentaires de l'adolescence.
- Le journal de bord d'une ado enfermée dans ses difficultés
- Un témoignage utile et plein d'espoir pour les ados et leurs parents
- Un style direct qui permet de mieux comprendre le psychisme de l'adolescence
Un témoignage bouleversant et inspirant.
Camille est aujourd'hui une jeune femme épanouie. Son adolescence a pourtant été une longue souffrance. Dès l'âge de 13 ans, elle fait la connaissance de maux qui touchent des dizaines de milliers d'adolescents en France : la boulimie et l'anorexie. Ces troubles alimentaires font perdre totalement le contrôle de leur alimentation à des centaines de milliers de jeunes et entraînent de lourdes périodes de dépression.
Camille a décidé de partager les écrits de ses journaux intimes qu'elle tenait pendant cette période afin de faire comprendre ce qu'il peut se passer dans la tête des jeunes concernés. Son témoignage donne des pistes concrètes aux adolescents et aux parents pour comprendre, aider, agir et soigner.
" Un témoignage précieux, brut et plein d'espoir "
La jeune adulte épanouie qu'elle est aujourd'hui revient sans tabou sur son adolescence compliquée et apporte des réponses claires aux questions qui taraudent celles et ceux qui sont confrontés à ces troubles alimentaires : Comment sortir des cercles vicieux ? Comment guérir ? Comment réussir à briser le mur du silence dans lequel s'enferme l'adolescent ?
Pendant cinq mois, Isabelle Filliozat a tenu son carnet de bord pour raconter l'accompagnement de son mari malade. Médecine officielle alternatives, toutes les pistes sont explorées pour lutter contre la tumeur au cerveau de Jean Bernard. Cinq mois qui condensent vingt-cinq ans d'amour. Cinq mois empreints de courage, de tendresse et d'humour. Car, forte de son expérience en thérapie émotionnelle et en ressources psycho-affectives, Isabelle Filliozat met son enseignement en pratique.
Lorsque Jean Bernard cesse de respirer, il est entouré de l'amour de sa femme et de ses deux grands enfants.
Une fin de vie qui défie la disparition physique de l'être aimé.
Il laisse, en épilogue de ce livre, un texte écrit un an avant son départ, intitulé « La chance ».
« Je n'ai pas eu le choix. Tout le monde aurait fait pareil à ma place. En revanche, ce que tout le monde n'aurait pas fait, c'est ce que la famille de mon donneur ou de ma donneuse a fait. Eux avaient le choix. Et ils ont choisi de me donner la vie. »
Pierre Ménès a subi une double greffe du rein et du foie. Sans elle, il était condamné. Dans ce livre bouleversant, il raconte pour la première fois l'insupportable attente, la dégradation de son état, la lourde opération et la douleur de ses proches. Mais il partage aussi l'espoir, le soutien indéfectible de l'amour de sa vie Mélissa, la solidarité de son entourage, les visites de grands joueurs de football et les mots d'anonymes, qui l'ont aidé à tenir bon dans les moments les plus durs.
Pierre Ménès témoigne aujourd'hui pour rappeler l'importance du don d'organes - 21 000 personnes sont dans l'attente d'une greffe - dans un hymne à l'amour et à la vie.
"Une actrice merveilleuse, d'une vitalité inouïe. Cette toute jeune comédienne a écrit et joue un chef d'oeuvre absolu" (Daniel Pennac). Quand on a 27 ans et qu'on apprend qu'on a une boule de 6 centimètres dans le sein gauche, forcément on a peur. Et puis on se bagarre. Et on pleure. Et on en rit... Mis en scène par Morgan Perez (avec les voix de Jeanne Arènes, Romane Bohringer, François Morel, Olivier Saladin, Dominique Valladié), joué à Paris et à Avignon (Off), ce récit n'est pas celui d'une "cancéreuse", mais le récit d'une étrange cohabitation : cohabitation de la vie incarnée, exultante, enthousiaste, et de la mort qui se tapit. Noémie Caillault raconte tout cela, avec ses mots, sa sincérité, sa fragilité. Et ses éclats de rire.
« Ce que je retiens des quatre années passées au sein du centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogue de Mantes-la-Folie, c'est une bienveillance générale, un énorme effort de tolérance mutuel malgré les difficultés quotidiennes, un attachement profond à ce lieu et donc une attention collective à son respect.
Si cet aimable ouvrage peut contribuer à faire évoluer les représentations habituelles des citoyens normaux sur les shlags, les junks, les toxicos, j'en serais ravi. Si les hommes et les femmes qui m'ont fait l'honneur de bien vouloir me confier des pans de leur existence ne se sentent pas trahis, et si la lecture de leur parole leur permettait de prendre conscience de la valeur et de l'intérêt de celle-ci, alors là, je serais comblé... »
Thierry Pelletier est travailleur social et musicien. Il est l'auteur de La Petite Maison dans la Zermi (Libertalia, 2007) et Les Rois du rock (Libertalia, 2013). Cet ouvrage a été coécrit avec les usagers de drogue du caarud de Mantes-la-Jolie.
""Comment suivre Pauline ? Suivre se dit d'un médecin pour son patient. Mais avec Pauline, la suivre, cela voulait dire courir derrière elle ou s'accrocher à sa roue pour rester en sa compagnie, ne pas être lâché ni la lâcher sur le long parcours, frénétique, chaotique, à donner parfois le vertige, que nous avions entrepris de faire ensemble. Elle l'avait réclamé instamment alors qu'elle n'était que rébellion devant toute démarche instituée et toute contrainte, comme l'exigeait le mode de relation que je pouvais lui proposer en tant que psychanalyste. Nous nous sommes pourtant engagés pour un cheminement qui a duré plusieurs années, émaillé de multiples événements, rebondissements, interruptions, traversé par tous les états d'âme possibles de part et d'autre, entre attachement et rejet, entre espoir et découragement. Le tout était d'une richesse et d'une densité qui pouvaient laisser croire que Pauline allait sortir de son marasme. Mais ce cheminement fut interrompu tragiquement, ce qui ne pouvait que m'inciter à y revenir, à le raconter, à y réfléchir longtemps après. Malgré cela, ce récit voudrait donner toute la mesure de ce qu'instaure ce type d'écoute, les immenses ouvertures qu'il offre et les changements qu'il autorise chez le sujet.""
« Vaincre une maladie incurable seule, en voilà une idée ! Pourtant c'est l'exploit que Nathalie Balacé a réalisé. Véritable leçon de vie, d'espoir et de courage, son témoignage montre qu'il faut toujours y croire et que rien n'est impossible pour qui l'a décidé. »
Après un combat de dix années, Nathalie parvient à vaincre une forme grave et sans espoir de spondylarthrite ankylosante.
Constatant que les professeurs et médecins ne peuvent rien pour elle, elle décide de guérir et cherche à entendre les messages de son corps. Elle découvre que la maladie est multifactorielle, et que ce n'est pas un malheur qui tombe par hasard mais bien un encrassement progressif du corps et de l'esprit.
Incomprise du monde médical, elle entreprend de multiples recherches pour réussir à comprendre comment libérer son corps et son esprit et devenir maître de sa santé.
Nathalie nous livre son témoignage ainsi que les fruits de ses recherches. Ce livre nous apporte un nouvel éclairage sur le rôle que nous avons à jouer dans la guérison des différents maux qui peuvent nous toucher.
Emmanuel a une vie parfaite : un travail, une femme qu'il aime et c'est un sportif accompli qui a remporté des médailles aux championnats de France d'athlétisme. Mais un jour, il ressent des douleurs dans tout le corps et éprouve une immense fatigue. Les médecins lui diagnostiquent une maladie qui touche 200 000 Français : la spondylathrite ankylosante.
Dès lors, c'est la descente aux enfers. Il perd son emploi, ses amis, sa compagne. Tout s'écroule, la dépression le rattrape, les douleurs sont son quotidien, il n'arrive plus à marcher. Il décide de mettre fin à ses jours, mais renonce à la dernière seconde, dans un ultime sursaut de vie.
C'est le déclic. Deux ans après avoir contracté cette maladie, il décide de prendre son avenir en main, se lance dans un lourd protocole médical et se fixe surtout un objectif fou : courir à nouveau. C'est ainsi qu'en octobre 2018 il termine un marathon de 10 kilomètres alors qu'un an plus tôt, il marchait avec une canne !
Dans ce livre, il raconte son parcours du combattant, sa lutte contre la maladie. Mais surtout, il délivre un formidable message d'espoir : malgré les souffrances et les difficultés, la vie est belle si on se bat. Une incroyable leçon de vie, d'amour et de courage.
Dix histoires vraies, dix changements de mode de vie pour un nouvel espoir de guérison !
Dix histoires vraies, dix changements de mode de vie pour un nouvel espoir de guérison !Après la parution de son premier ouvrage best-seller Rémission radicale, la chercheuse Kelly A. Turner a étudié des centaines de nouveaux cas de rémission spontanée chez des patients atteints de cancer et d'autres maladies graves.Elle révèle ici les dix facteurs physiques, émotionnels et spirituels ayant joué un rôle décisif dans le processus de guérison en s'intéressant de près aux personnes qui ont choisi cette voie,à travers leur histoire et leur parcours. Vous ferez ainsi la connaissance de Mary qui, atteinte d'un cancer du sein, a intégré le sport dans sa routine quotidienne ; de Di, fervente défenseuse de la positivité ; ou encore de Sally, qui a reçu soutien et attention pour lutter contre la maladie d'Alzheimer.Chaque chapitre est consacré à un survivant et explore les profonds changements qu'il a mis en place : alimentation, activité physique, vie sociale, raisons de vivre, connexion spirituelle...L'auteure s'appuie sur les dernières recherches scientifiques et en livre les fruits pour intégrer chaque facteur dans sa vie quotidienne.
Julie a 27 ans quand une météorite nommée cancer emménage sans prévenir dans son sein gauche. S'ouvre alors une parenthèse désenchantée de 18 mois : traitements, effets secondaires, changements de vie...
Dès l'annonce de la maladie, puis dans les mois qui ont suivi, Julie a voulu prouver que malgré les stigmates des traitements, on peut rester maître de son image et de son avenir, en se réappropriant son identité et sa féminité. Très vite, elle a aussi ressenti le besoin de partager la traversée du désert du cancer avec ses soeurs de combat, via un blog puis des ateliers bien-être.
Une fois déclarée en rémission, elle ne cache pas qu'on ne ressort pas indemne d'un tel combat : le corps, le mental, l'entourage, les priorités, la vision du monde, tout a changé et tout est à repenser. Elle se lance alors dans un parcours professionnel semé d'embûches, doublé d'une aventure humaine et d'une conquête de soi.
À mes soeurs de combat est un témoignage sincère, profondément résilient et parsemé de touches d'humour. Sans édulcorer ni minimiser, Julie Meunier nous montre qu'une épreuve peut se transformer en expérience, et nous révéler à nous-mêmes en nous poussant à devenir la personne que l'on rêvait d'être.
Julie Meunier a créé son entreprise sociale et solidaire, Les Franjynes, une alternative à la perruque pour les personnes souffrant d'alopécie (perte totale des cheveux), comme un soin de l'âme pour les corps qui souffrent. Elle se bat aujourd'hui pour la déstigmatisation des malades.
Je n'entends plus la mer
Le jour de ses 50 ans, Frédéric Deban est frappé par un accident de la vie. Atteint par une surdité presque totale, son quotidien bascule, le plongeant dans le silence, et dans l'enfer assourdissant de son nouvel handicap invisible : les acouphènes. Dans cet ouvrage, l'acteur nous raconte le choc qu'il a subi, mais aussi les étapes d'un combat qui le mènent, avec opiniâtreté, du refus à l'acceptation. En nous livrant son histoire de façon directe et honnête, il offre de précieux conseils pour franchir ce qu'il appelle le "mur des sons", apprendre à se reconstruire, et retrouver l'ouïe, autrement.