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Société des écrivains
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Par une belle matinée de septembre, deux pêcheurs découvrent un cadavre remontant des entrailles du Lac du Der, le plus grand lac artificiel de France. Un crime qui ressemble tellement à un autre, qu'un fin limier de la Gendarmerie Nationale, Quentin Morvan, s'associe à une journaliste d'investigation, Agathe Meunier, la Star du petit écran, pour résoudre ce qui n'est que le début d'une série de crimes effroyables, tout en redorant l'image de la Gendarmerie, éprouvée par les troubles internes au pays, suite aux dernières élections présidentielles. Un regard personnel sur la société française actuelle et un mini Tour de France sous couvert d'une enquête palpitante, réalisée par un duo improbable, les menant aux portes de l'Enfer.
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« - Tu vois, et c'est un peu le paradoxe à Lausanne. En dehors de l'horreur, tous ces lieux interlopes, non contrôlés, contigus à ceux très organisés et maîtrisés de la ville, lui donnent des allures mystérieuses, souvent émouvantes. Ces lieux d'exception, comme abandonnés, offrent par ailleurs un sentiment de liberté parcouru parfois d'inquiétude. Malheureusement ils peuvent finir par devenir une scène de crime dramatique. » En Suisse, une jeune femme nue d'une rare beauté est retrouvée morte sur un tapis de neige immaculée. Chargé de faire la lumière sur le meurtre, Louis Salieri de la police criminelle est bouleversé par cette sordide mise en scène. L'enquête tâtonne, jusqu'à ce que le principal suspect soit également assassiné. La mort de ce simple ouvrier dans une entreprise de construction déclenche une succession de révélations qui conduisent finalement sur la piste du véritable coupable. Patrick Mestelan signe un roman policier dont l'originalité tient à la fois à son art de la narration qu'à l'exotisme du décor helvétique où il se déroule.
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Traqué puis exécuté froidement dans la forêt de Chamarande, un jeune homme donne bien malgré lui l'occasion à Quentin Morvan, capitaine de gendarmerie, de plonger une nouvelle fois dans les abîmes de l'âme humaine. Toutes les forces de l'IRCGN sont sollicitées pour mettre fin à l'amoncellement de cadavres qui semblent étrangement liés les uns aux autres, tandis qu'un couple de jeunes gens se retrouve pris dans un piège mortel.
Voici le troisième opus de la série, ADN - Les Nymphes, mêlant poèmes et enquête criminelle, suspense et légèreté, donnant ainsi ses lettres de noblesse à un style nommé par l'auteur « Polarésie ». -
La Fillette au bois de l'ogre
Maria t. Carlevaris
- Société des écrivains
- 1 Octobre 2015
- 9782342042412
« Il avait arrêté la voiture à la hauteur des poubelles qui longeaient le terrain de jeux et en était descendu pour boire et regarder deux fillettes qui jouaient. L'une devait avoir huit-neuf ans. Il la regardait. Elle s'était éloignée un peu en direction des poubelles vers la rue et, voyant l'homme bronzé, chauve, aux lunettes noires buvant une bière, la dévisager, lui avait lancé un jet avec son pistolet à eau. Ça l'avait énervé, l'avait pris comme une attaque, du mépris. Il en avait subi tellement quand il était petit... Rapide comme un animal sauvage en attente de proie, il s'était jeté sur elle, l'avait tirée vers sa voiture, l'étranglant d'une main et la tenant par le buste, pour la balancer à l'arrière de sa voiture dont il verrouilla les ouvertures. Il repartit en trombe. » À partir d'un glauque fait divers qui a défrayé la chronique début 2015, Maria T Carlevaris compose un roman qui veut aller par-delà le discours médiatique et sonder les psychés des principaux acteurs du drame. Dans le cadre de cette fiction, elle nous place ainsi et du côté des victimes et de celui du bourreau, et met en scène les possibles conséquences d'une telle tragédie. Noir et déchirant, juste et glaçant, une oeuvre sans concession, à l'écriture dépouillée et au rythme oppressant.
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« En moins de trois minutes, ces sales bêtes avaient dévoré les intestins de cette pauvre personne, brisé et broyé ses côtes et arraché des quartiers de chairs de ses jambes. Il ne restait qu'une partie de son tronc. Et lorsqu'il rendit l'âme, le Directeur Général se fendit d'un grand rire sarcastique pendant trois minutes, en disant : - En voilà un qui ne pourra plus nuire au Président par ses propos méchants. » À Island no Law, avoir une opinion dépréciative de la gouvernance du pays n'est pas autorisé sous peine d'être convoqué, empoisonné, torturé ou dévoré par des canidés sous le regard insensible d'agents aimant voir couler le sang et humer le parfum de la mort. À l'encre de l'épouvante, Cédric Mpindy nous entraîne dans les couloirs funestes et mystérieux d'un environnement secret où règne une atmosphère oppressante, mais ô combien intrigante. Au fil des lignes, happé par les infiltrations et les méthodes d'espionnage des terribles services de l'Intelligence Supérieure du Pays, le lecteur se retrouve prisonnier de cet ouvrage captivant jusqu'à la dernière page, et attend l'événement salvateur au Pays de Tous les Possibles. En refermant ce livre, on soupire de soulagement en appréciant notre chance de vivre dans une société où l'on a heureusement encore la liberté de penser, sans risquer de tels dangers.
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« Je partage votre première impression : un homme que personne ne connaît est invité par le comte dans son bureau. Ils restent enfermés ensemble plus d'une heure et finissent par se tirer dessus. Curieusement, ils ont chacun un revolver. Mais pourquoi donc avaient-ils chacun un revolver ? Pensaient-ils qu'ils auraient eu à s'en servir ? D'où proviennent ces revolvers ? Avaient-ils des raisons de se méfier l'un de l'autre ? Si oui, pourquoi ? Ils ont tiré simultanément l'un sur l'autre. Qui était l'agresseur ? Qui était l'agressé ? L'homme avait-il besoin d'argent ? Savait-il quelque chose qui aurait pu nuire à la réputation du comte ? Si oui, le comte voulait-il acheter son silence ? Cela ne semble pas correspondre à l'idée que chacun se fait du comte : un homme juste et droit ! Mais qui sait ? » Novembre 1950. Un manoir, un clochard et un comte, une partie de poker, deux morts : pour résoudre l'équation, le détective Abel et le commissaire Priseur vont devoir démêler le vrai du faux. Car derrière les apparences, se cache souvent l'inavouable... Dans cet hommage indirect aux énigmes d'Agatha Christie, Jean-Marie Devick signe une enquête policière au charme d'antan qui ravira les amateurs.
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Quel mobile a bien pu conduire un étrange malfrat suisse à commettre un meurtre et un vol dans le musée Sainte-Croix de Poitiers ? Quels secrets la statue de Minerve peut-elle bien renfermer ? Religion, oeuvres d'art, franc-maçonnerie, noblesse française... Chargé de l'enquête, le capitaine Olivier Foulquier sera épaulé d'une sulfureuse journaliste du quotidien local.
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« Dany enfile un pantalon et une chemise. Puis, sans faire de bruit, il sort de sa chambre et marche sur la pointe des pieds. Seul dans la nuit, il traverse les pièces de la maison. Un léger clair de lune lui permet de voir les meubles et d'éviter les obstacles. Il arrive devant l'entrée du bureau de Kane. La porte n'est pas fermée à clef. Dany entre et referme doucement. Il s'avance directement vers le coffre-fort. »
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Les enquêtes de Michel Bathelet : 13 novembre 1972
Jacqueline Laforgue
- Société des écrivains
- 14 Novembre 2014
- 9782342030259
Arnaud Morel, notable bordelais, directeur du prestigieux Château de Rieussec dans le sauternais, est retrouvé assassiné à la lisère d'un champ d'asperges. Qui donc l'a assassiné ? Sa fille Faustine ou Mathilde, sa seconde épouse ? Ne serait-il pas plutôt rattrapé par le passé ? Michel Bathelet, confronté à ces questions, va tenter d'y répondre et de retrouver l'assassin. Le chemin de son enquête va être jalonné d'autres cadavres ! Y a-t-il un rapport avec Arnaud Morel ? Quel secret pouvait cacher cet homme bien sous tous rapports ?
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« Voilà, je savais bien qu'il "en était" et je n'ai pas supporté qu'il préfère un autre que moi. Mais comment finalement n'aurait-il pas pu préférer un autre, vu qu'il ne me connaissait même pas ? C'est ça que j'aurais dû lui demander en premier : m'avait-il déjà remarqué ? Je n'ai même pas réfléchi à ça à ce moment-là. J'ai saisi une pierre dans le talus avec mes deux mains et l'ai frappé au crâne à plusieurs reprises, et je l'ai frappé, l'ai frappé et encore frappé puis... » Condamné à une lourde peine d'emprisonnement pour le meurtre d'un jeune homme qui s'est refusé à lui, Pascal, après quatorze années d'enfermement, voit son quotidien s'éclairer lorsque s'amorce entre lui et Clément, qui vit au-dehors, une correspondance. Un échange où ce dernier souffle initialement le chaud et le froid avant de laisser entrevoir des intentions inattendues au prisonnier qui commence à dessiner pour lui un avenir. Mais est-il encore maître de son destin ? Récit qui embrasse les codes du roman épistolaire et du thriller psychologique, « Pour l'amour de Blaise » est de ces oeuvres où la manipulation s'exerce avec brio, faisant miroiter seconde chance et pardon là où se trament des plans plus terribles. Un livre-piège et un roman par lettres où les liaisons se font inévitablement dangereuses, par un auteur qui dévoile un pan plus cynique de son imaginaire.
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Monsieur mon biographe, Comme vous me le demandez, je vais raconter quelques-unes des enquêtes qui ont marqué ma carrière. Je sais que pour chacune d'elles, vous allez penser que j'aurais pu avancer plus vite : votre esprit va s'en agacer ! Avant que vous me reprochiez ce que vous pourriez considérer comme de la lenteur, sachez qu'il faut se garder des conclusions hâtives, des évidences ! Qu'il ne faut pas aller trop vite en besogne : la voie de l'erreur est confortable, celle de la vérité est bien plus malaisée ! Enfin, rappelez-vous toujours que, dans notre métier, une conclusion n'est pas assise sur une présomption, aussi évidente soit-elle, mais sur des preuves irréfutables qu'il nous appartient de dénicher, rassembler, corroborer puis faire reconnaître. En imaginant cet entretien entre un commissaire à la retraite et celui qui se veut son biographe, cette fois, ce n'est pas un seul roman policier que Philippe Jussiaux propose, mais plusieurs qui se succèdent tout au long des pages en interpellant toujours la perspicacité du lecteur qu'il met à rude épreuve. Des enquêtes réalistes et une pointe d'humour qui raviront les amateurs du genre.
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Une vengeance dans la communauté des gens du voyage, le faux suicide d'un professeur de musique à la dérive, une affaire de dopage dans le milieu hippique, un arbitre de rugby brûlé à l'acide... Capitaine de police aux Sables-d'Olonne, Étienne Vavin a fort à faire. Mais c'est sans compter le cas d'Alice, sa fille, à qui l'on vient de diagnostiquer une trisomie 12p. Avec sa femme Camille, capitaine elle aussi, il devra apprendre à gérer la différence...
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Gabriella Bianco nous invite à revivre son histoire d'amour avec Magdalena Pokorny et la développe dans une forme très dramatique, à travers des structures solides et impeccables, « mettant en scène » les événements devant nos yeux choqués et nos coeurs émus. Avec une participation profondément émotive, Gabriella Bianco nous fait revivre le destin implacable qui unit Wolfgang A. Mozart et Constance Weber, Magdalena Pokorny et Franz Hofdemel. Dans le rythme vertigineux qui marque la cadence des mémoires, dans l'articulation pénible des événements, qui présage la tourmente qui tombera sur eux avec toute sa violence, à travers l'inquiétude et la tension de chaque épisode, tous ces éléments constituent le style propre à cet auteur passionné, qui traite du baroque, du classique et du romantisme en musique avec compétence. Dans le style et le feu romantique de cet auteur, nous reconnaissons son personnel « Sturm und Drang », qui nous parle, dans cette histoire d'incomparable beauté tragique, de l'amour dans la vie et dans la mort, exprimé dans le Concert 595 « Pour Magdalena » de Mozart ! (Catalogue Kchel 595 Début : 4 mars 1791 Vienne). Carlos Vera, critique littéraire et musical, Telam Agence de Nouvelles, Buenos Aires, 2006
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« Mon commandant, concernant votre question sur mes motivations pour ce qui est de l'affaire Turin, je veux tout simplement que la lumière soit faite sur elle et que la vérité soit connue. Je crois savoir, selon mes informations, que cette affaire a fait couler à l'époque beaucoup d'encre et donné du fil à retordre à nos services. Personne n'a jamais réussi à trouver le mobile du meurtre et les assassins courent toujours. La mémoire de ce brave policier doit être honorée. » Mais ce que le lieutenant Dravers ne dit pas encore, c'est qu'il est le propre fils de la victime, l'inspecteur Turin. Récit d'une recherche discrète mais opiniâtre de la justice par un homme qui va se trouver confronté au passé et à ses zones d'ombre, le roman de G. Sory nous entraîne au coeur d'une enquête qui, pas à pas, va impliquer son entourage. Efficace, bref, un récit tout en secrets et ramifications souterraines qui se lit d'une traite.
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« Dany s'est déplacé à plus de cinquante mètres de l'épave de son hélicoptère. Au loin, il entend le bruit des soldats. Il s'allonge sur le sol afin d'échapper à ses poursuivants. Il se couvre de sable sur les jambes, les pieds, le haut du corps, les épaules et la tête. Il essaie encore de s'enfoncer plus profondément dans le sable. Il se lance une dernière poignée de sable sur sa tête en fermant les yeux, il prête l'oreille aux chuchotements des voix. Plusieurs gardes tournent autour de l'épave. » Lorsque la plus importante saisie de drogue jamais réalisée fait les gros titres des journaux, Dany n'a aucun doute : Kane est de retour. Remontant sa trace jusque dans un désert de sable, il parvient à infiltrer son armée privée... Trafic de cocaïne, mercenaires, lavage de cerveaux, corruption : ce second volet des aventures de notre jeune héros poursuit son long combat contre son ennemi juré. Mêlant aventures et espionnage, ce thriller comblera le jeune public avide de sensations fortes.
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« Le premier crime, celui de Marseille, était malheureusement passé comme presque tous les crimes. Un fait divers comme un autre. On ne parlait pas de crime homophobe. Pas encore, en tous les cas. Moi-même, je ne l'avais pas trop remarqué, si ce n'était cette étrange réaction qui m'avait conduit à l'hôpital. La seconde fois, c'était l'étonnement d'un second crime commis dans les mêmes conditions, mais il passait également comme un crime odieux, ou plutôt comme une réplique faite par une personne qui avait certainement lu le premier petit article dans une colonne de la presse locale lyonnaise. Un abominable recommencement. Ce n'était qu'au moment du crime de Sochaux que les choses changeaient, non seulement pour nous, mais je pense aussi pour tout le monde. Il y avait beaucoup trop de similitudes. Ce qui mettait un point en évidence, c'était ces kilomètres entre les villes touchées, toujours dans les trois cents kilomètres. » Après un attentat en zone de guerre, un militaire français gay s'installe à Dontreix dans la Creuse. Un meurtre sordide survenu à Marseille le fait réagir : une indéfinissable intuition le persuade que le tueur figure sur la photo d'un journal. Alors qu'il essayait de reconstruire sa vie, le voilà bientôt lancé aux trousses d'un insatiable tueur en série... Un héros atypique et un don énigmatique pour une enquête originale qui vient combattre l'homophobie, des préjugés quotidiens à la haine la plus féroce. Un mélange des genres surprenant et efficace.
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Derrière la porte ; la tyrannie terroriste
Claire Rozier
- Société des écrivains
- 29 Janvier 2016
- 9782342047325
« Crier ? Sans alerter ceux qui l'emmenaient, elle essaya de se faire la voix, aussi bas que possible. Mais elle était ligotée et bâillonnée. Aucun son ne sortit de sa bouche. Le véhicule ralentissait régulièrement. Parfois, il s'arrêtait même, brièvement. Puis il repartait. À chaque arrêt, elle entendait le bruit d'un autre moteur qui tournait à côté. Puis des ordres échangés en bambara. Ils parvenaient assourdis jusqu'à elle, mais étaient criés assez fort pour qu'elle comprît de quelle langue il s'agissait. Il y avait plusieurs véhicules. Ils ralentissaient en même temps, repartaient et le jeu recommençait. Elle pensa que c'était un convoi de militaires, armés jusqu'aux dents, le séant posé sur la tranche à l'arrière de véhicules hérissés de kalachnikovs. » Paris-Bamako. Hélène, grand reporter à RFI, est envoyée au Mali pour y faire un reportage sur la liberté des femmes. Lors d'une soirée à Bamako, elle est droguée et enlevée par un groupe islamiste armé. L'odyssée de son enlèvement est opérée sur des milliers de kilomètres à travers les pistes du Mali jusqu'à l'Adrar des Ifoghas où elle est séquestrée pendant des mois. Pour tromper son ennui et sur les conseils du chef de ses ravisseurs avec lequel elle se lie d'amitié, elle se lance dans l'écriture d'un roman, une mise en abyme de sa propre histoire. Aux mains du MNLA, puis d'Aqmi, elle tentera de s'échapper... Cherchant désespérément la fuite, seule face à ses ravisseurs, seule face à ses démons, l'héroïne de Claire Rozier fascine, son expérience bouleverse. Parfaitement documenté, un thriller d'une actualité brûlante doublé d'une plongée psychologique redoutable qui ne peut laisser indifférent.
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«?L'odeur, d'abord. À peine sorti de l'avion elle me sauta au nez. Un mélange parfaitement indescriptible de nourriture, de moisissure, d'excréments et d'encens avec une dominance de kérosène qui rappelait immédiatement la précarité de toute forme de vie. Une simple odeur, ou plutôt une combinaison de fragrances, me donnait accès immédiatement à des considérations existentielles que j'avais facilement planquées au fond des tiroirs en focalisant sur le boulot. Ici, la mort était non seulement visible partout, elle se sentait. Les cycles de vie semblaient accélérés et nos existences réduites à peu. J'aurais dû anticiper la suite, Pierre était passé par là. Ils se ruèrent sur moi, j'étais le pigeon idéal.?» Genève. Un chauffeur de taxi meurt dans un accident de voiture. Jean, présent sur les lieux du drame, ramasse un petit paquet insolite dans lequel il trouvera un carnet de moleskine et une étrange tablette qu'un client avait apparemment laissés dans la voiture. Un objet qui attire la convoitise de diverses organisations prêtes à tuer... Les expériences épicuriennes et spirituelles d'un chauffeur, la fuite d'un employé de banque en Asie où il sera emprisonné pour trafic de drogue, un ami new-yorkais de ce dernier kidnappé et envoyé en Inde, un scientifique japonais qui travaille sur la «?particule de Dieu?»... Et si tout cela n'était que le début d'une aventure qui les dépasse tous ? Thriller choral complexe servant de trame à une troublante quête existentielle, Hey, taxi ! brouille la frontière entre les genres, interpellant autant qu'il divertit.
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« Sous la houlette d'un animateur de télévision en perte de vitesse et de cinq célèbres maisons d'édition naquit l'idée d'une nouvelle téléréalité, se voulant nettement plus intellectuelle que celles qui envahissent actuellement notre paysage audiovisuel. Durant cinq semaines, cinq jeunes gens issus de la diversité sociale et culturelle française vont devoir écrire des livres. Cinq écrivains connus vont les aider. Les maisons d'édition fournissent plans, maquettes, documents pour les guider dans cette mission. Tout est disponible sur le site pour que les téléspectateurs puissent participer à l'émission. À chaque fin de semaine un vote collégial (téléspectateurs, écrivains, maisons d'édition) primera le meilleur apprenti écrivain. Le plus primé des cinq touchera un chèque de 10 000 EUR et obtiendra un contrat auprès d'une maison d'édition pour la rédaction de son premier livre. Cette bonne mécanique audiovisuelle paraît parfaite. Une suite d'événements va perturber une si belle téléréalité... » Une téléréalité digne d'intérêt ? Lorsque la mécanique s'enraye, l'émission passe vite du rêve au cauchemar : l'un des écrivains s'avère un ancien détective privé, l'un de ses jeunes collègues ne supporte pas son comportement odieux, quand le présentateur de l'émission, lui, entend bien faire déraper le show vers autre chose, tandis que l'un des candidats trouve bientôt la mort... À travers ce thriller acide et efficace, Nigel Van Vooren livre une satire réjouissante des médias, fustigeant par la même occasion l'éloge de la superficialité de l'ère moderne.
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La vie de Bernard ne tient plus qu'à un fil, son existence a perdu toute saveur. Son travail, son fils et ses amis : c'est tout ce qui lui reste. L'un de ses camarades de désespoir, Antoine, est traumatisé par la disparition précoce de sa soeur, dont il se sent responsable. Torturé et avide de vengeance, devenu capitaine de police, il enquête sur une série de crimes horribles et l'enlèvement d'une jeune fille, tandis que Bernard, lui, voit son quotidien monotone bouleversé par sa rencontre avec Dora, employée dans un château qui abrite un terrible secret... Pulsions, folie, vies antérieures... Comment faire face à l'énigme de la conscience humaine ? Avec ce récit à trois voix, Arthur Werka livre un roman noir et troublant qui nous entraîne dans les méandres de la psyché criminelle, sur la piste de destins brisés par la violence.
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« Mon tendre amour ! M'entends-tu ? Me vois-tu ? Es-tu près de moi ? J'aurais tant besoin de ta force et de ta sagesse. Cette affaire me déroute complètement. Des gens meurent. Des gens qui ont des liens avec ma famille et je suis impuissante. Je ne peux pas les sauver ! Je dois arrêter cet homme, mais je tourne en rond. Toutes les pistes que j'explore sont vaines. Je dois l'arrêter. Je dois comprendre. Aide-moi James ! J'ai besoin de toi ! » La commissaire Emma Forest, jeune veuve au coeur brisé, est très appréciée de son équipe pour ses qualités humaines et professionnelles. Elle se déplace en fauteuil roulant en raison d'une maladie génétique, mais ne manque pas d'énergie. Lancée avec ses deux fidèles coéquipiers sur la piste d'une sombre affaire dont les victimes lui sont étrangement proches, elle est finalement prise au piège d'un dangereux criminel. Louise Phaneuf ménage un intense suspense au fil d'une intrigue captivante, à laquelle elle ajoute une pointe de romance pour le plus grand plaisir du lecteur. La structure narrative originale fait alterner le point de vue des deux protagonistes, offrant ainsi une dimension supplémentaire au roman policier.
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« Nous entrons dans le grand salon. Immense, énorme, avec devant nous les murs de la tour carrée. Arwen traverse la pièce en courant. Sur le mur du fond, une porte dissimulée dans la menuiserie, elle la pousse violemment. Je la suis comme je peux. Nous entrons dans l'orangerie. Directement, elle tourne sur sa droite. Ici aussi, les murs sont recouverts de placards et lambris. Elle tire sur une des portes et j'aperçois un coffre-fort de couleur rouge... » Bryce Leroy, un commissaire solitaire au coeur tendre, retrouve un regain de jeunesse en renouant avec Arwen, son premier amour. Originaire de Jersey, cette talentueuse musicienne demeure très mystérieuse sur son passé. Un incident survenu dans le piano-bar où elle se produit l'incite à lui confier son terrible secret. Alors qu'elle avait douze ans, deux individus ont violé sa soeur et tué sa mère pour récupérer un étrange coffret alors en possession de son père, un passionné d'histoire... Course au trésor, trafic d'objets d'art anciens, assassins impitoyables... Autant d'énigmes que Christian Büsch assemble avec brio pour donner vie à une enquête policière haletante dans l'ombre des Templiers.
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« Quelques horribles cicatrices lézardaient son dos de haut en bas. Ce n'était finalement pas que de vulgaires cicatrices de blessures infligées lors d'une rixe, mais, à bien les regarder, elles représentaient des dessins, des ailes d'ange, une aile sur chaque épaule descendant vers le bas du dos comme un mauvais tatouage, mais alors sans encre, et au niveau des reins, d'autres traces, comme des lettres inachevées, indélébiles et presque illisibles. » À Toulouse, Gabriel fait la rencontre de Simon, un riche héritier qui offre de l'héberger pour lui éviter de dormir dans la rue. Les deux jeunes hommes se prennent d'affection l'un pour l'autre, mais Gabriel cache un lourd et triste passé. Après l'avoir surpris en train de fouiller dans ses affaires, Simon le met brutalement à la porte, avant de réaliser qu'il s'agit d'une méprise. Lorsqu'il revoit le mystérieux vagabond, celui-ci est dans le coma à l'hôpital sous une autre identité. Des policiers mènent l'enquête pour élucider les conditions de son agression et comprendre pourquoi il a dissimulé sa véritable identité... François-Xavier David imagine une histoire d'amour pleine de rebondissements inattendus et savoureux.
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Le romancier Nigel Van Vooren voit son rêve se réaliser : le Cercle des écrivains disparus a accepté sa requête, il recevra bientôt la visite des esprits d'Agatha Christie et de Marcel Proust. L'occasion de faire le point sur un monde littéraire qui a beaucoup changé... 2025. La célèbre Anglaise sort de cryogénisation. Elle retrouve Nigel et lui soumet un nouveau roman mettant en scène ses héros favoris réunis dans une même agence de détectives. Ils enquêteront sur le mystérieux assassinat du milliardaire George Mac Loyd... Hommage décalé mais respectueux, truffé de clins d'oeil et modernisé, le nouvel opus de Nigel Van Vooren ressuscite à travers ces deux nouvelles aussi bien les fameux écrivains que des personnages légendaires. Les amoureux du genre seront ravis de découvrir Jane Marple, Hercule Poirot, Ariadne Oliver, Felicity Lemon et bien d'autres comme ils ne les ont jamais vus. Au-delà de l'exercice de style, l'auteur signe avec humour et sincérité une véritable déclaration d'amour à la littérature policière et au whodunit en particulier.