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SIMONE AROUS
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Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu'elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, ce récit suit les itinéraires personnels de deux " soeurs de naissance ", des années 1950 à aujourdhui. Avec la virtuosité qu'on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où sentrecroisent les vies de ces deux femmes, de l'enfance et l'adolescence à l'âge adulte - les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d'un foyer et celle d'un être aimé - et jusqu'au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence.
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Pour l'amour de Claire
Edwidge Danticat
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 10 Septembre 2014
- 9782246808923
A Villa Rose, un petit village côtier au Sud de Port-au-Prince, tout le monde se connaît. Une embarcation de pêcheur vient d'être emportée par une gigantesque vague et une enfant, Claire, a disparu. Elle venait d'avoir sept ans et de comprendre que son père envisageait de se séparer d'elle, qu'il aimait plus que tout au monde et qu'il élevait seul depuis la mort de la mère en couches, pour la confier à une femme aisée...Le destin est sans pitié pour les plus pauvres, comme en témoigne cette première histoire d'une série de récits enchâssés où alternent passé et présent, portraits nostalgiques d'un paysage paisible et scènes hallucinées de la violence qui ravage Haïti - celle des hommes comme de la nature : à la misère, aux fantômes et aux gangs font écho une chaleur qui fait éclater les grenouilles, des rivières qui sortent de leur lit et des arbres qui pourrissent sur pied...Villa Rose rappelle le Macondo de Gabriel Garcia Marquez, où il faut chaque jour faire triompher la vie sur la mort.
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S'inspirant de l'essai homonyme de Camus, Edwige Danticat brosse le portrait d'artistes immigrés et d'intellectuels de tous pays, partagés entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et la répression, entre la dette qu'ils ont envers leurs pays d'accueil et le sentiment de culpabilité qu'ils nourissent envers le pays de leurs racines, victimes de crimes qui les ont poussé à fuir, mais qui continue de hanter leur art. Portrait, mais aussi témoignage d'une situation politique qui perdure en Haïti.
Histoire personnelle, mais aussi réflexion sur la création en exil, apportant la preuve qu'il n'est de vraie patrie, pour l'écrivain, que la littérature. -
Une adolescence américaine ; chroniques des années 60
Joyce Maynard
- Philippe Rey
- Roman étranger
- 11 Avril 2013
- 9782848762999
" J'ai grandi sans beaucoup d'illusions. Nous étions raisonnables, réalistes, prosaïques, sans romantisme, nous avions conscience des problèmes sociaux et étions politisés. Les Kennedy étaient les héros de nos contes de fées, l'intégration, la conquête de l'espace et la Bombe les trames de nos premières années scolaires... "Lorsqu'elle témoigne ainsi sur sa génération, au tout début des années 1970, Joyce Maynard a dix-huit ans. Un article publié dans le New York Times lui avait valu des tonnes de courrier et l'attention de beaucoup, dont celle d'une légende de la littérature, J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné.Paru un an plus tard, Une adolescence américaine en est la conséquence et la suite. À la fois mémoire, histoire culturelle, et critique sociale, cette série de courts essais établit, avec un étrange mélange de maturité et de fraîcheur, la chronique d'une adolescence américaine durant cette période charnière. Avec la crise de Cuba, la guerre du Vietnam, Pete Seeger, Joan Baez, Woodstock, les fleurs dans les cheveux, le Watergate, la minijupe, l'herbe. La très jeune auteure se fait aussi l'expert, avec une autorité parfois désarmante encore qu'irrésistible, des problèmes de son âge : l'anorexie, la minceur et le paraître, le rapport entre les sexes, les premières sorties, le Prince charmant boutonneux et la vierge aux pieds plats. Nous donnant, au final, un texte intemporel qui connut à sa parution un succès prodigieux.
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Une pinte de Bruen Tome 2 ; premiers romans et nouvelles
Ken Bruen
- Fayard
- Fayard Noir
- 12 Janvier 2011
- 9782213675459
Très recherchés, les premiers textes de Ken Bruen étaient devenus introuvables. Ils sont enfin réunis. En voici le second volume.
À l'époque, le maître irlandais les distribuait le soir dans les pubs de Galway. Il n'écrivait pas encore du noir, mais ses courts romans et nouvelles en possèdent déjà tous les attributs.
Sensible et subversif à la fois, il y manipule les émotions du lecteur, tel un prestidigitateur, et pose les bases d'une oeuvre devenue incontournable dans le polar aujourd'hui.
Ken Bruen est notamment l'auteur, chez Fayard Noir, de Brooklyn Requiem et de London Boulevard.
« Ironique, décapant et brillant. » Éric Libiot, L'Express« Ça swingue, ça ricane, ça couine, et ça finit par vous mettre la larme à l'oeil. » Gérard Guégan, Sud-Ouest -
Fayard poursuit l'édition des oeuvres de jeunesse de Ken Bruen avec deux volumes d'un recueil de nouvelles et de courts romans que l'auteur avait coutume de vendre dans les pubs de sa ville natale. Devenu incontournable dans le noir d'aujourd'hui, véritable star aux Etats-Unis, ces premiers écrits étaient devenus introuvables, les voici réunis. Ken Bruen est une voix originale, très littéraire et cinématographique, puisque Hollymood s'en empare aujourd'hui en adaptant notamment London Boulevard, pastiche du formidable Sunset Boulevard de Billy Wilder. « Imaginez un bar dans l'Ouest de l'Irlande. Le soir. Une épaisse fumée dans l'air. Des rires qui se font écho de table en table. On est au Galway Arms Bar. Le jeune Ken Bruen sourit et plaisante en tendant un exemplaire de son dernier ouvrage à un tout nouveau lecteur. Un lecteur de la catégorie des chanceux. Le Funérailleur (Morbidités irlandaises), qui ouvre ce volume, son premier roman, raconte l'histoire d'un jeune Irlandais fasciné par les funérailles. A tel point qu'il passe sa vie à suivre un enterrement après l'autre. Chose surprenante, et c'est d'ailleurs le cas pour la plupart des premiers écrits de Bruen, ce n'est pas un polar. Oh, il y a des crimes, mais l'intrigue a un rythme propre et une ambiance très noire qui regorge d'humour à la mode de Galway. On y voit apparaître, servis tout cuits selon la recette de Bruen, des sujets qui vont hanter bon nombre de ses romans : l'Amérique, les livres, l'Irlande, l'alcoolisme, les prêtres, la poésie, les citations... Et, bien sûr : des listes. » C'est bien du Ken Bruen. (Extrait de la préface « Origines d'un original » par Allan Guthrie.)
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Une mort à Kitchawank ; et autres bonnes nouvelles
T. coraghessan Boyle
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 6 Mai 2015
- 9782246851721
Des adolescents qui se promènent dans un zoo à leurs risques et périls, au couple qui retourne vivre sur les ruines radioactives de son passé, en passant par un pauvre homme frôlant la folie à cause d'un amour impossible ou encore un géant élevé pour devenir un super-héros... Les personnages se succèdent et Boyle, entre douceur et cruauté, prend plaisir à les malmener, à perturber leur quotidien, à laisser s'exprimer sa créativité débordante.
Des histoires tour à tour sombres, hilarantes ou sordides qui brillent par leur humour noir et leur cynisme mordant. -
"Durant le printemps et l'été 2014, des populations consternées ont suivi avec attention, beaucoup de compassion et une grande inquiétude, la réapparition de la fièvre hémorragique virale (FHV) causée par le virus Ebola qui, après avoir atteint trois pays d'Afrique de l'Ouest - la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone - venait de faire, par avion, un saut inattendu vers le Nigeria. S'étant fait discret quelques mois, sans cesser de faire des victimes, le virus reprenait de la vigueur en août, tuant sans pitié, semaine après semaine, les morts se comptant par centaines. Ebola 2014 se révélait désormais le pire millésime de toute l'histoire de ce mal si particulier et si déconcertant, d'une telle dangerosité qu'il concurrençait dans la presse des événements aussi graves que les confl its en Syrie, en Ukraine et dans la bande de Gaza."D. Q.En 1976, un virus mortel fait son apparition dans la forêt du Congo et disparaît aussitôt. Depuis quarante ans, Ebola se manifeste de façon dévastatrice, tuant 90% de ses victimes.
Entre deux épisodes, il ne laisse aucune trace, se fond dans la jungle. Des milliers d'échantillons d'excréments de cadavres sont analysés à la recherche du réservoir hôte, sans résultats.
David Quammen a suivi toutes les recherches sur le terrain et en liaison avec les laboratoires. C'est cette aventure qu'il nous raconte au jour où la seule certitude des scientifiques, tout comme pour la peste ou la rage, est que le virus se déclare lorsque l'écosystème a été boulversé du fait de l'homme ou de la nature.