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Les Pérégrines
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Pétit éloge de la procrastination
Emmanuel Villin
- Les Pérégrines
- PETITS ELOGES
- 4 Octobre 2024
- 9791025206492
Péché capital ? Vice ? Mal du siècle ? Pour Emmanuel Villin, passé maître dans l'art de tout remettre à plus tard, la procrastination est au contraire la voie de l'excellence, celle qu'empruntent les génies - de Mozart aux Beatles, de Léonard de Vinci à Charlie Chaplin. Il était temps de réhabiliter cette qualité sous-estimée, penchant ponctuel pour certains, véritable art de vivre pour d'autres. Car il n'est jamais trop tard pour procrastiner. Un livre garanti sans formulaire administratif, to-do list, ni prise de rendez-vous chez le dentiste. Malgré toute l'ardeur qu'il met à procrastiner, Emmanuel Villin est auteur multirécidiviste. Il a notamment publié Sporting Club (Asphalte, prix Écrire la Ville 2019), La Fugue Thérémine (Asphalte, 2022) et Kim Philby et moi (Stock, 2024). Il écrit également des livres pour la jeunesse.
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Le château de mes soeurs : des Brontë aux Kardashian, enquête sur les fratries féminines
Blanche Leridon
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 23 Août 2024
- 9791025206324
Il n'existe aucun mot dans la langue française pour désigner la fratrie au féminin. Un oubli dont on peut aisément déterminer les causes : une fratrie uniquement composée de filles a longtemps été considérée comme un échec dans nos sociétés où la descendance passe par les fils. Pourtant, des Petites filles modèles à Kate et Pippa Middleton, de Simone et Hélène de Beauvoir à Venus et Serena Williams, des sept Pléiades antiques aux soeurs Halliwell de Charmed, les exemples héroïques et ordinaires sont nombreux. Soeurs rivales, complices ou sorcières : ce livre nous plonge dans un univers familier et mystérieux, plus politique qu'on ne le pense, où l'on entrevoit les prémices de la solidarité féminine. Par cette traversée à la fois intime et universelle, Blanche Leridon, elle-même cadette d'une fratrie de filles, explore un impensé du féminisme et se livre à une passionnante archéologie de la sororité. Essayiste, directrice éditoriale d'un think tank et enseignante à Sciences Po, Blanche Leridon s'intéresse aux liens entre quotidien, intimité et politique. Elle a déjà publié Odyssées ordinaires. Le matin, mode d'emploi (Bouquins, 2022).
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« Par sa perfection fugace, un vin peut nous interroger, nous toucher, ouvrir la voie à ce qui nous dépasse. J'ai assez tôt compris qu'en matière de dégustation, c'est par les sens qu'il faut raisonner. » Pourquoi aime-t-on autant le vin ? Quelle est la différence entre bio et nature ? Pourquoi s'obstine-t-on à boire du rouge avec le fromage ? Faut-il vraiment recracher quand on déguste ? Autant de questions (et bien d'autres) que Gabrielle Vizzavona aborde avec humour et simplicité - sans délaisser la rigueur scientifique. Cette critique à la plume gouleyante nous partage son amour fou du vin, qu'elle rattache à la convivialité et au terroir. Entre anecdotes personnelles, explications oenologiques et réflexions parfois piquantes sur le milieu vinicole, elle dépoussière nos celliers dans cette ode joyeuse à la vigne, au raisin, et à celles et ceux qui le pressent. À la vôtre ! Journaliste lauréate du prix Curnonski de la gastronomie et du vin, conférencière internationale et professeure en master et MBA, Gabrielle Vizzavona collabore depuis près de quinze ans avec les principaux acteurs du monde du vin.
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Vieille. Le mot lui-même est tabou. Alors que la société elle-même vieillit, elle a un problème avec les vieux en général et les vieilles en particulier, soumises à une double injonction contradictoire : être authentiques, mais rester minces et jolies.
Si elles sont moins regardées, invisibilisées, mises de côté passé un certain âge, de nombreuses « vieilles » se découvrent en contrepartie une liberté nouvelle. Alors pourquoi a-t-on, malgré tout, peur de vieillir ?
Mêlant témoignages, analyses historiques et sociologiques, références culturelles et réflexions de l'autrice sur son propre rapport à la vieillesse, Qui a peur des vieilles ? apporte un regard rafraîchissant sur une question politique toujours tabou et démonte les stéréotypes sur les femmes ménopausées.
Marie Charrel est journaliste au Monde, où elle suit la macroéconomie internationale.
Elle est notamment l'autrice de Une fois ne compte pas (Plon, 2010), L'enfant tombée des rêves (Plon, 2014), Les enfants indociles (Rue Fromentin, 2016), Une nuit avec Jean Seberg (Fleuve Éditions, 2018) et Les Danseurs de l'aube (L'Observatoire, 2021). Elle a également participé à plusieurs projets collectifs et recueils de nouvelles (L'Institut, PUG, 2018 ; On tue la Une, Druide, 2019). -
L'odyssee d'Abdoul : enquête sur le crime organisé
Audrey Millet
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 30 Août 2024
- 9791025206355
Deux ans d'investigation, 150 témoins, la culpabilité des États. « Juin 2022, Italie : Abdoul et moi nous rencontrons devant un magasin de mode made in China. "Vous parlez français ?" me demande-t-il. À Prato, jamais vous n'entendrez la voix d'immigrés africains. Partout, leur exil se prolonge. » En cherchant à monter son atelier de confection, Abdoul, tailleur ivoirien, a pris sans le savoir la route de l'esclavage en 2015. Exploité au Burkina Faso puis au Niger, il se retrouve dans un camp de travail libyen où l'on affame, torture, prostitue. Jeté à moitié mort dans une embarcation en route vers l'Italie, il finit par arriver à Prato, cité textile en proie aux mafias italiennes, nigérianes et chinoises. À travers l'histoire d'Abdoul, Audrey Millet décortique les réseaux mondiaux de trafics - d'armes, de drogue, d'organes, d'êtres humains - dans lesquels tant de migrants se retrouvent piégés. Elle nous livre un essai-enquête salutaire qui analyse un système inextricable dont les enjeux politiques et sociétaux ne peuvent plus être ignorés. La lueur d'espoir viendra d'Abdoul, figure d'humanité invaincue. Audrey Millet, historienne, est l'autrice aux Pérégrines du remarqué Livre noir de la mode. Chercheuse à l'OsloMET et au laboratoire d'anthropologie du travail à l'université de Bologne, elle étudie les liens entre made in Italy et crime organisé. L'odyssée d'Abdoul se lit les larmes aux yeux et la rage au ventre. Caroline Abu'Sada, directrice de SOS Méditerranée Suisse
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Petit éloge de la médiocrité
Guillaume Meurice
- Les Pérégrines
- PETITS ELOGES
- 3 Février 2023
- 9791025205792
Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Chez Guillaume Meurice, la médiocrité, ça remonte à loin. Dès l'école, il considère 10/20 comme la note parfaite, le « juste ce qu'il faut » qui a la poésie et la fragilité d'une barre effleurée par un sauteur en hauteur.
Depuis, il s'est rendu compte qu'il n'y a rien de plus émancipateur que la médiocrité : elle permet de faire ce qui vous plaît, pour le simple plaisir de le faire, pour la beauté du geste. Elle est un refus de la hiérarchie et un pied-de-nez à la quête de la performance.
Avec ce Petit éloge de la médiocrité, Guillaume Meurice n'a jamais si bien maîtrisé son sujet.
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (Lattès, 2021), dans lequel il narre l'histoire de Triboulet, bouffon à la cour du roi François Ier.
Guillaume Meurice est également médiocre, mais il le vit plutôt bien. -
Mangeuses : histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès
Lauren Malka
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 6 Octobre 2023
- 9791025205969
Qui a tué la gourmandise féminine ? On lie souvent les troubles alimentaires féminins à l'intensification du diktat de la minceur dans les années 1970, mais ce phénomène, encouragé par l'industrie capitaliste, est bien plus ancien. Du mythe d'Ève, soumise à perpétuité au désir masculin pour avoir goûté au fruit défendu, à l'émergence des premiers restaurants - réservés aux hommes -, en passant par leur exclusion de la gastronomie, les femmes semblent condamnées à cuisiner et servir tout en s'affamant, à être ménagères ou gloutonnes quand les hommes sont grands chefs ou fins gourmets. Comment a-t-on déréglé l'appétit des femmes ? Comment les mouvements féministes contemporains abordent-ils le rapport à la nourriture et au corps ? En fouillant dans l'histoire et la littérature, et en donnant la parole à des mangeuses de tous horizons, ce récit-enquête incarné tente de répondre à ces questions et apporte quelques miettes d'espoir dans un monde d'affamées. Journaliste et podcasteuse, Lauren Malka chronique pour Causette et pour l'émission de Jamy Gourmaud Les Épicurieux. Elle a écrit et coréalisé le documentaire La France aux fourneaux, et participé à quatre recueils féministes, dont Ceci est mon corps et Survivre au sexisme ordinaire. « Ce livre est salutaire. » Ryoko Sekiguchi
Journaliste pour Causette, autrice et coréalisatrice du film La France aux fourneaux (présenté par François Morel), Lauren Malka est aussi chroniqueuse culturelle sur France 5 et Canal+. Depuis trois ans, elle réalise le podcast littéraire Assez parlé, où elle interroge les écrivain·es sur leur rapport à l'écriture.
Elle a participé aux recueils féministes Survivre au sexisme ordinaire et Ceci est mon corps, et signé Le goût de la philosophie et Les journalistes se slashent pour mourir. -
Des troquets de quartier aux bars des grands palaces en passant par les bistrots étudiants et les terrasses romantiques, les cafés abritent mille et une histoires. Certains sont anonymes mais ont changé des destins, d'autres sont devenus des attractions touristiques incontournables et servent parfois de décor au septième art. Tantôt lieux de mobilisation et de résistance, tantôt espaces de création artistique, à la fois symboles de la vie quotidienne et gardiens du souvenir, les cafés sont une source d'inspiration inépuisable et un refuge pour beaucoup d'entre nous. Le Café de Flore à Paris, celui du Commerce à Ars-en-Ré, Les Pèlerins à Verdelais ou encore Les Deux Garçons à Aix-en-Provence... Léa Wiazemsky les fréquente depuis l'enfance et s'y est toujours sentie à sa place. Entre souvenirs personnels et histoire collective, elle nous embarque dans un vagabondage littéraire qui met à l'honneur les cafés, et celles et ceux qui les tiennent. La romancière et comédienne Léa Wiazemsky a grandi dans l'atmosphère chaleureuse des cafés, où l'emmenaient ses parents Régine Deforges et Wiaz, avant d'y travailler pendant ses études et au début de sa carrière théâtrale. C'est derrière le zinc de l'un d'eux qu'elle a imaginé l'histoire de son premier roman, Le vieux qui déjeunait seul (Michel Lafon, 2015).
Dyslexique, Léa Wiazemsky s'est toujours rêvée comédienne, mais certainement pas écrivaine... Elle fait des études de théâtre au cours Périmony et, après trois ans de déclamations dans les bistrots de Montmartre, devient comédienne.
Elle joue dans de nombreuses pièces, téléfilms et quelques films, tout en travaillant dans des troquets. C'est derrière le zinc de l'un d'eux qu'elle imagine l'histoire de son premier roman, Le vieux qui déjeunait seul.
Elle habite dans le 6e arrondissement de Paris. -
Indépendants, curieux, mystérieux et - c'est incontestable - adorables, les chats ont réussi leur mission : conquérir le coeur des humains. De Pattenrond, le chat d'Hermione Granger, aux reels Instagram, du Smelly Cat de Friends à l'insaisissable Catwoman, il faudrait plus de neuf vies pour recenser leurs déambulations inspirées, aussi bien dans nos quotidiens que dans la pop culture. Vénérés sous Cléopâtre, puis associés aux sorcières à la Renaissance, leur rédemption et leur salut viendront des artistes : les dessinateurs, comme l'Anglais Louis Wain, les poètes T. S. Eliot ou Baudelaire, les peintres Manet ou Balthus, et bien sûr les écrivains. Un petit éloge jubilatoire qui tente d'approcher le mystère de l'attachement des humains aux chats. Jérôme Attal a écrit plus de 400 chansons (pour Vanessa Paradis, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Michel Delpech...) et reçu en 2020 le Grand Prix SACEM de la chanson française pour l'ensemble de son oeuvre. Auteur d'une vingtaine de romans, jeunesse et adulte, dont L'Âge des amours égoïstes, prix AMIC 2022 de l'Académie française, il a publié en 2021 aux Pérégrines un Petit éloge du baiser. Quand sa chatte, Mitsy, le lui permet, il écrit de nouveaux livres.
Jérôme Attal a écrit plus de 400 chansons (pour Vanessa Paradis, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Michel Delpech...) et reçu en 2020 le Grand Prix SACEM de la chanson française pour l'ensemble de son oeuvre.
Il est l'auteur d'une vingtaine de livres, romans jeunesse et adulte, dont L'Âge des amours égoïstes, prix AMIC 2022 de l'Académie française.
Il a publié aux Pérégrines un Petit éloge du baiser, et il écrit de nouveaux livres quand son chat Mitsy le lui permet. -
« Comme les créatures nyctalopes, Lana sait voir au coeur de la nuit ce qui échappe aux autres. La fête discrète qui, pour peu que l'on sache la distinguer, se tient dans l'obscurité. Elle transforme le secret des heures sombres en or. Lana est une grande poétesse, mais pas seulement : c'est une alchimiste. » 1996 : au retour d'une de leurs escapades nocturnes dans les bois de Lake Placid, Elizabeth et son ami Parker font une étrange rencontre. Alors qu'elle grandit hantée par cette vision, la jeune fille découvre son don pour la poésie et la musique. 2019 : Lana Del Rey tente d'approcher son idole Joan Baez, la mythique reine du folk qui vit retirée au coeur de la forêt californienne, pour la convaincre de chanter avec elle lors de son prochain concert. Au croisement de ces temporalités surgit une Lana Del Rey fascinante, irréductible aux clichés que l'on a voulu lui accoler. De sa plume inventive, Marie Charrel nous entraîne dans l'univers onirique de deux grandes artistes portant au coeur la nostalgie d'un rêve américain impossible et brisé. Journaliste au Monde et romancière, Marie Charrel est notamment l'autrice du roman Les Mangeurs de nuit (L'Observatoire, 2023, prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, France Bleu - PAGE des libraires) et de l'essai Qui a peur des vieilles ? (Les Pérégrines, 2021).
Marie Charrel est romancière et journaliste au Monde, où elle suit la macroéconomie européenne. Elle a notamment écrit les romans Les Danseurs de l'aube (L'Observatoire, 2021) et Les Mangeurs de nuit (2023), qui a reçu plusieurs prix (Ouest-France Étonnants Voyageurs, France Bleu - PAGE des libraires, Cazes - Brasserie Lipp). Autrice aux Pérégrines d'un essai, Qui a peur des vieilles ? (coll. « Genre ! », 2021), elle a également participé à plusieurs recueils de nouvelles.
Elle vit à Paris. -
Combattantes : Quand les femmes font la guerre
Camille Boutron
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 22 Mars 2024
- 9791025206072
Quelle est la place des femmes dans la guerre ? Comment envisagent-elles leur engagement selon qu'elles appartiennent à une armée officielle ou à un mouvement révolutionnaire ? Dans quelle mesure les revendications féministes impactent-elles les politiques internationales de défense et de sécurité ?
Camille Boutron interroge le fait guerrier et le recours à la violence en évitant une forme d'essentialisme qui voudrait que, par nature, les femmes combattent différemment des hommes. Elle s'appuie notamment sur ses terrains de recherche auprès des ex-révolutionnaires au Pérou, des FARC et des militaires françaises, afin de proposer une analyse inédite du rôle des femmes dans ce qu'elle nomme la « sphère combattante ».
Pour ce faire, elle scrute la façon dont le complexe militaro-industriel et le patriarcat s'alimentent mutuellement, perpétuant un système mondial à bout de souffle. Elle remet ainsi radicalement en question notre rapport aux conflits armés et nous invite, en repolitisant l'engagement des femmes pour la paix, à penser une société démilitarisée.
Camille Boutron est sociologue. Chercheuse indépendante, elle est régulièrement consultée sur les questions de genre par des organismes comme l'Institut pour la paix, le Haut Conseil à l'Égalité et l'OTAN.
Passionnée d'équitation, Camille Boutron est sociologue. Son intérêt pour les femmes combattantes naît d'une rencontre avec une ancienne militante du Sentier lumineux (le Parti communiste péruvien). Ses recherches la mènent ensuite en Colombie, où elle occupe un poste d'enseignante-chercheuse à l'université des Andes à Bogota, puis elle délaisse l'Amérique latine et les guérillas pour la France et ses armées.
Elle a grandi à Paris et habite aujourd'hui à Saint-Sauvant, dans la Vienne. -
Foules sentimentales : Comment la ville impacte l'amour
Pauline Machado
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 5 Avril 2024
- 9791025206263
Comment s'aime-t-on dans les grandes villes ? Les métropoles abritent la plus grande proportion de célibataires, d'utilisateurs et utilisatrices d'applis de rencontre, de coups d'un soir et de divorces. Preuve qu'y trouver l'amour qui dure y est plus complexe qu'ailleurs ? En tout cas, littérature, films et séries se nourrissent abondamment de cette idée. L'anonymat, le caractère infini des possibilités, les modes de vie ultra-productifs et hyper-consuméristes jouent sur nos rencontres et nos relations. Si certain·es vivent de belles histoires éphémères, la grande ville déçoit beaucoup de romantiques. On a tendance à penser qu'elle est un refuge pour celles et ceux qui souhaitent s'émanciper des normes - au point d'y développer de nouvelles façons d'aimer ? Une chose est sûre, que l'on se sente à l'abri ou déboussolé·e au milieu de la foule, la ville a une façon bien à elle d'accueillir nos amours. En mêlant analyses d'expert·es, témoignages et références culturelles, Pauline Machado propose un essai-enquête aussi divertissant qu'instructif. Elle observe les dynamiques relationnelles en fonction du lieu de vie, du genre, de l'orientation sexuelle, de la classe sociale, pour nous aider à mieux comprendre comment la ville impacte l'amour. Journaliste indépendante, Pauline Machado vit entre la grande et la (très) petite ville depuis l'enfance. Foules sentimentales est son premier essai.
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« La course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et ses défaites.
D'un point de vue sportif, la course est un enfant sauvage, un mauvais élève, parce qu'elle ne répond à aucune règle, ne retient aucune leçon : la course se pratique quand on veut, où l'on veut, avec ou sans matériel, seul ou à plusieurs. Elle ne s'alourdit d'aucune contrainte ; elle incarne la liberté de l'homme à chercher, dans sa douleur, dans sa vitesse, dans ses capacités physiques, morales et psychologiques, la force d'avancer, même s'il s'agit de revenir au point de départ. Car en course, lorsqu'on part sans se poser de question, il arrive souvent que l'on trouve une réponse sur sa lancée. »
Cécile Coulon est l'autrice remarquée du recueil de poèmes Les Ronces (Le Castor astral, prix Guillaume Apollinaire 2018) et des romans Trois saisons d'orage (Viviane Hamy, prix des Libraires 2017), Une bête au paradis (L'Iconoclaste, prix littéraire du Monde 2019) et Seule en sa demeure (2021).
Passionnée de course à pied - elle avale une quarantaine de kilomètres par semaine -, Cécile Coulon est romancière et poétesse. Elle est notamment l'autrice de Trois saisons d'orage (Viviane Hamy, prix des libraires 2017), du recueil de poèmes Les Ronces (Le Castor astral, prix Guillaume Apollinaire 2018) et du roman Une bête au paradis (L'Iconoclaste, prix littéraire du Monde 2019). Son nouveau roman, Seule en sa demeure, paraîtra à L'Iconoclaste ele 19 août 2021. -
Qui s'occupe des enfants ?- repenser la parentalité traditionnelle
Sophie Adriansen
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 15 Septembre 2023
- 9791025206003
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu'elle était radicale. De l'envie d'enfant à l'organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l'accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents. Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l'argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l'autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille. Sophie Adriansen a publié plus de 70 ouvrages de littérature jeunesse et générale, traduits en différentes langues et lauréats de nombreux prix littéraires. La maternité est le sujet de plusieurs de ses ouvrages, dont La Remplaçante (First, 2021), roman graphique sur la dépression du post-partum qui a participé à briser le tabou sur ce sujet. « Et si le destin des mères était de s'épanouir professionnellement, et celui des pères de revisiter leur rapport à leur carrière et à leur famille ? Et si, surtout, chacun·e faisait des choix à l'aune de ce qu'elle ou il désire ? » Anna Roy, sage-femme
Après une première vie dans les chiffres, Sophie Adriansen se consacre entièrement à l'écriture depuis 2011. Elle a publié une soixantaine d'ouvrages en littérature jeunesse et générale, traduits en plusieurs langues.
Elle a tenu pendant huit ans le blog de lecture Sophielit, finaliste du Prix ELLE 2011.
Dernièrement, elle a publié La Remplaçante (First, 2021), roman graphique sur la dépression du post-partum vendu à 15 000 exemplaires.
Elle habite dans le Morbihan, à Marzan. -
Alice Milliat, la femme olympique
Sophie Danger
- Les Pérégrines
- LES AUDACIEUSES
- 19 Avril 2024
- 9791025206294
« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. » Face au discours misogyne que Pierre de Coubertin et ses acolytes tiennent depuis 1896, Alice Milliat s'est promis de mener, envers et contre tous, les femmes aux Jeux olympiques. La jeune Alice avait pourtant tout fait, à l'école, pour échapper à l'ennui des cours de gymnastique hygiéniste. Des années plus tard, lors d'un séjour à Londres, elle découvre l'aviron et se prend de passion pour le sport. Mais en ce début de xxe siècle, celui-ci est encore une affaire d'hommes. Pas de quoi freiner Alice qui réussit, par sa force de conviction, à fédérer la pratique sportive féminine naissante, avant de se lancer dans la bataille de sa vie : l'accès des femmes aux JO. Faisant fi du refus du CIO, elle organise en 1922, à Paris, les premiers Jeux olympiques féminins. Cet événement marque le début d'un combat acharné qui changera le cours de l'histoire du sport... Derrière Alice Milliat, c'est toute une génération d'athlètes qui se met en piste et pose les jalons de la parité olympique. Journaliste indépendante, Sophie Danger collabore à divers médias (notamment ÀBLOCK!, spécialisé dans le sport féminin), écrit et réalise des documentaires (dernièrement, AJ Hackett, sa majesté de l'extrême).
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Avant de devenir un scientifique reconnu, Joël de Rosnay découvre le surf à la fin des années 1950. Cest le début dune passion qui le conduit à lancer ce sport en France, avant den devenir un des champions. Le surf est aussi, pour lui, un style de vie, une symbiose avec la nature et une philosophie fondée sur le concept de « glisse », qui enseigne à négocier les difficultés de la vie comme on apprivoise la vague. Sappuyant sur lhistoire du surf depuis sa découverte à Hawaï au XVIIIe siècle, convoquant ses personnalités, de Duke Kahanamokou à Kelly Slater en passant par les frères Lartigau, racontant ses beautés et ses dangers, jouant avec les références à la surf culture, de la musique des Beach Boys au film culte Point Break, Joël de Rosnay signe un éloge épique, drôle et émouvant.
Scientifique spécialiste de la chimie organique et du vivant sous toutes ses formes, conférencier et vulgarisateur, Joël de Rosnay a publié une vingtaine de livres devenus des références autant que des succès, parmi lesquels La Symphonie du vivant (Les liens qui libèrent, 2018) ou Surfer la vie. Comment survivre dans la société fluide (Les liens qui libèrent, 2012). Quand il nétudie pas nos cellules, il sadonne à son autre passion, le surf. -
« Le rugby réunit les opposés, y compris au sein d'un même individu. Équilibrer sa finesse et sa bestialité, jouer de l'une puis de l'autre, c'est une sacrée alchimie. Il fallait probablement être un peu dingue pour inventer, au xixe siècle, un sport où, pour l'emporter, on doit avancer en se passant le ballon en arrière, et il faut certainement l'être pour pratiquer un sport dans lequel on se rentre dedans sciemment avec autant de violence. Le don, le mouvement collectif, le combat : là réside l'essence du rugby. » Dans ce Petit éloge qui parlera aux connaisseurs comme aux néophytes, Ludovic Ninet revient sur les origines du rugby, ses principes et ses règles, analyse ses évolutions... Il fouille l'expérience du corps, déniche les souvenirs, revisite la légende, l'imaginaire et les événements qui font l'histoire de ce sport collectif si complexe et singulier. Dans sa jeunesse, Ludovic Ninet a usé ses fonds de pantalon sur les sièges du Parc des Princes, puis ses épaules, ses oreilles et son nez sur les terrains de rugby franciliens pendant vingt ans. Après avoir été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe), il se consacre aujourd'hui à l'écriture. Il a récemment publié L'Affaire Cécillon : Chantal, récit d'un féminicide aux Presses de la Cité.
Rugbyman pendant vingt ans, Ludovic Ninet a été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe) pendant quinze ans. Il se consacre aujourd'hui à l'écriture et a publié, outre le Petit éloge du rugby, le roman La Fille du van (Serge Safran, 2017) et deux polars chez Fayard Noir, sous le pseudonyme Ludo Sterman. Il est aussi l'auteur de L'Affaire Cécillon. Chantal, récit d'un féminicide (Presses de la Cité, avril 2023). -
Tenir sa langue : le langage, lieu de lutte féministe
Julie Abbou
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 22 Septembre 2022
- 9791025205686
Agir sur le langage pour agir sur le monde : tel est le programme des mouvements sociaux qui s'engagent dans la lutte pour la signification.
Le féminisme a de longue date pris à bras le corps cette question de la langue, et pour cause : le langage est un des lieux majeurs de notre catégorisation du monde. Il s'agit de contester la mainmise du masculin sur l'humanité, de pouvoir s'énoncer, de participer au sens du monde à part pleine et entière. C'est dans cette urgence politique et sémantique à exister en tant que sujet que des féministes se sont mises à « bousculer la grammaire ».
Loin des arguments hygiénistes ou corsetés sur la langue se déploie une politique du sens, qui invite à la prolifération des discours. Une politique du sens qui incite à s'installer en langue et à tenir.
Julie Abbou s'intéresse à la part politique du langage. Titulaire d'un doctorat de Sciences du langage, elle a co-fondé la revue GLAD!, consacrée aux questions de genre et de langage. Ses recherches sont à l'interface de la sociolinguistique, de l'analyse de discours et de l'anthropologie du langage. Elle a travaillé dans différentes parties du monde, à Aix-Marseille, en Lorraine, à Hong Kong, à Ottawa et aujourd'hui à l'Université de Paris-Cité.
Elle habite à Marseille. -
1940 : les nazis s'installent au musée du Jeu de Paume, et Rose Valland entre dans l'Histoire. Attachée de conservation, elle note secrètement - et au péril de sa vie - la provenance et la destination de toutes les oeuvres d'art spoliées qui transitent par le musée au bénéfice d'Hitler et de Goering. Après la guerre, elle jouera un rôle essentiel dans leur récupération. Issue d'une classe sociale modeste, femme dans un monde d'hommes, homosexuelle assumée, Rose Valland incarne à elle seule le dépassement de bien des déterminismes.
Quatre-vingts ans plus tard, une réalisatrice découvre ce mystérieux personnage de résistante et décide de lui consacrer un documentaire. Sous la forme d'un journal d'enquête, elle retrace peu à peu son parcours et y mêle bientôt ses réflexions intimes, ses peurs et ses incertitudes, notamment sur la question de la transmission, en un jeu de miroirs qui la confronte à ses propres contradictions.
Romancière, poétesse et nouvelliste, Emmanuelle Favier est notamment l'autrice du Courage qu'il faut aux rivières (prix Révélation de la SGDL 2017, prix Prince-Pierre de Monaco 2018...), de Virginia et de La Part des cendres, publiés chez Albin Michel et traduits en plusieurs langues.
Emmanuelle Favier est romancière, poétesse, nouvelliste et dramaturge. Ses romans (Le Courage qu'il faut aux rivières, prix Révélation de la SGDL 2017 ; Virginia, 2019 ; La Part des cendres, 2022) sont traduits en plusieurs langues.
Elle contribue à Mediapart pour des articles autour du spectacle vivant et des beaux-arts.Elle habite dans le 4e arr. de Paris, mais a des liens avec la Bretagne, en particulier Saint-Brieuc (elle préside le jury des prix de Lire à Saint-Brieuc), Morlaix et Roscoff. -
Petit éloge de la jouissance féminine
Adeline Fleury
- Les Pérégrines
- PETITS ELOGES
- 3 Février 2022
- 9791025205501
La jouissance féminine a fait au fil des siècles l'objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société.
Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu'elle remette ses sens en éveil, qu'elle décide de séduire et de se laisser séduire. Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant, un reflet de toutes les femmes qui refusent que leur désir soit bridé.
Entre essai littéraire et autofiction, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références culturelles, nous fait ressentir à chaque page que jouissance et liberté sont indissociables.
Adeline Fleury a longtemps été reporter pour les pages « Société » du Journal du dimanche, puis cheffe des pages « Culture » du Parisien Week-end. Parce que désir et littérature sont chez elle intimement liés, elle s'est lancée en écriture avec le Petit éloge de la jouissance féminine, avant de poursuivre sa réflexion sur le corps féminin (Femme absolument), le désir (Je, tu, elle) et la maternité contrariée (Ida n'existe pas). Aujourd'hui, elle aide les autres à raconter leur histoire. -
Woke washing : capitalisme, consumérisme, opportunisme
Audrey Millet
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 7 Avril 2023
- 9791025205839
On connaissait le greenwashing, on parle maintenant de woke washing, soit la récupération des causes progressistes par le capitalisme.
Les marques se disent aujourd'hui green, pink et inclusives. Alors qu'elle est généralement associée à l'anticapitalisme, la supposée idéologie woke se retrouve au coeur de la stratégie de nombreuses entreprises. Faut-il y voir une victoire politique et sociétale du wokisme, ou plutôt un dévoiement commercial et consumériste de ce mouvement militant ? Après tout, cet activisme de marque est bien souvent inauthentique et opportuniste, quand il n'est pas carrément trompeur.
De la révolte romantique du xixe siècle à l'émergence du développement durable et de la RSE, en passant par les luttes pacifistes, féministes, anticolonialistes, antiracistes et LGBTQIA+, Audrey Millet analyse la façon dont le wokisme industriel s'approprie et vide de leur sens les revendications populaires depuis deux siècles pour nous pousser à consommer toujours plus. Elle propose ainsi une lecture inédite des évolutions sociales, économiques et politiques en Occident.
Docteure en histoire et chercheuse à l'université d'Oslo, Audrey Millet est spécialiste de l'industrie de l'habillement. Elle est l'autrice d'une histoire de la mode chez Belin (2020), du très remarqué Livre noir de la mode et des Dessous du maillot de bain aux Pérégrines (2021 et 2022), et co-autrice de la BD Les Héros de l'étoffe. La fabuleuse histoire du textile (Steinkis, 2022).
Ex-styliste, docteure en histoire et chercheuse à l'université d'Oslo, Audrey Millet est spécialiste de l'industrie de l'habillement. Elle est l'autrice d'une histoire de la mode chez Belin (2020), du Livre noir de la mode et des Dessous du maillot de bain aux Pérégrines (2021 et 2022), et co-autrice de la BD Les Héros de l'étoffe. La fabuleuse histoire du textile (Steinkis, 2022). -
Des bisous sur la bouche qui tiennent le coeur en joue aux patins à la pelle, généreux et fougueux, nos bouches s'aventurent et nous devancent parfois. Les baisers ponctuent nos vies, nos lectures, nos rencontres, nos rêves... Mais ce sont peut-être ceux qu'on ne donnera jamais qui brûlent le plus.
Il est temps d'embrasser à nouveau et, pour cela, quels meilleurs exemples que La Boum, Friends, Doisneau... ? Vous tenez entre vos mains un monument à tous les baisers, visibles et invisibles. En prime, l'incomparable recette du baiser parfait, résultat garanti.
Baiser couché sur papier glacé ou baiser clandestin, tous ont un goût d'inconnu, mais aucun ne reste assez longtemps en bouche. Alors, pour ne pas en oublier la saveur, embrassons-nous !
Jérôme Attal est écrivain et auteur de chansons. Il a écrit plus d'une vingtaine de livres, dont les romans Les Jonquilles de Green Park et 37, étoiles filantes, et plus de 400 chansons. En 2020, il reçoit le Grand Prix Sacem de la chanson française pour l'ensemble de son oeuvre.
Jérôme Attal est écrivain, auteur, compositeur et interprète. Il a écrit plus d'une quinzaine de livres, en jeunesse et en littérature adulte, dont les romans Les Jonquilles de Green Park et 37, étoiles filantes, lauréats de plusieurs prix littéraires. Il est le parolier de textes qui ont été chantés entre autres par Johnny Hallyday, Vanessa Paradis, Michel Delpech... Il a reçu pour l'ensemble de son oeuvre (près de 400 chansons) le Grand Prix SACEM 2020 de la chanson française catégorie créateur. -
Petit éloge des anti-héroïnes de séries
Anais Bordages, Marie Telling
- Les Pérégrines
- PETITS ELOGES
- 6 Octobre 2022
- 9791025205723
Contrairement aux anti-héros, les anti-héroïnes passent souvent sous les radars de la critique, quand elles ne suscitent pas le rejet pur et simple des téléspectateur·rices.
Anaïs Bordages et Marie Telling rendent ici leurs lettres de noblesse à ces personnages parfois difficiles à aimer, qui brisent les codes de la féminité.
De la peste Cordelia (Buffy contre les vampires) aux mères indignes Betty Draper (Mad Men) ou Cersei Lannister (GoT), en passant par la castratrice Skyler White (Breaking Bad), les autrices proposent à travers 12 catégories aux intitulés volontairement misogynes - reflet de la manière dont les anti-héroïnes ont été pensées par leurs créateur·rices ou perçues par le public - une typologie de la représentation des femmes dans les séries. Et invitent à les (re)découvrir.
Marie Telling, 33 ans, est journaliste, fondatrice du site BuzzFeed France et cheffe du service société-culture à ELLE.fr.
Anaïs Bordages, 31 ans, est journaliste et critique indépendante, spécialisée en séries et cinéma. Elle a notamment dirigé la rubrique Divertissement de BuzzFeed.
Toutes deux ont écrit pour Slate.fr et coaniment aujourd'hui les podcasts Peak TV et AMIES (Slate Podcasts).
Originaires respectivement de Toulouse et Bordeaux, elles habitent à Paris (17e et 20e arrondissements). -
« Le transat est un instrument buissonnier. Un pousse-au-crime sans victime. Un frêle esquif en partance pour nulle part. Objet de loisir, il est le symbole d'une émancipation des normes, d'une résistance aux bienveillantes sollicitations, aux distractions forcées. »
Alors pourquoi aucun chercheur en sciences humaines, dures et molles, n'a-t-il jugé utile de se pencher sur le cas si mystérieux du transat ? Réhabilitant avec humour la plus belle monture de la slow philosophie, Vanessa Postec nous invite à adopter sans plus tarder une paresse éclairée dans ce monde qui galope toujours plus vite.
Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est devenue libraire dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse et l'édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF), Glossaire des princesses (Le Bord de l'eau) et la série Alto Plano, en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt).
Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est libraire chez Attitude, dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse (Lire, La Croix, Transfuge) et l'édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF) et Alto Plano en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt).
Elle vit au milieu des poules, des transats et des moutons, à quelques kilomètres de Lavaur.