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Editions L'Harmattan
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Qu'est-ce qui unit une vieille dame indigne en fugue, un adolescent mal dans ses baskets, une femme en quête d'une "passeuse", une détective un peu décalée, une homme monté par hasard dans un étrange autobus, et tous les héros de ces nouvelles ? C'est que les uns et les autres tentent d'échapper à une vie qui ne leur convient pas et de trouver leur route, parfois douloureusement, parfois dans le rire ou l'autodérision. Peut-être y rencontrerez-vous l'écho de vos envies d'ailleurs.
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Mosaïque des autresses
Katherine Roussos
- Editions L'Harmattan
- Écritures
- 9 Octobre 2015
- 9782296683112
Pourquoi les femmes sont-elles dupes dans les jeux de l'amour ? Comment se fait-il qu'on soit si loin des contes de fées qui colorent encore la vision des Autresses éternellement délaissées, violentées, et pourtant toutes-aimantes ? Pourquoi semblent-elles s'accommoder de leur sort ? Un univers drolatique où l'on prétend que "technologie et épanouissement sexuel marchent la main dans la main". Où les héroïnes des contes meurent de leur destin "bienheureux" : "On la pleure beaucoup, mais on ne la comprend jamais". Un nouvel univers littéraire dont personne ne sort indemne.
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Au-dela de jabal tarik
Rachid Chebli
- Editions L'Harmattan
- Ecritures Arabes
- 9 Octobre 1996
- 9782296327856
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La narratrice, Emmanuelle, revient dans son " île " après une très longue absence. De sa famille, il n'y a plus personne- seul le souvenir de sa demi-soeur, dont elle a été séparée depuis sa petite enfance, et qui est morte à vingt ans pendant la guerre. Comment ? Pourquoi ? Emmanuelle mène une enquête discrète et découvre peu à peu les secrets et les drames d'une ville sous l'Occupation.
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- Un roman, vous lisez un roman ?
L'avion qui venait de décoller avait pris son régime de croisière, mon voisin entamait une conversation.
- C'est mon premier roman. Il vient de sortir : je le lis comme si j'étais un lecteur.
- Quel genre avez-vous pris ?
- Oh, je ne sais pas vous dire... Disons, pour simplifier, un roman policier.
- Oh mon Dieu, encore un!
- Non, celui-ci est l'original : l'arme du " crime " est le roman lui même. -
L'oeil entrebaîllé d'Émile Everton journaliste au " Petit gadoue " va tenter de sa chambre de l'hôtel Verlemonde de Granivaux de conquérir les tâtonnements de l'invisible, d'accepter d'être désarmé par certaines bassesses faussement amicales, comprendre les cicatrices que propose toujours le grand voyage délabré et dépenaillé des silhouettes des ténèbres. Les pages manuscrites trouvées dans les tiroirs du bureau de l'inspecteur vont offrir à Emile Everton des joies ricanantes qu'il tentera de transformer pour comprendre le mystère de cette enquête
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Sous l'ombre immense de l'ethiopien. une histoire creo
- Editions L'Harmattan
- Écritures
- 9 Octobre 2015
- 9782296241992
Traduit pour la première fois en français, ce roman de G.W. Cable, écrivain louisianais et ami de Mark Twain, inaugure la révision du mythe sudiste et prépare la voie qu'emprunteront, chacun à leur façon, les Faulkner, Penn Warren et autres Cadwell. Roman historique et politique mais aussi histoire d'amour et de passion où les larmes se mêlent au rire, Sous l'ombre immense de l'Éthiopien fait le pont entre la romance et le roman réaliste qui va lui succéder.
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Si le notoire est ce qui est connu et que tout le monde peut prétendre avoir vu quand il se rend dans une nouvelle cité, le notable est ce qui mérite d'être partagé et ne l'est pas souvent. On passe à côté du notable, trop quotidien sans doute. C'est pourtant à la recherche du notable, à sa traque pourrait-on dire, que s'engage le narrateur qui interpelle, par un " tu " permanent, le personnage. Il souhaite que celui-ci investisse son regard sur la ville, la vraie, la ville concrète, passante, passagère et passionnée qu'il traverse pour un temps.
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Maria, malade en fin de vie, va nous raconter sa rencontre avec Gerhardt un jeune pianiste de renom. Trente années les séparent. Mais à travaers la Fantaisie en fa mineur de Schubert, tous deux vont aller au-delà du temps, au-delà des mots, au-delà d'eux-mêmes, au-delà même de l'amour.
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Cloîtré dans sa mansarde, un homme seul assiste, dans un cauchemar éveillé, à sa propre momification intellectuelle. De plus en plus oppressé par l'oubli qu'il combat, il décide de ne plus bouger avant d'avoir retrouvé le souvenir d'un rêve perdu. Il se délabre à mesure que tout, autour de lui, conspire contre sa mémoire.
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C'est le récit d'une longue marche sur les hauteurs du Tibet, à travers les paysages immenses et fantastiques de l'Himalaya, gelés ou enflammés de lumière, jusqu'au camp de base de l'Everrest. C'est la rencontre d'un peuple appauvri, extrêmement fragilisé par sa situation politique. Cette déambulation qui se définit d'abord comme une fuite de soi, devient interrogation douloureuse, puis recherche d'une réconciliation avec soi-même et avec les autres. Le Tibet laisse son empreinte sur les êtres qui le traversent.
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Latifa appartient au clan des S., ces Fassis partis à Casablanca chercher fortune. Ses parents sont restés traditionnels, forcément modestes. Belle, jeune pure, le cousin milliardaire la veut pour femme. Les pauvres ne peuvent rien refuser aux riches. Latifa raconte son itinéraire. A seize ans, habillée pour plaire, les yeux baissés, soumise à examen, dans une villa somptueuse, autour du thé. Mais il y a une envie de liberté, impérieuse, totale. Commence alors son combat pour échapper à un esclavage doré.
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Chroniques de Saint corentin
Olivier Renard-Payen
- Editions L'Harmattan
- Écritures
- 9 Octobre 1998
- 9782296370654
Les onze nouvelles qui composent ce recueil ont pour cadre une petite sous-préfecture de Basse-Bretagne dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale. Après l'épreuve, la population retrouve la douceur de vivre. Toutes sortes de personnages, naifs ou roublards, solennels ou rigolards, mais dont le pittoresque est le trait commun, sont les acteurs de ces anecdotes tragi-comiques qui s'inspirent de faits authentiques.
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à tous ceux qui partent
Fatma Zohra Zamoum
- Editions L'Harmattan
- Écritures
- 1 Avril 1999
- 9782296384767
À tous ceux qui partent est un voyage qui mène Farida et Mourad d'une gare de banlieue parisienne à la banlieue algéroise. Un voyage dans la mémoire.
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Les passants ; corridor paradise concert bris
Liliane Atlan
- Editions L'Harmattan
- Écritures
- 1 Janvier 1970
- 9782296359246
Une femme peint sa vie, par la parole, comme on livre un combat.Dans une maison riche à Marseille, à la fin d'une guerre, une jeune fille se laisse mourir de faim. Elle dit non à tout, au point de finir par dire non à la folie et à la mort. De longues années plus tard. Elle va et vient dans sa maison vide. Elle convoque, par la parole, les êtres qui sont passés, qui lui manquent, elle met en lumière la légende qu'ils ont, de leur vivant, écrite, avec leur chair. Dans le premier temps du récit, la voix est solitaire. Dans le deuxième, elle devient multiple.
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Le reve des animaux rongeurs
Liliane Atlan
- Editions L'Harmattan
- Écritures
- 9 Octobre 1999
- 9782296375055
" Au début de leur mariage, dans les pays qu'ils visitaient, ils achetaient des couteaux. Ils n'étaient ni l'un ni l'autre collectionneurs, ils aimaient les couteaux. Ils ne s'en servaient pas. Elle, de temps en temps, pour découper ses livres. Elle cessa d'en acheter lorsque l'idée lui vint qu'elle ne l'aimait plus. De façon plus précise, un soir de fête où, le dévisageant, elle eut envie de le tuer... ".
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Bertrand est agent territorial au Congo belge. Le tracé d'une route doit être esquissé dans la forêt fangeuse. Le projet routier divise les partenaires présents dans la région. Laure, qu'il vient d'épouser, est à ses côtés, alors qu'un drame inexpliqué détruit leur entente amoureuse dès les premières semaines. Ce déchirement sans parole se perçoit comme une métaphore du silence qui occulte les vicissitudes de la colonisation quelques années avant l'indépendance. Bertrand découvre chez son guide une humanité qu'il ignorait jusqu'alors dans ses rapports avec les Africains. Pour quelles raisons sa relation avec Laure est-elle aussi gravement compromise ? Pourquoi a-t-il négligé sa connaissance des autochtones ?...
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A 18 ans, Samuel mène une existence marginale rythmée par ses prises d'héroïne. Il puise sa seule lumière dans l'écriture d'une biographie de Cyrano de Bergerac, son maître à penser. Jusqu'au jour où deux infirmiers se présentent à son domicile. Samuel est interné de force en hôpital psychiatrique. Mais Cyrano veille et apparaît régulièrement en songe. Dans la douleur et la confusion, Samuel découvre l'amour et l'amitié. Et le pouvoir des mots. De simple conteur, il devient prophète des égarés. La violence est prête à éclore, jusqu'à la révolte finale.
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Pour mieux se couler dans la conformité de l'annuaire téléphonique, il avait transformé son nom. Le rugueux Dahmane Bab El Kahle s'était mué en un agreste Damien Portenoire. Dans la foulée, comme on jette des graines en terre, il conçut coup sur coup, trois enfants et choisit, pour chacun d'eux, un prénom qui s'enracine bien dans la glaise d'ici. Il voulait un état-civil neuf pour une vie nouvelle débarrassée des scories de l'Histoire. Il était loin d'imaginer le séisme que déclencherait cette "modification" chez sa cadette devenue adulte qui va dériver jusqu'à croiser le chemin d'inquiétants djihadistes.
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"... Ce fut les yeux fermés qu'il se dirigea vers Louise, comme un aveugle qui connaît les moindres recoins d'une pièce, chaque encoignure de meuble. Il arrivait maintenant à hauteur du lit. On lui prit la main, doucement, ensuite, terriblement. On l'attirait contre lui et les yeux toujours clos, il s'abandonna. Ils restèrent ainsi, dans un pur instant d'éternité. Et l'éternité ne fut pas de trop." On l'a surnommé l'idiot, et elle la vieille fille. La bêtise des hommes les a séparés. Désormais il vit seul à Désert-Plaisance, quant à la vieille fille, à Saint -Alban, elle s'est enfermée dans sa folie...
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Julius est nerveux. "Pas l'amour, non... seulement ma main qui se tend, ces visages qui se confondent à l'autre bout du monde, Haïl et CaIman, et Djemila et Cupule, le ridicule Astolphe et toutes mes chaisières branques, entre les écuries de l'aube et les hautes lisses du crépuscule..."
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L'auteur aime les femmes et en fait cinq portraits peints avec beaucoup de naturel. Les scènes d'amour sont décrites avec retenue. La sensualité reste perceptible sans s'imposer. Dans un monde aseptisé où l'on fait des rencontres sans se voir, où l'on respire des parfums artificiels, où les saveurs sont fabriquées, les sons saturés, nous sommes ici dans l'authentique, dans l'émotion.
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La mémoire-allées avec le soleil
Anne-Marie Lallement
- Editions L'Harmattan
- Écritures
- 9 Octobre 2015
- 9782296504707
Lorsqu'elle se réveilla, elle sut qu'IL était tapi dans sa tête et qu'IL n'en partirait pas de si tôt. Depuis plusieurs jours, elle Y pensait, puis s'activait dans des tâches sans importance, pour ne pas être envahie par LUI. Ce matin lisse de printemps, elle avait décidé de L'affronter.