Durant presque trente ans, Mo Anthoine a grimpé les sommets les plus difficiles du monde - des Alpes à l'Everest, de l'Argentine à l'Écosse, en passant par les montagnes des jungles tropicales - mais n'a jamais voulu devenir professionnel : pour lui, boire des pintes avec ses potes était plus important que faire la une des journaux. Avec lui nous découvrons un adolescent parti de chez lui en stop vers la Nouvelle-Zélande avec seulement 35£ en poche, un grimpeur chevronné participant aux expéditions les plus difficiles du monde, un type qui a été la doublure de Sylvester Stallone dans Rambo III et un homme qui sent et qui décrit l'escalade comme "l'art de jouer aux échecs avec son propre corps".
Al Alvarez, écrivain et poète admiré par des auteurs comme Phillip Roth, Sylvia Plath, John Le Carré et J.M. Coetzee, et grimpeur lui-même, nous livre ici les coulisses et le vertige des grandes et petites expéditions - dont certaines dignes d'un blockbuster -, tout en nous montrant comment les grands aventuriers cherchent leurs limites, mentales et physiques, en cherchant à « nourrir la bête ».
Une prose étincelante au service du goût de l'aventure, du risque et de la camaraderie.
La contemplation des rivières inspire à John Gierach bien plus qu'une belle description de paysages émaillée de secrets de pêche à la mouche. À sa manière sensible et personnelle, il donne vie aux moments et aux choses. Il capture l'essence d'expériences
anodines avec l'esprit, le détachement et l'humour d'un sage oriental. Pour un pêcheur,
l'oeuvre de Gierach est un pur régal. Pour un non-pêcheur, elle est une réflexion sur notre place dans le monde, qu'on se trouve en pleine nature sauvage ou bien installé dans son fauteuil.
Sillonnant les États-Unis d'Ouest en Est, John Gierach partage de nouvelles aventures de pêche à la mouche et des moments d'intimité à savourer entre amis. En cours de route, il médite sur l'importance des bons guides ("Et, pour tout dire, la seule chose que peut faire un psychiatre et que ne peut pas faire un bon guide est de rédiger des ordonnances."), le défi que présente la pêche au saumon ("Les saumons sont des rôdeurs. S'ils ne sont pas là tout de suite, ils pourraient y être dans une demi-heure. Ou demain. Ou le mois prochain.") et le zen de la pêche en solitaire ("J'apprécie aussi la direction que prennent mes pensées lorsque je pêche seul, c'est-à-dire aucune en particulier.").
Le plus célèbre des "écrivains-pêcheurs" offre des récits pleins d'esprit à ceux qui aiment la pêche, la nature et la vie en général.
En pleine forêt de Géorgie du Sud, au milieu de nulle part, Maya, dix-huit ans à peine. échappe de justesse à une sauvage tentative d'assassinat. Victime d'un vaste trafic de prostituées géré par le redoutable Mexico, elle a eu le malheur de découvrir les sombres projets d'un client haut placé. Son destin semblait scellé, mais c'était sans compter sur Leonard Moye, un type solitaire et quelque peu excentrique, qui ne tolère personne sur ses terres et prend la jeune femme sous sa protection. Une troublante amitié naît alors entre ces deux êtres rongés par la colère.
Pour Charlie, ce ne devait être rien d'autre qu'une banale journée de travail à la banque. Pour Hicklin, ce ne devait être qu'un casse de plus. Histoire de se refaire un peu à sa sortie de prison. Pour sa petite amie accro au crack, peu importe, puisque de toute façon rien ne se passe jamais comme prévu. Surtout si, dès le départ, on tente de doubler ses partenaires de la Fraternité aryenne. Et puis pourquoi prendre le jeune guichetier en otage ? Maintenant, combien de temps faudra-t-il aux flics et aux membres du gang pour les retrouver ?
"Personne sur ce flanc de colline n'a fini le lycée. Par ici, on juge
un homme sur ce qu'il fait, pas sur ce qu'il a dans la tête. Moi, je
chasse pas, je pêche pas, je travaille pas. Les voisins disent que je
réfléchis trop. Ils disent que je suis comme mon père, et maman a
peur que peut-être ils aient raison."
Le lecteur se change en une petite souris vivant dans le bureau ovale.
Le Washington Post a réalisé cette BD rythmée comme une saison de la série House of Cards. Le lecteur s'immerge au coeur de la Maison-Blanche et découvre un président des États-Unis prêt à tout pour empêcher l'investigation sur l'ingérence de la Russie dans son élection de 2016 : limoger le patron du FBI, renier son avocat personnel ou encore manipuler des faits.
Cette BD s'appuie sur une investigation hors norme. Durant deux ans, le procureur Robert S. Mueller (épaulé par 19 procureurs et 40 agents du FBI) a enquêté sur l'ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle américaine de 2016.
Rosalind S. Helderman est journaliste d'investigation au Washington Post. Elle fait partie de l'équipe qui a remporté le prix Pulitzer en 2018 pour ses enquêtes sur la collusion entre les équipes de Donald Trump et la Russie, lors de la campagne présidentielle américaine de 2016.
Jan Feindt est illustrateur freelance. Il travaille régulièrement pour The Washington Post, The New York Times, Der Spiegel, Rolling Stone. Il a publié deux BD de non fiction : Cargo et Weisse Wlfe.
Un vétéran d'Irak au visage mutilé tombe en panne au milieu de nulle part et se dirige droit vers le premier bar. Peu après, un homme entre avec une femme, puis la passe à tabac. L'ancien soldat défiguré s'interpose, et ils repartent ensemble, elle et lui. C'était son idée, à elle. Comme de confier ensuite au vétéran le montant de l'assurance-vie de son mari qui la bat. Ce qu'elle n'avait pas réalisé, c'était qu'à partir de là, elle était déjà morte.
Pennsylvanie, mai 2011. Sara apprend que son fils unique Jason, parti combattre avec les forces spéciales américaines, est porté disparu en Afghanistan. Femme forte et indépendante, familière des hautes sphères politiques, Sara, qui a élevé seule Jason après le décès de son père, se retrouve pour la première fois de sa vie impuissante face au destin. Confrontée à l'interminable attente, assiégée par les journalistes, elle plonge dans ses souvenirs et relit les lettres envoyées par Jason durant son entraînement, espérant se rapprocher de ce fils disparu et comprendre les raisons de son engagement. Au bout de neuf jours, des nouvelles arrivent.
Le premier roman de Lea Carpenter est le portrait sensible d'une mère et de son fils, dont les choix bouleversent leurs deux vies à tout jamais.
En mission dans la périphérie de Bagdad, le lieutenant Emma Fowlers, compétente et droite, fait de son mieux pour assurer les bons choix tactiques, motiver sa section, être aussi juste que possible. Mais aujourd'hui, elle doit récupérer le corps de son adjoint près d'une maison éventrée. Elle le sait : cette mort est le résultat d'erreurs et de magouilles. Remontant alors le temps, le roman revient sur les évènements qui ont conduit au désastre. L'attentat qui a tué deux soldats, et qui, peut-être, aurait pu être évité. Des informateurs suspects, des renseignements douteux - "la guerre est une saloperie", certes, - mais que faire si l'ennemi se trouvait aussi dans son propre camp ? A quel moment l'enchaînement tragique aurait-il pu être arrêté ?
Et si le secret du bonheur se trouvait dans quelques échappées solitaires au bord des plus belles rivières du monde ? Si le monde trouvait enfin son sens alors qu'armé de sa canne à pêche, on tente pour la millième fois le lancer parfait ? Avec ce récit autobiographique, Thomas McGuane nous ouvre la porte d'une enfance et d'une vie passée au contact de la nature et nous invite à une parenthèse salvatrice pour mieux savourer la richesse du monde qui nous entoure et éveiller de plus grandes réverbérations en nous-mêmes.
Icône du nature writing américain, enfant terrible de l'Ouest, Thomas McGuane nous berce de sa prose sans égale nous entraînant dans un monde sauvage dont il sait parfaitement révéler la lumineuse splendeur.
1953, quelque part au fin fond de l'Amérique. Le Dr Freeman, neurologue visionnaire mais violemment contesté, est chassé de l'hôpital psychiatrique où il exerce. Il enlève son dernier patient, voué à lui servir d'assistant, et part sur les routes défendre sa méthode thérapeutique révolutionnaire : la lobotomie transorbitale. Armé d'un pic à glace et d'un marteau, Freeman est persuadé qu'aucune dépression, aucune catatonie, aucune psychose ne lui résistera. Jusqu'à ce que, dans une petite ville de l'Oklahoma, sa propre santé mentale soit mise à rude épreuve par une galerie de personnages délirants. Un prêcheur qui prend son fils pour le Messie, une jeune prostituée démente et une fratrie de gros bras manieurs de machettes se chargeront de lui rappeler qu'une foi aveugle ne peut mener qu'au désastre.
Inspiré par un personnage réel, Les Incurables est un roman profondément noir, aux allures de fable grotesque vicieusement efficace.
Dans un pays où la population carcérale est la plus importante au monde, l'accès à Sing Sing, célèbre prison de l'État de New York, est interdit aux curieux, quasiment impossible d'accès aux reporters. Ted Conover, écrivain et journaliste de profession, raconte : "Je voulais entendre la voix de ceux que l'on n'entend jamais, la voix des gardiens, des personnes qui sont en première ligne de notre politique carcérale, les mandataires de la société.'
C'est après avoir essuyé plusieurs refus qu'il décide de passer le concours d'agent pénitentiaire, seul moyen d'entrer à Sing Sing sans commettre de crime. C'est ainsi que commence Newjack, une plongée fascinante dans l'univers carcéral, où pendant près d'une année le lecteur déambule aux côtés de Ted Conover dans les couloirs du pénitencier, entre discipline militaire, affectations difficiles, violences et vie de famille. Au travers de ce témoignage se dessinent le récit de la vie de maton et les maux de nos sociétés, avec cette question obsédante de l'auteur qui court de la première à la dernière ligne : "Pourrais-je survivre là-dedans ?
Yong a 12 ans, une grand-mère lunaire, un petit frère turbulent, un père joueur invétéré, une mère courage et un meilleur ami rebelle. Et la vie n'est pas toujours douce pour ce garçon rêveur dont on attend qu'il devienne l'homme de la maison. Une fenêtre inédite, tour à tour poétique, âpre et évocatrice, sur la société singapourienne.