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Policier
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Les cahiers noirs de l'aliéniste Tome 1 ; dans le quartier des agités
Jacques Côté
- Alire
- GF
- 2 Novembre 2010
- 9782896157556
Paris, juillet 1889...
À vingt-sept ans, Georges Villeneuve a terminé ses études en médecine. Désireux de se spécialiser en médecine légale des aliénés, il quitte le Québec pour se rendre à Paris où il aura la chance d'étudier avec les plus grands aliénistes de l'époque, Valentin Magnan à l'asile Sainte-Anne et Jean-Martin Charcot à la Salpêtrière. Le jeune Montréalais en profitera aussi pour assister aux cours réputés de Brouardel, à la morgue de Paris, et pour suivre une formation avec Mégnin, le pionnier de l'entomologie judiciaire.
Mais dès la première journée du Congrès international de médecine mentale de Paris, qui se tient à l'asile Sainte-Anne, Villeneuve est témoin de l'admission dramatique d'un patient atteint d'une sévère intoxication à l'absinthe. Quand Magnan apprend que la police croit ce malade dangereux et veut s'en emparer pour l'accuser de meurtre - ce serait le fameux « coupeur de nattes » dont la presse parle tant depuis des mois -, il demande à son jeune élève de veiller sur lui, mais aussi de mener sa propre enquête. Or, les recherches de Villeneuve l'amènent très vite sur une tout autre piste, celle d'un étrange dandy au passé trouble et qui entretenait de bien curieuses accointances avec son patient...
PRIX ARTHUR-ELLIS 2011
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Étienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d'une heure, cela lui permettra d'écouter la radio et, surtout, d'oublier sa récente séparation !
Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l'a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d'amnésie et n'a aucun souvenir de ses jeunes années. C'est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu'il a pris l'habitude d'embarquer ? Et qu'ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ?
Le Passager : un roman d'une tension extrême, par l'auteur des Sept Jours du talion.
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Les cahiers noirs de l'aliéniste Tome 3 ; et à l'heure de votre mort
Jacques Côté
- Alire
- Romans
- 26 Mars 2015
- 9782896158782
17 septembre 1894...
La grande salle de l'hôtel Windsor est bondée de notables. Tous sont venus entendre Georges Villeneuve, médecin-expert à la morgue de Montréal, et son collègue, le docteur Wyatt Johnston, exposer les raisons qui les poussent à demander la construction d'une nouvelle morgue. Villeneuve a à peine terminé son discours quand surgit le lieutenant Bruno Lafontaine : une atrocité s'est produite dans un taudis de Griffintown et il a besoin de son expertise.
Sur la scène du crime, une jeune femme gît dans son sang, littéralement éventrée à la suite d'un avortement clandestin. Villeneuve, qui tente d'inculquer aux forces de l'ordre des méthodes d'analyse modernes, découvre bien peu d'indices en raison de l'incurie des agents. L'enquête sera longue et laborieuse.
Villeneuve n'en poursuit pas moins ses autopsies à la morgue, ses cours aux étudiants en médecine et, depuis peu, son travail d'assistant-surintendant à l'asile Saint-Jean-de-Dieu, car il a enfin obtenu le poste d'aliéniste qu'il convoitait. Or, quand une deuxième, puis une troisième boucherie sont découvertes, la presse s'enflamme et la pression pour que soit arrêté le fou meurtrier devient intenable. Pour Villeneuve, à cette obligation de résultat immédiat s'ajoute une terrible responsabilité : celle de l'aliéniste, dont le devoir est de protéger à tout prix les personnes atteintes de maladie mentale ! -
Vic Verdier et Mélanie Miron, amoureux depuis peu, sont policiers au SPVM. Ils viennent de passer tous deux l'examen écrit du concours de sergent-détective, avec des résultats mitigés. Mais tout n'est pas perdu puisque l'entrevue, étape cruciale, reste à venir, et c'est là que tout va se jouer !
Lors d'une fin de semaine de camping entre collègues, Vic et Mélanie sont candidement approchés par Guy Patenaude, un enquêteur des homicides. Ce dernier se dit impressionné par leurs résultats préliminaires au concours et leur offre son aide pour préparer l'entrevue finale. Mais Vic, qui a toujours préféré faire les choses à sa manière, décline poliment l'invitation.
Quelque temps plus tard, Vic rumine son échec en attendant Mélanie - fraîchement promue, elle ! -, quand une terrible nouvelle s'abat sur lui : Mélanie est morte, brûlée vive dans sa voiture de patrouille. Des images du brasier hantent déjà les réseaux sociaux... puis l'esprit de Vic, qui devra consulter un psychologue.
Or, quand Franc Langlais, l'ancien copain de Mélanie, lui apprend qu'elle avait accepté « l'aide » de Patenaude, les pensées de Vic prennent une étrange tournure : se peut-il qu'en acceptant cette offre, Mélanie ait imprudemment joué avec le feu ? -
Octobre 1979...
À Québec, une série d'événements sème la terreur : un message sanglant a été écrit sur un mur des corridors souterrains de l'Université Laval ; une chienne a été horriblement mutilée ; une main a été découverte plantée sur un piquet de clôture du collège Jésus-Marie avec, enroulé autour d'un doigt, un bout de papier portant les mots « Mes amours décomposés ».
Daniel Duval, lieutenant à la Sûreté du Québec, mène l'enquête, aidé, pour la première fois depuis l'affaire Hurtubise, de son coéquipier Louis Harel, maintenant cloué à un fauteuil roulant.
Mais pendant que les enquêteurs suivent toutes les pistes imaginables et que les experts du Laboratoire de sciences judiciaires tentent de faire parler le moindre indice, le meurtre sordide d'une jeune femme dans le cimetière de Sillery confirme leur pire crainte : un tueur fou est en liberté dans la ville... et tout porte à croire qu'il est engagé dans une terrible spirale de violence !
PRIX ARTHUR-ELLIS 2003
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Malacourt, septembre 1982. Deux fillettes se volatilisent sur une route de campagne près de la petite ville. La même nuit, Diane Chartier perd la vie dans l'incendie criminel de sa maison. Son fils Dominic, huit ans, est sauvé in extremis.
Malacourt, septembre 2012. Léanne Saint-Arnaud, onze ans, manque à l'appel depuis trois jours...
Pour Dominic Chartier, maintenant policier au SPVM, les circonstances des deux affaires sont trop similaires pour n'être dues qu'au hasard. Sur un coup de tête, il prend quelques jours de congé et décide de retourner à Malacourt, afin d'aider aux recherches.
Vincent Parent est l'enquêteur de la Sûreté du Québec chargé localement de l'affaire. Si l'arrivée d'un policier de Montréal - un « bleu » - a tout pour lui déplaire, il fait fi de son orgueil et accepte d'intégrer officieusement Chartier à son équipe d'enquête. Ainsi, il pourra le garder à l'oeil, car pour Parent les motifs véritables de Dominic semblent nébuleux.
Alors que les espoirs de retrouver vivante la petite Léanne diminuent d'heure en heure, la présence de Dominic sur les lieux de son enfance fait resurgir en lui des souvenirs qu'il croyait enfouis à jamais. Mais ces souvenirs ne sont peut-être qu'un vaste écran de fumée qui dissimule ce qui s'est réellement passé, cette fatale nuit de 1982... -
Le roman policier en amerique francaise v 01 essai critique et
Norbert Spehner
- Alire
- Essais
- 28 Mars 2010
- 9782896153183
Nous avons tous lu, ne serait-ce qu'une fois dans notre vie, un roman policier. Et en ce début de nouveau millénaire, est-il possible de n'avoir jamais entendu parler d'Hercule Poirot ni de l'inspecteur Maigret, ou de leurs créateurs, Agatha Christie et Georges Simenon ? Or, si le « polar » fait partie de notre culture, quelle place occupe-t-il dans notre production littéraire nationale ? D'ailleurs, avons-nous vraiment une littérature policière en Amérique française ?
C'est pour répondre à ces questions que Norbert Spehner a entrepris, voilà plus d'une décennie, un colossal travail de recherche. Résultat ? Le Roman policier en Amérique française constitue le premier guide de lecture analytique et critique des récits policiers et criminels publiés entre 1837 et juin 2000 par des auteurs canadiens de langue française, majoritairement québécois.
Outre qu'il présente une étude éclairante sur les origines du genre littéraire lui-même et ses multiples déclinaisons, ce travail recense 606 romans pour adultes, 350 romans pour la jeunesse, 34 séries de fascicules (dont certaines comptent des centaines de titres), 10 revues et pas moins de 963 études sur le genre. Et si on ajoute à cela 157 titres de romans canadiens traduits, on arrive avec un bilan final de plus de 2000 références.
Pas mal pour un genre qui, selon certains, n'existe pas !
PRIX ARTHUR-ELLIS 2001 -
Juillet 1983...
Sur l'autoroute 20, Benoit Ayotte et Sylvain Mailloux, deux voyous en provenance de Montréal, font du pouce vers l'est. Ayotte veut se terrer au chalet de l'oncle de Mailloux, à Rivière-à-Pierre, car, en mission pour son clan, il a abattu par erreur un innocent père de famille plutôt qu'un membre d'un gang rival. Mais dès leur arrivée dans la région de Québec, la mort s'invite dans le périple des deux malfrats.
Quand le corps d'un homme sans papiers - et sans tête ! - est découvert sur la voie ferrée du tracel de Cap-Rouge, l'équipe du lieutenant Duval est chargée de l'enquête qui déterminera s'il s'agit d'un meurtre ou d'un suicide. Ajoutée à la découverte d'indices incriminants dans un bosquet sur le promontoire qui jouxte la vertigineuse structure métallique, la disparition dans le même secteur de deux jeunes filles fait cependant craindre le pire au lieutenant, dont l'humeur est déjà assombrie par l'effritement de sa relation avec Laurence, sa femme.
Or, pendant que les policiers peinent à comprendre ce qui s'est passé ce soir-là dans les hauteurs de Cap-Rouge, la trajectoire meurtrière du tueur fou se poursuit en toute impunité... -
Moi, les amis, un an et demi après qu'un meurtrier en cavale m'ait envoyée à l'hôpital avec de multiples fractures, je ne demandais rien de mieux que de me prélasser avec petit Coco, mon cockatiel chéri, dans le nid douillet de mon sergent-détect'Yves adoré. Alors vous comprendrez que c'est bien malgré moi que je me retrouve mêlée à une nouvelle affaire...
Ça commence à la veille de la rentrée scolaire par la visite de Phil Auclair, un copain éditeur, et de sa consoeur Bernadette Vaillancourt... qui me demande de retrouver son bon mari, le célèbre photographe Antoine Gélinas. L'ennui, c'est que si je me fie aux témoignages de l'entourage du couple, le mari de la dame n'a pas vraiment disparu : il ne veut tout simplement plus la voir !
Or, ce que j'estime n'être qu'une banale histoire de divorce prend une tournure dramatique quand j'apprends que Brieg Ledet, le coauteur des ouvrages d'Antoine Gélinas, est mort dans un incendie suspect.
Bernadette Vaillancourt a beau affirmer que ça n'a rien à voir avec la « disparition » de son mari, faut pas charrier ! Et vous me connaissez : moi, quand je veux connaître la vérité... -
Un matin, Stan Coveleski a la surprise de trouver à son bureau une fort jolie cliente. Loretta Lamour, danseuse au cabaret Full Moon, veut l'engager pour retracer son amie Gisèle - elles logent dans la même pension -, cigarette girl de son état, qui a mystérieusement disparu quelques jours plus tôt.
Grâce à un contact dans la police et à un privé que Stan engage de temps à autre pour de petits boulots, le détective commence par interroger les personnes ayant côtoyé Gisèle. Sans grand succès. Mais l'enquête, jusque-là plutôt banale, prend une autre tournure quand Benjamin Katz, le vieux - mais riche ! - propriétaire du Full Moon l'approche pour lui demander à son tour de retrouver la jeune fille... en prétextant une idylle ! À laquelle, bien sûr, Coveleski ne croit guère, et encore moins quand Sylvia et Victor, les enfants de Katz, viennent mettre leur nez dans l'histoire, la compliquant encore plus.
Dès lors, Coveleski a une conviction : cette cigarette girl, qui s'est étrangement évaporée, est plus importante qu'elle n'en a l'air, et il en veut pour preuve le nombre effarant d'atteintes à sa personne dont il a été victime depuis qu'il la cherche. Or, quand il s'entête, Stanislas Coveleski est têtu, très têtu, et certains vont l'apprendre à leurs dépens ! -
Fort d'une carrière où il en a vu de toutes les couleurs, Henri Dufaux n'en est pas moins stupéfait quand il se voit confier la garde d'une ado. De fait, la jeune mais ô combien brillante Maryann est sous sa protection depuis la mort de son père, empoisonné pour avoir refusé de vendre sa maison à un mystérieux acheteur.
En tentant de découvrir qui se cache derrière ce meurtre et de déjouer les menaces qui pèsent toujours sur Maryann, Dufaux et son équipe mettent à jour un groupe anonyme qui cherche à acquérir - par tous les moyens ! - des centaines de kilomètres carrés dans les Laurentides.
Or, quand le SCRS débarque dans son enquête, Dufaux comprend que l'affaire est plus vaste qu'il ne croyait, car Henry Trent, un milliardaire mort récemment, possédait justement une propriété dans la zone tant convoitée... et le SCRS a toujours cru Trent proche de la très énigmatique et secrète Liste XIII !
Face à un complot qui prend des dimensions internationales, Dufaux se sait à court de ressources. Toutefois, il a un as dans sa manche : un certain Gonzague Théberge... -
Les prix Arthur Ellis Tome 2 ; onze nouvelles policières noires et mysterieuses (2000-2010)
Peter Sellers
- Alire
- Nouvelles
- 22 Septembre 2010
- 9782896157358
Un ancien soldat d'élite apprend par son médecin traitant que, en raison de sa leucémie, il n'a plus que quelques mois à vivre. Puis le spécialiste lui fait une étrange proposition : pourquoi ne profiterait-il pas de ses derniers instants pour éliminer un trafiquant de drogues notoire que la justice n'arrive pas à coincer ?
C'est votre dernier jour de travail comme convoyeur d'argent pour les casinos de Las Vegas et votre dossier professionnel est sans tache depuis vingt-deux ans. Mais voilà que votre fourgon blindé a disparu avec à son bord plusieurs millions de dollars...
Comme policier, il vous est difficile de prendre au sérieux le vol d'une peinture qui vaut tout au plus quinze dollars. Mais la jeune artiste d'à peine onze ans est très tenace, et puis vous vous demandez : pourquoi diable subtiliser une telle oeuvre ?
Peter Sellers, ancien président de la Canadian Crime Writers Association et créateur de Cold Blood, la célèbre série d'anthologies policières canadiennes anglaises, a réuni dans ce deuxième volume les onze nouvelles lauréates du prix Arthur-Ellis depuis 2000, une sélection qui ne peut qu'être... gagnante ! -
Septembre 1944. Dans le giron de l'armée américaine dont l'avancée est irrésistible, Gabriel Saint-Onge, un correspondant de guerre montréalais, rend compte avec son appareil photo et sa caméra de la Libération de la Belgique. Quand, sur les chemins qui le mènent vers la frontière allemande, il rencontre Norma Percy-Beaulieue, une artiste peintre qui accomplit, dans les zones de combat et à l'aide de ses pinceaux, le même travail que lui, il décide de de la suivre au front.
C'est ainsi que Gabriel croise Egan O'Shea, un agent de l'OSS chargé de l'organisation de plusieurs réseaux de résistance locaux. L'Américain d'origine irlandaise, qui a failli mourir aux mains des SS, participe activement à une enquête destinée à faire traduire en justice le « collabo » belge qui l'a piégé. Or, le traître est également dans la mire des services de contre-espionnage des États-Unis, et plus particulièrement de Max Mulligan, un officier mandaté par le Pentagone pour recruter d'anciens nazis afin de les utiliser contre le futur ennemi pressenti, l'URSS.
Cette chasse à l'homme trouvera son dramatique dénouement au coeur du massif des Ardennes, là même où le Führer croit pouvoir changer le cours de la guerre avec une formidable offensive dont Ray Otis, un officier du renseignement de l'armée américaine, a pourtant prévenu ses supérieurs... qui n'y ont pas cru !
Le 16 décembre 1944, aux petites heures de la nuit, Adolf Hitler lance l'Opération Brouillard d'automne... -
« Silence, à l'exception du moteur du camion qui roule depuis maintenant une quinzaine de minutes. Dave n'est vraiment pas rassuré. Une évasion tout seul, c'est déjà risqué, mais à quatre, ça confine au suicide, surtout avec un imbécile comme Jef... Heureusement, Éric écoute les consignes à la lettre. Et Loner est parfait : aucune hésitation, aucun doute, aucun faux mouvement. Normal, puisqu'il est l'architecte de cette évasion. Il n'a pas proféré trois mots depuis le début de l'opération il y a maintenant plus d'une heure... Dave tente de contrôler son angoisse. Allons, maintenant qu'ils se trouvent tous dans le conteneur, on peut dire qu'ils ont réussi, non ?... »
Ils sont quatre : Dave, Jef, Éric et Loner. Quatre criminels qui, habilement, se sont échappés de prison. Mais la police les a pris en chasse et les cerne de près. Alors ils décident de se cacher pour la nuit dans une villa isolée au nom étrange, Oniria... Et c'est sans aucun doute la pire décision de leur existence ! -
Il y aura des morts
Patrick Senécal
Lu par Dominic Lorange;Annie Darisse- Alire
- Romans
- 28 Octobre 2021
- 9782898356612
À huit heures vingt-quatre, ce vendredi 12 août 2016, Carl Mongeau émerge du sommeil sans se douter qu''aujourd''hui, sa vie basculera dans un cauchemar paranoïaque. Même si, comme tout le monde, il connaît son lot de petits problèmes et d''irritations diverses, il mène une existence somme toute frappée par les sceaux de la quiétude et de la sérénité, mais dans moins de neuf heures, ceux-ci disparaîtront, et ce, de façon définitive.
Pourtant, la journée de Carl, propriétaire du bar Le Lindsay à Drummondville, s''annonce normale. Le seul événement vraiment étrange est la visite de cette inconnue qui lui annonce quelque chose de troublant. Mais comme il s''agit sans doute d''une blague de mauvais goût, Carl se concentre plutôt sur les festivités du 20e anniversaire de son établissement qu''il prépare avec minutie. Car l''homme de cinquante et un ans, malgré quelques déceptions (comme sa séparation après vingt-huit ans de vie en couple) a toujours contrôlé son existence et aujourd''hui, il considère qu''il mène la vie presque parfaite qu''il mérite.
... sauf qu''à partir de 17 h 05, l''anniversaire de son bistrot sera le dernier de ses soucis. Comme tout ce qui concerne l''organisation de son quotidien, d''ailleurs. -
Étienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d'une heure, cela lui permettra d'écouter la radio et, surtout, d'oublier sa récente séparation ! Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l'a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d'amnésie et n'a aucun souvenir de ses jeunes années. C'est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu'il a pris l'habitude d'embarquer ? Et qu'ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ?
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Trois ans après l'été des brasiers, Vic Verdier et Jessy Di Filipo, sa partner de patrouille devenue partenaire de vie, envisagent de fonder une famille. Pendant que Vic s'emmerde dans des enquêtes de routine, Jessy exulte à titre d'agente de liaison auprès de Companion, la startup qui pilote un projet visant à équiper tous les policiers de Montréal d'une caméra corporelle. Vic, pour sa part, n'est guère enthousiasmé par ce projet : le monde entier a-t-il vraiment besoin de voir en permanence leurs « faces de boeufs » ?
Jessy déchante à son tour quand elle constate en direct sur ses écrans les déboires de ses collègues. Quand ce n'est pas l'un qui se fait prendre littéralement les culottes à terre, c'est un autre qui, le regard vide, attaque brutalement un suspect. Décidément, l'algorithme du programme est particulièrement efficace pour repérer les bavures !
Puis deux crimes violents requièrent l'expertise de Vic - dans chacun des cas, un vol d'oeuvre d'art a mal tourné et un homme a été battu à mort. Or, plus ses enquêtes avancent, plus le policier remarque des parallèles troublants avec des événements survenus lors du passage à Montréal en 1976 de membres influents de la mafia napolitaine et - est-ce un hasard ? - il se chuchote dans certains milieux qu'une délégation de celle-ci est récemment débarquée en ville, le jour même du lancement d'une certaine startup... -
Montréal, 1934.
Fille d'une mère irlandaise et d'un bourgeois canadien-français, Claude Dufresne a reçu une éducation de haut niveau dans les grandes écoles suisses et françaises. Brillante, elle aspire à changer le monde comme journaliste, et rien ne peut l'arrêter. Sauf qu'elle est une femme !
Qu'à cela ne tienne, elle décide de postuler au quotidien La Laurentie sous le nom de Claude Dumesne, un alter ego masculin créé de toutes pièces... et ce dernier est immédiatement convoqué pour un entretien d'embauche ! Elle s'y présente travestie et obtient le poste tant convoité.
Claude n'est au journal que depuis peu quand un collègue l'invite sans détour à participer à la réunion d'une « association de patriotes qui a à coeur l'avenir des Canadiens français ». Curieuse de nature, elle accepte et découvre avec stupeur que ladite association - l'Ordre ! - est en fait un rassemblement de fanatiques xénophobes et misogynes ayant à sa tête un leader charismatique masqué entouré de « frères » dévoués.
Pour la journaliste en elle, l'occasion est trop belle : elle infiltrera l'organisation, au péril de sa propre vie. Or, son existence sera transformée à jamais quand elle découvrira l'identité secrète du grand commandeur... et la nature du complot visant à l'éliminer ! -
- EXTRAITS DE L'AVANT-PROPOS -
... nous avons alors pensé que le crime aimait les complices et qu'il serait stimulant de concocter ensemble des plans crapuleux. Nous pourrions écrire un recueil à quatre mains, qui prendrait pour cadre les noires forêts, leurs zecs, les chalets près de lacs parfois anonymes. Nous avons aussi en commun, depuis nos premiers écrits, la propension à camper nos histoires en régions, en milieux ruraux ou en territoires peu densément habités. Nous souhaitions, dans ce recueil, cartographier le Québec et, par-delà, proposer des escales tant en Gaspésie qu'en Mauricie, en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent. Continuer à élaborer une toponymie du crime...
... dans toutes les nouvelles, des femmes seraient mêlées à des méfaits de différentes manières, les « signeraient » ou en seraient parfois les témoins. Les crimes prendraient des formes variées, de la voie de fait au vol en passant par le meurtre, le délit de fuite ou le fait de garder le silence sur une violation de la loi...
... notre troisième inspiration fut le calendrier sélène, le passage des différentes phases de la Lune - pleine, absente ou partielle - entre janvier et décembre. Saviez-vous qu'un certain nombre d'années comptent une lune perdue, treizième apparition dans le ciel de l'astre blême ?
Ariane & Maureen -
Être consultant sur un plateau de tournage et chercher à y débusquer le plaisantin qui met des bâtons dans les roues à la production du film, voilà qui change Charlie Salter de sa routine. Après tout, il y a pire dans la vie que de côtoyer des stars du cinéma et d'en parler au souper à sa famille ! Mais si Charlie est fasciné par ce qui se passe devant et derrière la caméra, sa présence ne freine pas les incidents, qui deviennent de plus en plus sérieux - fausse alerte, bris de matériel, graffiti haineux...
Salter est conscient que le sujet de ce thriller - la poursuite d'un criminel de guerre nazi dont on retrouve la trace à Toronto - pourrait déplaire à des groupuscules d'extrême droite. Par ailleurs, l'amour ne règne pas en maître sur le plateau : le scénariste est à couteaux tirés avec l'un des acteurs principaux, le producteur a des problèmes financiers et l'équipe de tournage est de plus en plus tendue. Or, son enquête n'en piétine pas moins... jusqu'à ce que la mort frappe. Dès lors, Salter n'a plus le choix : il doit trouver le coupable, et vite.
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« Naître à Saga, c'est surgir en plein désordre. C'est apparaître entre les cuisses de sa mère au fond d'un appartement obscurci par une nouvelle panne, c'est apprendre très tôt à éviter les dispensaires indigents qui portent le nom nostalgique d'hôpitaux, c'est accepter très jeune de demeurer intouchable pour le reste du monde, c'est se résoudre à demeurer isolée dans un espace enclos aux dimensions démesurées... Grandir à Saga, c'est apprendre à ne jamais apprivoiser le silence. C'est connaître la solitude dans tout ce qu'elle a de cliché : perdue au milieu de la foule. C'est connaître très peu le soleil, parce que ses rayons franchissent mal la brume opaque qui enchâsse la Cité, c'est vivre sous la chape de nuages poussés depuis les Périphes jusqu'au Coeur urbain, c'est se familiariser très vite avec la saleté, la détresse et la gloire passée des monuments décrépit... » Celle qui parle s'appelle Illyge Raimbault, et c'est la performeuse la plus sulfureuse de Saga. Pas plus que la majorité des Citéens, contrairement aux Périphéens venant s'encanailler dans l'Arrondissement rouge, elle ne peut quitter le Coeur urbain. Illyge habite un ghetto, une prison. Est-ce pour cette raison qu'elle est devenue accro à l'élyx, la nouvelle drogue qui sévit dans la Cité ? Selon les autorités, l'artiste est morte d'une overdose et c'est un jeune Périphéen, Idrisse Sainmarc, qui a découvert son cadavre. Mais Idrisse n'est pas d'accord : si le visage était bien celui d'Illyge, le corps était manifestement celui d'un homme ! Têtu, défiant les autorités, Idrisse décide de retrouver la performeuse. Dès lors, sa vie à Saga devient un enfer, mais il n'en a cure, car très vite il se sait sur le point de découvrir une réalité qui risque de changer à jamais l'avenir de l'Humanité !
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Pour l'inspecteur Théberge, tout commence par la découverte du corps d'un homme qui semble être mort quatre fois... Puis des attaques terroristes visent les symboles religieux de l'Occident - à Montréal, l'oratoire Saint-Joseph est touché -, des écoterroristes s'en prennent à des scientifiques du domaine agro-alimentaire...
Qui a intérêt à attiser les conflits religieux ? Qui peut profiter d'un terrorisme qui menace la survie même de l'humanité ?... Guru Gizmo Gaïa, la nouvelle coqueluche d'Internet, annonce que la Terre va sévir contre l'humanité qui la ravage. Il prophétise l'arrivée d'un équivalent moderne des quatre cavaliers de l'Apocalypse. Or, les événements semblent vouloir lui donner raison.
Pour F, la directrice de l'Institut, ces événements sont le signal d'un retour brutal à l'action sur le terrain. Terminées, les analyses d'informations auxquelles elle avait consacré ses dernières années. Terminée, la préparation de son ambitieux plan pour en finir avec le Consortium... Non seulement ce qu'elle craignait arrive, mais cela arrive plus vite que prévu.
Elle doit plonger. Quels que soient les risques. Y compris celui de devoir réaliser une alliance avec Fogg, le chef du Consortium. -
Les fléaux prédits par Gizmo Gaïa s'abattent l'un après l'autre sur la planète, menaçant des populations, saccageant les dernières ressources disponibles ; quant aux terroristes, après les églises et les musées, ils s'attaquent maintenant aux écoles - à Montréal, les HEC sont visées.
Grand patron du Cénacle et inspirateur des Dégustateurs d'agonies, Killmore se prépare à lancer la phase finale de son grand oeuvre ; après quoi, il entend se retirer dans son Arche. C'est de cet observatoire qu'il espère assister à la naissance de l'humanité nouvelle qui émergera de l'Apocalypse.
Pour tenter d'éviter le pire - et sans vraiment pouvoir compter sur Hurt, toujours aux prises avec les démons de son passé -, l'Institut fait jouer ses contacts dans différentes agences et prend la tête d'une coalition informelle. Son but : contrer ce qui ressemble à l'extermination programmée de l'humanité. -
Dans l'exercice de ses fonctions, l'inspecteur d'état-major Charlie Salter a souvent contemplé la mort de près. Pourtant, quand il se présente à l'urgence où son père, transporté en ambulance à la suite d'une chute, gît inconscient sur son lit d'hôpital, il se sent complètement désarmé.
Obnubilé par cette tragédie qui ravive ses angoisses filiales - ses relations avec son père ont toujours été conflictuelles -, Charlie cherche à se changer les idées et, s'étant entendu avec le lieutenant Marinelli, il décide d'enquêter sur la mort de Maurice Lyall, le doyen du Bathurst College récemment assassiné à son domicile. Pour Marinelli, il ne fait aucun doute que cette mort est la conséquence d'un cambriolage qui a mal tourné. Or, des journaux de Toronto ont remis à la police des lettres anonymes suggérant plutôt que Lyall aurait été tué en raison de sa récente élection au poste de doyen.
Pour Salter, c'est l'affaire rêvée : rien de mieux que d'interroger une bande de professeurs imbus d'eux-mêmes et de leurs prérogatives pour oublier ses problèmes familiaux. Alors quand Marinelli lui annonce qu'il a mis la main sur le cambrioleur, et donc sur le meurtrier, Salter s'entête : pas question qu'il laisse aller son enquête !