Folio
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«Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...»
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«- Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux ? - J'attends le résultat des analyses. - Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident." Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est... - Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste.»
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«Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la "réalité féminine" s'est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l'Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu'il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s'évader de la sphère qui leur a été jusqu'à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain.» Simone de Beauvoir.
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«- Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal !... - T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d'opinions, ou bien si tard, que ça n'en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C'est lui qui nous possède ! Quand on est pas sage, il serre... On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger... Pour des riens, il vous étrangle... C'est pas une vie... - Il y a l'amour, Bardamu ! - Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds.»
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«Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. Alors seulement nous pourrons comprendre quels problèmes se posent aux femmes qui, héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau. Quand j'emploie les mots "femme" ou "féminin" je ne me réfère évidemment à aucun archétype, à aucune immuable essence ; après la plupart de mes affirmations il faut sous-entendre "dans l'état actuel de l'éducation et des moeurs". Il ne s'agit pas ici d'énoncer des vérités éternelles mais de décrire le fond commun sur lequel s'élève toute existence féminine singulière.» Simone de Beauvoir.
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Dans la ferme du Manoir, les animaux s'assemblent autour d'un vieux verrat agonisant, Sage l'Ancien, qui les exhorte à la rébellion contre l'homme, leur exploiteur. Ils expulsent M. Jones, le propriétaire, et s'emparent de la ferme. Désormais, ils sont les maîtres.
Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement :
"Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux." Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer :
"Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres." »
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«Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre.
Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.»
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Comment devenir comte de Monte-Cristo quand on est simple marin ? Ce roman est le récit d'une transformation, de celles qui affectent les créatures acculées au changement : la métamorphose. Espérant modestement devenir capitaine, Edmond Dantès se heurtera pourtant à la conspiration la plus lâche. Dans les geôles du château d'If, où il a été injustement jeté, Edmond entame la mue d'un être rivé à la plus dévorante des passions : la vengeance. Innocent décrété coupable par les calculs de ses ennemis et le cynisme de toute une époque, Dantès ne s'en laissera plus compter : à lui intrigues et dissimulation. Pour faire tomber les masques il lui faudra s'en forger un, pétri dans la rancoeur des années perdues. Palpitant roman d'aventures, devenu le modèle du genre, cette traversée épique du XIX? siècle précipitera les personnages de Marseille à Paris en passant par Rome et la Méditerranée. Le Comte de Monte-Cristo répond aux mesquineries du siècle par le souffle d'une odyssée. Édition en deux volumes.
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Comment devenir comte de Monte-Cristo quand on est simple marin ? Ce roman est le récit d'une transformation, de celles qui affectent les créatures acculées au changement : la métamorphose. Espérant modestement devenir capitaine, Edmond Dantès se heurtera pourtant à la conspiration la plus lâche. Dans les geôles du château d'If, où il a été injustement jeté, Edmond entame la mue d'un être rivé à la plus dévorante des passions : la vengeance. Innocent décrété coupable par les calculs de ses ennemis et le cynisme de toute une époque, Dantès ne s'en laissera plus compter : à lui intrigues et dissimulation. Pour faire tomber les masques il lui faudra s'en forger un, pétri dans la rancoeur des années perdues. Palpitant roman d'aventures, devenu le modèle du genre, cette traversée épique du XIX? siècle précipitera les personnages de Marseille à Paris en passant par Rome et la Méditerranée. Le Comte de Monte-Cristo répond aux mesquineries du siècle par le souffle d'une odyssée. Édition en deux volumes.
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Cette oeuvre est à la fois roman, histoire et poésie. En imaginant les Mémoires d'un grand empereur romain, l'auteur a voulu «refaire du dedans ce que les archéologues du XIX? siècle ont fait du dehors». Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son oeuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu'au bout. «... Je me sentais responsable de la beauté du monde», dit ce héros dont les problèmes sont ceux de l'homme de tous les temps : les dangers mortels qui du dedans et du dehors menacent lescivilisations, la quête d'un accord harmonieux entre le bonheur et la «discipline auguste», entre l'intelligence et la volonté.
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L'existentialisme est un humanisme
Jean-Paul Sartre
- Folio
- Folio Essais
- 23 Janvier 1996
- 9782070329137
«Beaucoup pourront s'étonner de ce qu'on parle ici d'humanisme. [ ... ] Nous entendons par existentialisme une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine. [ ... ] L' existential isme n'est pas autre chose qu'un effort pour tirer toutes les conséquences d'une position athée cohérente. Il ne cherche pas du tout à plonger l'homme dans le désespoir. Mais si l'on appelle, comme les chrétiens, désespoir toute attitude d'incroyance, il part du désespoir originel. L'existentialisme n'est pas tellement un athéisme au sens où il s'épuiserait à démontrer que Dieu n'existe pas. Il déclare plutôt : même si Dieu existait, ça ne changerait rien ; voilà notre point de vue. Non pas que nous croyions que Dieu existe, mais nous pensons que le problème n'est pas celui de son existence ; il faut que l'homme se retrouve lui-même et se persuade que rien ne peut le sauver de lui-même, fût-ce une preuve valable de l'existence de Dieu. En ce sens, l'existentialisme est un optimisme, une doctrine d'action.»
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à la recherche du temps perdu Tome 1 : du côté de chez Swann
Marcel Proust
- Folio
- Folio Classique
- 11 Mars 1988
- 9782070379248
Le Narrateur se souvient de l'enfant qu'il fut. L'attente du baiser maternel du soir, les déjeuners du dimanche chez tante Léonie, les cadeaux de la grand-mère. Il est fasciné par M. Swann, un ami de ses parents, amoureux fou d'une femme qui aime tout le monde sauf lui. Il tombe amoureux de sa fille, Gilberte, qui ne le rendra pas plus heureux. A travers ces scènes de vies - intimes ou mondaines, tragiques ou comiques - passent des impressions, des parfums, des visions. Des nymphéas à la surface d'une rivière, une madeleine oubliée dans une tasse de thé, des catleyas dans les cheveux d'une femme aimée, une bille d'agate offerte en gage d'amitié... Mais, une fois adulte, comment demeurer cet enfant émerveillé dans un monde que l'on ne reconnait plus, où l'amour est souffrance, où le désir est jalousie, où «le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant» ? Réminiscences de l'enfance perdue, roman d'amour impossible, satire de la haute société emprisonnée dans l'éphémère de la mode, mais aussi étude philosophique sur la mémoire involontaire : Du côté de chez Swann est tout cela à la fois. Qu'est-ce qu'un chef-d'oeuvre ? Un palais du souvenir, aux mille portes d'entrée, où chaque lecteur éprouve une émotion singulière, toujours renouvelée.
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Paris 1931, l'Exposition Coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup.Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Hoffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. Qu'à cela ne tienne !Les «cannibales» seront expédiés.Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition - tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.
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A la veille de la Seconde Guerre mondiale, Felix Kersten est spécialisé dans les massages thérapeutiques. Parmi sa clientèle huppée figurent les grands d'Europe. Pris entre les principes qui constituent les fondements de sa profession et se convictions, le docteur Kersten consent à examiner Himmler, le puissant chef de la Gestapo. Affligé d'intolérables douleurs d'estomac, celui-ci en fait bientôt son médecin personnel. C'est le début d'une étonnante lutte, Felix Kersten utilisant la confiance du fanatique bourreau pour arracher des milliers de victimes à l'enfer.
Joseph Kessel nous raconte l'incroyable histoire du docteur Kersten et lève le voile sur un épisode méconnu du XXe siècle.
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Elle a trente ans, elle est professeur, mariée à un «cadre», mère de deux enfants. Elle habite un appartement agréable. Pourtant, c'est une femme gelée. C'est-à-dire que, comme des milliers d'autres femmes, elle a senti l'élan, la curiosité, toute une force heureuse présente en elle se figer au fil des jours entre les courses, le dîner à préparer, le bain des enfants, son travail d'enseignante. Tout ce que l'on dit être la condition «normale» d'une femme.
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La conquête du Brésil par les Français est un des épisodes les plus extraordinaires et les plus méconnus de la Renaissance. Rouge Brésil raconte l'histoire de deux enfants, Just et Colombe, embarqués de force dans cette expédition pour servir d'interprètes auprès des tribus indiennes. Tout est démesuré dans cette aventure. Le cadre : la baie sauvage de Rio, encore livrée aux jungles et aux Indiens cannibales. Les personnages - et d'abord le chevalier de Villegagnon, chef de cette expédition, nostalgique des croisades, pétri de culture antique, précurseur de Cyrano ou de d'Artagnan. Les événements : le huis clos dramatique de cette France des Tropiques est une répétition générale, avec dix ans d'avance, des guerres de religion. Fourmillant de portraits, de paysages, d'action, Rouge Brésil, écrit dans une langue à l'ironie voltairienne, prend la forme d'un roman d'éducation et d'amour. Mais plus profondément, à travers les destins et les choix de Just et de Colombe, ce livre met en scène deux conceptions opposées de l'homme et de la nature. D'un côté, la civilisation européenne, conquérante et universelle, qui se veut libératrice et se découvre meurtrière. De l'autre, le monde indien, avec sa sensualité, son sens de l'harmonie et du sacré, le permament appel du bonheur...
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«Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat. [...] Que m'est-il arrivé ? pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. [...] Et si je continuais un peu à dormir et oubliais toutes ces bêtises, pensa-t-il, mais cela était tout à fait irréalisable, car il avait coutume de dormir sur le côté droit et il lui était impossible, dans son état actuel, de se mettre dans cette position. Il avait beau se jeter de toutes ses forces sur le côté droit, il rebondissait sans cesse sur le dos.»
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Le mythe de sisyphe (essai sur l'absurde)
Albert Camus
- Folio
- Folio Essais
- 21 Février 1985
- 9782070322886
«Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide.» Avec cette formule foudroyante, qui semble rayer d'un trait toute la philosophie, un jeune homme de moins de trente ans commence son analyse de la sensibilité absurde. Il décrit le «mal de l'esprit» dont souffre l'époque actuelle : «L'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le silence déraisonnable du monde.»
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«Il est inexplicable que nous soyons vivants. Je remonte, ma lampe électrique à la main, les traces de l'avion sur le sol. À deux cent cinquante mètres de son point d'arrêt nous retrouvons déjà des ferrailles tordues et des tôles dont, tout le long du parcours, il a éclaboussé le sable. Nous saurons, quand viendra le jour, que nous avons tamponné presque tangentiellement une pente douce au sommet d'un plateau désert.»
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«Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination. Ça m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire exister».
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Au début du XIX? siècle, Pierre Bézoukhov, fils illégitime héritier d'une grande fortune, et son ami André Bolkonsky, officier tourmenté, évoluent dans une haute société russe francophile et mondaine qui ne tardera pas à être rattrapée par les tourments de la guerre qui s'annonce. Le parcours spirituel et politique de Pierre, comme le trajet militaire d'André, est inséparable du destin contrarié de la Russie : Saint-Pétersbourg et Moscou, la campagne et la ville, la Sibérie et l'Europe... La Russie est bicéphale, tragiquement clivée par le désir patiné de haine qui l'attache au reste de l'occident. La France et Napoléon sont l'incarnation de cet idéal policé et calculateur : un ennemi mortel que les personnages admireront avant de le combattre. Au coeur des guerres napoléoniennes qui ravagèrent le vieux continent, Tolstoï tourne les pages d'un roman immortel : l'âme russe.
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«C'est bien, ça.» Telle est la phrase banale que deux amis vont disséquer, tordre et interpréter, jusqu'à la rupture. Si la dispute est un thème récurrent au théâtre, elle provoque sous la plume de Nathalie Sarraute un malaise irrésistible. Drame du soupçon par excellence, Pour un oui ou pour un non pose une question simple : qui, du langage ou du silence, creuse le vide le plus menaçant ? A retenir : Repères chronologiques ; Nathalie Sarraute et son temps ; Résumé de la pièce ; Les thèmes clés de Pour un oui ou pour un non Dossier sur l'oeuvre et sur le parcours associé, «La dispute au théâtre» : - Pourquoi lire Pour un oui ou pour un non aujourd'hui ? - Histoire littéraire et présentation de Pour un oui ou pour un non - Les mots importants de la pièce - Deux groupements de textes - Prolongements artistiques - Exercices d'appropriation - Points de méthode De nombreux exercices rédigés et guidées pour préparer l'écrit (le commentaire, la contraction de texte, l'essai, la dissertation) et l'oral du Bac (les analyses linéaires et la grammaire).
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Dans Les Trois Mousquetaires revit toute l'Histoire : le Moyen Âge parce que c'est une épopée chevaleresque ; le XVIIe siècle dominé par Richelieu fondateur de la France moderne ; le romantisme parce que des héros exceptionnels, qui ont disparu d'une société contemporaine dépoétisée, se réfugient dans le roman. L'auteur y a mis tout son art : la surprise, la vitesse, l'humour, la couleur, le sens du mystère et de la grandeur. Le lecteur se sent un instant aventureux comme d'Artagnan, séducteur comme Aramis, hercule comme Porthos, profond comme Athos, poète comme Dumas.
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Annexe et notes de Nathalie Wolff