Cette édition propose, en un volume unilingue, l'ensemble de La Divine Comédie traduite et annotée par Jacqueline Risset, avec une présentation inédite et une bibliographie mise à jour.
De Gargantua (La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, fils de Grandgousier), les Éditions Thélème ont surtout retenu la devise énoncée par les Thélémistes « Fay ce que voudras » ! L'utopique abbaye de Thélème, inventée par Rabelais, fut bâtie par le géant Gargantua pour son ami Frère Jean des Entommeures. Ce lieu avait pour vocation d'accueillir les jeunes gens bien nés, pour leurs études et leurs loisirs. Seuls le bon sens et la juste marche de la nature sont érigés en modèles. Toute règle étant contraire au libre arbitre, il n'y a pas de règle.
De la naissance à la mort d'Arthur
De son mariage avec Guenièvre à la trahison de son ami Lancelot
De la mort de son père Uther Pendragon à son éducation par Merlin
De l'union de la Table Ronde à la quête du Graal
Ce livre est leur histoire.
Unique traduction intégrale en français du classique de la littérature anglaise Le Roman du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table ronde.
Innovation numérique pédagogique : adaptation de la série BILINGUE de Pocket-Langues Pour Tous ! Neuf extraits pour découvrir l'ouvrage majeur de la littérature espagnole en édition bilingue.
La série BILINGUE de 12-21 propose : o une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes o une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les oeuvres d'auteurs étrangers o une adaptation en version numérique étudiée, qui offre au lecteur trois manières de découvrir le texte : en version bilingue, en version originale et en version française. Pour découvrir cet ouvrage majeur de la littérature espagnole, neuf moments emblématiques des aventures de Don Quichotte et Sancho Panza ont été choisis : - les préparatifs de la grande aventure du gentilhomme campagnard métamorphosé en chevalier errant, - les moulins à vent, - les interventions de Don Quichotte et leurs conséquences pour le héros et ses victimes, - quelques rencontres faites au hasard du voyage : un porcher, deux prostituées, un maître et son valet..., - Sancho s'entretenant avec sa femme de l'avenir de leur fille, - les cancans de Dulcinée, - un cortège accompagnant la dépouille d'un riche gentilhomme, - un séjour dans le château du duc, - et enfin l'établissement de Sancho sur son île au poste de gouverneur.
De La Bruyère, on sait peu de choses, si ce n'est le fulgurant succès des Caractères, l'oeuvre d'une vie. Avec une manière d'écrire radicalement nouvelle, le moraliste dresse un tableau du comportement et de la psychologie de ses contemporains.
Le bourgeois comme le courtisan, à la ville comme à la cour, tous les personnages sont représentés comme sur une scène de théâtre : la vie humaine, dépourvue de profondeur et d'intériorité, devient un pur spectacle, une comédie sociale où les individus sont réduits à de simples machines.
Mais derrière la dimension comique perce une réelle inquiétude : témoin de la décadence des moeurs de son temps, La Bruyère regrette que l'homme se soit éloigné de son authentique fondement spirituel et moral. À la recherche du mérite véritable, il oppose au monde livré à la déraison la figure du sage, qui porte sur le réel un juste regard. Bien voir et bien penser, indépendamment de la mode ou de l'autorité de ceux qui font l'opinion : telle est la leçon de cet éblouissant exercice de style que sont Les Caractères.
Dossier
1. Le moraliste : modèles et postérité
2. Du type au personnage : le caractère et le portrait
3. Le théâtre du monde : regards sur la comédie sociale
4. La cour : de l'accomplissement de soi à l'imposture.
Ô vous qui empruntez le chemin de l'amour,
Observez s'il existe un mal au mien pareil.
Je vous prie de souffrir de m'écouter me plaindre.
Ne suis-je pas de tous les tourments le relais ?
Dante Alighieri (1265-1321) a moins de trente ans quand il écrit ce récit autobiographique, entrecoupé de sonnets, de chansons, de ballades et de commentaires. Il y raconte son amour pour Beatrice Portinari qui, dans La Divine Comédie, apparaît comme l'intermédiaire privilégiée entre le voyageur céleste et Dieu. Si La Vita Nuova a revêtu une telle importance dans l'histoire de la littérature, ce n'est pas seulement parce qu'il contient des poèmes d'amour rivalisant avec ceux de Pétrarque, mais parce que ce texte, de passion, puis de deuil, ne cesse de poser la question de la vérité, de la transparence, de l'allégorie. Comme dans la plupart des éditions italiennes, sont adjointes les autres poésies circonstancielles et retrouvées de Dante, du moins celles qui passent pour authentiques. La traduction inédite ici proposée est en alexandrins, hexasyllabes et le plus souvent, sur le modèle des Amours de Ronsard et des quelques vers écrits par Dante directement en français, en décasyllabes.
Traduit de l'italien et préfacé par René de Ceccatty
La Consolation est un texte unique dans l'antiquité, où une figure allégorique, Philosophia, s'adresse à son élève (Boèce) et lui apporte la consolation de son enseignement (évidemment une présentation du monde de type néo-platonicien). Ce dialogue est l'OEuvre d'un haut personnage romain chrétien, sénateur et patrice, emprisonné et accusé de haute trahison, alors qu'il attendait la mort, vers 524 après J.-C.. Cette situation « d'urgence » et d'imminence de la mort (pensons à celle de Socrate), démentie par la belle sobriété du texte, est devenu un modèle pour la philosophie, dernier rempart de la beauté et de la méditation, symbole de résistance à l'oppression et de méditation sur la condition humaine.
La Consolation de Philosophie devait devenir l'un des ouvrages fondamentaux du Moyen Age, à côté de ceux de St Augustin, de St Benoît et de Bède le vénérable. C'est évidemment aussi un lointain modèle de la Divine Comédie de Dante. Boèce est un parfait représentant de la haute culture italienne de l'époque, déchirée entre sa fidélité à une tradition classique tenace (les satires grecques ou latines, la philosophie grecque, les consolations de Cicéron, Ovide ou Sénèque) et les réalités politiques de son temps, celui de l'Empereur Justinien (occupation par les Goths, la persécution des chrétiens, attrait d'un Orient encore brillant de sa vie culturelle).
La présente traduction, inédite, tient compte de très nombreux travaux modernes ; elle est due à un spécialiste de Boèce, Jean-Yves Guillaumin, professeur à l'Université de Franche-Comté.
Un chef d'oeuvre à découvrir dans la collection Petits Classiques Larousse en phase avec la refonte des programmes scolaires du bac !
En persan le
Shâhnâmeh signifie à la fois le Livre des Rois et le Roi des Livres. C'est l'épopée la plus longue jamais écrite par un seul homme, Ferdowsi. Celui qui a non seulement transformé l'assemblé du Sultân Mahmoud Ghaznavide en Ferdows ou paradis au début du XIe siècle, mais qui a surtout revitalisé la langue persane en tant que véhicule littéraire dans une époque où elle risquait d'être complètement dépassée par la domination de l'arabe.
Le Livre des Rois a gardé vivante la connaissance de la gloire ancienne, de l'éthique politique et de l'identité culturelle de l'Iran, et cela jusqu'à nos jours où il est le symbole de toute l'identité iranienne. Les Iraniens d'aujourd'hui parlent, écrivent et lisent le même persan que Ferdowsi d'il y a plus de 1000 ans, et son
Shâhnâmeh et ses épisodes épiques ou amoureux, ses festins et ses tragédies vibrent toujours dans la culture persane. Et cela grâce en grande partie aux manuscrits illustrés ou calligraphiés du
Shâhnâmeh depuis il y a 800 ans, où les princes fortunés et rois des dynasties successives régnants en Iran ont commandé des nouvelles copies. Le
Shâhnâmeh est ainsi le livre le plus illustré en Iran.
Peu de légendes ont marqué l'imaginaire amoureux de notre civilisation aussi fortement que celle de Tristan et Iseut. Ce volume réunit les romans et les récits en vers français qui en constituent, au XIIe siècle, les monuments les plus anciens : les romans de Béroul et de Thomas, la Folie Tristan, le lai du Chèvrefeuille et celui du Donnei des Amants (ou « Tristan rossignol »). On y a joint, traduite pour la première fois en français, la saga norroise du XII.
Tristan et Iseut, est un mythe littéraire considéré comme la première vraie "Histoire d'amour".Tristan et Iseut est un mythe littéraire médiéval dont l'action est située en Cornouailles, en Irlande et en Bretagne. À l'origine, l'histoire est une tragédie centrée sur l'amour adultère entre le chevalier Tristan (ou Tristram) et la princesse Iseult (ou Yseut, Isolde..) depuis qu'elle est apparue
par écrit, au XIIe siècle.
LE LIVRE
Marc envoie Tristan chercher Iseut la Blonde pour lui demander sa main. Mais sur le chemin du retour Tristan et Iseut boivent un philtre d'amour consacré au mari. Tristan et Iseut tombent donc perdument amoureux. Tristan accepte de restituer Iseut à Marc et de quitter le pays. Il
se marie avec une autre Iseut, Iseut aux Mains Blanches.
Lorsque Tristan, blesséà mort, appelle Iseut la Blonde à son secours, car elle est la seule capable de le guérir, il convient que le bateau reviendra avec une voile blanche si elle accepte de le secourir. Mais l'épouse de Tristan, de colère et de jalousie, lui dit que la voile est noire. Se
croyant abandonné, il se laisse mourir. Iseut la Blonde, apprenant la mort de Tristan, se laisse mourir dans ses bras.
Cet ebook bénéficie d'une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique.
« Aucun fleuve ne coule avec plus de vitesse que le temps de la vie »
Ce texte de Pétrarque est resté longtemps ignoré et se doit d'être lu tant pour son contenu philosophique que pour mieux appréhender ce personnage illustre, l'un des plus éminents auteurs de la littérature italienne. Sous la forme d'un dialogue d'une durée de trois jours, à la manière de Platon, Pétrarque s'entretient avec saint Augustin, en présence de la Vérité comme arbitre. Ils débattent de ses passions et de ses tourments à l'approche de la mort. Abordant sans détour sa passion dévorante pour Laure, il nous livre ses plus belles réflexions sur l'Amour.
Extrait 1 - Préface de Victor Develay, traducteur : « Sous le titre de Mon Secret, Pétrarque a fait dans un cadre plus restreint, mais avec non moins de sincérité et d'éloquence, ce qu'ont fait saint Augustin et J.-J. Rousseau dans leurs Confessions. Il s'est raconté lui-même à la postérité. Mais, chose singulière ! tandis que les Confessions de saint Augustin et de Rousseau sont dans toutes les mémoires, on semble en quelque sorte se faire scrupule de violer le Secret de Pétrarque. C'est bien à tort. On se prive ainsi de gaieté de coeur du moyen le plus simple et le plus sûr de le connaître, car on le suit dans ces pages, à travers les méandres multiples de sa nature si complexe, sans risque de se fourvoyer. « Il est à douze cents lieues de nous, et son livre imprime en nous son image comme la lumière réfléchie va peindre au bout de l'horizon l'objet d'où elle est partie. »
Extrait 2 - Introduction : « Nous nous assîmes là tous les trois. Alors, la Vérité, jugeant de tout en silence, à l'exclusion d'autres arbitres, un long entretien s'engagea de part et d'autre et, grâce à l'étendue du sujet, se prolongea pendant trois jours. Quoique bien des choses y aient été dites contre les moeurs de notre siècle et sur les vices communs aux mortels, en sorte que ces reproches semblaient dirigés moins contre moi que contre le genre humain, j'ai gravé plus profondément dans ma mémoire ceux qui me concernaient.
Pour que cet entretien si intime ne fût point perdu, je l'ai mis par écrit et j'en ai fait ce livre. Non que je veuille le joindre à mes autres ouvrages et en tirer vanité ; mes vues sont plus élevées : le charme que cet entretien m'a procuré une fois je veux le goûter par la lecture toutes les fois que cela me plaira. Ainsi donc, cher petit livre, fuyant les réunions des hommes, tu te contenteras de rester avec moi, en étant fidèle à ton titre ; car tu es et tu seras intitulé : Mon Secret, et dans mes méditations les plus hautes, tout ce que tu te rappelles avoir été dit en cachette, tu me le rediras en cachette. »
TEXTE INTÉGRAL AVEC 193 NOTES DYNAMIQUES
Nombreux sont ceux qui connaissent ou croient connaître l'oeuvre d'Eckhart après avoir lu quelques-uns des sermons qu'il a prononcés en langue allemande, mais la lecture de l'oeuvre latine fait découvrir le véritable fonds d'où proviennent les textes les plus connus d'Eckhart.
Il ne faut donc pas s'attendre à lire dans ce Commentaire du Livre de l'Exode une explication détaillée des lieux et du parcours suivi par le peuple juif dans le désert. De cela il n'est pas question, pas plus que de l'idée de l'exil.
L'objectif est autre : il ne s'agit pas de commenter un texte, mais d'entendre la Parole de Dieu.
Cela suppose d'aller au-delà de notre compréhension des images et concepts, pour les recueillir comme des paraboles pleines de la sagesse divine.
Ce commentaire s'inscrit dans la perspective de L'oeuvre tripartite, où Eckhart s'attache à comprendre la nature de Dieu, la puritas essendi, qui est le quatrième point de son programme de prédication, ce qui l'amène à dire que l'être est Dieu et à s'attacher au commentaire d'Exode 3, 14, dont il donne une interprétation originale, à partir de l'image de la bullitio.
L'OEUVRE INTÉGRALE ANNOTÉE :XIe siècle, à Séville. Rodrigue et Chimène se préparent à célébrer leur mariage lorsqu'une dispute survient entre leurs familles. Pour venger son père, Rodrigue doit tuer celui de Chimène. Comment conserver son honneur et son amour ? Les jeunes héros y parviendront-ils sans trahir leurs propres valeurs ?
DOSSIER THÉMATIQUE :
LES VALEURS DE L'AMOUR
PAR CHRISTELLE ROSSET
o Biographie de l'auteur, histoire de l'oeuvre
o Respect des traditions et de l'honneur
o L'amour-passion face aux valeurs de la société
o L'amour de soi : condition de l'émancipation et de la création ?
PROLONGEMENTS INTERDISCIPLINAIRES :
o Histoire des arts
o Mise en scène
o Cinéma
LE + POUR L'ORAL :
Des extraits de l'oeuvre lus par des comédiens et accessibles grâce à des flashcodes.
Vocabulaire, exercices écrits et oraux, groupements de textes et lecture d'images autour de l'oeuvre
Composée par un écrivain des plus attachants du xve siècle, la
Chronique du règne de Charles VI (1380-1422) croque sur le vif une société au bord du précipice : un monarque qui s'enfonce dans la démence, un pays ruiné par la guerre franco-anglaise et les pestes, livré à des clans (Armagnacs et Bourguignons) prêts à tous les reniements et accès de violence pour s'emparer d'un pouvoir qui chancelle. Temps d'espérance, aussi, car émerge de ce chaos une société politique en quête de réforme, soucieuse de Bien public et de paix. La voix des premières grandes consciences politiques françaises s'exprime dans les assemblées mais aussi dans le secret de conciliabules nocturnes. Temps où l'irrationnel règne encore, qui scrute les astres, interroge les sorcières et les moines en quête de messages du ciel. Jean Juvénal des Ursins, enfin reconnu comme l'auteur de ce livre marqué des souvenirs et de la forte personnalité de son père, témoin et acteur de cette époque contrastée, en trace un tableau personnel et saisissant. Sa Chronique, désormais rendue accessible en français moderne, est riche d'enseignements pour toute époque traversée par les crises, qui voit l'ancienne autorité s'effondrer et poindre dans la douleur et l'espoir de nouvelles légitimités.
INEDIT
Edition enrichie (Introduction, notes, glossaire, index onomastique, chronologie, bibliographie)
Alors que les chroniques médiévales de Joinville ou Commynes sont depuis longtemps connues des universitaires français et d'un public plus large, force est de constater que leurs cousines catalanes sont encore totalement ignorées en France. Le Moyen Âge catalan nous a pourtant légué, lui aussi, des oeuvres fondamentales, considérées au-delà des Pyrénées comme les piliers d'une littérature encore naissante, élaborés en un siècle, entre le troisième quart du XIIIe siècle et le troisième quart du XIVe, comme c'est le cas du Livre des Faits du roi Jaume. Nous en présentons ici la traduction française.Agnès et Robert VinasOn dit parfois que l'autobiographie naît avec Jean-Jacques Rousseau. En voici une qui remonte au XIIIe siècle. On croit parfois qu'un roi se soucie peu d'être écrivain. L'auteur de cette autobiographie est un roi, et quel roi ! Jaume Ier d'Aragon, à la vie tumultueuse, guerrière et audacieuse, conquérant de Majorque, conquérant de Valence : Jaume le Conquérant.Michel Zink de l'Académie françaiseCollection dirigée par Michel ZinkTexte établi, traduit du catalan, présenté et annoté par Agnès et Robert Vinas.Préface de Michel Zink.
Gísli est un Viking hors du commun ; habité de généreux idéaux, fils respectueux, frère fidèle et mari aimant, il se trouve bien malgré lui dans une situation compliquée. Victime d'un destin impitoyable, il doit choisir entre venger son frère ou perdre son honneur.
Vengeance, jalousie, trahison, tous les ingrédients sont rassemblés pour nous offrir une histoire de vaillance, d'amour et de mort dans le monde rude des fiers guerriers vikings.
Composé peu avant et pendant la rédaction de sa Divine Comédie, Le Banquet est la troisième grande œuvre que Dante (1265-1321) rédigea en italien, parallèlement à ses discours en latin. Le festin auquel il convie ses lecteurs est en réalité un manuel de sagesse et de réflexion, où l'on retrouve à la fois son art poétique, sa conception de l'amour et son cheminement spirituel, nourris de lectures antiques (Platon, Aristote, Boèce, Cicéron) et théologiques (la patristique, la scolastique et l'école arabo-andalouse). Admirablement moderne par sa structure, fondé sur un commentaire allégorique de trois chansons d'amour, cet essai révèle la dimension philosophique du plus grand visionnaire de la poésie occidentale.
" Si l'œuvre présente, qui est intitulée Le Banquet selon mes vœux, contenait une matière plus élaborée que la Vita Nuova, je ne veux nullement déprécier la précédente, mais au contraire en augmenter la valeur par la présente. En constatant que si la première était fervente et passionnée, il convient que cette seconde soit tempérée et mûrie. Car il convient de parler et d'œuvrer autrement à un âge qu'à un autre. (...) Je prie mes convives, si Le Banquet n'était pas digne de son annonce, de ne pas l'imputer à ma volonté, mais à mes limites. Mon désir d'un partage parfait et généreux devra ici apparaître. "
René de Ceccatty a traduit la totalité de l'œuvre italienne de Dante (La Divine Comédie, Points, 2017 et La Vita nuova et autres poèmes, Points, 2019). Il a obtenu le prix Dante-Ravenna pour sa traduction de La Divine Comédie.
Composé peu avant et pendant la rédaction de sa Divine Comédie, Le Banquet est la troisième grande œuvre que Dante (1265-1321) rédigea en italien, parallèlement à ses discours en latin. Le festin auquel il convie ses lecteurs est en réalité un manuel de sagesse et de réflexion, où l'on retrouve à la fois son art poétique, sa conception de l'amour et son cheminement spirituel, nourris de lectures antiques (Platon, Aristote, Boèce, Cicéron) et théologiques (la patristique, la scolastique et l'école arabo-andalouse). Admirablement moderne par sa structure, fondé sur un commentaire allégorique de trois chansons d'amour, cet essai révèle la dimension philosophique du plus grand visionnaire de la poésie occidentale.
" Si l'œuvre présente, qui est intitulée Le Banquet selon mes vœux, contenait une matière plus élaborée que la Vita Nuova, je ne veux nullement déprécier la précédente, mais au contraire en augmenter la valeur par la présente. En constatant que si la première était fervente et passionnée, il convient que cette seconde soit tempérée et mûrie. Car il convient de parler et d'œuvrer autrement à un âge qu'à un autre. (...) Je prie mes convives, si Le Banquet n'était pas digne de son annonce, de ne pas l'imputer à ma volonté, mais à mes limites. Mon désir d'un partage parfait et généreux devra ici apparaître. "
René de Ceccatty a traduit la totalité de l'œuvre italienne de Dante (La Divine Comédie, Points, 2017 et La Vita nuova et autres poèmes, Points, 2019). Il a obtenu le prix Dante-Ravenna pour sa traduction de La Divine Comédie.
Écrit au tournant des XIVe-XVe siècles par un auteur dont l'identité demeure incertaine, Les Quinze Joies du mariage - qui se lisent comme un seul récit ou quinze histoires courtes - forment une savoureuse satire de la guerre des sexes. À la première place : la femme. C'est elle qui mène la danse, faisant de cette comédie de moeurs un témoignage exceptionnel sur la vie de couple, le désir féminin et la société du Moyen Âge.
Dans ce recueil de nouvelles - l'un des premiers en langue française -, la parole prime. Dialogues piquants, mots à double-entente, commentaires satiriques : l'ironie et l'ambiguïté du propos font des Quinze Joies du mariage une oeuvre singulière, dont on ne peut dégager aucune morale ni aucun sens univoque. La traduction, présentée en regard du texte original, restitue la saveur du lexique, la subtilité de la polysémie, la force de la syntaxe. Rendant vive la langue médiévale, elle permet de saisir l'incroyable modernité de ce texte jubilatoire.
L'oeuvre intégrale annotée
À Trézène, ville du Péloponnèse, la mort du roi Thésée est annoncée. Sa femme, Phèdre, avoue son amour incestueux pour son beau fils Hippolyte. Mais ce dernier est lui-même en proie à une passion interdite : il aime Aricie, fille d'un prince ennemi.
Poids de la fonction royale, des ancêtres et des dieux, tyrannie du désir et de la passion, mèneront les personnages à la tragédie lorsqu'un coup de théâtre se produit.
Cible : Lycée
Dossier thématique
La parole tragique Par Marion Roche
o Histoire de l'oeuvre, biographie de l'auteur
o Entre silence et aveu
o La parole du corps et du regard
o Ce que peut la parole
Prolongements interdisciplinaires
o Psychanalyse
o Histoire des arts
o Linguistique
Vocabulaire, exercices, écrits et oraux groupements de textes et lecture d'images autour de l'oeuvre
Le + pour l'oral : en partenariat avec Audiolib, des extraits de l'oeuvre lus par des comédiens et accessibles par flashcodes.
L'OEUVRE INTEGRALE ANNOTEE : Un Amérindien du Canada débarque à Saint-Malo en 1689. Regardé comme un « bon sauvage », les Bas-Bretons cherchent à le civiliser et le convertissent au catholicisme, tandis que le jeune Huron n'a qu'une pensée : épouser mademoiselle de Saint-Yves. Mais la religion interdit cette alliance avec celle qui est désormais sa marraine. De mésaventures en éclats naïfs, l'Ingénu - étymologiquement « l'homme libre » - est emprisonné à la Bastille.
DOSSIER THEMATIQUE : L'ENGAGEMENT par Sylvie Servoise
o Histoire de l'oeuvre, biographie de l'auteur o L'Ingénu, un « conte philosophique » o La religion en question o Nature et culture : le Huron est-il un
« bon sauvage » ? o Engagement et récit(s) d'apprentissage(s) o L'oeuvre engagée, une oeuvre de circonstance ?
PROLONGEMENTS INTERDISCIPLINAIRES :
o Histoire o Philosophie o Histoire des arts
Vocabulaire, exercices, groupements de textes et lecture d'images autour de l'oeuvre
Un corpus de lais constitué sur plusieurs décennies.
Dans notre mémoire littéraire, l'apparition des lais narratifs bretons a fait deux fois événement : pour les auditeurs du XIIe siècle, qui en ont fait un succès littéraire - déterminant ainsi la constitution d'un genre qui a fait école - mais aussi pour nous, lecteurs contemporains, qui n'avons cessé, depuis leur découverte, de les éditer, de les traduire, d'en commenter l'énigmatique attrait. En proposant de lire côte à côte les lais de Marie de France et plusieurs lais anonymes, le présent volume voudrait faire apparaître la cohérence d'un corpus constitué sur plusieurs décennies. Choisis pour la richesse des résonances qu'ils offrent avec les lais de Marie, les cinq lais anonymes ici présentés bénéficient d'une édition et d'une traduction nouvelles. Les lais de Marie de France ont été traduits d'après l'édition de Jean Rychner, entièrement revue.
Découvrez côte à côte les lais de Marie de France et 5 lais anonymes, et laissez-vous surprendre par les résonances de ces textes.
EXTRAIT
Ces quatre-là aimaient la dame
et s'évertuaient à briller à ses yeux.
Chacun consacrait tous ses efforts
à gagner sa personne et son amour.
Chacun la courtisait de son côté
en y mettant tous ses soins
A PROPOS DE LA COLLECTION
De la production littéraire du Moyen Âge français, le lecteur moderne ne connaît guère que quelques noms et quelques oeuvres, la plupart justement célèbres. Le pari de cette nouvelle collection est de leur donner une plus large diffusion en proposant des éditions remises à jour, assorties de traductions originales et de tout ce qui peut en faciliter la compréhension. Mais il a paru tout aussi important d'associer à ces valeurs établies des oeuvres moins connues, souvent peu accessibles, capables cependant de susciter à leur tour le plaisir de la découverte.
Épîtres amoureuses fictives et poétiques, les saluts et complaintes ont pu trouver des modèles dans des textes latins de l'Antiquité et du Moyen Âge. Ils s'inscrivent également dans le contexte médiéval de la poésie lyrique d'oc et d'oïl des xiie et xiiie siècles. La fiction épistolaire exprime un double retrait : au regard de la parole en présence, bouche à bouche, mais aussi du chant, message porté par une voix musicale qui peut se faire entendre en différé. Balançant entre adresse directe du salut et adresse indirecte de la complainte, ces oeuvres, que l'on pourrait qualifier d'expérimentales, disent la difficulté de l'aveu amoureux tout en exprimant le désir du corps de l'autre, parfait et rêvé.
Fondé sur de nouvelles recherches, le présent volume offre la première édition critique et la première traduction en français moderne de l'ensemble, le rendant ainsi accessible aux chercheurs comme à un public plus large.
Textes établis, traduits et annotés sous la direction de Sylvie Lefèvre et Hedzer Uulders.
Introduction de Hedzer Uulders et Sylvie Lefèvre
Voici le Sodoma médiéval. Au XIe siècle, le théologien Pierre Damien écrit au pape pour dénoncer les vices et les turpitudes du clergé. Rome le condamne au silence. Mille ans plus tard, son texte est enfin traduit. Une révélation fracassante sur la longue marche de la tolérance zéro. Un millénaire avant les révélations actuelles sur les scandales sexuels au sein du clergé, l'ermite Pierre Damien se fait déjà lanceur d'alerte. Au milieu du xie siècle, il écrit au pape Léon IX pour dénoncer, dans un rapport détaillé, les dérives des moeurs dans l'Église, singulièrement chez les évêques, moines, prêtres, diacres censés incarner l'institution et donner l'exemple. Pour encore plus de clarté, il intitule ce réquisitoire Gomorrhe, le pendant de Sodome dans la Bible. Mais ce brûlot est censuré dès son époque, et il passe encore aujourd'hui pour un livre scandaleux.
C'est ce texte, à la fois intransigeant et prophétique et d'une surprenante actualité, qu'édite et traduit pour la première fois en français Jean-François Cottier.
Un texte sidérant, venu du Moyen Âge, mais conduit à la manière d'un breaking news contemporain.