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Une tempête meurtrière au phare de Cordouan !
Au lendemain du décès de Georges Pompidou, la mort s'invite à Cordouan. Le fils de l'un des gardiens du plus célèbre phare de France est découvert noyé au pied d'un carrelet, non loin de Royan. Sa fiancée, quant à elle, demeure introuvable. C'est dans ces circonstances étranges que Séraphin Cantarel, le conservateur des Monuments de France, se rend pour expertise dans ce « Versailles des mers » dont les fondations sont menacées par les coups de boutoir de l'océan. Tandis qu'en mer, le ciel se fait de plus en plus sombre, que l'Atlantique se creuse dangereusement, sur la côte, une chose est sûre : la tempête qui s'annonce risque d'être meurtrière à bien des égards... Entre terre et mer, une enquête aussi haletante que terrifiante.
Découvrez un nouveau polar de Jean-Pierre Alaux, l'auteur de la célèbre série Le Sang de la vigne, avec une nouvelle enquête haletante entre terre et mer !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
J'ai aimé passionnément la manière dont Jean-Pierre Alaux décrit ce majestueux phare de Cordouan, ce "Versailles de la mer" que je n'ai jamais eu l'occasion de découvrir de mes propres yeux. Sous la plume experte de l'auteur j'ai découvert petit à petit son histoire. J'ai gravi les 309 marches menant à la lanterne. J'ai tremblé sous les assauts et le bruit assourdissant des vagues claquant contre ses murs. J'ai ressenti la solitude et le privilège des gardiens de ce trésor. Je me suis réchauffée grâce au café de mes compagnons d'infortune (ou de fortune, justement). Au fil des pages, les images sont devenues concrètes. - croquignolle, Babelio
Un roman policier plaisant, avec le portrait de personnages succulents. Que ce soit les parisiens, qui viennent enquêter ou les locaux et les traditions du coin. Nous allons déambuler sur les berges et les carrelets face au phare de Cordouan mais aussi à Royan. - gromit33, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Homme de radio et de télévision, scénariste et surtout romancier, Jean-Pierre Alaux est l'auteur de la célèbre série Le Sang de la vigne (25 volumes chez Fayard) adaptée à la TV avec Pierre Arditi dans le rôle du fameux oenologue-enquêteur. Il est aussi le père de Séraphin Cantarel, le perspicace conservateur des Monuments de France dont les enquêtes conjuguent patrimoine et suspense. Désormais, les nouvelles pérégrinations de Séraphin s'inscrivent dans la collection Geste Noir. -
La Butte de Frochet est un endroit mystérieux où, selon la légende, vivait la terrifiante Mandragore, un dragon avide de jeunes filles...
Alors que le commissaire Dumontel est suspendu de ses fonctions, il est entraîné malgré lui dans une histoire étrange où se croisent des chamanes, des gourous et des familles « yourtistes ».
Le 9e opus de la série, qui flirte avec le fantastique, n'a pas fini de vous surprendre...
EXTRAIT
Le ciel se couvrait et le soleil n'éclairait plus que l'horizon. Soudain, alors qu'il allait faire demi-tour, son regard fut attiré par une vision insolite. Sur sa gauche et légèrement en contrebas, il aperçut, sur le sommet acéré d'un rocher, ce qui pouvait ressembler à des vêtements qui auraient été jetés, là. On distinguait des couleurs dans les rouges et dans les bleus. Damien décida d'aller voir. Il lui fallait escalader quelques monticules, puis redescendre un peu pour atteindre la cible. Plus il avançait, plus la vision se faisait précise. Il voyait à présent comme un agrégat de lambeaux de tissus. C'était la couleur rouge qui dominait.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Franck Linol est né à Limoges où il est aujourd'hui enseignant et formateur à l'IUFM. Grand amateur de romans policiers, il apprécie tout particulièrement les atmosphères d'Henning Mankell et l'expression du sentiment tragique de la vie chez Jean-Claude Izzo. Il avoue un réel attachement pour l'oeuvre de René Frégni. Il s'est lancé dans l'écriture pour simplement raconter des histoires, mais aussi pour témoigner des dérives d'une société devenue dangereuse pour la liberté de chacun. -
Cinquante jours pour mourir ; mafia russe en Limousin
Laurence Jardy
- Geste Éditions
- 4 Avril 2019
- 9791035304539
Alexis n'a qu'une idée en tête, revenir en Russie pour régler ses comptes !
Quand Alexis Arkhipov sort du coma dans lequel il est plongé depuis plusieurs mois, il n'a qu'une idée en tête : retourner en Russie pour régler ses comptes, et donner le fin mot de l'histoire familiale. Alors qu'il se prépare à en découdre, il ne sait pas que se trame, dans une petite ville française, un jeu inquiétant venu de Russie : le Blue Whale Challenge, un jeu où des jeunes doivent affronter 49 défis jusqu'au dernier, la mort.
Sa collègue Rachel, entraînée dans le tourbillon de folie de ces jeunes en mal de vivre, tentera tant bien que mal de sauver les adolescents de ce jeu et de raisonner Alexis, en quête de réponses. Cinquante jours pour mourir est une tragédie pendant laquelle le lecteur assiste, impuissant, au douloureux spectacle d'hommes luttant contre leur destin.
Un jeu inquiétant qui saura vous glacer le sang !
EXTRAIT
Car Arkhipov avait disparu. Sa disparition semblait incompréhensible. Deux jours après la visite de Rachel dans sa chambre d'hôpital, il s'était évaporé. Elle avait eu beau faire marcher ses contacts, personne ne l'avait vu. Ni à Saint-Léonard, ni à Limoges, ni dans un improbable coin de la province française. Aucune trace de carte bancaire. Aucun retrait d'argent sur son compte. Envolé. Était-il revenu dans son appartement ? Tout semblait à sa place. On ne sentait pas la précipitation qui d'ordinaire accompagne les pas d'un fuyard : tee-shirt tombé à terre, porte de placard mal refermée. Les voisins avaient été formels, ils n'avaient détecté aucun signe de vie dans l'appartement depuis des mois. Ni lumière ni bruit. Seuls les yeux exorbités des tableaux de Sanfourche reflétaient le vivant dans ce logement délaissé par son propriétaire. Rachel n'aimait pas les oeuvres de ce peintre. Elle les trouvait dérangeantes. Ces dizaines de regards entassés les uns sur les autres dans un puzzle désarticulé lui évoquaient les charniers nazis. C'était sûrement sa manière à lui de rendre hommage à son père, fusillé par les Allemands en 1943. Elle s'était rendue régulièrement chez Arkhipov pendant les semaines qui avaient suivi sa disparition. À l'affût d'un indice, d'une trace, d'une odeur.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Laurence Jardy est née à Aubusson le 12 décembre 1966. Son attirance pour les livres a commencé très tôt. Les personnages de roman l'ont toujours aidée à étoffer une réalité qu'elle juge trop terne. Elle admire l'écrivain japonais Haruki Murakami. Comme lui, elle pense qu'il existe quelque part des territoires encore vierges si on parvient à poser un regard autre sur ce qui nous entoure. Elle enseigne le français à des collégiens depuis une vingtaine d'années et ne se lasse pas de ces heures de cours qu'elle considère comme de vivifiantes conversations. Vent d'Est sur la collégiale est son premier roman. Elle vit à Saint-Léonard-de-Noblat. -
Périgord rhapsodie ; la trilogie périgourdine
Michel de Caurel
- Geste Éditions
- 7 Mars 2019
- 9791035304393
La suite de l'enquête du journaliste Léo Bourdan dans le Périgord.
Le Périgord est une terre où l'Histoire se mêle aux histoires, où le passé se mêle au présent, où la vérité se mêle aux légendes. Après Le Blues du Périgord, Périgord Rhapsodie, le tome II de la trilogie périgourdine nous entraîne une nouvelle fois derrière les murs épais de ces discrètes bâtisses périgourdines où se cachent bien des secrets, bien des traîtrises et bien des perversités.
Quand Léo accepta de raccompagner à Saint-Martin-d'Auberoche, Samia, le modèle de l'école de peinture de Périgueux ; quand il accepta la clé USB des mains d'Esther venue du Costa Rica le rencontrer au château de la Courverie à Sorillac, il ignorait qu'il allait être une nouvelle fois confronté aux noirs tourments de l'âme humaine.
Découvrez sans plus attendre le second tome de la Trilogie Périgourdine et suivez les péripéties de Léo Bourdan, confronté aux tourments de l'âme humaine.
EXTRAIT
Léo somnolait dans un fauteuil du salon. Il n'avait envie de rien, il préférait s'abandonner au souvenir de sa soirée avec Samia. C'était il y a deux jours. Il ne se souvenait pas de tout ce qu'il avait raconté, le whisky et le vin l'avaient grisé, mais la présence chaleureuse de cette jeune femme spontanée qui l'avait fait rire était une parenthèse enchantée dans son quotidien mélancolique. À par quelques rencontres impersonnelles et sans lendemain sur un site garantissant l'âme soeur, sa vie affective était un désert quant à sa vie sexuelle elle ressemblait à sa vie affective. Son portable couina, il devrait changer la sonnerie, il espérait que c'était Samia.
- Bonjour, c'est Marie-Pierre de l'école de peinture. Je ne te dérange pas ?
Déçu et surpris par cet appel aussi inhabituel qu'inattendu, Léo répondit un vague « non ».
- Tu as des nouvelles de Samia ?
- Non pourquoi ?
- Elle ne répond pas au téléphone. Elle devait venir aujourd'hui pour une séance de pose exceptionnelle, prévue depuis un mois et elle n'est pas là. D'habitude elle est ponctuelle et prévient si elle a cinq minutes de retard. Comme tu l'as raccompagnée avant-hier, je me demandais si elle t'avait parlé d'un éventuel empêchement ou d'un événement qui expliquerait son absence aujourd'hui.
- Non, désolé, elle ne m'a pas fait de confidences particulières.
- Bon, tant pis. Elle me met dans la merde, je vais devoir annuler. Excuse-moi pour le dérangement. Au-revoir !
Léo posa son portable encore tout étonné de cet appel. Non, aussi loin qu'il cherchait dans les souvenirs de la soirée avec Samia, à aucun moment elle n'avait parlé de partir. S'il allait voir. Ce n'était pas très loin et il avait un excellent prétexte.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marié, deux enfants, Michel de Caurel passe son enfance dans la ferme familiale à Caurel (devenu son nom d'écrivain), près de Reims, où il est né. Après une formation d'éducateur spécialisé il travaille successivement à Épernay puis à Périgueux avant d'entamer un périple de vingt-deux ans en Outre-Mer. De Saint-Martin à la Nouvelle Calédonie en passant par la Réunion, il s'enrichit d'autres cultures, d'autres civilisations. Amateur d'histoire, de vieilles pierres, de bon vin et de bonne cuisine, il continue de voyager plusieurs mois par an sans oublier de revenir régulièrement en Périgord où il s'est installé.
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Alban Vertigo arrive dans le Berry avec un projet : devenir chercheur de trésors à domicile !
Bardé de détecteurs et de radars, Alban Vertigo s'installe au coeur du Berry, terroir français à la réputation sulfureuse. Son projet est de se lancer dans la profession atypique de chercheur de trésors à domicile. Le voilà bientôt sur la piste marécageuse d'un quintuple meurtre, d'un or médiéval (celui de Jacques Coeur) et d'une écriture indéchiffrée si ancienne qu'elle remet en question toute l'histoire du monde. Un enjeu énorme et une quête échevelée où s'entrecroisent journalistes régionaux, historiens déviants, abbé bibliophile, clodo cryptographe, guérisseur douteux, baronne folle de son corps, Andalouse ombrageuse et autres allumés.
Suivez Alban sur la piste d'un quintuple meurtre et de l'or de Jacques Coeur, dans ce thriller historique parsemé de mystères et de personnages hauts en couleur !
EXTRAIT
Le lieutenant tente de redresser son fauteuil qui penche.
- On se demande aussi, dit-il, qui a tué quatre personnes et peut-être cinq ou six pour s'emparer de cette écriture. Et, en plus, juste au moment de la découverte. À moins de filer Nérondes 24 heures sur 24, comment ont-ils pu savoir ?
- Les squelettes et les haches ne les intéressaient pas, c'est sûr. Ils n'ont rien touché.
- L'enjeu, c'était la tablette. Mais comment ont-ils pu perdre un objet pour lequel ils venaient de faire tout ça ?
- Quand on vient de tuer des gens, on est peut-être perturbé.
- Non, à mon sens, s'ils l'ont semée par inadvertance, c'est parce que c'était juste un élément parmi d'autres. Mais ils savent que tu l'as trouvée et ça les tracasse.
Je déglutis douloureusement. Je suis dans le collimateur, c'est une évidence.
- C'est pour ça, dis-je, qu'ils ont voulu m'enlever.
- À mon avis, la tablette que nous avons leur pose deux problèmes. Elle est une preuve contre eux. D'autre part, ils n'ont plus l'exclusivité. C'est la course au déchiffrement.
- À propos de déchiffrer, j'ai trouvé quelque chose dans le livre de Florent.
De la poche de ma veste, j'extrais une photocopie agrandie.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Entre passé nazi, vieilles coutumes, début de l'écriture, trésor caché de Jacques le Coeur, l'auteur nous fait découvrir des parties de l'histoire complètement oubliées par le commun des mortels, tout ça au milieu d'une enquête policière. Un rythme soutenu, sans pause [...] j'ai vraiment apprécié ce roman qui se lit très facilement et très vite. - Blog Bookliseuse
Jacques Coeur m'a époustouflé par la qualité des innombrables petites sculptures qui sont autant de témoignages de la vie à cette époque. Et puis, Jacques Coeur, quel personnage ! Sa vie est bien plus qu'un roman ! C'est un plaisir de le retrouver, indirectement, dans ce récit que j'ai lu d'une traite. Il est très facile à lire grâce aux nombreux dialogues qui le rendent très vivant. - saigneur de guerre, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe Mignaval est né à Saint-Flour (Cantal). Après des études de lettres modernes, il devient journaliste professionnel au quotidien régional La Montagne. Il est, par ailleurs, auteur de romans et de livres d'humour ainsi que de thrillers archéologiques. -
Symphonie Périgord ; la trilogie périgourdine
Michel de Caurel
- Geste Éditions
- 7 Mars 2019
- 9791035304409
Léo Bourdan, de nature empathique, vient en aide à une femme endeuillée sans se douter du prix à payer...
Le Périgord a besoin de drames, de tragédies, de passions pour bâtir ses légendes. Symphonie Périgord, le tome III de la Trilogie périgourdine, s'inscrit dans cette tradition. Qui ne compatirait à la douleur de Sabine, une mère ayant perdu sa fille de 18 ans dans des circonstances dramatiques à Sorillac ? Et vous, qu'auriez-vous fait ? Léo avait compati, Léo avait succombé... Il y a toujours un prix à payer à vouloir aider son prochain.
Qu'adviendra-t-il de cette rencontre entre Léo Bourdan et Sabine ? Troisième tome de la Trilogie Périgourdine, ce polar captivant vous tiendra en halaine jusqu'à la dernière page.
EXTRAIT
Attablé au fond de la salle de la brasserie, Léo sirotait un café. Il était loin d'avoir l'aisance et la décontraction d'un Georges Clooney devant son Nespresso, il se méfiait de ce rendez-vous.
Il la reconnut de suite quand elle franchit la porte. Il avait vu son visage sur les photos de presse qu'il avait consultées sur son ordinateur. Le visage n'était plus le même. Il était amaigri, grisâtre. Les yeux gris bordés de larges cernes noirs témoignaient de la fatigue et du désespoir d'une femme durement touchée par le destin. Le regard était fixe, sans vie à force de calmants et de somnifères. Les cheveux auburn remontés en chignon sur la nuque paraissaient aussi ternes que sa tenue, un pantalon noir, une veste grise sur un sweat gris agrémenté d'une écharpe, elle aussi grise. Elle n'était pas très grande et avait été certainement très belle mais le malheur lui avait enlevé ce que la nature lui avait généreusement offert. Après une légère hésitation, elle se dirigea d'un pas décidé vers Léo en esquissant un pâle sourire. Elle s'assit face à lui après avoir déposé son sac à main sur la table et manqué de renverser la tasse de café. Ses mains tremblaient.
- Merci d'être venu, dit-elle en lui serrant la main. J'ai cru que vous ne viendriez pas.
Elle commanda un café, fouilla dans son sac pour en extraire une photo de Maude qu'elle plaça devant Léo.
- C'était ma fille !
Elle parlait lentement, d'une voix étranglée par l'émotion. Pour se donner une contenance, Léo saisit la photo. C'était la photo de son dernier anniversaire. Maude se tenait debout devant un gâteau orné de dix-huit bougies allumées. Elle souriait, son visage irradiait la joie de vivre, ses yeux pétillaient. Ce sont surtout ses cheveux blond-roux ondulés, leur épaisseur, leur couleur qui attiraient le regard. La lumière du flash leur donnait un aspect cuivré, luisant ou mordoré selon l'angle de vue. Leur texture, leur abondance donnaient envie de les toucher, de les caresser, d'y enfouir son visage.
- Elle est... euh... elle était très belle, dit Léo, attentif à trouver des mots aimables et réconfortants. Pourquoi voulez-vous me voir ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marié, deux enfants, Michel de Caurel passe son enfance dans la ferme familiale à Caurel (devenu son nom d'écrivain), près de Reims, où il est né. Après une formation d'éducateur spécialisé il travaille successivement à Épernay puis à Périgueux avant d'entamer un périple de vingt-deux ans en Outre-Mer. De Saint-Martin à la Nouvelle Calédonie en passant par la Réunion, il s'enrichit d'autres cultures, d'autres civilisations. Amateur d'histoire, de vieilles pierres, de bon vin et de bonne cuisine, il continue de voyager plusieurs mois par an sans oublier de revenir régulièrement en Périgord où il s'est installé. -
Sur l'île de Ré, en plein mois d'août, une femme découvre, pendant sa course matinale sur la plage, un cadavre dont le visage ne lui est pas inconnu...
Anaïs est une adepte des vacances d'été sur l'île de Ré. En ce mois d'août caniculaire, elle a l'habitude de courir très tôt sur la plage de Trousse-Chemise, complètement déserte à cette heure matinale. Ce jour-là, elle décide de poursuivre sa course jusqu'à l'extrémité du banc du Bûcheron, une longue langue de sable, entièrement découverte à marée basse et totalement immergée à marée haute. Parvenue à mi-parcours, elle fait une découverte macabre, celle du cadavre d'un homme entièrement nu qui ne lui est pas inconnu. S'est-il noyé accidentellement ? S'est-il suicidé ? A-t-il été assassiné ? Ce sont les questions auxquelles vont tenter de répondre, au cours d'une enquête riche en rebondissements, les gendarmes de Saint-Martin-de-Ré et une policière un peu déjantée du SRPJ de La Rochelle.
Dans ce polar régional ensoleillé, les gendarmes de Saint-Martin-de-Ré et une policière un peu déjantée se lancent dans une investigation qui ne sera pas dénuée de surprises !
EXTRAIT
Accélérant le pas, elle distingua nettement un homme, couché sur le dos. Il était entièrement nu et semblait assoupi. Parvenue à une dizaine de mètres de lui, la première réaction de la jeune femme fut inattendue. Elle regretta de ne pas avoir d'appareil photo sur elle. Les hommes nus, c'était un peu son fonds de commerce et celui-ci était un beau spécimen : grand, baraqué, hâlé, la quarantaine. Elle esquissa un timide bonjour. Sans réaction de l'intéressé, elle réitéra son bonjour, un ton plus haut. Toujours pas de réaction. Elle s'approcha, se pencha sur le visage du dormeur. Elle l'identifia sur le champ. C'était Olivier Dautrillac, un écrivain qui avait obtenu le prix Renaudot dix-huit mois auparavant. Il possédait une maison à Ars. Elle l'avait rencontré chez des amis communs, cinq ou six ans auparavant. Il l'avait draguée avec insistance. Elle n'était pas restée insensible à ses avances et ils s'étaient promis de se revoir. C'est elle qui devait l'appeler. Empêtrée à l'époque dans une histoire sentimentale compliquée, elle ne l'avait pas fait. Plus récemment... mais cela elle l'avait occulté.
En examinant l'homme de plus près, Anaïs fut intriguée par la couleur de sa peau. Elle n'était pas naturelle. Autre chose attira son attention, une ceinture d'algues qui couvrait d'un voile pudique le bas de son ventre. Elle l'écarta délicatement. L'homme ne bougea pas d'un pouce. Le toucher n'aurait pas été convenable, mais devant son immobilisme, elle finit par s'y résoudre. Le corps était froid et même un peu raide. Le doute n'était plus permis. Olivier Dautrillac était mort. Anaïs saisit immédiatement son téléphone portable et composa le 17. Il était sept heures trente-et-une.
- Dépêchez-vous, dit-elle aux gendarmes, la mer monte et le corps risque d'être bientôt recouvert !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1946 à Paris, Didier Jung, après avoir obtenu le diplôme de l'Institut d'Études Politiques de Paris, débute sa carrière professionnelle en 1970 à la Société Nationale de l'Électricité et du Gaz à Alger. Deux ans plus tard, il entre chez EDF: il fera toute sa carrière au siège de l'entreprise, dans des fonctions très diverses, particulièrement dans le domaine international. Depuis sa retraite en 2006, il partage son temps entre la région parisienne et l'île de Ré. De 2006 à 2013, il a présidé une entreprise adaptée de Nanterre, chargée de réinsérer des malades psychiques dans le monde du travail. Il en est aujourd'hui le secrétaire. -
La fille qui fredonnait ; meurtres à Chinon
Jean-paul Robert
- Geste Éditions
- 7 Mars 2019
- 9791035304430
Le jour du marché médiéval de Chinon, une femme et son potentiel violeur sont retrouvés morts...
Les rues de la petite ville résonnent de mille bruits, les étals se mettent en place, les tenues médiévales sortent des placards pour deux jours de fête. Comme chaque année, tout Chinon revit son passé, celui du Marché médiéval.Pour le lieutenant Georges, pour Patricia la jeune enquêtrice et pour son protecteur géant, Gendron, la journée commence mal. Les cadavres d'une femme et de son probable violeur vont mobiliser leurs forces à un moment où la sécurité de la foule requiert toute leur attention. Faut-il interdire la manifestation, comme le pense le préfet ? La maintenir, comme le veut le maire ?
Lorsque le violeur s'avère être proche de l'un des trois gendarmes, l'enquête est sur le point de dérailler.
Au cours d'une fête très rabelaisienne, des destins se croisent ou s'entrechoquent, des couples se font ou se défont, des jalousies s'exacerbent. On chante, on boit, on rit, mais les passions humaines se jouent des apparences et la violence des sentiments est une maîtresse implacable. Qui seront les prochaines victimes ?
Dans une ambiance médiévale, suivez l'enquête du lieutenant Georges et de son équipe en plein coeur de la cité de Chinon où les passions se déchainent et tous les coups semblent permis.
EXTRAIT
La petite rue mal goudronnée se rétrécissait encore lorsqu'ils passèrent, un peu plus loin, devant un terrain abandonné entouré de murs à demi effondrés. Des senteurs d'herbe fraîchement coupée, et chauffée par le soleil de la veille s'accrochaient aux vieux murs malgré les pluies torrentielles de la journée. Ils les humèrent avec délice.
- On dirait de la luzerne, osa Jack.
Il s'en approcha, franchit à demi le passage qui servait autrefois d'entrée.
- Il reste encore des terrains comme ceux-ci tout près des maisons et du centre-ville ? S'étonna-t-il.
- Oui, de vieux abris, des jardins abandonnés et quelques caves effondrées.
- Oh, vous avez vu, là vers le fond ?
- Non, c'est trop sombre. Qu'est-ce qu'il y a ?
Elle s'approcha, prit la main qu'il lui tendait et suivit le bras qui l'attirait lentement vers le buste de son accompagnateur. Il se tourna vers elle en souriant. À peine surprise, elle lui rendit son sourire tandis qu'il approchait son visage du sien. Elle se recula en sentant l'herbe humide sous ses chaussures :
- C'est mouillé. Mais on pourrait prendre un verre chez moi, reprit-elle après une courte hésitation. Ma coloc doit dormir. Si on ne parle pas trop fort...
Surpris par sa réaction et ce refus auquel il ne s'attendait pas, il s'arrêta, le front plissé. Ce n'était pas possible, pas comme ça. Et surtout pas avec quelqu'un dans la chambre d'à côté. Pourquoi ne lui avait-elle pas parlé de sa colocataire cette idiote ? Dans son état, sûr de rien...
Il lâcha la main de Nadia et lui saisit le poignet en l'attirant plus sèchement vers lui.
- Mais vous êtes fou, vous me faites mal !
- Ta gueule, connasse ! répliqua-t-il à voix basse tandis que sa main gauche la giflait violemment.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sportif et très impliqué dans la vie associative, Jean-Paul Robert était chargé d'activités internationales au sein d'un grand groupe industriel. Retraité, il se consacre désormais à l'écriture. Éclectique, il a publié des nouvelles, deux monographies historiques, un récit, témoignage de son expérience de vie en Égypte et deux romans policiers fondés sur des événements historiques du passé. Ce troisième roman policier fait une part plus large aux comportements sociaux.
Ses textes et romans ont obtenu deux prix (Prix de la nouvelle Short-Edition du printemps 2015 et Prix de l'Ile en 2016 pour son second roman policier).
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Entre une série d'homicides et une épidémie meurtrière, la ville de Limoges peine à garder son calme...
Des taches pourpres dans un décor immaculé... Une ville calme et sereine est soudain frappée par une série d'homicides, une épidémie meurtrière. Alors que la psychose s'installe comme un virus, un jeune réanimateur du CHU se bat pour arrêter cette hémorragie. Du huis clos d'un box des urgences aux rives sauvages de la Vienne, dans un emballement policier et médiatique sans précédent, on ne sait plus qui soigne, qui tue, qui mettra fin à l'hécatombe.
Découvrez une nouvelle face, bien plus sombre, de la ville de Limoges dans ce polar sombre et meurtrier en plein coeur du CHU et sur les rive de la Vienne.
EXTRAIT
Le soleil a illuminé la journée dans un ciel sans nuage. Un croissant de lune vient de le rejoindre dans son infini terrain de jeu. Pourtant, la nuit peine à prendre possession de la ville. Les ombres s'allongent mais ne disparaissent pas. Comme pour donner un dernier coup de pouce à la lumière du jour, l'éclairage public s'est allumé. Mais le combat est maintenant inégal. Le soleil se couche derrière la cathédrale Saint-Étienne. Le ciel devient noir. La lumière des étoiles est masquée par le halo jaune de lampadaires vieillissants. L'obscurité l'a emporté.
Une route à quatre voies longe la Vienne et irrigue le centre-ville. Le ronronnement des voitures couvre largement le bruit de l'eau, même si leur vitesse est limitée à cinquante kilomètres par heure. La plupart des conducteurs sont sagement rangés sur la file de droite et laissent le champ libre aux pilotes imprudents.
Côté ville, une haute cheminée de briques surplombe un fast-food. C'est le dernier vestige d'une usine de porcelaine qui a fait la gloire et la puissance de Limoges. Quand tous ses fours étaient allumés, la lumière des flammes couvrait le ciel d'un voile rouge, visible dans toute la région. La cheminée s'élève toujours dans les airs, si fine qu'elle semble pouvoir tomber au premier coup de vent. Fragile, et solide à la fois, elle raconte un passé : les milliers d'ouvriers qui nourrissaient son ventre de terre et de bois sont partis, mais elle est toujours plantée là, comme Excalibur dans son rocher.
Côté rivière, un pont médiéval mène vers une histoire plus ancienne, celle des fondations ; quand un gué représentait un enjeu stratégique suffisant pour bâtir une cité. Des siècles plus tard, ses arches de pierre se reflètent toujours à la surface de l'eau sous la lumière sélène.
À PROPOS DE L'AUTEUR
François Clapeau est journaliste, spécialisé dans le domaine de la santé. Après avoir travaillé dans de nombreuses villes, il s'installe à Limoges en 2002. Il a écrit des textes pour enfants et joue de la guitare dans le groupe rock Dumont d'Urville ; Damage Control est son premier roman policier. Il vit à Limoges.