L'imaginaire collectif associe les arts martiaux chinois à un folklore immortalisé par le cinéma, pour le meilleur comme pour le pire : du célèbre cri de Bruce Lee, à l'improbable moine Shaolin interprété par David Carradine dans la série "Kung-Fu", en passant par les cascades et facéties d'un Jackie Chan. Autant de figures qui contribuèrent à forger une mythologie des arts martiaux chinois, tout en jetant pour longtemps un voile sur leur utilisation idéologique par les autorités chinoises. Un secret bien gardé d'une tradition reconstruite par le pouvoir politique, qui se diffusa ensuite dans un Occident déraciné en quête de nouvelles expériences. Aujourd'hui, loin d'être dépolitisés, les arts martiaux chinois participent à la construction des nouvelles routes de la soie.
L'Aïki-Taï-Dô transcende les arts martiaux. Il donne vie à une discipline éducative et humaniste, fondée en 1973 par un pionnier historique de l'aïkido en France, Gilles Perrier, professeur d'éducation physique et sportive de l'Éducation nationale. L'Aïki-Taï-Dô promeut la santé et le progrès de l'individu. Il s'appuie sur une gymnastique visant l'amélioration physique et mentale, sur l'enseignement du secourisme et sur une self-défense utilitaire et réaliste. L'efficacité défensive provient des principes les plus profonds des arts de combat. Une éthique de la maîtrise de soi orientée vers l'altruisme, la tolérance et la créativité donne son originalité ultime à la discipline. Ce livre en dévoile, pour la première fois, les concepts les plus fondamentaux.
L'auteur dresse un bilan sur les cinquante ans d'évolution des Arts Martiaux en France autour de trois questions : La première est de se demander ce que nous avons fait des Arts martiaux. Cette question concerne la façon dont nous sommes passés du Bujutsu, " technique de combat ", au Budo, " voie du combat " devenue philosophie de l'existence. La seconde ce que les arts martiaux ont fait de nous nous a permis d'insister sur les conséquences d'une véritable idéologie de la corporéité. Enfin, la troisième, que pouvons nous faire ensemble, conduit à questionner les arts martiaux comme un possible nouveau New-Age.
Véritable institution traditionnelle dans la société paysanne du 19e siècle, le Gouren, ou lutte bretonne, devra subir de nombreuses métamorphoses depuis sa création au Moyen-âge jusqu'à nos jours, passant progressivement d'un statut de pratique athlétique ancienne à celui de sport de combat moderne. Retraçant l'histoire de la lutte en Bretagne, l'auteur tente d'expliquer cette évolution sans céder aux tentations identitaires.