Filtrer
Éditeurs
Langues
Formats
Prix
Alire
-
Bonjour. Je m'appelle Florence Roberge et j'ai huit ans. J'ai commencé un journal in-time. Je trouve que c'est une bonne idée parce que je peux parler de mes amies Emma, Charlie et Ling. Il y a Félix aussi qui vient jouer avec nous même si c'est un gars. Et je peux aussi parler de mes parents. Il y a papa qui travaille dans son dépanneur. Il me montre comment marche la caisse et il me fait rire. Il y a maman qui me donne souvent plein de becs et avec qui je regarde plein de films d'horreur même si papa n'aime pas ça.
Des fois, papa et maman se chicanent fort parce qu'ils parlent de moi. Papa dit que je suis bizarre et qu'on aurait dû écouter le docteur que j'ai vu l'année passée. Maman n'est pas d'accord, elle dit que je ne suis pas bizarre et elle traite papa de panaro, ou un mot comme ça. C'est là qu'ils se chicanent. Moi, je ne comprends rien de ce qu'ils di-sent.
Mononcle Hubert m'a dit que personne n'a le droit de lire le journal intime des autres. Ça, c'est le fun, parce que je vais pouvoir tout écrire, même les affaires que je me ferais chicaner si on savait que je les avais faites. Comme ce qui est arrivé quand je suis allée voir le rat mort dans la poubelle.... -
Il était une fois...... Alice, une jeune fille curieuse, délurée, fonceuse et intelligente de Brossard. À dix-huit ans, poussée par son besoin d'affirmation de soi, elle décide qu'il est temps de quitter le cégep et le cocon familial pour aller vivre sa vie là où tout est possible, c'est-à-dire dans la métropole.À la suite d'une rencontre fortuite dans le métro, Alice aboutit dans un quartier dont elle n'a jamais entendu parler et où les gens sont extrêmement bizarres. Mais c'est normal, non ? Elle est à Montréal et dans toute grande ville qui se respecte, il y a plein d'excentriques, comme Charles ou Verrue, d'illuminés, comme Andromaque ou Chess, et d'êtres encore plus inquiétants, comme Bone et Chair...Alice s'installe donc et mord à pleines dents dans la vie, prête à tout pour se tailler une place. Or, elle ne peut savoir que là où elle a élu domicile, l'expression être « prêt à tout » revêt un sens très particulier...
-
Je m'appelle Julien Sarkozy. Oui, oui, je me prénomme bien Julien ! Professeur de littérature, j'étais fin prêt il y a quelques jours pour ma première session au cégep de Malphas. Le directeur pédagogique, Rupert Archlax, m'avait annoncé que j'aurais trois groupes dans le cours 102. Comme c'est celui qui se donne pendant la session d'hiver et que nous étions en août, j'avais tout de suite compris que mes élèves seraient ceux qui avaient coulé le cours à la dernière session.
Pour un professeur qui a quatorze années d'ancienneté - les trois premières à Montréal, les autres à Drummondville -, ce n'est pas la situation rêvée. Mais je ne me suis pas plaint : après ce qui est arrivé l'an dernier, je... Enfin, disons que j'étais simplement heureux de pouvoir continuer à enseigner et que le cégep de Malphas, qui est si reculé que même Internet haute vitesse n'est pas encore rendu ici, représentait ma dernière chance !
Et puis, comme je venais de vivre un divorce pénible, je croyais que l'éloignement et le calme allaient m'être bénéfiques. Mais j'ai vite déchanté en ce qui concerne le calme, car Malphas n'est vraiment pas un cégep comme les autres. Tellement que j'en suis à me demander combien il me restera d'étudiants en vie à la fin de la session... -
Il s'appelle Bruno Hamel, il a trente-huit ans et il est chirurgien. Avec sa petite famille - Sylvie sa conjointe, et Jasmine, sa fille de sept ans -, il habite Drummondville et, comme tous les gens heureux, il n'a pas vraiment d'histoire. Jusqu'à ce que Jasmine, par un bel après-midi d'automne, soit violée et assassinée. Dès lors, l'univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l'esprit enténébré de Bruno: il va s'emparer du monstre et lui faire payer ce qu'il a fait à sa petite fille. Le jour de la comparution du meurtrier, Hamel kidnappe le monstre...
-
À l'aube de la cinquantaine, Victor Bettany est psychologue auprès des étudiants du cégep de Drummondville. En excellente forme physique, c'est toujours à pied qu'il se rend au boulot... ou au CHSLD afin de rendre visite à son père, Philippe, aux prises avec l''Alzheimer, et de soutenir sa mère, Thérèse, continuellement au chevet de son mari.
Or, de voir dépérir son père perturbe Victor, lui qui a vécu il y a deux ans le décès accidentel de Roxanne, son amoureuse, et dont la peur de la mort s''amplifie en vieillissant. Mais, comme il le confie souvent à sa meilleure amie Lucie, Victor se sait capable de surmonter ses angoisses, et tout cela ne l''empêche pas de vivre sa vie, ni même de chercher une nouvelle âme sour.
Mais ce soir, sa rencontre avec une flamme potentielle ne s''est pas très bien déroulée et, plutôt que de revenir chez lui, Victor décide sur un coup de tête - qu'il va amèrement regretter quelques heures plus tard - d'assister à la première du nouveau spectacle de Crypto, un jeune hypnotiseur qui aime fouiller, paraît-il, dans les zones sombres de l''humain... -
Il se nomme Thomas Roy. C'est l'écrivain le plus adulé du Québec. Invité régulier des talk-shows, la parution de ses romans d'horreur est toujours un événement médiatique majeur. Or, voici qu'on le retrouve chez lui, horriblement mutilé et catatonique. Tentative de meurtre ou suicide manqué ?
Pendant que la police enquête, Roy est placé en observation dans un hôpital de Montréal. Paul Lacasse, le psychiatre qui traite l'écrivain, considère au départ le cas comme assez banal. La découverte de faits troublants l'oblige cependant à reconsidérer petit à petit son opinion. Bientôt, ce sont toutes ses certitudes, tant personnelles que professionnelles, qui chancellent. Car, au-delà du drame de Roy, quelque chose de terrifiant se dévoile lentement, quelque chose d'inimaginable et aux conséquences monstrueuses...
Sur le seuil : un suspense d'une redoutable efficacité, écrit par celui que plusieurs considèrent déjà comme le maître du roman d'horreur québécois. -
« Monsieur Saul, nous vous souhaitons la bienvenue parmi notre groupe sélect. Sachez que l'enfer est partout et qu'il accueille deux classes de résidents : les démons et les damnés. La grande majorité des humains font partie de la seconde classe ; seuls les privilégiés comme vous appartiennent à la première. Et en enfer, les démons ont tous les droits. »
Depuis qu'il a pris la tête de la société immobilière de son père, Daniel Saul est devenu l'un des hommes d'affaires les plus riches du Québec. Dans la jeune quarantaine, beau, fonceur, intelligent et sans pitié pour la concurrence et les losers, Daniel a tout pour lui et ne se gêne pas pour prendre le reste.
Quand Martin Charron, un financier et ancien confrère de collège, lui propose de devenir membre de Hell.com, un site Internet secret où tout - mais vraiment tout ! - est possible pour ceux qui le fréquentent, Daniel sait qu'il ne pourra refuser de s'inscrire. N'est-il pas un « puissant de ce monde », comme son père l'a été avant lui et comme Simon, son fils adolescent dont il a la garde exclusive, le deviendra à son tour ?
Or, ce que Daniel Saul a oublié, c'est qu'on ne monte jamais aux enfers, on y descend ! Et leur profondeur, qui est abyssale, n'aura bientôt d'égale que celle de son désespoir ! -
Il s''appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir - un bon, un vrai! Alors depuis trois ans, le soir, après avoir donné ses cours de français aux détenues de l''Établissement Joliette pour femmes, il bûche sur son manuscrit. Et quand il visite les Salons du livre, il se dit que, un jour, lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains.
Mais depuis quelque temps, alors qu''il s''acharne à réécrire les scènes pivots de l''intrigue, force lui est d''admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n''arrive pas à insuffler à son manuscrit ce « petit quelque chose » qui en ferait un bon, un vrai, un excellent roman noir.
Or, ce petit quelque chose, Michaël le découvre un jour dans une nouvelle « très mal écrite » d''une de ses étudiantes, Wanda Moreau, qui y relate l''assassinat pour lequel elle a été condamnée. Une étrange relation s''installe aussitôt entre la meurtrière, avide des conseils littéraires de son professeur, et l''apprenti écrivain, fasciné par cette femme qui a connu la vraie noirceur. Pourtant, quand Michaël réussit à insuffler l''élan qui manquait à son roman grâce à Wanda, il ne lui en dit rien. Car, après tout, elle n''est pour lui qu''une source d''inspiration.
L''Autre Reflet : quand, à travers un thriller noir qui nous entraîne au plus profond de l''abîme, Patrick Senécal s''interroge sur la création littéraire, le milieu du livre et le succès commercial. -
Croyez-le ou non, malgré les terribles événements qui ont perturbé la première semaine de cours, la session d'automne s'est poursuivie comme si de rien n'était au cégep de Malphas. On a même eu droit, au département de littérature, à un nouveau collègue, Michel Condé, qui a décidé de fonder un club de lecture. Je m'y suis aussitôt inscrit : quoi de mieux qu'une activité littéraire normale et tranquille pour oublier ce que j'ai vécu depuis mon arrivée à Saint-Trailouin ?
Pourtant, au cours de ces dernières semaines, je n'ai pas arrêté de penser au mystère qui entoure Malphas et Rupert Archlax senior, l'homme qui est à l'origine du cégep, et c'est pourquoi j'ai décidé de reprendre mon enquête avec l'aide de Simon Gracq, qui ne demande pas mieux. Or, pendant que je cherche une façon de découvrir le lien qui semble unir Archlax senior à la vieille Fudd, une explication à l'odeur nauséabonde du cégep - encore plus persistante dans le local 1814 où le club de lecture se réunit- et ce qui se cache derrière la porte de métal dans le sous-sol, moi, Julien Sarkozy, j'ai de plus en plus la certitude que cette session, qui a si mal commencé, court maintenant à la catastrophe! -
Un thriller fantastique comme vous n'en avez jamais lu ! Patrick Senécal nous entraîne loin, très loin, dans le gouffre de la démence. Silence, à l'exception du moteur du camion qui roule depuis maintenant une quinzaine de minutes. Dave n'est vraiment pas rassuré. Une évasion tout seul, c'est déjà risqué, mais à quatre, ça confine au suicide, surtout avec un imbécile comme Jef... Heureusement, Éric écoute les consignes à la lettre. Et Loner est parfait : aucune hésitation, aucun doute, aucun faux mouvement. Normal, puisqu'il est l'architecte de cette évasion. Il n'a pas proféré trois mots depuis le début de l'opération il y a maintenant plus d''une heure... Dave tente de contrôler son angoisse. Allons, maintenant qu'ils se trouvent tous dans le conteneur, on peut dire qu'ils ont réussi, non ?... Ils sont quatre : David, Jef, Éric et Loner. Quatre criminels qui, habilement, se sont échappés de prison. Mais la police les a pris en chasse et les cerne de près. Alors ils décident de se cacher pour la nuit dans une villa isolée au nom étrange, Oniria... Et c'est sans aucun doute la pire décision de leur existence!
-
Étienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d'une heure, cela lui permettra d'écouter la radio et, surtout, d'oublier sa récente séparation ! Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l'a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d'amnésie et n'a aucun souvenir de ses jeunes années. C'est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu'il a pris l'habitude d'embarquer ? Et qu'ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ?
-
À huit heures vingt-quatre, ce vendredi 12 août 2016, Carl Mongeau émerge du sommeil sans se douter qu''aujourd''hui, sa vie basculera dans un cauchemar paranoïaque. Même si, comme tout le monde, il connaît son lot de petits problèmes et d''irritations diverses, il mène une existence somme toute frappée par les sceaux de la quiétude et de la sérénité, mais dans moins de neuf heures, ceux-ci disparaîtront, et ce, de façon définitive.
Pourtant, la journée de Carl, propriétaire du bar Le Lindsay à Drummondville, s''annonce normale. Le seul événement vraiment étrange est la visite de cette inconnue qui lui annonce quelque chose de troublant. Mais comme il s''agit sans doute d''une blague de mauvais goût, Carl se concentre plutôt sur les festivités du 20e anniversaire de son établissement qu''il prépare avec minutie. Car l''homme de cinquante et un ans, malgré quelques déceptions (comme sa séparation après vingt-huit ans de vie en couple) a toujours contrôlé son existence et aujourd''hui, il considère qu''il mène la vie presque parfaite qu''il mérite.
... sauf qu''à partir de 17 h 05, l''anniversaire de son bistrot sera le dernier de ses soucis. Comme tout ce qui concerne l''organisation de son quotidien, d''ailleurs. -
Illustration : Jacques Lamontagne Il s'appelle Yannick Bérubé, il a vingt-trois ans, il est séquestré au 5150, rue des Ormes, dans la ville de Montcharles, et c'est pourquoi il a décidé d'écrire son histoire.
Or, si son récit débute par une banale chute à bicyclette, la suite bascule rapidement dans l'horreur, car la famille qui le retient prisonnier est loin d'être normale : Jacques Beaulieu, le père, est un psychopathe qui ne jure que par le jeu d'échecs et qui se prend pour le dernier des Justes ; Michelle, l'adolescente, semble encore plus dangereuse que son père ; Maude, l'épouse et la mère, est obsédée par le Seigneur et elle obéit aveuglément à son mari. Quant à la petite Anne, elle est muette et ses grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant...
Pour Yannick Bérubé, l'enjeu est simple : il doit s'évader à tout prix de cette maison de fous, sinon il va y laisser sa peau ou sa raison !