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Policier & Thriller
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Un thriller haletant qui vous emmènera au début du XXe siècle
Basile Giudicelli est un jeune trentenaire insouciant, qui aime son métier, sa femme, son appartement et sa vie à Bruxelles. Le jour où sa cousine Jeanne est poignardée, son univers bascule et Basile plonge dans une grave dépression. Il demande alors l'aide du détective Ange Mattéi, qui séjourne pour la première fois en Belgique. Mattéi comprend rapidement que le meurtre de Jeanne est lié à la tragédienne Sarah Bernhardt. Entre Edmond Rostand et Jacques Brel, Odéon et Mort Subite, Champagne et Duvel, Mattéi n'a que très peu de temps pour découvrir toute la vérité.
Découvrez sans plus attendre cette nouvelle enquête du capitaine Mattéi
A PROPOS DE L'AUTEUR
Martine Cadière est Waterlootoise. Elle écrit essentiellement des romans policiers contemporains dont le sujet est toujours une femme mythique, qui a des combats à mener et des idées à défendre. Un gendarme Corse, malin et suprêmement courtois, dirige les enquêtes. C'est ici Sarah Bernhardt, ses conceptions scéniques mais aussi son style coloré et fascinant qui ont intéressé l'auteur. Martine Cadière est membre de l'association des Conférenciers francophones de Belgique, des Ecrivains belges francophones, des amis de George Sand, et académicienne de Provence.
EXTRAIT
Depuis deux jours, la pluie tombe sans discontinuer sur Bruxelles. La nuit est arrivée rapidement, sans transition, et les réverbères éclairent péniblement les trottoirs et le bitume mouillés. Le long des rues, l'eau de pluie charrie les feuilles mortes et les papiers sales, et quelques fins flocons de grêle commencent à s'abattre avec un petit bruit sec et désespérant. L'automne s'est précocement installé sur la ville, et il faudra s'habituer à vivre de longues journées humides et sombres, jusqu'à l'arrivée du printemps. Un exercice auquel les Belges sont rompus, il en va de leur santé mentale.
Il se fait tard. Dans son luxueux duplex de l'avenue Emile Duray, Maître Jeanne Giudicelli est restée seule. La secrétaire, les stagiaires et les derniers clients sont partis, et Jeanne a allumé quelques lampes qui diffusent à l'instant une lumière agréable. Il y a sur le bureau un désordre inhabituel. Maître Giudicelli a rassemblé autour d'elle des photos et des vieux documents. Elle saisit délicatement une affiche ancienne qu'elle renifle. L'affiche, un vieux programme de théâtre annonçant Mademoiselle Sarah Bernhardt dans « L'Autre », drame en quatre actes de George Sand, a l'odeur des vieux papiers restés longtemps confinés au même endroit, un mélange de poussière, de tabac et de naphtaline. Jeanne prend soigneusement quelques notes. De temps à autre, elle lève la tête. -
Suspense, émotion, angoisse et fond historique : un cocktail explosif à savourer sans modération...
En voyage de noces en Andalousie avec sa jeune épouse Zayane, le professeur Pierret qui enseigne l'orient dans une grande université parisienne se trouve une nouvelle fois confronté aux desseins machiavéliques du charismatique maître de la secte des assassins. Ensemble, Pierret et Zayane parviendront-ils à déjouer un complot qui risque de faire vaciller le fragile équilibre mondial ?
Si ce roman aborde succinctement l'Islam durant la période du califat de Cordoue, il livre surtout un suspense haletant où les traits des héros riches en émotions les rendent très vite attachants, qu'il s'agisse tant des victimes que des moudjahidines.
De surprises en rebondissements, Retour à Andalus vous raconte l'histoire incroyable de plusieurs personnages singuliers tentant de déjouer les actes criminels d'organisations terroristes figurant parmi les plus sanguinaires de l'histoire et du monde.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Pascal Riguelle est né à Namur (Belgique) en 1968. Ses romans se caractérisent par des sources documentées qui ajoutent un fond historique à un scénario très captivant. Nous faisant souvent voyager aux quatre coins de la planète, l'auteur aborde également des sujets graves et contemporains tel que le terrorisme international. Après Hachichiyyin, la prophétie des assassins paru en 2011 à la maison parisienne «la société des écrivains», il nous revient avec les mêmes personnages dans de nouvelles aventures. Le troisième et dernier tome de la trilogie devrait paraître prochainement et s'intitulera L'or du mont Elbrouz.
EXTRAIT
Masyaf (Syrie)
La guerre civile qui sévissait en Syrie avait contraint le vieil homme de la montagne à quitter sa forteresse de Masyaf. Il était en effet primordial que les réunions et les agissements de la secte des Hachichiyyin demeurent non seulement à l'abri de toute intrusion, mais aussi de tout regard.
Bien que de nombreux adeptes aient osé manifester leur désaccord, craignant d'être la cible de tireurs d'élite durant la traversée du pays, la décision du vieil homme avait été sans appel : ils quitteraient la forteresse dès le lendemain en ne laissant aucune trace derrière eux.
La déconvenue essuyée l'an dernier à Paris faisait craindre au Grand Maître des représailles de la part des services secrets du monde entier. En effet, ces derniers pourraient aisément s'infiltrer parmi les combattants impliqués dans la guerre civile syrienne. -
Pourquoi le commissaire Saint-Loup boude-t-il un succès que nul ne conteste ? Si la redoutable filière qu'il vient de démanteler a mobilisé toute son énergie, il ne peut s'empêcher de penser à l'exceptionnelle personnalité du tueur...
La motivation lui échappe et la relation entre les différents crimes lui apparaît incohérente. Il faut être malade (ou désespéré) pour exécuter sauvagement des jeunes gens promis à un bel avenir. Théo rumine de sombres pensées et sa victoire à la Pyrrhus conforte sa perplexité. Et puis il y a ce dingue qui fauche stupidement des jonquilles dans un jardin public... "Seul dans son bureau, Théo regarde sa montre : quatre heures du matin... Il fait silence dans le centre ville à part les beuglements intermittents de quelques ivrognes... Le commissaire a tout relu pour la centième fois. Il n'y a rien, rien qui puisse le mener à un embryon de piste..."
Avec "Le Tueur de jonquille", Michel Joiret signe son troisième polar
EXTRAIT
- Faut vraiment être givré pour commettre un acte aussi répugnant !
- Mais que vous arrive-t-il, ma chère Jacqueline, et de qui parlez-vous ?
Jeanne Crayon, une petite dame à la coiffure rehaussée d'un curieux chignon gris traversé par une épingle observe Madame Pernelle, habillée de son sempiternel tablier bleu, qui pointe un doigt accusateur vers le massif de jonquilles au centre du square Marie-Louise à Bruxelles.
- Là, là, regardez ce qu'« ils » ont osé faire !
Les deux locataires s'avancent sur le trottoir pour mieux fixer le parterre qui garnit le coeur du petit parc. Le cercle des fleurs printanières y a été proprement investi et les jonquilles « exécutées » ! Comment dire cet état de désolation qui sape le moral au premier regard ? Il ne reste rien de ce jardin d'avril qui invite à la promenade et à la rêverie. Les quatre bancs où viennent s'asseoir les habitants du square s'érigent comme les sentinelles d'une imprévisible désolation. Les jonquilles qui ont été sectionnées à la base et piétinées rageusement ne sont plus qu'un champ de bataille après l'affrontement, un amas de déchets...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Joiret est né à Bruxelles le 31 janvier 1942. Professeur de français dans l'enseignement secondaire. Depuis 1980, détaché pédagogique puis chargé de mission du CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l'Enseignement officiel neutre subventionné). Animateur du Projet-Lecture Charles Bertin en Hainaut (Belgique), tente de concilier enseignement et culture autour de projets interdisciplinaires. Aujourd'hui conseiller pédagogique à la Fondation Michel de Ghelderode et animateur de la revue trimestrielle d'art et de littérature LE NON-DIT. Organisateur de débats, foires du livre, conférencier. Responsable de séjours pédagogiques dans les sites littéraires pertinents : Alain-Fournier, Marcel Proust, Ronsard, Pierre Loti, Chateaubriand et George Sand. Ecrivain (roman, poésie, essai, nouvelle théâtre). Nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1990 par Jack Lang, Ministre de la Culture, de la Communication, des Grands Travaux et du Bicentenaire. -
Une nouvelle affaire commence pour l'inspecteur Convers après une découverte macabre en eaux liégeoises...
À Liège, le cadavre d'une étudiante est repêché dans les eaux froides de la Dérivation. L'enquête est confiée à l'inspecteur Convers, qui vient d'être promu dans la "Cité ardente". Dans sa recherche de la vérité, il sera confronté au corporatisme du petit monde universitaire et à la loi du "milieu" de la drogue. Heureusement, il sera aidé par une jolie Espagnole, Eva Martinez, qui suit des cours de français à l'université. Pourra-t-il permettre aux parents de l'étudiante de faire leur deuil en découvrant l'assassin de leur fille ?
Un polar troublant qui plante son décor dans la célèbre Cité ardente
EXTRAIT
Mais en automne, suivant un rituel immuable depuis des temps immémoriaux, c'était le jeu de billes qui était à l'honneur. Le plus fréquent était celui qu'on nommait dans la région liégeoise "al pote" ou "al fosse"2. Trois gamins s'affairaient, se disputaient la primauté et discutaient ferme les points, car le plus habile se réservait le droit de gagner les belles billes en verre strié de ses adversaires.
Vite lassés par leur jeu, comme tous les enfants, ils décidèrent ensuite de lancer des pierres, visant, qui une boîte, qui une branche dérivant au fil de l'eau. Ils aimaient voir l'objectif plonger dans l'eau, puis réapparaître. Ils étaient assez précis, les bougres !
Ils venaient de choisir un objectif assez imposant, lorsqu'un vieux qui promenait son chien vint s'appuyer au muret pour les voir jouer. Les gamins faisaient mouche presque à tous les coups.
D'abord admiratif, le vieux les encourageait, mais rapidement, il s'assombrit, car l'amas, en balançant, lui parut bizarre, inhabituel. A mieux y regarder, il commença même à s'inquiéter. Rapidement, il se dirigea vers l'"État-Major" afin de prévenir ses amis. Apparemment, tous en arrivaient à la même conclusion : c'était un corps.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Charles Mouton est un Liégeois qui a mené une carrière d'enseignant à la Ville de Liège dans le secondaire, tout d'abord, où il fut professeur de latin et de grec, puis, au niveau universitaire, où il enseigna en slavistique. Il a écrit plusieurs ouvrages et articles scientifiques. Libéré de ces obligations, il a pu s'adonner à l'une de ses passions, l'écriture, et plus spécialement le roman policier. Ses livres de chevet dans ce domaine : Ceux de Georges Simenon et d'Agatha Christie. -
Il y a des milieux où le crime paraît insolite...
Pourtant, c'est peut-être parce qu'il y est d'autant plus inattendu qu'il en devient plus effrayant. L'affaire que va tenter de résoudre l'inspecteur Alexandre Convers se déroule parmi les enseignants "bon teint" d'un collège réputé et conservateur. Comment s'imaginer que ceux qui s'érigent en modèles pour la jeunesse en arrivent parfois à de telles bassesses dans leur rapports sociaux qu'ils créent un terrain propice au crime ? Et quel crime ! Un des plus horribles qui soit. Ruminé, machiné depuis longtemps.
Un polar qui met en lumière les facettes les plus sombres de l'âme humaine
EXTRAIT
Lundi 23 septembre
Le gyrophare d'une ambulance striait le petit matin de Bourbonne-les-Bains de ses reflets bleutés. Des infirmiers s'affairaient auprès d'une petite vieille visiblement en état de choc. Elle était toute menue, ses cheveux blancs avaient eux aussi des reflets bleutés, mais son visage était presque aussi blanc que ses cheveux.
Quelques minutes auparavant, elle avait découvert la chose en promenant son chien dans le parc d'Orfeuil comme chaque matin. Sans trop se rendre compte tout d'abord, elle avait puisé le courage, on ne sait où, d'avertir la police. C'est en revenant sur les lieux qu'elle avait craqué. On emmenait maintenant la pauvre Ruth Meyer vers l'hôpital le plus proche.
A quelques pas de là, une autre équipe de professionnels : la brigade du Commissaire Alain Roussel. Même eux n'en menaient pas large. Jamais dans une si paisible petite ville, ils n'avaient eu à affronter un tel spectacle. La victime était affalée près d'un banc, ombré de deux flaques de sang coagulé et visqueux.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Charles Mouton est un Liégeois qui a mené une carrière d'enseignant à la Ville de Liège dans le secondaire, tout d'abord, où il fut professeur de latin et de grec, puis, au niveau universitaire, où il enseigna en slavistique. Il a écrit plusieurs ouvrages et articles scientifiques. Libéré de ces obligations, il a pu s'adonner à l'une de ses passions, l'écriture, et plus spécialement le roman policier. Ses livres de chevet dans ce domaine : Ceux de Georges Simenon et d'Agatha Christie. -
Meurtres dans une paroisse du Brabant Wallon
Quand le corps sans vie d'une jeune femme est retrouvé sur le domaine de la confrérie des dominicains, ceux-ci ne sont pas contents. On peut les comprendre... Et lorsque dix ans plus tard, un autre cadavre est retrouvé au même endroit, la panique est à son comble. D'autant plus que le second crime semble avoir un lien direct avec le premier qui n'a jamais été élucidé. Les villages de Rixensart et de Lasne, situés dans le verdoyant et paisible Brabant Wallon, sont en émoi. Le fougueux curé de la paroisse est furibard. Les frères dominicains sont pétrifiés. La poignée d'amis qui se retrouvent chaque année afin de ripailler tout leur content dans la maison d'hôtes " Le Piano de l'Ange ", peinent à cacher leur enthousiasme : " Enfin, une solide enquête dans laquelle ils vont pouvoir faire valoir leurs talents de fins limiers ! "... Tout cela bien sûr au grand dam du commissaire Briggs, gendre " so british " de la propriétaire des lieux, la comtesse Sophia Vronsky-Dessy qui lui a concédé la main de sa fille, la fantasque et ébouriffante Alice.
Au "Piano de l'Ange", où il fait bon flâner sous le soleil d'été, l'ambiance bat son plein de conjectures déplacées en hypothèses fantaisistes.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Bien connue du public belge, Anouchka Sikorsky fut animatrice radio à la RTBF avant de rejoindre les équipes de RTL Télévision puis de RTL TVI en qualité d'animatrice et productrice. Elle a rédigé des articles, des interviews, des nouvelles, pour différents magazines. Meurtre à Rixensart : Petits Scrupules et Grande Vertu est son troisième roman.
EXTRAIT
Elle claqua la porte. La violence de l'éclat répercuté sur les murs blancs de l'abbaye résonna comme un glas, saisissant les hommes d'Église habitués à plus de sérénité. L'infortuné dominicain reçut de plein fouet le regard chargé de détresse après qu'elle eut prononcé des paroles qui lui avaient glacé l'âme : « Ne me demande pas l'impossible. Je suis incapable de lui pardonner, tu entends ? Jamais ! Il a brisé ma vie ». Aurélie secouait ses cheveux raides et noirs, des larmes de rage brouillaient sa vue.
Après le départ de la jeune femme, le Frère prêcheur sombra dans un abîme de réflexions douloureuses, puis il se dirigea, meurtri, vers la chapelle. Dans sa hâte de quitter le parloir, il bouscula ce bon Frère Paul qui traversait le couloir les bras chargés de livres. En position précaire, quelques bouquins vacillèrent avant d'atterrir dans un bruit sourd sur le parquet en chêne ciré. -
Enquête policière au coeur des rédactions des grands journaux
Luce Verbinski est la rédactrice en chef d'un prestigieux hebdomadaire culturel parisien. Fascinée par Françoise Giroud, " patronne " des journalistes et célèbre fondatrice de l'Express, elle l'imite en tout. Un meurtre odieux et la disparition inexpliquée de Juliette Fontanges, une jeune journaliste belge, perturbent la rédaction. L'enquête menée au Quai des Orfèvres par le capitaine Ange Mattéi le conduira de Paris en Dordogne, sur les ruines de la châtellenie de Miremont.
La passion des objets d'art des Collections privées est le pivot de ce nouveau roman policier dédié à une femme mythique, Françoise Giroud.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Une bonne idée de cadeau [...] à réserver aux amateurs de polars." (L'Avenir)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Martine Cadière est Waterlootoise. Elle écrit essentiellement des romans policiers contemporains dont le sujet est toujours une femme mythique, qui a des combats à mener et des idées à défendre. Un gendarme Corse, malin et suprêmement courtois, dirige les enquêtes. Martine Cadière est membre de l'association des Conférenciers francophones de Belgique, des Ecrivains belges francophones, des amis de George Sand, et académicienne de Provence.
EXTRAIT
Je m'appelle Juliette Fontanges, mais ni mon nom ni ma personne n'intéressent quiconque. Car il s'agit de parler d'Adèle, ma grande girafe de soeur, une fille épatante que j'aime beaucoup et qui a disparu, je veux dire vraiment disparu, sans laisser de traces.
Je l'ai précisé, ma soeur ressemble définitivement à une girafe. Elle est grande, gigantesque même, et affligée d'une masse anormale de cheveux blonds qui lui poussent de partout. Nous avons grandi ensemble en Belgique, à Waterloo. Nous vivions dans une petite maison ouvrière du quartier de Joli-Bois, un quartier où notre mère allait faire ses courses à pied, en traînant derrière elle un panier à roulettes. C'était un foyer joyeux, mes parents riaient de tout, sans aucune mesure, avec une gaieté pétillante comme un très bon cava. Mon père, tonitruant et rabelaisien, n'attendait pas la fin des repas pour taper sur le ventre des invités, et je crois avoir entendu à la maison plus de chansons paillardes qu'un foyer d'étudiants éméchés à l'issue d'un bizutage orgiaque. -
Une nouvelle enquête policière du capitaine Ange Mattéi, sur les traces de Joséphine Baker
Après la mort prématurée de son mari, Mathilde Law est restée vivre en Dordogne avec Céleste de Lussac, sa belle soeur, et Clarissa, sa petite fille. Un jour de marché au Bugue, elle rencontre Joséphine Baker avec qui elle se lie d'une amitié indéfectible et lui reste fidèle, jusqu'à sa mort, en 1975. Bien des années plus tard, une série de crimes spectaculaires secoue ce petit coin de Dordogne, si paisible et avenant. Et l'accident mortel de Mathilde pourrait bien ne pas en être un. Le Capitaine Ange Mattéi est alors appelé en renfort par son ami Chasteneuil, complètement dépassé par les évènements. Mais sous le chaud soleil de l'été périgourdin, les meurtres s'enchaînent, et le pays s'affole. Entre rivière et coteaux, grottes et châteaux, et au gré des villages et des pâtures, l'enquête du Capitaine Mattéi sera difficile. Les témoins se taisent, les analyses d'ADN traînent et les indices manquent cruellement. Il faudra remonter très loin dans le passé, et ratisser les moindres recoins d'un Périgord Noir superbe et généreux, pour comprendre la vérité.
La dernière danse de Joséphine a reçu en 2008 le prix d'honneur de l'académie poétique et littéraire de Provence.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Martine Cadière est Waterlootoise. Elle écrit essentiellement des romans policiers contemporains dont le sujet est toujours une femme mythique, qui a des combats à mener et des idées à défendre. Un gendarme Corse, malin et suprêmement courtois, dirige les enquêtes. Martine Cadière est membre de l'association des Conférenciers francophones de Belgique, des Ecrivains belges francophones, des amis de George Sand, et académicienne de Provence.
EXTRAIT
Paris, juin 1953
Joséphine Baker était dans la salle. La Direction de l'hôtel Drouot avait été prévenue dès qu'elle était entrée. Elle était assise au deuxième rang, à gauche du couloir, seule. La vente commença. Le commissaire-priseur, les crieurs et les Savoyards guettaient attentivement les enchères. Il y avait ce jour là une vente cataloguée, avec un lot important de meubles régionaux et de tableaux dix-neuvième, et puis une petite série de cannes musiciennes. Des cannes-flûtes à bec, des cannes-ocarinas, des cannes-hautbois...
Joséphine Baker acheta une rarissime canne-violon, datant du dix-huitième, de facture anonyme. C'était le lot 134. Il n'y eut qu'une seule enchère. -
Meurtres en série en Wallonie
Un grand autocollant « interdit de fumer » avait été placé récemment à l'entrée de la salle de crémation. Cela amusait beaucoup Armand qui mourait d'envie de rajouter au marqueur « sauf pour le décédé, bien entendu ». Ça n'aurait pas été convenable, et le vieux pince-sans-rire s'était abstenu. Armand Braise adorait ces moments de solitude qui précèdent chaque incinération. Il se tenait souvent là, près du défunt, le bras appuyé sur le cercueil...
Le sang lié des Ardennes marque le come-back du sérial-writer ardennais. Dans son style « sociologique à l'humour corrosif », David Waucquez envoie son héros Simon Vernes courser un dangereux criminel dans des endroits qu'il affectionne : à travers la ville de Liège, puis dans la cité de La Roche-en-Ardenne.
L'auteur pose un regard tour à tour acide et tendre, cruel et drôle sur la condition humaine avec des personnages qu'on croit connaitre, à peine les a-t-on rencontrés.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1974 à Liège, David Waucquez fait ses études primaires à Angleur, les secondaires à La Roche-en-Ardenne. Comme bon nombre de " luxos ", il revient vers sa ville natale lors de ses études supérieures. Il devient alors professeur de français, s'établit définitivement à Liège et enseigne à Marche-en-Famenne. C'est à 28 ans qu'il publie son premier ouvrage, Ensaignement, que la presse qualifie de " thriller sociologique à l'humour corrosif ". Suite à une double promotion - en tant que Chef d'établissement et en tant que père de famille- il met sa passion pour l'écriture entre parenthèses. Il est actuellement Préfet des études à l'Athénée Royal de Marche-en-Famenne. Amateur de récits policiers, c'est dans l'observation de ses contemporains que l'auteur puise son inspiration. Sa plume incisive et truculente trace les portraits des protagonistes à l'encre acide, ce qui nous offre de subtiles et succulentes caricatures.
EXTRAIT
Les cailloux crissaient sous les grosses chaussures de maçon. Sous l'action vigoureuse d'un râteau persévérant, ils s'éparpillèrent dans l'allée qui menait au parking destiné aux visiteurs endeuillés. Michel faisait les mêmes gestes depuis des années. Des centaines de passages de tondeuse, des milliers de va-et-vient, avec des outils aussi hétéroclites que le taille-haie ou le fer à souder. Il était cantonnier-fossoyeur depuis quarante ans. Il en avait cinquante-huit. Des collègues sans mansuétude déclaraient derrière son dos qu'il ne devait son poste qu'aux « faveurs » que sa mère avait prodiguées jadis à un échevin communal de la ville de Liège, mais l'homme n'en avait cure. Il récurait les tombes, éliminait les chrysanthèmes défraîchis, c'était son travail, voilà tout. Comme tous les matins, un groupe d'écoliers passa en trombe dans le sentier poussiéreux perpendiculaire à l'allée caillouteuse, au beau milieu du cimetière. Ce raccourci leur permettait de rallier leur école et de railler l'ouvrier au passage. -
Une soirée comme les autres vire soudainement au cauchemar au Crazy Love
Julien officiait paisiblement derrière son bar. Les rires des filles perçaient, par moment, la douce ambiance musicale, lorsque soudain l'alarme, reliée à la chambre de Maggy, retentit par coups répétés. Cela était si rare que Julien demeura quelques secondes cloué de surprise. Enfin, soucieux de ne pas intriguer les clients, il quitta calmement son bar avant de gravir les marches deux par deux. Maggy l'attendait derrière la porte de la chambre, le visage blême, les yeux affolés, articulant péniblement :
- Il est... là... derrière le lit...
Revoilà la magie du verbe de Willy Grimmonprez qui nous entraîne cette fois dans un polar sombre, aux relents de vécu et aux ambiances souvent angoissantes. Il y sème par petites doses ses ingrédients favoris : atmosphère lourde, érotisme, suspense et rebondissements.
Chères lectrices et chers lecteurs, l'aventure vous tend les bras. - Jean Louvet
Un polar sombre et efficace
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Haine-Saint-Pierre dans l'entité louviéroise en Hainaut, chauffeur de bus de profession au TEC de La Louvière. Auteur du témoignage "Le Marginal" diffusé sur Radio 21, il a publié chez le même éditeur, dans le recueil 3 "Histoire Insolite", dans le recueil 4 "La Traque" qui a été primée par la Communauté française au concours 1993 de la "Nouvelle Etrange", dans le recueil 5 "Le Solitaire". Ce texte a impressionné le jury lors du concours de la nouvelle policière, organisé en février 1992 par la R.T.B.F. Dans le recueil 6 "Au Sunny Girls", dans le recueil 7 "Cas de Conscience". Une nouvelle inédite, "Fièvre au Corps", a été publiée en feuilleton de l'été dans la Nouvelle Gazette - Edition du Centre. -
Quand la Bretagne se transforme en terrain de jeux macabres
La lieutenante de gendarmerie Vaness Denyel découvre un corps calciné dans une grotte sous-marine de l'île de Karreg. Dans le même temps, le capitaine Enrique Panadero, policier à Brest, enquête sur la disparition d'une jeune femme.
Les deux enquêtes sont-elles liées ? Pourquoi le corps retrouvé sur Karreg a-t-il été mutilé post-mortem ? Pour Vaness et Enrique, ces deux événements ne sont que le point de départ d'une descente aux enfers dans les méandres obscurs de rituels oubliés...
Un polar captivant dans une Bretagne mystique
EXTRAIT
Hideux. Le cadavre était hideux à faire peur. Le défunt était allongé à même le sable, entièrement dénudé. Les vertèbres cervicales brisées avaient transpercé la chair à l'endroit de la fracture, apparemment provoquée par une rotation de la tête à 180 degrés. Toutefois, des examens complémentaires seraient nécessaires pour déterminer la cause exacte du décès, car la texture de la peau indiquait que celle-ci avait été carbonisée. Brûlé et quasiment décapité, voilà une mort inhabituelle, se dit Vaness Denyel.
- Lieutenante ? Spit ?
La voix de Wayne « Brit » Murdoch, teintée d'un zeste d'accent irlandais, jaillit de son oreillette. Son collègue l'attendait à l'entrée du puits d'accès, environ douze mètres au-dessus de sa tête, et suivait sa progression via les instruments de mesure.
- Spit ? Tout se passe comme tu veux ? Tu devrais être pile dessus. Tu vois quelque chose ?
Un témoin avait signalé un cadavre flottant au pied des falaises de la crête nord, ce qui avait laissé Spit perplexe. Elle connaissait bien l'île de Karreg pour y avoir grandi et, comme tous ses habitants, elle savait parfaitement que les courants de cette zone avaient tendance à emporter les objets vers le large au lieu de les ramener vers la côte. On ne comptait d'ailleurs plus le nombre de personnes ayant disparu à cet endroit sans laisser de traces.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Geoffrey Claustriaux est un auteur belge né en 1985 à La Louvière. Passionné de littérature et de cinéma, il voue une grande admiration à H.P. Lovecraft et Stephen King. Il est actif depuis plusieurs années dans le domaine des critiques cinématographiques, et plus particulièrement du cinéma de genre (Horreur, Fantastique, Science-fiction et Fantasy). -
Marise et Simon sont à la recherche d'un logement dans l'urgence. Ils vont accepter les propositions d'Olga, propriétaire d'un pavillon qui renferme un lourd secret.
Les relations entre l'octogénaire et le jeune couple vont prendre une tournure inattendue. Marise s'en montrera la plus affectée, comme si par intuition, elle devinait les desseins obscurs d'Olga.
Dans ce roman, Willy Grimmonprez s'éloigne totalement du polar qu'il affectionne depuis toujours. En élargissant son répertoire, il s'essaye à un genre littéraire qui lui va comme un gant.
Un thriller épatant dans lequel l'auteur nous réserve atmosphère lourde, suspense, mystère, avec en sus un dénouement imprévisible.
EXTRAIT
Absorbé par ses pensées, Simon laissait errer un regard distrait à travers la fenêtre de la cuisine, celle donnant sur le jardin. Il tourna à peine la tête lorsque Marise lut à haute voix :
- Je vois ici un pavillon à louer, le prix n'est pas mentionné, mais il est situé à Barges.
Simon aspira une profonde bouffée de tabac, soupira avec le défaitisme qui le caractérisait :
- Comment nous offrir un pavillon, il doit être hors de prix !
- Ça ne coûte rien d'y faire un saut, en même temps, on passera voir Maman.
L'idée ne l'enchantait guère, sa belle-mère lui poserait la sempiternelle question :
« Alors, Simon, toujours pas de travail ? »
Il contenait chaque fois sa colère, laissait à Marise le soin de répondre :
« Il cherche du travail, Maman ; ne l'accable pas avec ça. »
« Je n'accable pas ton mari, je l'encourage au contraire, n'oublie pas que tu attends un deuxième enfant. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Haine-Saint-Pierre dans l'entité louviéroise en Hainaut, chauffeur de bus de profession au TEC de La Louvière. Auteur du témoignage "Le Marginal" diffusé sur Radio 21, il a publié chez le même éditeur, dans le recueil 3 "Histoire Insolite", dans le recueil 4 "La Traque" qui a été primée par la Communauté française au concours 1993 de la "Nouvelle Etrange", dans le recueil 5 "Le Solitaire". Ce texte a impressionné le jury lors du concours de la nouvelle policière, organisé en février 1992 par la R.T.B.F. Dans le recueil 6 "Au Sunny Girls", dans le recueil 7 "Cas de Conscience". Une nouvelle inédite, "Fièvre au Corps", a été publiée en feuilleton de l'été dans la Nouvelle Gazette - Edition du Centre. -
Opportuniste sans scrupules pour les uns, justicier pour les autres, Mathias Scalo est le fondateur de www.katharsis-video.be.
Chaque jour, il arpente les rues de Bruxelles pour filmer les incivilités et les poster on-line. Son business : l'humiliation. Entre insultes, colère et honte, Mathias sait exactement ce qui plaît à ses millions de followers. Alors il filme, sans cesse... Jusqu'au jour où c'est sa soeur jumelle, Marie Scalo, qui se retrouve à la une de son site, dans une humiliante mise en scène au terme de laquelle elle perd la vie...
Un thriller dense qui vogue entre les thèmes très actuels du voyeurisme, de l'influence des médias et du Net.
EXTRAIT
Comme tous les mercredis peu après douze heures, le parc Royal était envahi de promeneurs venus profiter de l'ombre des immenses noisetiers qui bordaient les allées. Allongé sur un banc, Mathias s'éveilla en sursaut. Dans la poche droite de son jeans, les vibrations régulières de son téléphone lui chatouillaient la cuisse. Il se redressa et, l'esprit embrumé, décrocha.
- Mathias ?
Il reconnut la voix de Nina, la meilleure amie de sa soeur. La dernière personne qu'il avait envie d'entendre. Il regretta aussitôt d'avoir répondu et, avant même qu'il ait pu dire autre chose qu'un faible oui, Nina l'assaillit d'un flot de paroles débitées à toute vitesse.
- Mathias, je suis inquiète pour Marie. D'habitude, on se téléphone tout le temps, mais là, j'essaie de la joindre depuis des jours et elle ne me répond pas. J'ai un drôle de pressentiment, je suis passée chez elle, mais personne n'ouvre. Tu es le seul à avoir le double des clés, va voir, s'il te plaît, va voir ta soeur et dis-lui que je m'inquiète...
- Débrouille-toi, marmonna Mathias.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née en 1980 quelque part en bord de Sambre, Melissa Collignon est, depuis toujours, passionnée par les lettres. Infiltrée dans la grande mafia ihecsienne en 1998, elle en sort quatre ans plus tard avec l'envie de travailler dans la com (ce qu'elle fera) et de changer le monde (ce qu'elle abandonnera bien vite). Après une spécialisation en humanitaire à l'UCL, Melissa part en voyage par-ci par-là, avant de poser ses valises à Nivelles, auprès de ses deux petits garçons. Pendant des années, des tas de romans se sont accumulés dans le bazar de son salon (Barjavel, Murakami, Werber, Ancion, Maalouf,...). Et puis un jour, elle a eu envie d'en ajouter un en haut de la pile. Le sien. Après quelques succès à des concours de nouvelles, Melissa se lance dans l'écriture de l'Avalant, son premier roman. -
Tout le monde vous le dira. Il est improbable que l'on puisse se souvenir sans faute d'événements qui se sont déroulés il y a trente ans.
Il en va de même pour le romancier à succès François Valais qui s'entête à vouloir évoquer sa vie et celle de ses copains à l'internat alors qu'il occulte tous les mauvais souvenirs pour ne garder que les bons. Forcément, le récit évoque une fausse réalité. Le lecteur n'est pas sot. C'est pourquoi le dernier ouvrage de l'auteur fait un flop !
Pour éviter que le roman suivant connaisse le même sort, deux copains, Pierre Orsini et Guillaume Gentil, épaulés par une poignée d'amis, déploient toute leur énergie afin de réveiller la mémoire de l'auteur.
Et voilà que l'affaire de la disparition de Jérôme, vingt-huit ans plus tôt, le quatrième copain de la bande, est extirpée des affaires classées...
Et voilà que le crime rôde... Et voilà que la police s'en mêle : l'ex-commissaire Constantin Charlier prête main-forte au nouveau commissaire Aimé de Sécillon, un sentimental lunatique tombé dans la police comme un cheveu sur la soupe.
Ces enquêteurs sillonneront les quartiers, de Liège à Visé, pour faire la lumière sur le crime et sur les souvenirs de l'écrivain.
Un roman policier palpitant qui entraîne les lecteurs dans une enquête à travers la Cité ardente.
EXTRAIT
Ce que je sais, c'est que tout a commencé ce soir-là. Nous flânions dans la Cité ardente, nous réjouissant d'un doux soir d'été liégeois au coeur d'un juillet nonchalant. Nous passions la soirée entre amis, comme il nous arrivait de le faire chaque fois que l'un d'entre nous avait envie de rattraper ses dix-sept ans. Aujourd'hui, nous avions hardiment passé la quarantaine, qu'importe. Nous étions trois. On aurait préféré être quatre, il en manquait un. Il faisait défaut depuis longtemps... On y pensait, parfois.
Après avoir pris l'apéro sur la place Cathédrale tandis qu'un soleil rouge descendait sur Liège, nos pas nous guidèrent « Chez Pauline », parce que nous y allions déjà quand nous étions adolescents. C'était notre refuge, notre ailleurs. C'était chez nous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bien connue du public belge, Anouchka Sikorsky fut animatrice radio à la RTBF avant de rejoindre les équipes de RTL Télévision puis de RTL TVI en qualité d'animatrice et productrice. Elle a rédigé des articles, des interviews, des nouvelles, pour différents magazines. -
Retrouver un carnet manuscrit comme seul espoir de sauver sa peau...
Professeur à l'université de Memphis où il enseigne le journalisme, Paul Krueger se prépare à savourer des vacances méritées en compagnie de son chat George W. lorsqu'il reçoit une étrange invitation à se rendre à Zurich.
D'abord séduit par l'élégance cossue de la ville suisse, Paul découvre rapidement qu'une partie de son passé relève d'une véritable escroquerie de la mémoire. Plongé à son corps défendant dans un monde parallèle où la raison d'État autorise tous les coups, il va se rendre compte qu'il n'est qu'un pion en sursis sur un échiquier mortel. L'enjeu de la partie ? Une discrète Fondation dont le réseau plonge notamment ses tentacules dans le marché des « terres rares », des métaux à haute valeur stratégique.
S'il veut avoir une petite chance de se dégager du piège qui le broie lentement, Paul doit retrouver un carnet noir dont personne ne connaît le contenu. Seul signe distinctif : ses pages ont été écrites au crayon...
Découvrez ce polar palpitant sur fond d'espionnage !
EXTRAIT
Cher Monsieur Krueger,
Des événements importants survenus très récemment nous ont appris votre existence.
À ce stade de nos relations - et pour des raisons que vous comprendrez bientôt -, il nous est malheureusement impossible de nous présenter, mais nous aurons tout le loisir de faire connaissance si vous nous accordez votre confiance.
En annexe de la présente, vous trouverez un billet d'avion pour Zurich et une somme d'argent. Veuillez considérer le premier comme la clé qui vous conduira à nous et la seconde comme un modeste défraiement pour les dépenses que pourrait vous occasionner votre bref séjour en Suisse.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'histoire est passionnante, bien construite et bien documentée. [...] D'un point de vue littéraire, j'aime beaucoup le style de Francis Groff. Je suis un amoureux de la langue française, très sensible de ce fait à ce que j'appelle "l'esthétique de l'écriture" d'un auteur, et j'ai trouvé la sienne très agréable. - Blog d'Hugues Alexan
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste en presse écrite, Francis Groff a travaillé pour des quotidiens et des hebdomadaires comme l'Echo de la Bourse, la Nouvelle Gazette ou Le Vif/l'Express. Après une expérience enrichissante en radio (Radio Métropole, devenue RFM puis Bel RTL), il a longtemps collaboré aux journaux télévisés et émissions d'information de RTL. Au terme d'une interruption professionnelle durant laquelle il a été Ombudsman de la ville de Charleroi (une première pour la Belgique francophone et Bruxelles), il est devenu scénariste et réalisateur indépendant de films documentaires, notamment pour la RTBF. Francis Groff a écrit une douzaine d'ouvrages sur des sujets très divers : les « Gueules noires » et l'industrie charbonnière, la première biographie d'Albert Frère, celle de Gabrielle Vincent (Ernest & Célestine), l'histoire de la télévision publique belge, l'exploitation du manganèse en Afrique, l'histoire de Caterpillar Belgium et même... la bière trappiste. « L'homme qui écrivait au crayon » est sa première oeuvre de fiction. -
Meurtres au coeur de la Creuse
Lélia, belle et solitaire, vit depuis plusieurs mois à Gargilesse dans l'ombre de George Sand, qui y a souvent séjourné. Cet été-là, la chaleur est plus intense et étouffante que jamais et lorsque Tonin Gastellier décide de passer ses vacances dans la Creuse, il ne sait pas encore qu'il y trouvera l'enfer. Dans ce coin du Berry, où rien ne se passe jamais, un village entier va plonger dans la terreur. Entre le souvenir omniprésent de George Sand à chaque coin de rue et le soleil implacable qui cuit le pays, la vie de Lélia bascule un jour d'éclipse solaire. Ce jour-là, alors qu'elle se retrouve enfin dans l'héroïne sandienne qui porte son nom, elle ne profitera pas longtemps de sa nouvelle félicité. L'enquête du capitaine Mattéi est délicate dans la touffeur et l'inertie d'un village terrifié à l'idée d'abriter un tueur psychopathe. Sans indice et sans suspect, Mattéi va devoir se pencher sur le passé de Lélia...
Découvrez sans plus attendre cette nouvelle enquête du capitaine Mattéi
CE QUE LA PRESSE EN DIT
- "Dans Sang pour Sand, Martine Cadière se rend sur place, à Gargilesse, dans ce lieu bien sandien du Berry, quoique moins évoqué que d'autres, lieu paisible qu'elle transforme et configure aux besoins de son histoire criminelle. C'est une héroïne plus sauvage que la bonne dame de Nohant qui hante ce petit village et engage une jeune Lélia désabusée d'aujourd'hui à s'identifier à elle, mais un peu tard, pour son malheur, ce qui plaira à l'amateur de romans policiers et d'humour un peu noir." (Jeannine Paque, Promotion des lettres)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Martine Cadière est Waterlootoise. Elle écrit essentiellement des romans policiers contemporains dont le sujet est toujours une femme mythique, qui a des combats à mener et des idées à défendre. Un gendarme Corse, malin et suprêmement courtois, dirige les enquêtes. Martine Cadière est membre de l'association des Conférenciers francophones de Belgique, des Ecrivains belges francophones, des amis de George Sand, et académicienne de Provence.
EXTRAIT
Je m'appelle Lélia, et je suis le genre de personne qu'on déteste au premier coup d'oeil. Je suppose que j'émets des ondes sinistres, et je m'y suis habituée depuis longtemps.
Je m'appelle Lélia, parce que ma mère adorait George Sand et que mon père n'avait déjà aucun avis sur la question. J'aurais pu tout aussi bien me prénommer George, Indiana, Fadette, Consuelo, ou Nanon, heureusement ce fut Lélia, c'était le bouquin qu'elle préférait. -
Menaces terroristes sur la Belgique
Sébastien Binet n'a pas résisté aux sirènes de l'écologie ! Et pourquoi leur résisterait-il ? Les problèmes de la planète engagent la responsabilité de chacun. Mais si le commissaire Saint-Loup se montre circonspect, c'est qu'il n'accorde aux hommes qu'un crédit limité. Lui-même n'est-il pas impliqué - bien malgré lui - dans une affaire de terrorisme international ? Rim, sa maîtresse avait donc un double visage... A vrai dire, si l'autorité fédérale ne s'était pas résignée à ses frasques, il y a longtemps que le sémillant enquêteur aurait reçu une affectation plus administrative... Tout commence à l'occasion du Bal du Rat mort à Ostende. Un avocat quelque peu éméché est tué devant son hôtel. Un crime crapuleux ? Peut-être, mais la présence de cyclistes masqués continue d'intriguer les enquêteurs. D'autant plus qu'un autre meurtre est perpétré en plein Bruxelles, à l'heure de pointe, à deux pas du domicile de Théodore Saint-Loup ! Là aussi, des cyclistes roulant le long des voitures et... des masques verts ! En fouillant dans ses poches pour en extraire une pipe, Théo se dit qu'il ne s'agit pas vraiment de la couleur de l'espérance...
Découvrez sans plus attendre cette enquête policière au rythme effreiné !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Michel Joiret est incontournable dans la sphère des écrivains belges francophones [...] : ses romans policiers sont délicieux et teintés d'humour. [...] Le rythme est soutenu et tient le lecteur en haleine." (Critiques libres)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Joiret est né à Bruxelles le 31 janvier 1942. Professeur de français dans l'enseignement secondaire. Depuis 1980, détaché pédagogique puis chargé de mission du CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l'Enseignement officiel neutre subventionné). Animateur du Projet-Lecture Charles Bertin en Hainaut (Belgique), tente de concilier enseignement et culture autour de projets interdisciplinaires. Aujourd'hui conseiller pédagogique à la Fondation Michel de Ghelderode et animateur de la revue trimestrielle d'art et de littérature LE NON-DIT. Organisateur de débats, foires du livre, conférencier. Responsable de séjours pédagogiques dans les sites littéraires pertinents : Alain-Fournier, Marcel Proust, Ronsard, Pierre Loti, Chateaubriand et George Sand. Ecrivain (roman, poésie, essai, nouvelle théâtre). Nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1990 par Jack Lang, Ministre de la Culture, de la Communication, des Grands Travaux et du Bicentenaire.
EXTRAIT
Ostende se racle la gorge au champagne.
La longue robe des vagues s'illumine et s'éteint, fait péter ses rubis, ses émeraudes et ses ors aux quatre coins de la nuit. Le noctambule suit depuis le phare de la jetée les fuseaux rouges et bleus qui balaient la digue, la plage et même les crêtes sombres et frisées de la mer. En même temps, des feux rituels crépitent à différents endroits de la côte et autour d'eux, de jeunes loups masqués, aux effets d'un autre temps, dressent les bras, esquissent un pas de danse et éructent contre les sortilèges de l'hiver finissant.
L'immense bouche du Kursaal crache ses meutes de légionnaires romains, de derviches improvisés, de princes vénitiens, de diables cornus et d'animaux fabuleux. Un dragon à huit pattes ondule entre les groupes capés, serrés et qui soudain s'égaient par dieu sait quelle injonction de galop insensé. Une oreille attentive surprendrait le choc des flûtes pétillantes, des chopes, des verres à vin, les chuchotements rauques et avinés au détour d'une épaule agrippée, un bruit de lèvres écrasées et rouges ; une autre retentirait des accords poussifs scandés par un orchestre espagnol qui réserve aux premières heures de l'aube la ponctuation molle et chaloupée des maracas. -
La vengeance est un plat qui se mange froid
Quand un homme, assoiffé de vengeance, échaffaude, durant des mois, un meurtre réglé comme un mouvement d'horlogerie... Lorsque la jeune épouse d'une personnalité honorable de la ville succombe, le temps d'une étreinte, au charme d'un homme qui la précipite dans un piège infernal... Ou encore, l'histoire de ce couple en quête d'un logement qui va au fils des jours, se trouver plongé dans l'atmosphère étrange de la Villa des roses...
Un polar à l'intrigue bien ficelée où se mêlent sentiment d'injustice, désir de vengeance et deuil impossible
EXTRAIT
La météo avait annoncé un orage pour cette nuit et tout un chacun souhaitait ardemment qu'il éclate au plus tôt.
- C'est toi qui débutes ? questionna Marc d'un air accablé.
- O.K., fit Thomas sans montrer la moindre contrariété.
Celui-ci commencerait donc la première ronde et emporterait avec lui une horloge pointeuse suspendue à son ceinturon. Il suivrait ensuite un chemin, tout tracé, long de deux heures et quart de marche, ponctuerait son passage à des endroits bien précis qu'il enregistrerait par un simple geste dans son appareil. Son parcours était ainsi minuté et un bref regard sur la bande enregistreuse suffirait à dénoncer le moindre de ses écarts. Il n'en aimait pas moins son métier qui lui donnait un sentiment d'autonomie en dépit de la rigueur de sa besogne. Il aimait également la nuit, avec ses silences, ses zones d'ombre qui donnent aux choses des dimensions particulières.
Du vivant de son épouse, il aurait hésité à faire ce travail. Elle avait peur, dès le soir venu, dans leur maison un peu isolée et la présence de leur doberman géant ne parvenait pas à la rassurer. Elle était morte, voici quinze mois, des suites d'un cancer, qu'un médecin négligeant, doublé d'incompétence, avait diagnostiqué trop tard. Patricia n'avait que trente-deux ans et le pénible souvenir de ses derniers mois de vie ne parvenait pas à s'estomper. Sous la douleur, Thomas avait pensé porter l'affaire devant les tribunaux, mais la lenteur de la justice, la perspective d'aboutir à un non-lieu auraient torturé ses pensées pendant longtemps. Ce soir, il était étonnamment calme. Depuis un mois, il avait décidé d'appliquer sa propre justice, dont le verdict était tombé sans appel, comme le tranchant d'une cognée. Seule la mort du responsable pouvait étancher cette soif de vengeance qui le rongeait depuis des mois ; il fallait non seulement que ce meurtrier en blouse blanche arrête de sévir, mais aussi qu'il paie cette conduite odieuse qu'il avait adoptée quand Thomas l'avait accusé verbalement.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Haine-Saint-Pierre dans l'entité louviéroise en Hainaut, chauffeur de bus de profession au TEC de La Louvière. Auteur du témoignage "Le Marginal" diffusé sur Radio 21, il a publié chez le même éditeur, dans le recueil 3 "Histoire Insolite", dans le recueil 4 "La Traque" qui a été primée par la Communauté française au concours 1993 de la "Nouvelle Etrange", dans le recueil 5 "Le Solitaire". Ce texte a impressionné le jury lors du concours de la nouvelle policière, organisé en février 1992 par la R.T.B.F. Dans le recueil 6 "Au Sunny Girls", dans le recueil 7 "Cas de Conscience". Une nouvelle inédite, "Fièvre au Corps", a été publiée en feuilleton de l'été dans la Nouvelle Gazette - Edition du Centre.