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Éditions Dricot
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Pourquoi le commissaire Saint-Loup boude-t-il un succès que nul ne conteste ? Si la redoutable filière qu'il vient de démanteler a mobilisé toute son énergie, il ne peut s'empêcher de penser à l'exceptionnelle personnalité du tueur...
La motivation lui échappe et la relation entre les différents crimes lui apparaît incohérente. Il faut être malade (ou désespéré) pour exécuter sauvagement des jeunes gens promis à un bel avenir. Théo rumine de sombres pensées et sa victoire à la Pyrrhus conforte sa perplexité. Et puis il y a ce dingue qui fauche stupidement des jonquilles dans un jardin public... "Seul dans son bureau, Théo regarde sa montre : quatre heures du matin... Il fait silence dans le centre ville à part les beuglements intermittents de quelques ivrognes... Le commissaire a tout relu pour la centième fois. Il n'y a rien, rien qui puisse le mener à un embryon de piste..."
Avec "Le Tueur de jonquille", Michel Joiret signe son troisième polar
EXTRAIT
- Faut vraiment être givré pour commettre un acte aussi répugnant !
- Mais que vous arrive-t-il, ma chère Jacqueline, et de qui parlez-vous ?
Jeanne Crayon, une petite dame à la coiffure rehaussée d'un curieux chignon gris traversé par une épingle observe Madame Pernelle, habillée de son sempiternel tablier bleu, qui pointe un doigt accusateur vers le massif de jonquilles au centre du square Marie-Louise à Bruxelles.
- Là, là, regardez ce qu'« ils » ont osé faire !
Les deux locataires s'avancent sur le trottoir pour mieux fixer le parterre qui garnit le coeur du petit parc. Le cercle des fleurs printanières y a été proprement investi et les jonquilles « exécutées » ! Comment dire cet état de désolation qui sape le moral au premier regard ? Il ne reste rien de ce jardin d'avril qui invite à la promenade et à la rêverie. Les quatre bancs où viennent s'asseoir les habitants du square s'érigent comme les sentinelles d'une imprévisible désolation. Les jonquilles qui ont été sectionnées à la base et piétinées rageusement ne sont plus qu'un champ de bataille après l'affrontement, un amas de déchets...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Joiret est né à Bruxelles le 31 janvier 1942. Professeur de français dans l'enseignement secondaire. Depuis 1980, détaché pédagogique puis chargé de mission du CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l'Enseignement officiel neutre subventionné). Animateur du Projet-Lecture Charles Bertin en Hainaut (Belgique), tente de concilier enseignement et culture autour de projets interdisciplinaires. Aujourd'hui conseiller pédagogique à la Fondation Michel de Ghelderode et animateur de la revue trimestrielle d'art et de littérature LE NON-DIT. Organisateur de débats, foires du livre, conférencier. Responsable de séjours pédagogiques dans les sites littéraires pertinents : Alain-Fournier, Marcel Proust, Ronsard, Pierre Loti, Chateaubriand et George Sand. Ecrivain (roman, poésie, essai, nouvelle théâtre). Nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1990 par Jack Lang, Ministre de la Culture, de la Communication, des Grands Travaux et du Bicentenaire. -
Une nouvelle affaire commence pour l'inspecteur Convers après une découverte macabre en eaux liégeoises...
À Liège, le cadavre d'une étudiante est repêché dans les eaux froides de la Dérivation. L'enquête est confiée à l'inspecteur Convers, qui vient d'être promu dans la "Cité ardente". Dans sa recherche de la vérité, il sera confronté au corporatisme du petit monde universitaire et à la loi du "milieu" de la drogue. Heureusement, il sera aidé par une jolie Espagnole, Eva Martinez, qui suit des cours de français à l'université. Pourra-t-il permettre aux parents de l'étudiante de faire leur deuil en découvrant l'assassin de leur fille ?
Un polar troublant qui plante son décor dans la célèbre Cité ardente
EXTRAIT
Mais en automne, suivant un rituel immuable depuis des temps immémoriaux, c'était le jeu de billes qui était à l'honneur. Le plus fréquent était celui qu'on nommait dans la région liégeoise "al pote" ou "al fosse"2. Trois gamins s'affairaient, se disputaient la primauté et discutaient ferme les points, car le plus habile se réservait le droit de gagner les belles billes en verre strié de ses adversaires.
Vite lassés par leur jeu, comme tous les enfants, ils décidèrent ensuite de lancer des pierres, visant, qui une boîte, qui une branche dérivant au fil de l'eau. Ils aimaient voir l'objectif plonger dans l'eau, puis réapparaître. Ils étaient assez précis, les bougres !
Ils venaient de choisir un objectif assez imposant, lorsqu'un vieux qui promenait son chien vint s'appuyer au muret pour les voir jouer. Les gamins faisaient mouche presque à tous les coups.
D'abord admiratif, le vieux les encourageait, mais rapidement, il s'assombrit, car l'amas, en balançant, lui parut bizarre, inhabituel. A mieux y regarder, il commença même à s'inquiéter. Rapidement, il se dirigea vers l'"État-Major" afin de prévenir ses amis. Apparemment, tous en arrivaient à la même conclusion : c'était un corps.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Charles Mouton est un Liégeois qui a mené une carrière d'enseignant à la Ville de Liège dans le secondaire, tout d'abord, où il fut professeur de latin et de grec, puis, au niveau universitaire, où il enseigna en slavistique. Il a écrit plusieurs ouvrages et articles scientifiques. Libéré de ces obligations, il a pu s'adonner à l'une de ses passions, l'écriture, et plus spécialement le roman policier. Ses livres de chevet dans ce domaine : Ceux de Georges Simenon et d'Agatha Christie. -
Il y a des milieux où le crime paraît insolite...
Pourtant, c'est peut-être parce qu'il y est d'autant plus inattendu qu'il en devient plus effrayant. L'affaire que va tenter de résoudre l'inspecteur Alexandre Convers se déroule parmi les enseignants "bon teint" d'un collège réputé et conservateur. Comment s'imaginer que ceux qui s'érigent en modèles pour la jeunesse en arrivent parfois à de telles bassesses dans leur rapports sociaux qu'ils créent un terrain propice au crime ? Et quel crime ! Un des plus horribles qui soit. Ruminé, machiné depuis longtemps.
Un polar qui met en lumière les facettes les plus sombres de l'âme humaine
EXTRAIT
Lundi 23 septembre
Le gyrophare d'une ambulance striait le petit matin de Bourbonne-les-Bains de ses reflets bleutés. Des infirmiers s'affairaient auprès d'une petite vieille visiblement en état de choc. Elle était toute menue, ses cheveux blancs avaient eux aussi des reflets bleutés, mais son visage était presque aussi blanc que ses cheveux.
Quelques minutes auparavant, elle avait découvert la chose en promenant son chien dans le parc d'Orfeuil comme chaque matin. Sans trop se rendre compte tout d'abord, elle avait puisé le courage, on ne sait où, d'avertir la police. C'est en revenant sur les lieux qu'elle avait craqué. On emmenait maintenant la pauvre Ruth Meyer vers l'hôpital le plus proche.
A quelques pas de là, une autre équipe de professionnels : la brigade du Commissaire Alain Roussel. Même eux n'en menaient pas large. Jamais dans une si paisible petite ville, ils n'avaient eu à affronter un tel spectacle. La victime était affalée près d'un banc, ombré de deux flaques de sang coagulé et visqueux.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Charles Mouton est un Liégeois qui a mené une carrière d'enseignant à la Ville de Liège dans le secondaire, tout d'abord, où il fut professeur de latin et de grec, puis, au niveau universitaire, où il enseigna en slavistique. Il a écrit plusieurs ouvrages et articles scientifiques. Libéré de ces obligations, il a pu s'adonner à l'une de ses passions, l'écriture, et plus spécialement le roman policier. Ses livres de chevet dans ce domaine : Ceux de Georges Simenon et d'Agatha Christie. -
Une soirée comme les autres vire soudainement au cauchemar au Crazy Love
Julien officiait paisiblement derrière son bar. Les rires des filles perçaient, par moment, la douce ambiance musicale, lorsque soudain l'alarme, reliée à la chambre de Maggy, retentit par coups répétés. Cela était si rare que Julien demeura quelques secondes cloué de surprise. Enfin, soucieux de ne pas intriguer les clients, il quitta calmement son bar avant de gravir les marches deux par deux. Maggy l'attendait derrière la porte de la chambre, le visage blême, les yeux affolés, articulant péniblement :
- Il est... là... derrière le lit...
Revoilà la magie du verbe de Willy Grimmonprez qui nous entraîne cette fois dans un polar sombre, aux relents de vécu et aux ambiances souvent angoissantes. Il y sème par petites doses ses ingrédients favoris : atmosphère lourde, érotisme, suspense et rebondissements.
Chères lectrices et chers lecteurs, l'aventure vous tend les bras. - Jean Louvet
Un polar sombre et efficace
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Haine-Saint-Pierre dans l'entité louviéroise en Hainaut, chauffeur de bus de profession au TEC de La Louvière. Auteur du témoignage "Le Marginal" diffusé sur Radio 21, il a publié chez le même éditeur, dans le recueil 3 "Histoire Insolite", dans le recueil 4 "La Traque" qui a été primée par la Communauté française au concours 1993 de la "Nouvelle Etrange", dans le recueil 5 "Le Solitaire". Ce texte a impressionné le jury lors du concours de la nouvelle policière, organisé en février 1992 par la R.T.B.F. Dans le recueil 6 "Au Sunny Girls", dans le recueil 7 "Cas de Conscience". Une nouvelle inédite, "Fièvre au Corps", a été publiée en feuilleton de l'été dans la Nouvelle Gazette - Edition du Centre. -
Quand la Bretagne se transforme en terrain de jeux macabres
La lieutenante de gendarmerie Vaness Denyel découvre un corps calciné dans une grotte sous-marine de l'île de Karreg. Dans le même temps, le capitaine Enrique Panadero, policier à Brest, enquête sur la disparition d'une jeune femme.
Les deux enquêtes sont-elles liées ? Pourquoi le corps retrouvé sur Karreg a-t-il été mutilé post-mortem ? Pour Vaness et Enrique, ces deux événements ne sont que le point de départ d'une descente aux enfers dans les méandres obscurs de rituels oubliés...
Un polar captivant dans une Bretagne mystique
EXTRAIT
Hideux. Le cadavre était hideux à faire peur. Le défunt était allongé à même le sable, entièrement dénudé. Les vertèbres cervicales brisées avaient transpercé la chair à l'endroit de la fracture, apparemment provoquée par une rotation de la tête à 180 degrés. Toutefois, des examens complémentaires seraient nécessaires pour déterminer la cause exacte du décès, car la texture de la peau indiquait que celle-ci avait été carbonisée. Brûlé et quasiment décapité, voilà une mort inhabituelle, se dit Vaness Denyel.
- Lieutenante ? Spit ?
La voix de Wayne « Brit » Murdoch, teintée d'un zeste d'accent irlandais, jaillit de son oreillette. Son collègue l'attendait à l'entrée du puits d'accès, environ douze mètres au-dessus de sa tête, et suivait sa progression via les instruments de mesure.
- Spit ? Tout se passe comme tu veux ? Tu devrais être pile dessus. Tu vois quelque chose ?
Un témoin avait signalé un cadavre flottant au pied des falaises de la crête nord, ce qui avait laissé Spit perplexe. Elle connaissait bien l'île de Karreg pour y avoir grandi et, comme tous ses habitants, elle savait parfaitement que les courants de cette zone avaient tendance à emporter les objets vers le large au lieu de les ramener vers la côte. On ne comptait d'ailleurs plus le nombre de personnes ayant disparu à cet endroit sans laisser de traces.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Geoffrey Claustriaux est un auteur belge né en 1985 à La Louvière. Passionné de littérature et de cinéma, il voue une grande admiration à H.P. Lovecraft et Stephen King. Il est actif depuis plusieurs années dans le domaine des critiques cinématographiques, et plus particulièrement du cinéma de genre (Horreur, Fantastique, Science-fiction et Fantasy). -
Marise et Simon sont à la recherche d'un logement dans l'urgence. Ils vont accepter les propositions d'Olga, propriétaire d'un pavillon qui renferme un lourd secret.
Les relations entre l'octogénaire et le jeune couple vont prendre une tournure inattendue. Marise s'en montrera la plus affectée, comme si par intuition, elle devinait les desseins obscurs d'Olga.
Dans ce roman, Willy Grimmonprez s'éloigne totalement du polar qu'il affectionne depuis toujours. En élargissant son répertoire, il s'essaye à un genre littéraire qui lui va comme un gant.
Un thriller épatant dans lequel l'auteur nous réserve atmosphère lourde, suspense, mystère, avec en sus un dénouement imprévisible.
EXTRAIT
Absorbé par ses pensées, Simon laissait errer un regard distrait à travers la fenêtre de la cuisine, celle donnant sur le jardin. Il tourna à peine la tête lorsque Marise lut à haute voix :
- Je vois ici un pavillon à louer, le prix n'est pas mentionné, mais il est situé à Barges.
Simon aspira une profonde bouffée de tabac, soupira avec le défaitisme qui le caractérisait :
- Comment nous offrir un pavillon, il doit être hors de prix !
- Ça ne coûte rien d'y faire un saut, en même temps, on passera voir Maman.
L'idée ne l'enchantait guère, sa belle-mère lui poserait la sempiternelle question :
« Alors, Simon, toujours pas de travail ? »
Il contenait chaque fois sa colère, laissait à Marise le soin de répondre :
« Il cherche du travail, Maman ; ne l'accable pas avec ça. »
« Je n'accable pas ton mari, je l'encourage au contraire, n'oublie pas que tu attends un deuxième enfant. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Haine-Saint-Pierre dans l'entité louviéroise en Hainaut, chauffeur de bus de profession au TEC de La Louvière. Auteur du témoignage "Le Marginal" diffusé sur Radio 21, il a publié chez le même éditeur, dans le recueil 3 "Histoire Insolite", dans le recueil 4 "La Traque" qui a été primée par la Communauté française au concours 1993 de la "Nouvelle Etrange", dans le recueil 5 "Le Solitaire". Ce texte a impressionné le jury lors du concours de la nouvelle policière, organisé en février 1992 par la R.T.B.F. Dans le recueil 6 "Au Sunny Girls", dans le recueil 7 "Cas de Conscience". Une nouvelle inédite, "Fièvre au Corps", a été publiée en feuilleton de l'été dans la Nouvelle Gazette - Edition du Centre. -
Opportuniste sans scrupules pour les uns, justicier pour les autres, Mathias Scalo est le fondateur de www.katharsis-video.be.
Chaque jour, il arpente les rues de Bruxelles pour filmer les incivilités et les poster on-line. Son business : l'humiliation. Entre insultes, colère et honte, Mathias sait exactement ce qui plaît à ses millions de followers. Alors il filme, sans cesse... Jusqu'au jour où c'est sa soeur jumelle, Marie Scalo, qui se retrouve à la une de son site, dans une humiliante mise en scène au terme de laquelle elle perd la vie...
Un thriller dense qui vogue entre les thèmes très actuels du voyeurisme, de l'influence des médias et du Net.
EXTRAIT
Comme tous les mercredis peu après douze heures, le parc Royal était envahi de promeneurs venus profiter de l'ombre des immenses noisetiers qui bordaient les allées. Allongé sur un banc, Mathias s'éveilla en sursaut. Dans la poche droite de son jeans, les vibrations régulières de son téléphone lui chatouillaient la cuisse. Il se redressa et, l'esprit embrumé, décrocha.
- Mathias ?
Il reconnut la voix de Nina, la meilleure amie de sa soeur. La dernière personne qu'il avait envie d'entendre. Il regretta aussitôt d'avoir répondu et, avant même qu'il ait pu dire autre chose qu'un faible oui, Nina l'assaillit d'un flot de paroles débitées à toute vitesse.
- Mathias, je suis inquiète pour Marie. D'habitude, on se téléphone tout le temps, mais là, j'essaie de la joindre depuis des jours et elle ne me répond pas. J'ai un drôle de pressentiment, je suis passée chez elle, mais personne n'ouvre. Tu es le seul à avoir le double des clés, va voir, s'il te plaît, va voir ta soeur et dis-lui que je m'inquiète...
- Débrouille-toi, marmonna Mathias.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née en 1980 quelque part en bord de Sambre, Melissa Collignon est, depuis toujours, passionnée par les lettres. Infiltrée dans la grande mafia ihecsienne en 1998, elle en sort quatre ans plus tard avec l'envie de travailler dans la com (ce qu'elle fera) et de changer le monde (ce qu'elle abandonnera bien vite). Après une spécialisation en humanitaire à l'UCL, Melissa part en voyage par-ci par-là, avant de poser ses valises à Nivelles, auprès de ses deux petits garçons. Pendant des années, des tas de romans se sont accumulés dans le bazar de son salon (Barjavel, Murakami, Werber, Ancion, Maalouf,...). Et puis un jour, elle a eu envie d'en ajouter un en haut de la pile. Le sien. Après quelques succès à des concours de nouvelles, Melissa se lance dans l'écriture de l'Avalant, son premier roman. -
Tout le monde vous le dira. Il est improbable que l'on puisse se souvenir sans faute d'événements qui se sont déroulés il y a trente ans.
Il en va de même pour le romancier à succès François Valais qui s'entête à vouloir évoquer sa vie et celle de ses copains à l'internat alors qu'il occulte tous les mauvais souvenirs pour ne garder que les bons. Forcément, le récit évoque une fausse réalité. Le lecteur n'est pas sot. C'est pourquoi le dernier ouvrage de l'auteur fait un flop !
Pour éviter que le roman suivant connaisse le même sort, deux copains, Pierre Orsini et Guillaume Gentil, épaulés par une poignée d'amis, déploient toute leur énergie afin de réveiller la mémoire de l'auteur.
Et voilà que l'affaire de la disparition de Jérôme, vingt-huit ans plus tôt, le quatrième copain de la bande, est extirpée des affaires classées...
Et voilà que le crime rôde... Et voilà que la police s'en mêle : l'ex-commissaire Constantin Charlier prête main-forte au nouveau commissaire Aimé de Sécillon, un sentimental lunatique tombé dans la police comme un cheveu sur la soupe.
Ces enquêteurs sillonneront les quartiers, de Liège à Visé, pour faire la lumière sur le crime et sur les souvenirs de l'écrivain.
Un roman policier palpitant qui entraîne les lecteurs dans une enquête à travers la Cité ardente.
EXTRAIT
Ce que je sais, c'est que tout a commencé ce soir-là. Nous flânions dans la Cité ardente, nous réjouissant d'un doux soir d'été liégeois au coeur d'un juillet nonchalant. Nous passions la soirée entre amis, comme il nous arrivait de le faire chaque fois que l'un d'entre nous avait envie de rattraper ses dix-sept ans. Aujourd'hui, nous avions hardiment passé la quarantaine, qu'importe. Nous étions trois. On aurait préféré être quatre, il en manquait un. Il faisait défaut depuis longtemps... On y pensait, parfois.
Après avoir pris l'apéro sur la place Cathédrale tandis qu'un soleil rouge descendait sur Liège, nos pas nous guidèrent « Chez Pauline », parce que nous y allions déjà quand nous étions adolescents. C'était notre refuge, notre ailleurs. C'était chez nous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bien connue du public belge, Anouchka Sikorsky fut animatrice radio à la RTBF avant de rejoindre les équipes de RTL Télévision puis de RTL TVI en qualité d'animatrice et productrice. Elle a rédigé des articles, des interviews, des nouvelles, pour différents magazines. -
Retrouver un carnet manuscrit comme seul espoir de sauver sa peau...
Professeur à l'université de Memphis où il enseigne le journalisme, Paul Krueger se prépare à savourer des vacances méritées en compagnie de son chat George W. lorsqu'il reçoit une étrange invitation à se rendre à Zurich.
D'abord séduit par l'élégance cossue de la ville suisse, Paul découvre rapidement qu'une partie de son passé relève d'une véritable escroquerie de la mémoire. Plongé à son corps défendant dans un monde parallèle où la raison d'État autorise tous les coups, il va se rendre compte qu'il n'est qu'un pion en sursis sur un échiquier mortel. L'enjeu de la partie ? Une discrète Fondation dont le réseau plonge notamment ses tentacules dans le marché des « terres rares », des métaux à haute valeur stratégique.
S'il veut avoir une petite chance de se dégager du piège qui le broie lentement, Paul doit retrouver un carnet noir dont personne ne connaît le contenu. Seul signe distinctif : ses pages ont été écrites au crayon...
Découvrez ce polar palpitant sur fond d'espionnage !
EXTRAIT
Cher Monsieur Krueger,
Des événements importants survenus très récemment nous ont appris votre existence.
À ce stade de nos relations - et pour des raisons que vous comprendrez bientôt -, il nous est malheureusement impossible de nous présenter, mais nous aurons tout le loisir de faire connaissance si vous nous accordez votre confiance.
En annexe de la présente, vous trouverez un billet d'avion pour Zurich et une somme d'argent. Veuillez considérer le premier comme la clé qui vous conduira à nous et la seconde comme un modeste défraiement pour les dépenses que pourrait vous occasionner votre bref séjour en Suisse.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'histoire est passionnante, bien construite et bien documentée. [...] D'un point de vue littéraire, j'aime beaucoup le style de Francis Groff. Je suis un amoureux de la langue française, très sensible de ce fait à ce que j'appelle "l'esthétique de l'écriture" d'un auteur, et j'ai trouvé la sienne très agréable. - Blog d'Hugues Alexan
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste en presse écrite, Francis Groff a travaillé pour des quotidiens et des hebdomadaires comme l'Echo de la Bourse, la Nouvelle Gazette ou Le Vif/l'Express. Après une expérience enrichissante en radio (Radio Métropole, devenue RFM puis Bel RTL), il a longtemps collaboré aux journaux télévisés et émissions d'information de RTL. Au terme d'une interruption professionnelle durant laquelle il a été Ombudsman de la ville de Charleroi (une première pour la Belgique francophone et Bruxelles), il est devenu scénariste et réalisateur indépendant de films documentaires, notamment pour la RTBF. Francis Groff a écrit une douzaine d'ouvrages sur des sujets très divers : les « Gueules noires » et l'industrie charbonnière, la première biographie d'Albert Frère, celle de Gabrielle Vincent (Ernest & Célestine), l'histoire de la télévision publique belge, l'exploitation du manganèse en Afrique, l'histoire de Caterpillar Belgium et même... la bière trappiste. « L'homme qui écrivait au crayon » est sa première oeuvre de fiction. -
La vengeance est un plat qui se mange froid
Quand un homme, assoiffé de vengeance, échaffaude, durant des mois, un meurtre réglé comme un mouvement d'horlogerie... Lorsque la jeune épouse d'une personnalité honorable de la ville succombe, le temps d'une étreinte, au charme d'un homme qui la précipite dans un piège infernal... Ou encore, l'histoire de ce couple en quête d'un logement qui va au fils des jours, se trouver plongé dans l'atmosphère étrange de la Villa des roses...
Un polar à l'intrigue bien ficelée où se mêlent sentiment d'injustice, désir de vengeance et deuil impossible
EXTRAIT
La météo avait annoncé un orage pour cette nuit et tout un chacun souhaitait ardemment qu'il éclate au plus tôt.
- C'est toi qui débutes ? questionna Marc d'un air accablé.
- O.K., fit Thomas sans montrer la moindre contrariété.
Celui-ci commencerait donc la première ronde et emporterait avec lui une horloge pointeuse suspendue à son ceinturon. Il suivrait ensuite un chemin, tout tracé, long de deux heures et quart de marche, ponctuerait son passage à des endroits bien précis qu'il enregistrerait par un simple geste dans son appareil. Son parcours était ainsi minuté et un bref regard sur la bande enregistreuse suffirait à dénoncer le moindre de ses écarts. Il n'en aimait pas moins son métier qui lui donnait un sentiment d'autonomie en dépit de la rigueur de sa besogne. Il aimait également la nuit, avec ses silences, ses zones d'ombre qui donnent aux choses des dimensions particulières.
Du vivant de son épouse, il aurait hésité à faire ce travail. Elle avait peur, dès le soir venu, dans leur maison un peu isolée et la présence de leur doberman géant ne parvenait pas à la rassurer. Elle était morte, voici quinze mois, des suites d'un cancer, qu'un médecin négligeant, doublé d'incompétence, avait diagnostiqué trop tard. Patricia n'avait que trente-deux ans et le pénible souvenir de ses derniers mois de vie ne parvenait pas à s'estomper. Sous la douleur, Thomas avait pensé porter l'affaire devant les tribunaux, mais la lenteur de la justice, la perspective d'aboutir à un non-lieu auraient torturé ses pensées pendant longtemps. Ce soir, il était étonnamment calme. Depuis un mois, il avait décidé d'appliquer sa propre justice, dont le verdict était tombé sans appel, comme le tranchant d'une cognée. Seule la mort du responsable pouvait étancher cette soif de vengeance qui le rongeait depuis des mois ; il fallait non seulement que ce meurtrier en blouse blanche arrête de sévir, mais aussi qu'il paie cette conduite odieuse qu'il avait adoptée quand Thomas l'avait accusé verbalement.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Haine-Saint-Pierre dans l'entité louviéroise en Hainaut, chauffeur de bus de profession au TEC de La Louvière. Auteur du témoignage "Le Marginal" diffusé sur Radio 21, il a publié chez le même éditeur, dans le recueil 3 "Histoire Insolite", dans le recueil 4 "La Traque" qui a été primée par la Communauté française au concours 1993 de la "Nouvelle Etrange", dans le recueil 5 "Le Solitaire". Ce texte a impressionné le jury lors du concours de la nouvelle policière, organisé en février 1992 par la R.T.B.F. Dans le recueil 6 "Au Sunny Girls", dans le recueil 7 "Cas de Conscience". Une nouvelle inédite, "Fièvre au Corps", a été publiée en feuilleton de l'été dans la Nouvelle Gazette - Edition du Centre.