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Policier & Thriller
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Quelques mois après l'éclatement de la deuxième Intifada, deux attentats sanglants ravagent les toilettes du quartier juif puis celles du quartier arabe de la vieille ville de Jérusalem. L'affaire est confiée au commissaire Landau, un policier réputé pour son engagement sans failles contre le terrorisme. Accouru sur les lieux des drames, un autre policier va s'y intéresser, Eli Bishara, un inspecteur arabe israélien que tout oppose à Landau. Cantonné depuis l'Intifada dans les affaires de moeurs, Bishara recherche une Israélienne disparue dans la vallée du Jourdain mais son enquête le ramène aux attentats de la vieille ville.
Des salles de jeux de Tel Aviv au marché bédouin de Beer Sheva dans le désert du Neguev, des filières de la mafia russe aux colons d'Hebron, de Ramallah à Bethléem, "Balagan" - mot russe qui veut dire "bordel" en hébreu - raconte la violence, l'intolérance et les problèmes d'identité qui secouent Israël et les territoires palestiniens. Jérusalem, ville où coexistent Dieu et le Diable, en est l'héroïne principale. -
Morvan, ancien policier, est recruté pour organiser la protection rapprochée du prince héritier d'un émirat. Une belle jeune femme l'engage bientôt en sous-main pour enquêter sur la disparition de sa petite soeur, une adolescente fascinée par Jehan, grande actrice égyptienne. Morvan retrouve son cadavre dans les eaux huileuses du Golfe. S'est-elle tuée ou l'a-t-on poussée ? Les services secrets britanniques se mêlent à l'affaire ainsi que Jehan elle-même, porteuse d'un lourd secret. Morvan découvrira très vite l'implication d'un prince saoudien ainsi que l'existence d'un mystérieuse clinique, surnommée le paradis des perdantes. Le lecteur est alors plongé au coeur même d'un terrible marché passé entre les terroristes islamistes et les monarques du Golfe visiblement prêts à tous les sacrilèges pour leur sécurité. C'est l'énigme du paradis des perdantes dont la clé ouvre les portes de l'enfer.
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La boxe n'est pas un sport. La boxe est un genre. Un genre littéraire, cinématographique, musical au même titre que les romans, les films noirs ou le jazz. La boxe suggère un monde immédiatement identifiable avec ses codes et ses destins. Si le tendre a sa carte, le rude boxeur possède la sienne tout autant : une ascendance misérable, une enfance bancale, une éducation aléatoire. L'effort, le crime parfois, la douleur toujours, puis la rédemption, la gloire, l'excès et finalement, dans la majorité des cas, la défaite, la ruine et l'opprobre. On ne joue pas à la boxe comme on joue au football. On est la boxe. Elle confère une identité et impose surtout sa routine. Répétition des parcours et des mythes qui trouve son reflet dans le travail acharné du boxeur, au sac, à la corde, face au miroir, contre son ombre.
Chaque chapitre de Scènes de boxe s'articule autour d'un personnage essentiel et de quelques comparses qui, ensemble, expliquent les multiples vérités du sport le plus authentique jamais pratiqué de part le monde : l'affrontement de classes, les conflits raciaux, les pères castrateurs, les femmes marginalisées, les managers abusifs. Ils sont tous là les légendes du supposé noble art, fiers et démunis, généreux et désarmés. Max Bear, hanté par les deux adversaires qu'il a tué sur le ring. Barney Ross, Oliver Twist en short de soie et futur héros de la guerre du Pacifique. Emile Griffiths, homosexuel honteux devenu modiste. Jimmy Braddock, champion devenu docker. Sans oublier quelques figures tutélaires, Jack Johnson, Floyd Mayweather ou Mike Tyson qui eux-mêmes alimentent la légende sans cesse recommencée.
Élie Robert-Nicoud sait de quoi il parle. Son père a été boxeur professionnel et lui-même, pratiquant sur le tard, enseigne la boxe. Un vécu qui, tout au long du livre, sous-tend et éclaire le récit. -
Une femme est retrouvée nue, assassinée, le visage défoncé, dans un passage de La Mecque. Cette affaire émeut profondément les habitants de ce quartier et vient réveiller de lourds secrets de famille, d'amours interdites, mais aussi de malversations financières, au sein d'une ville dont l'architecture et le patrimoine religieux excitent la convoitise des sociétés immobilières.
L'inspecteur Nasser est chargé de l'enquête, ce qui rompt pour un temps sa routine et sa solitude. Afin d'identifier la victime, il plonge dans les existences tourmentées de deux femmes portées disparues, Aicha et Azza. Institutrice répudiée par son mari, Aicha entretenait en effet une correspondance amoureuse avec un médecin allemand, dont l'inspecteur se délecte. En même temps, il parcourt le journal intime de Youssef, jeune historien amoureux de l'architecture de La Mecque tout autant que d'Azza, jeune femme déterminée à ne laisser aucun sentiment l'asservir.
Mais Nasser va croiser des fantômes plus inquiétants. La corruption règne dans cette ville tiraillée entre ses traditions ancestrales et l'élan brutal vers la modernité. La Mecque semble se confier au lecteur, en révélant les enjeux complexes dont elle fait l'objet. Et très vite, on comprend que c'est le coeur sacré de cette ville, la Kaaba, qu'il faut sauver. -
« Quand la science et la technologie avancent à pas de géant, l'éthique et la politique rampent derrière. »
Depuis des mois, Baltimore ne respire plus. Un serial killer surnommé « le Cinéphile » assassine des femmes qu'il embaume, avant de les grimer en Grace Kelly. Mais tout s'emballe quand disparaît Maggie Exton, l'épouse du chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche.
Ils seront trois à mener l'enquête : Thomas Lynch, un flic qui compense sa mauvaise humeur par une consommation excessive de donuts ; Jack Miller, un ex du FBI trompé par sa femme et reconverti en détective privé ; Peter, un geek misanthrope à l'intelligence supérieure. Jamais ils n'auraient imaginé jusqu'où l'affaire les mènerait. Car à l'heure du Patriot Act, l'Amérique se noie. Surveillance de masse, guerre contre le terrorisme, cybertechnologies... La fin justifie les moyens et la CIA ne recule devant rien. Surtout pas devant l'innommable. -
Haeden, petite ville de l'État de New York. La nature a repris ses droits, car le chômage a sévi. C'est l'Amérique post-industrielle dans toute sa noirceur.
Un jour, la jeune serveuse Wendy disparaît. Elle est retrouvée dans un triste état. Stacy Flynn, journaliste ambitieuse, est prête à tout pour démasquer les coupables, mais aussi pour rencontrer un homme capable d'assouvir ses besoins.
Une adolescente, Alice, partage son obsession pour cette affaire. Ses parents, Gene et Claire, qui tentent de faire coïncider leur existence à Haeden avec leurs rêves de jeunesse, sont loin de comprendre ce que leur fille ressent.
Petit à petit, les récits des habitants semblent composer un tableau du drame et des événements qui l'ont précédé. Au sein duquel le lecteur entrevoit une autre tragédie. Mais l'écrivain nous réserve un dénouement à mille lieux de ce qu'on pouvait imaginer.
Avec un sens redoutable du suspense, Cara Hoffman nous livre la cartographie réelle d'un monde qu'on aurait pu prendre pour le paradis : une vie saine loin des grandes villes. Elle immortalise également les tourments de l'adolescence et le cauchemar de tout parent. -
Un chinois à Paris
Vincent Peillon
- Stock
- Hors collection littérature française
- 8 Février 2017
- 9782234082717
24 décembre, 36 quai des Orfèvres. Dans la cour où la nuit tombe, seul le sapin de Noël tient droit. Le commissaire Bloom, lui, titube, comme le monde qui l'entoure.
Une bouteille de gin, un bon livre et des sonates de Bach sont les seuls compagnons qu'il désire pour ce réveillon. Mais cette soirée idyllique est vite interrompue par un appel : une prostituée transsexuelle a été retrouvée morte à Belleville, maquillée et vêtue d'un somptueux costume de l'Opéra de Pékin. Que signifie cette mise en scène ? À qui s'adresse-t-elle ?
Les cadavres de divas travesties commencent à s'additionner dans les rues de Paris. Alors que ses supérieurs semblent privilégier la piste du règlement de comptes entre mafias chinoises, le commissaire Bloom en flaire une autre. Celle-ci pourrait bien le conduire où personne ne souhaite qu'il aille, jusqu'aux plus hautes sphères de l'État... -
Reviens, Simone!
Madeleine Chapsal
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 25 Septembre 2015
- 9782234107137
Un vieux château, un adorable vieux monsieur, M. de Trouillac, perdu dans ses souvenirs des années folles et de feu sa femme Simone... C'est un décor de rêve pour de jeunes cinéastes qui entendent tout filmer, passé et présent, désir et tendresse, un crime passionnel et ses énigmes... La ravissante jeune première, Évelyne Fortier, Thierry Vince, un ambitieux réalisateur, Michel Servien, l'assistant qui ne résiste pas aux charmes de Judith, dite l'espoir, Anna, l'opulente cuisinière qui adore son patron - jusqu'au meurtre ? -, gens de province et gens de cinéma, et aussi Belle, la chienne fidèle, tout ce monde remuant et en pleine action se court après... Soudain, une marche manque, c'est le crime ! Victime, assassin, inspecteur de police, suspects, témoins, on entre alors dans un labyrinthe, celui du parc mais aussi celui de l'intrigue, qui maintient le lecteur prisonnier jusqu'à la dernière page !
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Le corps d'une enfant est découvert atrocement mutilé dans les calanques de Marseille.
Deux flics hors norme se lancent sur la piste du tueur. Riad Kellal, le limier de la brigade criminelle aux origines algériennes. Paul Cabrera, le policier aux allures de loubard régnant sur la BAC nord.
Chacun de leur côté, les deux hommes ont une raison personnelle d'être le premier à arrêter le monstre.
De Marseille à Lyon en passant par la Camargue, de l'univers des Hell's Angels à celui des gitans, les pistes courent en parallèle alors qu'un autre crime se prépare.
Deuxième enquête du lieutenant Paul Cabrera, "Miroir de sang" plonge ses racines au plus profond de la folie humaine.
Après "Le Couloir de la pieuvre", une partie d'échecs hallucinante où les règles volent en éclat. Un thriller époustouflant qui confirme l'exceptionnel talent d'Olivier Descosse. -
Les romans n'intéressent pas les voleurs
Alain Rémond
- Stock
- Hors collection littérature française
- 5 Septembre 2007
- 9782234066779
Son métier, aux éditions Hurtebise, c'est de « mettre en forme » les romans des autres. Essentiellement, en l'occurrence, les innommables salades de Bannister, le best-seller maison. Qui produit à la chaîne des romans vaguement politiques, vaguement policiers, vaguement sentimentaux et totalement nuls. C'est à lui, Jérôme, de leur donner du ton, du style, de les faire tenir debout.
Mais sa vraie passion, à Jérôme, c'est Santenac. L'auteur génial et météorique de trois livres, au début des années 1960, racontant des histoires de famille. Trois livres et puis plus rien : Santenac, soudain, a disparu, plus personne ne l'a jamais revu.
Avec Jean-Paul, son ami d'enfance devenu journaliste, Jérôme n'a qu'une idée en tête : retrouver Santenac. Et lire les livres qu'il a forcément écrits, au fin fond de sa retraite. Justement, ce matin-là, alors qu'il vient de prendre livraison du nouveau manuscrit de ce crétin de Bannister, Jérôme reçoit un coup de téléphone de Jean-Paul : il a retrouvé Santenac, il sait où il se cache. Ils vont tout de suite partir, quelque part dans un coin perdu de l'Aveyron, pour enfin réaliser leur rêve. Santenac, pour l'un et l'autre, est beaucoup plus qu'un simple écrivain. Ses livres sont une question de vie ou de mort. Surtout pour Jérôme, qui y trouve ce qu'il n'a jamais eu : une famille.
Car les livres, c'est la vie. Et lire, c'est vivre. Mais le rideau va se déchirer. Santenac n'est peut-être pas à la hauteur du rêve. À la hauteur de la passion des livres...
On n'en dira pas plus sans gâcher le plaisir. -
Le bien ou le mal, la justice ou la vengeance, la guerre ou la paix ?
Du Groenland à Tel Aviv, en passant par Copenhague et Paris, nous voici plongés dans une réalité qui est la nôtre, dont on soupçonne l'existence mais qu'on préfère ignorer.
AURORA : c'est le nom du consortium qui fait main basse sur des réserves de pétrole et de gaz dans le Grand Nord. Son fondateur, un ancien nazi visionnaire, est protégé par des faucons américains et certains hauts responsables de l'Otan. Mais quand les intérêts stratégiques, les appétits économiques et les folies idéologiques se mêlent, l'histoire chemine vers son crépuscule. Il sera taché de haine et de sang.
Qui réglerait cela proprement ? Une équipe du Mossad, apparemment en sommeil. Des agents menés par un homme qui a toutes les audaces et tous les talents - sauf celui de résister parfois à la mélancolie. C'était sans compter sur les traîtres. Ceux qui se croyaient les prédateurs deviennent alors des proies.
Une intrigue géopolitique glaçante, menée tambour battant. -
Ce livre propose un voyage aux confins de la parole, là où les mots condamnent. Pendant plusieurs mois, la journaliste Julie Brafman est allée à la rencontre d'avocats et de juges, d'accusés et de victimes, de policiers et de gendarmes avec lesquels elle a décortiqué le processus de l'aveu, et cherché à décrypter, de manière très incarnée, ce moment particulier où une affaire bascule. À travers leurs yeux et leurs souvenirs, elle explore dix histoires criminelles, plus ou moins connues, qui révèlent aussi bien le vertige de ceux qui ont confessé leur crime que celui des témoins muets qui ont « accouché » leurs confidences. Chacun de ces récits se lit comme une nouvelle.
L'ouvrage, enrichi par une dizaine d'illustrations en noir et blanc d'inspiration cinématographique, aborde ce thème de façon originale en alternant les chapitres sur les affaires et d'autres, plus analytiques mais tout aussi passionnants. L'auteur veut comprendre pourquoi la justice est obnubilée par l'aveu, cette confession spontanée ou arrachée, considérée comme « la reine des preuves ». Julie Brafman ouvre ainsi une réflexion sur la justice au carrefour de l'histoire, de la psychologie, de la religion, de la morale et du droit. -
Qui a voulu tuer Lino Wang, le tycoon de Hong Kong, devenu le plus gros vendeur de textile de Naples ? Venu enquêter sur la percée inquiétante des triades chinoises dans une ville contrôlée par la Camorra, un journaliste français découvre l'envers de Naples, une cité oubliée de l'Europe où règne le culte de la misère et du bon Dieu. Sa route croise celle d'une femme mystérieuse en quête d'une autre vie. Ensemble ils plongeront dans les tréfonds d'une ville peut-être maudite.
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Un bouquet de violettes
Madeleine Chapsal
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782234106970
Arrachages de sacs, vols de bijoux, cambriolages... Les dames âgées meurent de peur dès qu'elles sortent de chez elles pour leurs courses ou se rendent à leur bridge ! Cette triste réalité donne à Armand l'idée de faire protéger - moyennant finance - les vieilles dames riches en péril : il fonde l'agence Mâle-escorte. De jeunes hommes bien élevés, mais sans moyens, se chargeront d'aller chercher, et de ramener chez elles, les clientes de l'agence. Très vite, chaque vieille dame s'attache à son escorte chérie, redevient confiante et même radieuse. Hélas, le bonheur ne dure pas ! L'une des dames protégées, puis une deuxième, puis d'autres sont attaquées et certaines assassinées... Par qui ? Afin de résoudre la dramatique énigme, Armand, le directeur de Mâle-escorte, appelle à la rescousse l'inspecteur Lavialle. De son côté, une détective privée, Mademoiselle Groseille, enquête en douceur. Qui a intérêt à faire disparaître les riches clientes de l'agence Mâle-escorte ? Une seule certitude : dans les mains de chaque cadavre, on trouve un gros bouquet de violettes de Parme. Un bouquet de violettes, après Reviens, Simone ! nous entraîne sur les chemins d'un suspense adouci par la tendresse et l'ironie chapsalienne... Tout le charme d'un mystère délicatement parfumé.
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2017. Mounir est un modeste employé de l'Institut scientifique de Kazan, en Russie. La veille de son départ pour La Mecque, où il doit accomplir le Hadj, le grand pélerinage, le site explose sous ses yeux dans une fumée de fin du monde. Dans l'avion, il est pris de convulsions et meurt peu après son arrivée.
À son insu, il a introduit dans la ville sainte le plus terrible des fléaux qu'on croyait disparu depuis le Moyen-Âge. Persina Yersis. La peste noire.
La bactérie se répand à une vitesse incontrôlable parmi les pélerins. Les morts se chiffrent par milliers. Dans la panique, la rumeur enfle : les juifs ont empoisonné l'eau de la Mecque. Et cette rumeur franchit les frontières, jusqu'à Jérusalem où les Palestiniens puis les Arabes d'Israël lancent des actions de représailles contre les Juifs. Israël s'embrase, Jérusalem tombe.Cette catastrophe bouleverse l'échiquier politique international et fera basculer dans son sillage des destins individuels : de l'Égyptien Youssef Chahid, médecin volontaire à l'hôpital de La Mecque, à l'Estonien Rein Laristel, tout juste élu secretaire général de l'ONU ; de l'Américaine Susan Rice, secrétaire d'État des États-Unis confrontée au plus périlleux défi de sa carrière, au commissaire arabe israélien Eli Bishara en lutte contre le chaos ; jusqu'à la belle juive turque Ana Güler, déchirée entre Istanbul et Jérusalem. À travers eux, l'histoire s'incarne : de Kazan à La Mecque, de New-York à Tel Aviv, de Washington à Istanbul, de Catane à Dubaï. Leur monde, notre monde, ne sera plus jamais le même. Et si c'était vrai ? -
Chercher la victime et non le tueur ! C'est le défi, pour le moins insolite, que doit relever Pierre Brassac, jeune lieutenant tout juste sorti de l'école de police. Et rien ne se passera selon le scénario habituel : un assassin qui se dénonce lui-même, mais qui exige qu'on lui révèle qui il a tué, une mystérieuse victime qu'aucun indice ne permet d'identifier... Pierre Brassac est alors embarqué dans une incroyable machination et découvre les arcanes de la galaxie des pétrodollars et ses multinationales obscures. Certaines ne se contentent pas de l'or noir, mais profitent de leur implantation aux quatre coins du monde pour se livrer à un trafic de substances étranges, mais hautement rémunératrices...
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Le château des Perrières, une de ces folies qui entourent Montpellier, serait-il la proie d'une étrange malédiction ?
Alors que sa nouvelle propriétaire, une richissime femme d'affaires canadienne, accompagnée d'un sulfureux pasteur télé-évangéliste, donne une fête en l'honneur de la fin des travaux de restauration, l'un des invités est retrouvé embroché par une hallebarde, la main crispée sur une lettre de l'alphabet.
Lieutenant de police au SRPJ de Montpellier, Kévin Normand, qui remplit aussi la fonction de diacre auprès de l'évêché, est chargé de l'enquête. Confronté à ses doutes et à ses imprudences, Kévin se heurte à l'appareil judiciaire, à ses supérieurs et même à la hiérarchie catholique. Et pour dénouer l'écheveau de cette intrigue, il devra remonter le temps jusqu'à l'époque trouble de la Révolution française. -
Sorrel, le regard fixé sur un milan noir qui survole la baie de Somme, attend l'homme avec qui il a rendez-vous. Quelques heures plus tard, on le retrouve mort, défiguré par une décharge de chevrotines. Lebihan, lui, est découvert pendu à un réverbère du quartier Saint-Leu.Tous deux étaient journalistes. Assassinat, suicide ou accident ? Éric Lacan a découvert la vérité. Il connaît les coupables. Des rapaces, murmure-t-il. Son dossier est complet. Le lecteur découvre, une à une, les pièces qu'il contient, d'étonnantes dépositions à charge, un journal intime, un interrogatoire confondant, des enregistrements... Et des témoins à facettes. Chaque élément nouveau apporte son lot de rebondissements. Construit comme un puzzle, Le Milan noir décrit, sous un jour inédit, le monde des médias : le charme un peu rétro des journaux de province et les pièges du nouveau paysage audiovisuel. C'est l'étrange histoire d'un homme et d'une femme emportés par la passion. L'histoire d'une folie. Mais quelle folie ? Celle d'un psychopathe ? D'un homme qui a réussi sa vie ? D'une femme qui a raté la sienne ? Le suspense se prolonge dans une atmosphère lourde, angoissante et qui, souvent, rappelle celle des romans de Simenon.
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Les Dames du Soleil-Levant
Elisseeff
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- La Femme au temps de...
- 24 Août 2015
- 9782234107663
Danielle Elisseeff connaît le Japon à travers les témoins du temps passé, mais aussi à travers le spectacle de la vie quotidienne dans le pays, où elle a vécu plusieurs années. C'est pourquoi, plutôt que d'écrire un livre d'histoire classique, elle a voulu composer une vaste fresque autour de la femme japonaise d'hier et d'aujourd'hui. Ces choses vues en disent plus long que bien des théories : une paysanne en scooter au bord d'une rizière ; les intrigues de la cour impériale racontées par Dame Grémil au XIe siècle ; la vie des provinces décrite par un religieux itinérant du XIXe siècle ; les dix mariages qui piétinent à la file, un samedi après-midi, avec la mariée en costume traditionnel, dans les couloirs d'un grand hôtel de Tokyo ; les suicides d'amour, etc. Ce livre, extrêmement agréable à lire, est un parfait exemple de reportage historique.
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Les Maîtres de la vie
Paul-Loup Sulitzer
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 9 Novembre 2018
- 9782234107182
Dans un monde où s'épuise la rentabilité de la drogue et du crime, voilà que naît un nouveau trafic, celui de la matière vivante, animée. « Copyright Electre »
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Enfant des maisons de correction, Jacques Lerouge est devenu un meurtrier à la fin des années soixante, lors d'une cavale. En 1971, il est condamné à la peine capitale ! Quelques mois plus tard, son pourvoi en cassation est accepté. Il sauve sa tête, mais est condamné à la perpétuité. Lorsqu'il quitte sa cellule de mort vivant, Jacques Lerouge décide de devenir maître de son destin. Il met à profit sa longue peine pour combattre, de l'intérieur, les incohérences de l'administration pénitentiaire dont il fut la victime dès son adolescence. Il obtient des diplômes, fonde un orchestre de détenus, lance plusieurs programmes d'études, lutte sans cesse contre l'absurdité du règlement. Libéré au bout de vingt ans, Lerouge est embauché par un organisme de formation qui lui propose de travailler pour l'administration pénitentiaire. Après une longue hésitation, il décide de sauter le pas. Désormais, il consacre toute son énergie à la réinsertion des détenus. Chaque semaine, l'ancien condamné à mort parcourt la France, des Baumettes à Fleury-Mérogis, de Rouen à Metz. Il se faufile partout, faisant jouer des relations officielles ou occultes, utilisant toutes les astuces pour aider les prisonniers à s'en sortir. Il obtient des résultats spectaculaires. Le regard direct et sans artifices que Jacques Lerouge porte sur la prison, est à mille lieues de la vision en noir et blanc véhiculée par l'imaginaire collectif. Il apporte un éclairage humain et concret sur la machine à surveiller et à punir. Son livre montre l'incroyable incurie de la réinsertion. Témoignage sur la prison, à la fois contre elle et pour elle, Le condamné à mort est un document qui fera date.
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Le Mercenaire du diable
Paul-Loup Sulitzer
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782234101241
Lorsque Mariella Naldi, l'une des plus célèbres stylistes européennes, découvre son appartement saccagé, elle s'affole. Mais elle ne veut pas faire appel à la police, et s'adresse à Julius Kopp et à son agence de renseignement, l'Ampir. Ainsi, Julius se trouve-t-il plongé dans une affaire aux étranges ramifications. Il rencontre, dans l'entourage de Mariella Naldi, un financier international, Sandor Béliar, dont le passé est un mystère. Il remonte des filières, qui le conduisent en Pologne, à Berlin, Amsterdam, Venise, révélant un réseau international de prostitution. Et les clubs privés qui appartiennent à ce réseau, ont de bien inquiétantes références. Certains membres s'y livrent à des messes noires, célèbrent le culte de Satan, exaltent les souvenirs de l'époque nazie. Sont-ils à l'origine de ces profanations de cimetières, de ces mises en scène macabres, de ces meurtres rituels, qui se produisent dans plusieurs pays ? Et dans quel but ?
Kopp, peu à peu, met au jour la vérité. Elle rejoint et éclaire ce que l'actualité, de temps à autre, fait sortir de l'ombre.
Dans cette troisième enquête de Julius Kopp - après « Les maîtres de la vie » et « Le complot des anges » - Paul-Loup Sulitzer nous donne un grand roman fascinant, qui nous entraîne au coeur du présent. -
Trois femmes aux prises avec l'innommable : Kiersten MacMillan, inspecteur à la gendarmerie royale du Canada ; Laurence Descombes, médecin français, chargée de mission à Harmonices Mundi, une organisation humanitaire ; et Lydia Frescobaldi, jeune avocate romaine, attachée à la Casus Belli, une unité d'élite de la police italienne. Leurs destinées se croisent quand est mis au jour un réseau international de production de Snuv - nom de code pour « snuff video ». Les Snuv sont l'« horreur absolue » : sous l'oeil d'une caméra, des victimes sans défense sont mises à mort. L'enregistrement filmé de leur agonie se vend, en copie unique, à des prix exorbitants.
Qui sont les acheteurs ? Des dévoyés, des malades ? Non : des citoyens au-dessus de tout soupçon, des hommes d'affaires, des pères de famille, qui se retrouvent lors de « soirées particulières », où ils consomment cette nouvelle sorte de drogue : la souffrance humaine comme objet de spectacle.
Une secte, l'Église de l'Alliance universelle, serait impliquée dans ce terrifiant trafic. Mais comment en avoir la certitude, dans un monde dont les miroirs reflètent une « réalité » diaboliquement retouchée ?
Sur le rythme d'un véritable thriller, où l'humour et la réflexion ont leur place, un roman solidement documenté, des personnages fouillés et attachants, aux prises avec les forces du mal, et une redoutable intrigue, qui saisit le lecteur à la gorge, et l'oblige à se demander, de page en page : « Et si ce n'était pas de la fiction ? » -
Les enquêtes de l'inspecteur Lester
Pascal Laine
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 31 Janvier 2019
- 9782706282331
Ni par leur atmosphère, ni par leur intrigue, ces Enquêtes de l'inspecteur Lester ne se conforment aux règles habituelles du roman noir. Ces quatre comédies policières sont aux couleurs de la vie. En débrouillant avec nous l'écheveau des « folles raisons » du crime, Lester nous entraîne dans un fascinant zoo humain où ceux qui n'ont tué personne ne sont pas innocents pour autant. Personnages baroques, situations inattendues, rebondissements incessants : le rire côtoie le frisson et les cadavres prennent leur revanche en nous narguant de leur mystère. Le tout, soutenu par l'allegro vivace d'un style étincelant. Trois petits meurtres... a été adapté pour la télévision, sous le titre : Les Vacances de l'inspecteur Lester (France 2, réalisation d'Alain Wermuss). Claude Rich y prêtait son visage et son humour à l'inspecteur Lester.