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Ça commence par un coup de téléphone. « Si vous voulez connaître la vérité sur la mort de votre mari, venez tout de suite me rejoindre dans la forêt, à la fontaine. » Puis un corps, ensanglanté. Des mots qui lui reviennent en mémoire. « Madame, il faut vraiment que je vous parle, c'est vital. Nous sommes vous et moi en danger. » Une voiture qui la suit, lui rentre dedans. Un cri au secours, un inspecteur dubitatif, jusqu'à ce qu'il découvre aussi le corps. Enfin un nouveau coup de fil. Un souffle. « Vous n'auriez jamais dû mêler la police à toute cette affaire. Cela ne vous a pas suffi de perdre votre mari ? Vous vous en mordrez les doigts ! »
Et la vie d'Eve Langlois prend un tournant des plus inattendus et ne sera plus jamais la même. Mais ça, vous l'auriez deviné tout seul.
Une jeune femme qui se retrouve malgré elle plongée dans une histoire qui la dépasse.
Un mari qui lui a caché d'horribles secrets de son vivant, un inspecteur qui lui tape sur les nerfs, un mystérieux inconnu qui veut la tuer... Il y a des jours comme ça, où l'on se dit qu'on aurait mieux fait de ne pas répondre au téléphone...
En unissant avec merveille polar et humour, en y ajoutant un zeste d'amour (c'est incontournable), Patricia Bogey arrive aussi bien à nous faire rire qu'à nous angoisser.
Des personnages hors normes, une intrigue qui joue on ne peut mieux avec les conventions, de l'action et des péripéties, des insultes et des mots doux, c'est certain, tout est là pour nous - pour vous - faire passer un bon moment, entre émotion et surtout sensations fortes !
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« - L'affaire semble d'une banalité affligeante. Il s'agit probablement d'un larcin commis par une petite frappe surprise en flagrant délit de vol. Il a paniqué et s'en est pris au vigile qui, au cours de la bagarre, a récolté un coup de ya en plein palpitant. Mais je me suis toujours méfié des choses qui paraissent trop simples ou trop évidentes. Elles cachent parfois des surprises dont on se remet difficilement. » Il y a de l'agitation au musée des Tartignolles. Le Portrait du général Ivan Desky, peint par le camarade Valéry Proutine, a été dérobé et le vigile qui assurait la surveillance des lieux a été empoisonné puis poignardé. L'enquête s'annonce corsée, d'autant plus que les relations diplomatiques franco-russes ne sont pas au beau fixe. Le commissaire Léon Tenay, dit le Vénérable, accompagné de ses adjoints Pichon et Bartès, se voient contraints de livrer une investigation des plus finaudes. Entre rencontres ubuesques, argot et calembours, Guy Borsoï nous livre un roman policier d'une plaisante sagacité.
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Un braquage de banque à San Francisco qui tourne mal amène Tom et Dan, nos deux policiers chargés de l'enquête, à remonter un fil d'indices qui, d'un fait divers dramatique, nous plonge dans une intrigue à l'échelle du pays. Gloria, une journaliste qui flaire un coup médiatique de cet évènement se lance également dans l'enquête. Et qui est notre intriguant personnage, un psychiatre, qui offre une dimension psychique à ce scénario.
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« Je me mets tout d'un coup à penser à tout ce qui s'est passé dans ma vie depuis ces derniers temps. Je vois défiler dans ma tête en images tous les événements survenus les uns après les autres. Madame Johnson avec qui j'ai passé de très bons moments. Le départ de Papa qui me manque énormément. Mon frère Max qui commence sa vie d'adulte et qui est follement amoureux de Daisy. Maman et Loretta qui m'ont l'air follement amoureuses l'une de l'autre. Sans oublier les merveilleux moments passés aux côtés de Jonathan et, en raison de ce que j'ai fait, je me demande si je suis passé à côté d'un grand amour. Sans parler de tout le mal que j'ai fait à Carlos. Soudainement, j'ai la poitrine qui me serre très fort. C'est plus fort que moi, quelques larmes coulent sur ma joue... » Dès les premières lignes de son roman, S. Cajolais instaure, autour de son narrateur, Alex, un climat d'urgence et de fébrilité. Urgence de dissimuler les conditions de la mort soudaine de son père... Urgence de tenir certaines de ses activités et recherches pharmaceutiques dans l'ombre, qui pourra le conduire à commettre l'irréparable... Mais si le héros a ses secrets, ceux qui l'entourent en ont autant qui surgiront, avec fracas, au fil de ce récit qui emprunte aussi bien au thriller qu'au fantastique, qui joue aussi bien sur le registre psychologique que sur celui du surnaturel, pour mieux nous attraper dans ses filets. Nerveuse, étourdissante, construite en crescendo, voici une oeuvre imprévisible qui ne cessera de vous surprendre.
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« Ma vie n'aura plus de sens tant que ma vengeance ne sera pas assouvie ! Je n'ai plus qu'un souffle de haine et le besoin incoercible, une envie insoutenable, de prendre la vie de ces hommes qui ont détruit la mienne sans aucun remord. »
Victimes d'escrocs, deux amis - un mandataire judiciaire et un commissaire-priseur - Claude et son épouse Catherine perdent leur bien le plus cher, « Le Parc », un cocon passionnel, un bijou familial, un havre de paix. Tenaillé désormais par une douleur terrible, notre protagoniste endeuillé, rongé par la perte de sa femme adorée, n'a plus qu'une aspiration : punir les complices.
Pris de pulsion assassine, Claude endosse le rôle de justicier et échafaude un scénario ingénieux, machiavélique, digne du grand écran, n'hésitant pas à être à la fois instigateur et auteur du double homicide... -
À partir de faits réels, ce roman a pour intrigue des malversations organisées dans une entreprise chargée, sous couvert de l'État français, de percer un tunnel vers l'Italie en pleine montagne de la Maurienne, puis d'en assurer l'exploitation. Des dérives mafieuses conduisent jusqu'aux pires des horreurs sur fond d'enquête de roman noir. Confrontés aux risques d'échec et de désaveu, les personnages révèlent leurs choix éthiques et humains. Une histoire d'amour se place au coeur de toute l'intrigue en contraste avec le scandale qui se dévoile.
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L'Affaire Rovandowski : Une enquête de Addamah & Manset
Bernard Domeyne
- Publibook
- 6 Février 2013
- 9782342000313
« À la sortie sud de Sainte-Foy-Lès-Lyon, il prit à fond le boulevard Baron du Marais tandis que les Floyds jouaient "Time" puis s'engagea sur le chemin de Montraÿ ; il arriva quelques minutes plus tard devant une imposante demeure, un modèle d'architecture contemporaine furieusement années soixante, de type Spirou et Fantasio à Champignac ; le genre de truc qui aurait eu sa place dans le Brésil de Bébel à l'époque de "L'Homme de Rio" ; une villa de riches d'un autre temps ; pas du tout une demeure éco-responsable. Il pila devant l'imposante grille d'entrée de la propriété, baissa sa vitre, sonna à l'interphone et sourit à la caméra de vidéosurveillance. »
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"Max paused and bent his head at an angle to get a better look. That was wine, a leak coming from one of the vats, not much, a dribble but definitely a leak wending its way across the slightly sloping floor of the cellar into the gutter running down the middle. He walked briskly towards it then stopped, catching his breath. The shiny black shoes stuck out foolishly into the alley, just below the blue overalls. Pierre Berton, a youngish man with sandy hair lay on his side with a sad expression on his face. The red stream gently seeping across the cellar floor was not wine."
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« Un grincement éloigné de porte en fer le fit tressaillir. Il fit volte-face et discerna un rai de lumière qui filtrait sous la porte d'entrée. Des pas lourds s'approchaient dans l'escalier à un rythme régulier ponctué par un silence à chaque palier. Juste en dessous un chien aboyait. Antoine connaissait cette démarche... Les bruits de pas étaient alternativement suivis d'un autre bruit qui ressemblait fort à un frottement de mains gantées sur la rambarde cirée de l'escalier en bois. Bientôt la sonnette de l'appartement retentit. Antoine n'alla pas plus ouvrir qu'il ne trouva le courage de lorgner par le judas. Pétrifié, sur le qui-vive, il se collait au mur au plus près de la porte ouverte du salon. »
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« Declan se redressa dans le lit et attendit qu'elle ait déposé le plateau près de lui. Noreen rencontra son regard et une étrange sensation la saisit, celle d'un vide immense, vertigineux où elle eut littéralement l'impression de tomber. - Quelque chose... Quelque chose ne va pas ? balbutia-t-elle. Il se raidit et un vague sourire prit naissance au coin de ses lèvres. Noreen semblait si détendue, si heureuse qu'il s'en trouvait désarmé. Ce n'était pas ce qu'il voulait, ce qu'il recherchait. Il n'y avait aucune soumission dans son comportement, aucune hésitation. Il aurait aimé voir de la gêne en elle, ressentir son mal-être, à la limite des larmes. C'était ainsi qu'il aimait assurer sa domination lorsqu'un profond sentiment d'humiliation étouffait sa victime, l'abandonnant, fragile et vulnérable. Declan Hansgaver se sentit frustré. Il dut faire un effort pour canaliser la violence qui montait en lui. » Si le conte de fées n'aura guère duré, le cauchemar, lui, ne faisait que commencer. Pour Noreen, son mariage avec Declan Hansgaver, psychiatre reconnu, allait faire de sa vie un enfer. La perte d'un enfant, l'internement, la folie et le désespoir : il lui faudra tout affronter pour faire éclater la vérité et, peut-être, un jour se reconstruire... Manipulation et erreur judiciaire sont les points de départ de ce thriller psychologique aussi dérangeant que révoltant. Autour d'une galerie de portraits plus vrais que nature, dont le profil d'un redoutable pervers narcissique, l'auteur orchestre un suspense efficace qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
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« Il y a encore plusieurs semaines, on aurait dit que cette Britannique apportait aux enquêteurs de fausses informations. Elle était inapte à donner la description exacte de son propre fils. Ni l'âge, ni une idée de la taille, ni le visage, ni la silhouette, ni la personnalité, ni même sa couleur de peau. Madame Church était incapable de le décrire. Jusqu'à ce jour. Celui d'un 5 décembre 1996 où elle n'était parvenue qu'à renseigner une information seulement : l'état d'esprit de son rejeton. » Janvier 1997, Bordeaux en pleine psychose. Depuis plusieurs semaines, de nombreuses jeunes femmes se volatilisent sans laisser le moindre indice. Mais cette fois-ci, une victime disparue six mois plus tôt est retrouvée inconsciente au beau milieu de la rue des Orangers. Un suspect bien particulier éveille les soupçons : un certain Royce, écrivain. Sur ses traces, Glen Elisha, un jeune policier, mais aussi une étudiante en psychologie et une journaliste, aux opinions différentes. Qui parviendra à retrouver cet auteur le premier et à faire éclater la vérité ? Kidnappings, meurtres, lettres anonymes, usurpation d'identité... Mickaël ZK brouille les pistes et orchestre un thriller psychologique tortueux qui captive jusqu'à son rebondissement final.
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Le bonheur de Soléna s'effondre lorsque son père, ensorcelé par une femme mystérieuse, belle et plus jeune, décide de quitter sa mère. A la rue, elle va s'installer avec sa mère chez sa grand-mère qui n'a jamais accepté la mésalliance de sa fille. Démoralisée par l'échec de sa vie et détruite par les constants reproches de sa mère, elle se suicide, laissant Soléna toute seule. A 16 ans, Soléna décide de retrouver son père et part toute seule à l'aventure où elle côtoiera une prostituée, des flics pourris ou au grand coeur, des mafieux et l'amour au sein d'une famille d'Indiens. A travers divers personnages, l'auteur nous fait découvrir des milieux et des ambiances très variés. On s'attache facilement à Soléna, jeune fille qui n'a pas été épargnée par la vie mais qui conserve fraîcheur et courage, et l'on se prend à suivre pas à pas sa progression dans la quête de son père...
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« Qui a tué Aristote Acropolis ? À tous ceux qui ont le nom et peut-être le prénom de l'assassin, je rappelle une dernière fois cette règle de prudence élémentaire : il ne faut pas se fier aux apparences. » Un matin d'hiver, un homme est retrouvé mort, les bras en croix, sur le parvis d'une église. Quand il découvre le corps, l'abbé Pierre-Alain s'empresse d'alerter les autorités. Qui est donc Aristote Acropolis ? Un sans-abri ? Que faisait-il là ? Est-ce un meurtre ? Pourquoi ce lieu précis ? Autant de questions que le lieutenant Vargasse va tenter de résoudre au fil de son enquête. Avec son style décalé et satirique, Éric David nous entraîne dans une affaire hors du commun avec un policier unique en son genre. Âmes sensibles, s'abstenir...
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Les enquêtes de Michel Bathelet ; Oncle Henri
Jacqueline Laforgue
- Publibook
- 17 Août 2016
- 9782342054859
« Michel tourne la tête en direction du canapé et est immédiatement interpellé par la pâleur du visage de l'oncle Henri. Son oeil expérimenté lui fait comprendre qu'il y a un problème, et pas des moindres. - Restez où vous êtes, ne bougez plus ! ordonne-t-il aussitôt aux personnes présentes. Il sort de son sac à dos une paire de gants en latex blanc et des chaussons qu'il enfile après avoir retiré ses bottes. Il s'approche d'Henri et constate sa raideur cadavérique. Par acquit de conscience, il tâte son pouls. Son absence ne peut que lui confirmer le décès. Il soulève la couverture et voit alors qu'Henri a reçu une décharge en plein coeur, sûrement d'un fusil de chasse. Il se retourne vers les invités : - Il est mort ! dit-il en en recouvrant le visage de l'oncle Henri avec la couverture. » passer un bon moment à l'événement organisé par leur oncle à la Palombière se retrouvent maintenant en état de choc face au cadavre de leur hôte. Ils ne comprennent pas les raisons de sa mort. Quel secret cachait Henri, homme honorable, directeur du cabinet du ministre de l'Agriculture, pour en arriver à cette fin tragique ? Qui aurait pu lui en vouloir à ce point ? Et ce n'est là que le début d'une série de meurtres... Après l'affaire Linda, retrouvez Michel Bathelet dans une toute nouvelle enquête trépidante.
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En Gascogne, Frédéric Duroc trouve un emploi temporaire de maître de chai dans les établissements Markurell Armagnac. Dans un bar, il rencontre Isabelle, veuve avec un enfant, dont il s'éprend très vite. Il aime retrouver Georges et Baba dans un café où il prend son déjeuner. Jusqu'au jour où Georges lui montre une photo de la prostituée avec laquelle il couche régulièrement : sur la photo, Frédéric reconnaît Isabelle... Ce court roman noir est une histoire de vengeance et de règlement de comptes sur fond de trafic de drogue. Le pays de l'Armagnac ne semble pas réserver que des bonnes surprises : outre les vignes et les champignons, on peut aussi buter sur les cadavres...
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« Le café avait battu des records de fréquentation. Les chuchotements de la centaine de personnes présentes dans la salle tournaient autour de Fiona Couvet et étouffaient les morceaux de Jean-Sébastien Bach diffusés en boucle ce soir-là. La coïncidence de la disparition mystérieuse de Fiona Couvet et le membre inférieur décomposé du bois de Sauvabelin avaient attisé la curiosité des badauds. Un avis de disparition la concernant avait été diffusé à la radio, dans les journaux, ainsi que sur les chaînes de télévision suisses et françaises voisines. Une photo d'elle, toute souriante, au format A3, était collée contre la vitre de la porte d'entrée et dans certains points stratégiques de la ville avec ces mots : "L'avez-vous vue ? Elle est partie sans nous laisser un mot !" Un texte suivi du numéro de police lausannoise. Parmi les clients, beaucoup n'y avaient jamais mis les pieds. Ils étaient là ce soir, attentifs, devant un verre ou une tasse, surtout pour voir à quoi elle ressemblait sur la photo, discuter avec le personnel ou simplement prouver son empathie à l'égard de la jeune fille. Une ambiance sinistre avait plongé l'endroit dans un air funèbre. » Disparue ? Assassinée ? Qu'est-il arrivé à Fiona Couvet, dite l'Oratrice ? La question agite les habitués du Café du peuple... mais aussi les enquêteurs chargés de l'affaire qui plongent dans une affaire où les révélations se font étonnantes. Roman tout en récits imbriqués et connectés, où les paroles des uns et des autres doivent être âprement démêlées, le nouvel ouvrage de J. P. Manuel Sebastiao nous happe par son écriture et son scénario ciselés.
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« Le brave homme se casse tandis que le prétendant à la couronne se confie à Tenay. - Mon père a été assassiné voici six jours, tandis qu'il inaugurait une pissotière moderne en passe de devenir le fleuron de l'art bukolien. Il a été abattu d'une balle entre les deux yeux. La veille, il avait fêté ses soixante-dix ans et se portait comme un tilleul. Le Vénérable se garde de corriger Sa Majesté qui emploie malencontreusement le mot tilleul à la place du mot charme, alors que chacun sait que le premier appartient à la famille de tiliacées, contrairement au second qui s'enorgueillit d'être de celle des cupulifères. - Malgré le chagrin immense que j'éprouve et qui m'étreint, je me suis ressaisi et j'ai décidé de faire toute la lumière sur ce crime. Je veux absolument confondre le meurtrier pour le traduire en justice et le condamner à une peine exemplaire. » Bienvenue à Buko, perle de l'océan Indien, ancienne propriété de la France... Un petit pays qui prospère grâce à ses ressources convoitées, aux moeurs pour le moins déconcertantes, à la langue si particulière. Un pays en deuil pourtant, à la suite de l'assassinat de son souverain, dans lequel sont envoyés le Vénérable et ses compères pour découvrir l'identité du régicide et son mobile. Autour de cette trame, Guy Borsoï construit un récit qui fait la part belle à la comédie, nous immerge auprès de personnages croqués avec humour, et repose sur un amour éclatant pour le français, ses contrastes et ses pouvoirs de transformation... Le tout sans sacrifier à la rigueur du genre policier.
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« À six heures légales du matin, j'arrête un suspect et quelques témoins du drame. Les hommes en imperméable racontent tous la même histoire (c'est un beau roman) et saluent le courage exemplaire des beaux et valeureux porteurs de lance. Dans mon bureau, seul comme un canari en cage, mon supposé pyromane devient le suspect numéro un. The number one, comme on dit de l'autre côté de la Manche avec l'accent joli des belles anglaises du Sussex (attention au lapsus). Le gamin à la mèche rebelle ne répond pas à toutes mes questions. Parfois, j'envie le beau et brave présentateur de Questions pour un champion. » Après avoir surfé sur les réseaux sociaux, un jeune sportif disparaît mystérieusement. La maman du joggeur appelle la police à la rescousse. Le lieutenant Vargasse lance l'alerte enlèvement. Au commissariat, les heures passent et l'angoisse monte crescendo. La police craint le pire... que l'on découvre le gamin nu sous un gros tas de feuilles mortes. Au pire moment, la reine des infos met l'affaire sous les feux des projecteurs et fait frémir la France entière. Le président de la République, le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Culture. Vous, peut-être ? Après Un flic exemplaire et La Minijupe rouge, Éric David signe ici la nouvelle enquête du lieutenant Vargasse. Entremêlant suspense et humour, ce polar post-San-Antonio ne laisse aucun répit. Rythmé et drôle, irrévérencieux, un mélange détonnant que savoureront les friands du genre.
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Les frères Holly ont tout d'une famille respectable : un arrière-arrière-grand-père qui a fait fortune comme chercheur d'or, un restaurant 5 étoiles dont ils se partagent la direction, un personnel dévoué, des femmes charmantes et des enfants adorables... Pourtant, c'est bientôt l'année du rituel : le sacrifice du gibier. Une nouvelle fois, la famille va se réunir dans son ranch du Dakota du Nord. Comme tous les trois ans et demi, ces aristocrates vont enlever leur masque et montrer leur vrai visage. Sans le savoir, Marco et Diarra ont postulé pour le mauvais poste, la plonge, le poste qui tue... Une satire sociale à la sauce serial killer, voici le menu aussi effrayant qu'alléchant que propose Ketty Jeannot. Farce noire, critique hardcore de l'Amérique de Trump, ce thriller cynique dénonce le racisme larvé d'une société à deux niveaux et délivre avec jubilation une galerie de portraits aussi dégénérés qu'insoupçonnables.
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« Pichon lâche un "bof" qui propulse sa nouvelle gomme devant les paturons du Premier ministre qui rôde encore dans le couloir. Il plante sa targette droite dessus. La même scène se répète. - Qui a osé récidiver ? Je vais demander un relevé ADN pour identifier et confondre le fautif. Ma sentence sera terrible. S'il est ministre, je le destitue immédiatement. S'il est conseiller du président, je l'expédie comme garde-chiourme dans une prison de quatrième catégorie où il aura le loisir d'apprendre les langues étrangères les plus parlées en France. Le Massif se manifeste. - Et s'il est policier ? - J'aviserai. » François Disant, le président de la République, a disparu... Il a été enlevé par le Kakou, la branche armée du Hélass, une organisation terroriste qui a son siège au Stringkistan. Alerté par les proches du chef de l'État, Anatole Faugier, le patron du bureau des investigations policières - le BIP - fait appel à son adjoint le commissaire divisionnaire Léon Tenay, alias le Vénérable, et aux inspecteurs Louis Bartès et Roland Pichon. Ils ont pour mission de récupérer, dans les plus brefs délais, le président au meilleur de sa forme. Comment vont-ils y parvenir ? Prenez une satire politique, plongez-la dans un vrai polar, n'oubliez pas le zeste de San Antonio, remuez... Décalée mais maîtrisée, la nouvelle enquête de Guy Borsoï est un cocktail savoureux à consommer sans modération.
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« - Hier soir, sur les coups de 22 heures, le téléphone de mon domicile se manifeste. Rares sont les personnes qui possèdent mon numéro, si bien que je décroche et me trouve en contact avec Jacinthe... Après les échanges de politesse, elle me raconte une étrange affaire qui venait de se produire dans son hameau. J'ai fini par comprendre qu'elle m'appelait à son secours. - Que s'est-il passé ? - Des crimes ont été perpétrés à Aboule-le-Pèze, au point que les contribuables sont complètement retournés. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. » Le village d'Aboule-le-Pèze vivait dans l'anonymat le plus total jusqu'au jour où Anatole Faugier reçoit un appel de sa cousine Jacinthe Nitouche qui lui raconte une drôle d'histoire. Les liens de famille étant les plus forts, il dépêche sur place Léon Tenay, dit le Vénérable, et ses deux adjoints, pour élucider le mystère. Ils y feront la connaissance de personnages hauts en couleur tels que Gros-Magnon et Gros-Minou des aubergistes étonnants, un bedeau amoureux, un curé au cerveau vacillant, un brigadier bizarroïde, un curieux pharmacien, un toubib déjanté, un notaire encore vert et un psy qui n'est plus en état de raisonner sainement sans oublier Vincent Time, un ex-percepteur à la retraite. Vous avez dit bizarre ? Savourez la quatrième enquête du Vénérable, bourrée d'humour et de mystère, le tout dans une langue colorée et truculente. Un roman policier décalé et innovant.
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« L'inspecteur Brecht était dans l'impasse. Déjà trois meurtres et pas un suspect, pourtant il en était sûr, tout était lié. Pour preuve les messages laissés par le tueur, le déclencheur, l'assassinat de Rose Castel. "Lily, la vérité est encore plus terrible que je l'imaginais, méfie-toi de tous. Ils vont me tuer, mais la vérité éclatera." Qu'avait-elle bien pu découvrir ? » Après des années passées loin de son île natale suite à un événement traumatique lors de ses 16 ans, Lily Castel, se voit contrainte d'y retourner pour l'enterrement de sa grand-mère, l'unique personne bienveillante de sa famille. Alors que tout semblait indiquer un arrêt cardiaque, Lily apprend avec stupeur que sa grand-mère a été empoisonnée au cyanure. Quels secrets bien enfouis avait-elle découverts ? C'est un mystère que notre héroïne se chargera d'élucider avec l'aide de l'inspecteur Brecht. Cindy Potier, nous offre un roman mêlant suspense, enquête policière, mystères et règlements de comptes familiaux, le tout, dans un cadre idyllique, l'île d'Yeu.
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Tragique destinée que celle de Sonia Schneider, riche héritière suisse retrouvée assassinée dans l'une des chambres d'un grand hôtel de luxe des bords du lac d'Annecy...
La beauté et la réussite la caractérisaient, mais de nombreux malheurs ne l'avaient point épargnée toute sa vie durant.
Elle était une femme de qualité à la personnalité très secrète d'où les nombreuses difficultés rencontrées par les gendarmes français et les policiers helvétiques en charge de faire toute la lumière sur ce crime, pendant leurs nombreuses investigations, dans le cadre des enquêtes internationales qu'ils eurent à conjointement mener.
Contre toutes leurs attentes, elles seront émaillées par de multiples et surprenants rebondissements. -
Jean-Marie Leclair, le violon français assassiné
Michel Lorge
- Publibook
- 18 Septembre 2019
- 9782342168020
« Il venait à peine d'apercevoir une cape noire déposée sur la chaise à sa gauche que brusquement, un homme portant catogan et une forte dague à la main droite bondit devant lui. Jean-Marie eut un geste d'effroi. » Le 23 octobre 1764, Jean-Marie Leclair, violoniste et compositeur au faîte de sa gloire, est retrouvé assassiné de trois coups de couteau dans sa maison. Un crime qui, de nos jours, n'est toujours pas élucidé... Après plus de deux siècles, Michel Lorge nous peint avec un talent inouï la dernière journée d'un artiste trop tôt disparu. Tel un chef d'orchestre, l'auteur dirige d'une main de maître son récit. S'agit-il d'un crime passionnel, d'une rivalité entre artistes ou d'un triste concours de circonstances ? L'auteur nous transporte avec minutie dans le Paris du XVIIIe siècle. Une reconstitution grandeur nature pour un roman digne des meilleures enquêtes policières. Le coupable sera-t-il enfin révélé ?