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Alire
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Bonjour. Je m'appelle Florence Roberge et j'ai huit ans. J'ai commencé un journal intime. Je trouve que c'est une bonne idée parce que je peux parler de mes amies. Et je peux aussi parler de mes parents. Des fois, papa et maman se chicanent fort parce qu'ils parlent de moi. Papa dit que je suis bizarre et qu'on aurait dû écouter le docteur que j'ai vu l'année passée. Maman n'est pas d'accord... Mononcle Hubert m'a dit que personne n'a le droit de lire mon journal. Ça, c'est le fun, parce que je vais pouvoir tout écrire, même les affaires que je me ferais chicaner si on savait que je les avais faites. Comme ce qui est arrivé quand je suis allée voir le rat mort dans la poubelle...
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Daniel Martineau joue gros. Trop gros. En échange d'une réduction substantielle de sa dette de jeu, il accepte, pour le compte de Big Ed Sachetti, d'enquêter sur la disparition de Sam Costa, un des hommes de confiance de Sachetti que celui-ci avait chargé d'une ambassade auprès de Vicenzo Blanco, son éternel rival. Quand Blanco, à son tour, demande à Martineau de fouiner dans les affaires de Sachetti, Daniel accepte encore. Les conditions sont identiques à celles de son entente avec Big Ed : réduction de sa dette de jeu.
Côté femmes, Daniel en a aussi plein les mains. Il y a d'abord son épouse, Carmen, de qui il s'éloigne un peu plus chaque jour depuis la mort de leur fille unique. Puis Angie, une junkie qui se prostitue pour payer ses fix et que Dan a pris en affection. Afin de lui épargner un client ou deux, Martineau n'hésite pas à lui payer sa dope et à remplir son frigo. Et il y a finalement Catie, pour qui il serait prêt à tout lâcher. Son ex-maîtresse est désormais la femme de Joe Campana, étoile montante du clan Blanco et directeur de casino. À lui aussi, Daniel doit plusieurs milliers de dollars.
Quand Martineau comprend enfin pourquoi Costa a été tué - et quelles informations il possédait -, il réalise qu'il a tous les atouts en main pour tenter un grand coup : empocher le jackpot et se pousser avec Catie. Et s'il est persuadé qu'il va bluffer tous les joueurs dans cette ultime ronde, c'est que Daniel n'est pas un petit truand comme les autres, il est enquêteur au SPVM ! -
Le détectionnaire ; dictionnaire des personnages principaux de la littérature policière et d'espionnage
Norbert Spehner
- Alire
- Essais
- 13 Octobre 2016
- 9782896155620
Dès son apparition au XIXe siècle, la littérature policière a fasciné. D'abord récit d'énigmes et de détection, le roman policier a évolué et s'est diversifié au fil des décennies, tant et si bien qu'il est d'usage maintenant de parler « des » littératures policières.
En France, tout comme au Québec et dans l'ensemble de la francophonie, il ne s'est jamais publié autant de polars, de romans noirs et d'espionnage. Comme lecteur, nous avons littéralement l'embarras du choix. Or, pour bien choisir ses lectures, encore faut-il savoir ce qui est offert... et c'est là qu'entre en scène Le Détectionnaire qui présente, à la manière d'un dictionnaire, tous les personnages récurrents qui ont fait la réputation de la littérature policière mondiale - plus de 2600 !
Plonger dans Le Détectionnaire, c'est partir à la découverte de Sherlock HOLMES et d'Hercule POIROT (Grande-Bretagne), de Philip MARLOWE, Hieronymus BOSCH et Hannibal LECTER (États-Unis), de Kurt WALLANDER et Mikael BLOMKVIST (Suède), de Jules MAIGRET et M. WENS (Belgique), de SAN-ANTONIO et Benjamin MALAUSSÈNE (France), sans oublier Maud GRAHAM, Daniel DUVAL, Victor LESSARD (Québec) et des milliers d'autres, tous aussi passionnants... de Pat ABBOTT à Anna ZORAN.
Instructif - grâce entre autres à l'éclairante présentation de Norbert Spehner -, abondamment illustré, de consultation simple et agréable, Le Détectionnaire est l'outil indispensable qui manquait à l'amateur de littérature policière pour enfin satisfaire pleinement sa passion ! -
« Assassins, oui. Comme vous tous, comme tout le monde. Et hypocrites. Et lâches. Et envieux, débauchés, frustrés, égocentriques, vils, infâmes, assoiffés de pouvoir, d'argent et de luxure, couverts du vernis de la respectabilité pour mieux camoufler nos désirs qui nous rongent et nous tuent, dégoulinants de bonne conscience avec nos conjoints, nos enfants et notre boulot, et aveugles, volontairement et désespérément aveugles jusqu'à ce que la réalité nous crève les yeux et le coeur ! Humains, depuis la caverne, depuis le serpent et sa pomme, humains jusqu'au bout de nos ongles de bêtes ! »
Bienvenue à Kadpidi, une petite ville tranquille située au coeur d'une région tranquille. C'est là que vit une petite famille tranquille. Joël, le père, est policier ; Martine, sa femme, est propriétaire d'une clinique vétérinaire. Leurs deux enfants sont maintenant des ados et, à la fin de l'été, Nicholas entrera au cégep, Émilie en troisième secondaire.
En ce second samedi de juillet, la trente-deuxième édition du Bal du Chien-Chaud bat son plein au parc Woodyatt et la journée est magnifique. Or, au même moment, le « Humanus Circus » arrive en ville avec ses quatre autocaravanes et ses trois fourgons tirés par des camionnettes.
Bientôt, plus rien ne sera tranquille... -
Le soir de mon trente-huitième anniversaire, je me suis saoulée au champagne, j'ai recueilli une bête emplumée et découvert deux cadavres. Comment j'ai réussi tout ça ? Eh bien, quand ça fait deux ans que vous n'avez plus de chum, vous saurez que le champagne solitaire coule de source. Pour le reste...
C'est un drôle de bruit en provenance de chez Maryse et Stéphane, mes voisins de palier, qui m'a tirée de mon sommeil éthylique. Curieuse de nature, j'ai vu, à travers « l'oeil magique », leur porte entrebâillée. Ce n'est pas que je sois très aventureuse, mais sachant mes voisins au casino, j'ai voulu m'assurer qu'aucun voleur n'était à l'oeuvre.
J'ai d'abord découvert l'origine du bruit : une grosse perruche blanche qui, dès que je me suis approchée d'elle, s'est perchée sur mon doigt. J'ai vu ensuite, dans la cuisine, quelque chose qui pendait du luminaire. Un jeune homme. Mort. Tout juste après, j'ai trouvé Maryse, pratiquement nue sur son lit, morte elle aussi. Étranglée.
Je suis retournée chez moi pour appeler la police et, depuis, je me perds en conjectures. Je connaissais le pendu, un ado qui fréquentait la bibliothèque où je travaille. Le beau sergent-détect'Yves Tremblay peut bien prétendre qu'il a les choses bien en main, je ne peux pas ne pas chercher à comprendre la raison de ces deux morts violentes. Me voici donc lancée dans une (en)quête qui ne m'apportera que des ennuis... -
Il s''appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir - un bon, un vrai! Alors depuis trois ans, le soir, après avoir donné ses cours de français aux détenues de l''Établissement Joliette pour femmes, il bûche sur son manuscrit. Et quand il visite les Salons du livre, il se dit que, un jour, lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains.
Mais depuis quelque temps, alors qu''il s''acharne à réécrire les scènes pivots de l''intrigue, force lui est d''admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n''arrive pas à insuffler à son manuscrit ce « petit quelque chose » qui en ferait un bon, un vrai, un excellent roman noir.
Or, ce petit quelque chose, Michaël le découvre un jour dans une nouvelle « très mal écrite » d''une de ses étudiantes, Wanda Moreau, qui y relate l''assassinat pour lequel elle a été condamnée. Une étrange relation s''installe aussitôt entre la meurtrière, avide des conseils littéraires de son professeur, et l''apprenti écrivain, fasciné par cette femme qui a connu la vraie noirceur. Pourtant, quand Michaël réussit à insuffler l''élan qui manquait à son roman grâce à Wanda, il ne lui en dit rien. Car, après tout, elle n''est pour lui qu''une source d''inspiration.
L''Autre Reflet : quand, à travers un thriller noir qui nous entraîne au plus profond de l''abîme, Patrick Senécal s''interroge sur la création littéraire, le milieu du livre et le succès commercial. -
Montréal, 1942...
Marié avec Simone, son amour de jeunesse, Frank Bélair est depuis peu le papa d'un charmant petit garçon mais surtout, grâce à Alan Rourke, un malfrat qui l'a récompensé pour sa loyauté dans une vieille affaire, il est le propriétaire du Blue Dahlia, le cabaret à la mode à Montréal.
Chaque soir, entre deux floor shows, il boit du whisky, accueille les clients ou expulse ceux qui sont éméchés et, en bon maître des lieux, prend son pied à souhait avec Béatrice, sa préférée du moment. La vie rêvée, quoi ! Tant qu'il paie sa cut à monsieur Rourke...
Mais en ces années de guerre, le passé vous rattrape rapidement dans la métropole du vice et Frank comprend trop tard que les ficelles qui le lient à la famille Rourke tissent autour de lui une toile solide dont il doit à tout prix s'extirper...
La Vie rêvée de Frank Bélair : le vibrant hommage de Maxime Houde, le créateur de Stan Coveleski, aux films noirs des années 40 et 50. -
Soupçonnant un trafic de stupéfiants, le poste de la Sûreté du Québec de Nottaway dépêche Vincent Parent et son partenaire Antoine Lemay au domicile d'Anna Wabanonik, dont le dossier criminel est vierge. Mais à leur arrivée, l'Autochtone et Kanti, sa fille de quatorze ans, surprennent les policiers en s'enfuyant en raquettes à travers les forêts enneigées.
À la suite d'une pénible poursuite - le froid est mordant et les agents sont mal chaussés -, le drame survient : sans l'ombre d'un geste menaçant de la part d'Anna, Lemay pointe une arme sur elle et l'abat. Horrifié, Parent, qui a remarqué que le revolver utilisé n'est pas le Glock de service de son collègue, exige des explications. « Écoute, Vincent. J'ai une femme, j'ai deux beaux p'tits gars... Y'est pas question qu'une guidoune vienne scraper ça », lance-t-il en redirigeant son arme vers Parent.
Une semaine plus tard, Vincent Parent, qui a été plus rapide - et précis ! - que Lemay, se remet de ses blessures. Or, si l'enquête menée par le sergent-détective Jean-Pierre Vadeboncoeur, du Service de police de la Ville de Montréal, confirme qu'il a agi en situation de légitime défense, deux questions monopolisent son esprit : que signifient les dernières paroles de Lemay, et où diable, en plein hiver, a pu se réfugier la jeune Kanti, dont on a perdu la trace depuis la mort tragique de sa mère ? -
Au coeur d'un printemps parisien tardif, le frêle cadavre de Vincent Guyon est trouvé nu devant la résidence de son père, un riche banquier. Pour éviter le salissage de la réputation de son fils - et surtout de la sienne ! -, l'homme d'affaires, qui réside dans le Ier arrondissement, fait jouer ses contacts pour que la DGSI, plus discrète que la Police judiciaire, soit chargée de l'enquête.
Or, face à la pression médiatique, Gonzague Leclercq, à qui la tâche a été confiée, doit vite la céder à la PJ. Il pourra cependant poursuivre officieusement ses recherches, mais avec un seul homme et un budget ridicule ! Il s'entoure donc de consultants non rémunérés comme son ami Théberge - l'autre Gonzague -, en vacances dans la ville lumière, et Victor Prose, l'écrivain dont les théories littéraires tissent des parallèles entre les mécanismes de la narration fictionnelle et ceux de crimes bien réels.
Quand, à la suite de la découverte de deux corps de petit gabarit dans le IIe arrondissement puis de trois autres dans le IIIe, l'opinion publique s'embrase sur les réseaux sociaux, l'équipe de Leclercq - pas plus avancée que la PJ - sait néanmoins qu'elle doit avant tout répondre à une question primordiale : quelle histoire raconte-t-on à travers ces crimes sordides et, surtout, qui en est le narrateur ? -
On tue... On tue... Tous... On tue les vaches... les rhinocéros... On tue... On tue... On tue les papillons... Les grenouilles... On tue... On tue les requins... On tue... On tue le bleu... On tue...
Cette ritournelle est répétée par un des rares survivants de ce qu'il faut bien appeler un massacre dans une résidence pour personnes âgées. Car comment décrire autrement l'état dans lequel les victimes ont été retrouvées ? Rachitiques, sous-alimentées, le corps couvert de blessures mal soignées, vivant dans des conditions d'hygiène épouvantables...
Or, pour l'inspecteur Henri Dufaux, qui est chargé de l'enquête, tout va mal. Son équipe se dépeuple, un « zélé » des Affaires internes se met sur son cas et c'est sur fond de chantage politique et d'interventions du SCRS qu'il devra résoudre cette série de meurtres horribles que certains qualifient de « petites cruautés éparpillées » et de « crimes pédagogiques ».
Parmi les suspects : le crime organisé, un tueur en série... sans oublier un groupe de sauveurs autoproclamés de la planète, les Ultravéganes. Et comme si ce n'était pas assez, Dufaux comprend petit à petit que l'auteur de toutes ces atrocités entretient une vendetta personnelle contre lui ! -
Radio-vérité : la radio du vrai monde
Jean-Jacques Pelletier
- Alire
- Romans
- 17 Février 2022
- 9782898356636
Sébastien Cabot, l'animateur vedette de Radio-V, la chaîne « qui-dit-la-vraie-vérité-au-vrai-monde », a été kidnappé par un mystérieux groupe, le Front de libération des victimes. Ses exigences ? Une rançon mirobolante et la fermeture définitive de Radio-V !
En charge du dossier, l'inspecteur Gonzague Théberge, du SPVM, ajoute aussitôt à son équipe d'enquête le gars du service de l'informatique qui surveille depuis des mois sur Internet les « V » - les fans irréductibles de Cabot. Première surprise : le gars s'avère être une jeune femme à l'air ingénu, Frédérique Roussel. Crack informatique redoutable, elle démontre aussitôt à son chef que ce ne sont pas seulement quelques individus qui ont été visés par les propos incendiaires de Cabot, mais bien des pans entiers de la population : les prostituées, les BS, les artistes, les handicapés... bref tous ceux qui, selon l'animateur, ne font pas partie du « vrai monde ».
Face à cette invraisemblable liste de suspects potentiels, l'enquête peine à prendre son envol, au grand déplaisir de Théberge, qui ne peut contrer les propos incendiaires de Radio-V. Car pour les animateurs de la chaîne, il va sans dire que cette lenteur n'est que le reflet de l'incompétence crasse du service de police. Or, à force d'entendre la chaîne jeter de l'huile sur le feu, voilà que les « V » décident de se lancer à la recherche de leur idole... -
« Assassins, oui. Comme vous tous, comme tout le monde. Et hypocrites. Et lâches. Et envieux, débauchés, frustrés, égocentriques, vils, infâmes, assoiffés de pouvoir, d'argent et de luxure, couverts du vernis de la respectabilité pour mieux camoufler nos désirs qui nous rongent et nous tuent, dégoulinants de bonne conscience avec nos conjoints, nos enfants et notre boulot, et aveugles, volontairement et désespérément aveugles jusqu'à ce que la réalité nous crève les yeux et le coeur ! Humains, depuis la caverne, depuis le serpent et sa pomme, humains jusqu'au bout de nos ongles de bêtes ! »
Bienvenue à Kadpidi, une petite ville tranquille située au coeur d'une région tranquille. C'est là que vit une petite famille tranquille. Joël, le père, est policier ; Martine, sa femme, est propriétaire d'une clinique vétérinaire. Leurs deux enfants sont maintenant des ados et, à la fin de l'été, Nicholas entrera au cégep, Émilie en troisième secondaire.
En ce second samedi de juillet, la trente-deuxième édition du Bal du Chien-Chaud bat son plein au parc Woodyatt et la journée est magnifique. Or, au même moment, le « Humanus Circus » arrive en ville avec ses quatre autocaravanes et ses trois fourgons tirés par des camionnettes.
Bientôt, plus rien ne sera tranquille... -
Courtier en valeurs mobilières, Vincent Morin est un homme paisible, rationnel. Il n'empêche : lorsque, de retour d'un voyage d'affaires à New York, il trouve sa femme avec deux hommes dans le lit conjugal, son sang ne fait qu'un tour et il commet l'irréparable.
D'abord pris de panique, Morin décide ensuite d'assumer son coup de sang et de... nettoyer. De « tout » nettoyer. De façon à ce que personne ne sache ce qui s'est réellement passé. Or, si son ménage a bientôt toutes les apparences d'une réussite, un doute s'installe dans son esprit au fil des semaines, puis une terrible anxiété : et s'il avait oublié un détail ?
Pendant ce temps, le sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec, enquête sur Samuel Readman, un optométriste états-unien disparu à la suite d'un congrès à Montréal. Pour le policier, il s'agit d'une opération de routine jusqu'à ce qu'il apprenne, quelques mois plus tard, qu'un Norvégien a lui aussi disparu à Montréal au même moment que l'optométriste.
Comme des congressistes interrogés ont affirmé avoir vu Readman en compagnie d'un homme d'origine scandinave, Pagliaro se lance sur cette piste. Il est alors loin de se douter qu'elle le mènera vers ce qu'il considère comme une impossibilité, c'est-à-dire le crime parfait ! -
Régis Duchesne a trouvé, en rassemblant les effets personnels de son père, mort du cancer il y a quelque temps, un album de photos dans lequel sont rassemblées des coupures de journaux qui témoignent, sur plusieurs décennies, de crimes ayant eu lieu à Montréal. Accompagnant l'album, un étrange carnet noir, rempli de montants d'argent qui s'échelonnent sur la même période, et la mention d'un seul intermédiaire : CS.
Obnubilé par sa découverte, Régis Duchesne confie son inquiétude au sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec : son père ayant été toute sa vie un comptable peu loquace, Régis craint qu'il ait été mêlé à des histoires louches. Mais comment ouvrir une enquête avec si peu d'indices ? rétorque le policier.
Un élément nouveau, qui met en relation directe le cas Duchesne et celui de « La petite disparue du Vendredi saint », une tragédie qui avait horrifié toute la population de Montréal en 1973, amène Pagliaro à réviser sa position. Se pourrait-il que la solution de cette affaire, vieille de trente-cinq ans, se trouve encryptée au coeur des documents découverts par Régis Duchesne ? Et qui donc se cache derrière cet énigmatique « CS » ?
PRIX COUP DE COEUR 2012 DE LA SOCIÉTÉ DU ROMAN POLICIER DE SAINT-PACÔME
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Le directeur d'Écho-Matin s'est mis une nouvelle idée en tête : acheter un quotidien de Toulon, Le Mistral, afin d'exporter sa « méthode » en France ! Pour évaluer la possibilité de l'affaire, il enverra sur place ses deux experts, Pouliot et Malacci.
Aussitôt arrivé, Pouliot se met à l'oeuvre : profitant du meurtre récent d'une jeune femme et des soupçons qui pèsent sur Kateb Djaout, un Algérien qui se terre depuis l'événement, il décide de montrer au patron du Mistral comment on « fait » du journalisme !
Impuissant, Malacci ne peut que constater les dégâts : les articles de Pouliot réveillent aussitôt la fameuse bête-qui-sommeille ! Quant à ceux qui tablent sur la xénophobie pour assouvir leurs propres aspirations, ils sont prêts pour la curée.
Malacci, qui a réussi à entrer en contact avec Djaout, est convaincu de son innocence. Mais comment faire pour briser le cercle infernal qui se referme sur lui et l'Algérien ?
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Elle s'appelle Anémone Laurent, est diplômée en criminologie juvénile et vient d'arriver à la section des homicides de la police de Montréal, où l'intégration n'est guère facile. Le lieutenant Stifer, détective d'expérience, lui fait cependant confiance et, en compagnie de Mancini et de Bernard, ils enquêtent sur la mort de Claudia, une jeune sans-abri assassinée dans un parc du quartier Centre-Sud.
Rapidement, Anémone apprend que la jeune fille, qui se droguait et pratiquait le body-piercing, faisait partie d'un trio d'inséparables avec ses amies Nancy et Dahlia. Mais voilà que, dans un squat abandonné, la jeune policière découvre le cadavre de Nancy. Quant à Dahlia, surnommée Gueule d'Ange, elle est portée disparue depuis deux semaines !
Dès lors, une course folle s'engage afin de retrouver Gueule d'Ange avant l'assassin. Or, pendant que les enquêteurs plongent dans les bas-fonds les plus sordides de Montréal, Anémone, elle, voit soudain surgir de son passé une ombre qu'elle croyait à jamais disparue... -
On a volé un collier de grande valeur à madame Dufresne, une vieille dame acariâtre d'Outremont. Coveleski, qui a reçu le mandat de retrouver le collier, porte d'abord son attention sur les domestiques. Tous semblent au-dessus de tout soupçon, sauf Dan Cloutier, un ex-chauffeur au passé joliment chargé.
Puis il scrute la piste familiale, et là l'enquête se complique : les enfants de madame Dufresne ont tous rompu les ponts avec leur mère, sauf Henri-Paul, un homme autoritaire qui n'apprécie guère l'ingérence d'un détective dans les affaires de la famille. Et il y a Jeanne, la belle-fille de madame Dufresne, et surtout Sylvia, sa fille, trop délurée pour ses dix-sept ans...
En bon enquêteur, Coveleski a fait jouer ses contacts pour retrouver le bijou. Et un soir, tout dérape : il est sauvagement agressé au lac des Castors en tentant de récupérer le collier, son indic est assassiné et, pire, voilà qu'il a la police sur le dos !
Mais, sur la montagne, alors qu'on le tabassait, Coveleski a reconnu une voix... -
Julien Stifer est lieutenant à la SPCUM. Il y a deux ans, sa fille, Chloé, a mystérieusement disparu. Depuis, le lieutenant a remué ciel et terre pour la retrouver tout en redoutant, chaque fois que le service signalait la mort d'une adolescente, que ce ne soit sa fille.
C'est encore l'angoisse du père qui étreint Stifer lorsqu'il se rend dans le quartier Côte-des-Neiges, où une adolescente et son amant, un petit trafiquant de drogues, ont été sauvagement assassinés. Sanguine avait seize ans à peine et Julien voit en elle Chloé, sa fille, qui a peut-être subi un sort analogue sans qu'il le sache.
Stifer se lance à corps perdu dans l'enquête. Il privilégie d'abord la piste de la drogue, mais la découverte d'inquiétantes photos mettant en vedette Sanguine l'amène à croire qu'il fait fausse route, que les meurtres ont peut-être plus à voir avec certaines déviations sexuelles qu'avec un simple règlement de compte.
Mais au fur et à mesure que le lieutenant Stifer découvre de nouveaux indices et qu'il s'approche de son but, son angoisse de père cède la place à l'horreur la plus abjecte, puis à une terrible rage... -
Coveleski vit difficilement sa séparation d'avec Kathryn, sa femme. Certains soirs, quand il broie du noir, le détective se rend dans le red light et se confie à Fleurette, une prostituée qu'il a déjà sorti du pétrin. C'est au cours d'une de ces « visites » qu'il se fait prendre dans une descente et se retrouve face à un ancien coéquipier, Frank DeVries, devenu entre-temps enquêteur en chef.
À la tête de l'équipe qui traque celui qui viole et assassine des femmes à travers la ville, DeVries veut ravoir Coveleski à ses côtés, mais ce dernier refuse. Pas question de renouer avec les méthodes douteuses de la Sûreté de Montréal : c'est ce climat de travail pourri qui a assombri son humeur et provoqué le départ de Kathryn. Mais quand on découvre le corps mutilé de Fleurette...
Entre ses tentatives maladroites pour renouer avec sa femme, les meurtres qui s'accumulent, l'enquête qui piétine et les journalistes qui montent aux barricades, Coveleski, la mort dans l'âme, se pose une question : trouvera-t-il la lumière au bout de ses tunnels ? -
LES FICTIONS :
« Éducation à la napolitaine », de Jean Charbonneau ; « Et tout s'éteint », de François Leblanc ; « Pourquoi se battent les chiens », de Camille Bouchard.
LES ARTICLES :
« Le Cas Richard III », de Norbert Spehner ; « Conversation avec Maxime Houde », de Pascale Raud.
LES CHRONIQUES :
« Camera oscura » ; « Le crime en vitrine » ; « Dans la mire ». -
« Tu sais, Max, c'est dur de s'avouer qu'on est mort de son vivant. »
Ainsi s'exprime Clovis, ancien journaliste rock devenu le bras droit de Max le Gitan, seul patron avant Dieu de la « Casse Rentchler ». Mais depuis la mort de sa Consuela, Max aussi file un mauvais coton.
Quand un tireur anonyme abat sans sommation Adolph, le fidèle ami de Clovis et gardien du commerce, l'ex-journaliste se dit qu'il y a peut-être autre chose qui assombrit l'humeur de Max ; quand une fausse demande de remorquage les éloigne de la casse et qu'au retour il constate la disparition de Mahmoud, le jeune Beur qui travaille avec eux, Clovis a la certitude que Max connaît la raison de tout ça et il le somme de vider son sac.
Or, en écoutant le vieux Gitan raconter la sordide histoire d'un sac de drogue qui, au hasard d'un accident routier, a abouti dans les mauvaises mains, Clovis comprend la profondeur du merdier dans lequel ils sont plongés. Alors les deux associés planifient une petite balade de nuit qui leur permettra de régler le problème d'un seul coup.
Mais les balades, c'est bien connu, ne se terminent pas toutes dans la joie et l'allégresse... -
LES FICTIONS :
« Docteur Hämmerli », de Richard Ste-Marie ; « La Dernière Traque », de Rick Mofina ; « Et de ton camion », de Camille Bouchard.
LES ARTICLES :
« Montréal, capitale du vice », de Norbert Spehner ; « Conversation avec Genevière Lefebvre », de Pascale Raud.
LES CHRONIQUES :
« Camera oscura » ; « Le crime en vitrine » ; « Dans la mire ». -
Un double meurtre a été commis à la galerie Arts Visuels Actuels. Outre Gaston « Faby » Lessard, le propriétaire des lieux, Frédéric Fortier, lieutenant de police à la Ville de Montréal, fait partie des victimes et c'est pourquoi le sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec, est chargé de l'enquête.
En interrogeant les personnes avec lesquelles Lessard avait rendez-vous dans la journée, Pagliaro réalise que le galeriste était loin d'être un enfant de choeur. De fait, les arnaques et les fraudes dont l'enquêteur apprend l'existence au fil des jours le laissent pantois, lui qui avait toujours cru en la noblesse du monde des arts visuels. Or, si les mobiles pour tuer Lessard abondent, c'est l'inverse pour Fortier, un policier près de la retraite et à la carrière irréprochable.
Dès le début, Pagliaro a pris l'habitude de venir chaque soir sur les lieux du crime pour admirer les tableaux de l'exposition d'Andrew Garrison, intitulée Repentirs, ensemble de paysages et de personnages fugaces qui surgissent des palimpsestes picturaux de l'artiste peintre, mais aussi pour réfléchir sur son enquête, dont un des indices ne cesse de l'étonner : pourquoi donc l'assassin a-t-il pris soin de replacer dans son écrin la somptueuse dague, création d'une joaillière représentée par la galerie, dont il s'est servi pour semer la mort ? -
LES FICTIONS :
« Entre le Premier et le Deuxième Point », de Natasha Beaulieu ; « Paranoïa pour les nuls », de Chloé Barbe ; « Elles sont devenues des ombres », de Twist Phelan.
LES ARTICLES :
« Hard-Boiled Canada : les polars de David Montrose », de Norbert Spehner ; « Conversation avec Jussi Adler-Olsen », de Christine Fortier.
LES CHRONIQUES :
« Camera oscura » ; « Le crime en vitrine » ; « Dans la mire ».