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180° éditions
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Années soixante, quelque part dans la France profonde. Célestine, orpheline dès sa naissance, est élevée par de lointains parents qui n'avaient jamais voulu d'enfants. Dix-sept ans plus tard, l'adolescente se retrouve devant la Cour d'assises des mineurs. Mais que s'est-il donc passé pour que la ravissante et douce Célestine, dont l'avenir était plus que prometteur, soit jugée pour un crime dont tout semble l'accuser ?
À PROPOS DE L'AUTEURE
Artiste peintre, Sophie Wouters signe ici son premier roman. Sous des allures de pérégrinations mélancoliques à la tonalité douce-amère, Célestine explore nos faiblesses humaines qui peuvent quelquefois mener au drame. -
Un magnifique portrait de femme quinqua en quête d'elle-même et de sa liberté. La vie d'Adèle Carlier, 52 ans, lui échappe peu à peu : ses enfants quittent le nid, sa mère se fane tout comme sa carrière, et son mari continue à tracer sa route, négligeant ses états d'âme. Adèle se sent vieillir, devenir transparente et inutile. Des bouffées de chaleur aux publicités ciblant la femme quinqua, tout le lui rappelle. Qui est-elle vraiment, hors de sa tribu ? Un matin, lassée d'attendre son homme toujours en retard, elle prend seule l'avion à destination de Lyon. Envolée sur un coup de tête pour s'affranchir du monde, Adèle en découvrira un autre sur le chemin qui la mènera jusqu'en Espagne, composé de personnalités égarées, chacune dans sa propre quête de sens. Jusqu'où Adèle devra-t-elle transgresser ses principes pour apprivoiser sa propre liberté, à l'automne de la vie ? À moins qu'il ne s'agisse d'un second printemps...
À PROPOS DE L'AUTRICE
Femme par délicatesse, autrice par instinct, maman par amour, ingénieure commerciale de formation, Isabelle Bary a écrit une dizaine de romans dont "Zebraska", mettant à l'honneur des héros hypersensibles. Elle anime également des conférences et des ateliers d'écriture créative. -
Amélie Nothomb a adoré le livre : « Comme on est bien dans votre maison ! J'ai vraiment adoré. C'est passionnant, c'est très beau, c'est bouleversant. » "La maison des biscuits", c'est celle qui est ouverte en permanence, réconfortante, allumée le soir, où pulsent des vies. Elle est le décor de ceux qui y sont nés, qui l'ont quittée, qui y sont revenus, et de celle qui y a toujours vécu. Malu y grandit, à Bruxelles, entourée de ses soeurs et bercée par les récits de voyage de son père, parti clandestinement au front en 1914. En enseignant le piano, elle développe un instinct farouche de protection des enfants. Devenant mère à son tour, elle n'aura de cesse de préserver son clan, en gardant un oeil tolérant mais attentif sur un monde euphorique où tout s'accélère et où ses repères traditionnels se dissolvent. Une saga familiale qui raconte la vie, les remous du XX siècle en Belgique, dans l'universalité de l'intime, le merveilleux du quotidien.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Bruxelloise titulaire d'une maîtrise en traduction anglais-espagnol, Isabelle Steenebruggen a travaillé dans le milieu européen. Elle a fondé une coopérative de commerce équitable et créé deux marques éthiques ainsi qu'un jeu de société. -
Un polar qui met Bruxelles et l'Art déco en scène ! Dans la torpeur du mois d'août, trois meurtres sont commis à Bruxelles dans des endroits Art déco : la basilique de Koekelberg, l'hôtel Espérance, Bozar. À chaque fois, une carte de jeu représentant un as est retrouvée à côté du corps. Ne manque plus que l'as de coeur...Des maisons de rendez-vous aux grands hôtels en passant par les clubs de jazz et autres lieux de divertissement, un flic, un journaliste et une guide vont plonger dans les fantômes de l'entre-deux-guerres. Cette période mythique, qui englobe la folle exubérance des années 1920 et l'effondrement des années 1930, les renverra à leurs propres fêlures .À travers une mise en abyme surprenante, Kate Milie nous balade dans Bruxelles, à la découverte de son riche patrimoine Art déco.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Kate Milie est autrice de plusieurs opus : des polars, des guides de balades, des nouvelles, des romans(dont un consacré au peintre Léon Spilliaert et un autre à Toulouse-Lautrec). -
Une disparition inquiétante. Des cadavres mutilés. Une course contre la montre et une chasse au serial killer dans laquelle la Suissesse risque bien, elle aussi, de laisser des plumes...
Dans cette région subarctique et sauvage du Canada, les jours commencent à se rallonger. Pourtant, le ciel s'assombrit. Les eaux bleu turquoise du Yukon se ternissent et les épinettes noires des vastes forêts se dressent, telles des poils hérissés par l'effroi. Des signes annonciateurs de mauvais augure...
En stage à la police de Whitehorse, l'inspectrice suisse Morgane Michel rejoint l'équipe du sergent Rick Johnson de la brigade criminelle.
Une enquête haletante dans les paysages sauvages canadiens à la poursuite d'un serial killer !
À PROPOS DE L'AUTEURE
Inspectrice à la brigade de police scientifique vaudoise, Tatjana Malik s'est découvert une passion pour l'écriture de polars. Dérive est son troisième ouvrage, après le succès rencontré par Un lien indélébile et Le loup du Val de Bagnes. -
À la fois funèbre et joyeux, ce récit se lit, se vit, comme à l'écoute de chansons dont le rythme berce nos souvenirs et nos possibles avenirs.Ça a été une histoire d'amour. De rupture. Puis c'est devenu une affaire de maladie, de deuil, de testament et de notaire. Et d'écriture. Tenir un journal pour retenir la vie et la mémoire, tisser des textes pour raconter des bribes de bonheur et de colère. Dans ce journal de l'année d'après, les souvenirs se ramassent à la pelle ; ils convoquent les objets du quotidien, les sons d'une playlist d'hier et d'aujourd'hui, les fantômes, les blessures et les dessins d'un artiste défunt.
À PROPOS DE L'AUTEURELaurence Rosier est professeure de linguistique, d'analyse du discours et de didactique à l'ULB. Commissaire d'expositions, elle est également autrice. Elle a reçu le prix 2019 de l'Enseignement et de l'Éducation permanente du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son ouvrage De l'insulte... aux femmes (180° éditions). -
Redécouvrir le passé pour comprendre le présent.
Jeune journaliste de trente-trois ans, Marylou est engagée par un richissime vieillard américain pour écrire sa biographie. Le contrat à peine signé, elle se rend compte qu'elle se fait manipuler. Trop tard, le piège se referme inexorablement sur elle. Le compte à rebours est déclenché : il lui reste moins de deux ans pour comprendre les enjeux dont elle est l'objet. Débute alors un véritable bras de fer entre deux êtres que tout semble opposer.
De New York à Syracuse, en passant par Bruxelles, Marylou sera forcée de remonter le passé jusqu'en 1907 et d'ouvrir la boîte de Pandore.
L'auteur nous livre un roman captivant dès la première page, dans lequel il distille, au fil de trente-cinq chapitres, les pièces d'un puzzle qu'on prend plaisir à reconstituer.
Une intrigue palpitante qui nous replonge dans quelques événements marquants du XXe siècle !
EXTRAIT
Je m'appelle Marylou Voinet. Je suis née le 28 février 1966, même pas une année bissextile ! J'ai 33 ans, l'âge du Christ, comme dirait ma mère que j'adore, même si elle est un peu trop grenouille de bénitier à mon goût. Petite, je rêvais d'être grand reporter free-lance et de « globe-trotter » toute l'année aux quatre coins de la planète. Aujourd'hui, faute d'ambition et d'opportunités, mon anglais, déjà peu convaincant, s'est étiolé. Engagée comme pigiste depuis cinq ans dans un grand quotidien populaire belge, je me retrouve coincée dans un appartement trop petit à faire le tour des gens du peuple à qui il est arrivé malheur ! Monsieur X, sans le sou, qui doit rembourser les frais de clinique vétérinaire du chien de Madame Q. dont le chihuahua s'est cassé la patte sur son trottoir verglacé ; Madame Y, à qui de faux employés du gaz ont dérobé les bijoux qu'elle tenait de sa grand-mère. Monsieur Z, qui est rentré à la clinique A pour se faire opérer de l'oeil gauche et qui est sorti avec un pansement sur l'oeil droit. Tout ça me donne la nausée !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Avec un roman situé entre récit de vie, enquête policière et thriller psychologique et un final autant déroutant que surprenant, l'auteur signe un premier roman brillant. - Mélissa Rigot, Le Carnet et les Instants
Un thriller efficace, donc, bien documenté et qui ose une intrigue inscrite dans le temps long. - LascarWilde, Culture Remains
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur de français, de latin et de théâtre dans une école bruxelloise depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Louis Aerts a multiplié les expériences littéraires et artistiques : one man show, saynètes théâtrales, improvisations théâtrales, nouvelles, contes... Un siècle de mensonges est son premier roman. -
Bruxelles est une ville écrite à l'encre, gravée dans la matière, jalonnée de dates anniversaires, de commémorations en tous genres : victoires et défaites, gloires et drames, coups de génie ou coups du sort, sensations fortes ou regrets.
Ce livre invite à découvrir la capitale... en cheminant sur la ligne du temps, à travers 150 dates essentielles.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck vit à Bruxelles. Il est historien et écrivain. En 2019, il remporte le Manneken-Prix du livre sur Bruxelles, avec Amour et désamour. Regards d'écrivains sur Bruxelles. 1845-1978 (éditions du Musée de la Ville de Bruxelles). -
Le printemps est la saison des révolutions : et si, cette année, nous assistions au printemps des seniors ?
Car, comme le fait remarquer Georges : « Mai 68, c'était déjà nous ! »
Les Lilas Blancs, une maison de retraite. C'est là qu'Alain, Béatrice, Bernadette et Georges se rencontrent, et commencent véritablement leur vie. A 70 ans.
Neutraliser un jeune délinquant dans les rues de Mons, inviter la reine Mathilde à signer une pétition à vocation humanitaire, entreprendre un raid clandestin pour sauver un site naturel, emmener des SDF dans un restaurant étoilé, enregistrer une chanson qui deviendra un tube mondial, démonter une émission télévisée truquée, organiser un mariage gay dans le parc de la résidence, ... nos quatre héros n'ont plus une minute à perdre !
Il est bien fini, le temps où l'on infantilisait « les vieux » pour mieux les soumettre.
Gilles Horiac jette dans ce roman un oeil drôle, tendre et optimiste sur la nouvelle génération des seniors.
EXTRAIT
Quand « Les Lilas Blancs » accueillent un nouveau pensionnaire, la directrice Jeanine Tricot commence toujours la visite par la cafétéria, sans doute parce que c'est de loin la pièce la plus avenante de la maison de repos. Restaurant matin, midi et soir, l'espace se métamorphose, une fois le repas achevé, en un salon de divertissement, où les uns jouent aux cartes, tandis que d'autres dorment ou rêvassent face à l'immense baie vitrée qui ouvre sur le parc. Attablée seule à côté d'un vieux piano désaccordé depuis longtemps, Joséphine recommence inlassablement sa réussite, qu'elle ne parvient jamais à conclure victorieusement, vu que son jeu ne comporte que cinquante et une cartes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gilles Horiac a déjà signé cinq romans : Quand tu seras petit ; Sales gosses, je vous aime ; Pleine lune ; Sa Majesté Léa ; Enquête chez les oiseaux.
Il n'y a plus de vieillesse ! est son sixième roman, dans lequel il nous invite à suivre une tendre et optimiste révolution au coeur d'une maison de retraite.
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L'inspecteur Gleizner mène l'enquête sur le destin brisé de trois femmes !
1940 : Emilie a 14 ans quand la Seconde Guerre mondiale vient bouleverser ses rêves d'adolescente.
1961 : Jeanne a 18 ans lorsque sa vie vole en éclats.
2006 : Marylou a 40 ans au moment où deux drames font basculer son existence et lui rappellent son douloureux passé.
Quel lien unit ces trois femmes ? Qui donc a intérêt à déterrer les vieux démons ? L'inspecteur Gleizner mène l'enquête et tente de démêler l'écheveau de mensonges qui entoure les mystérieux incidents dont est victime Marylou.
Le lecteur est forcé de plonger de nouveau dans le passé pour comprendre le présent. Un récit croisé émouvant qui prend racine au début de la Seconde Guerre mondiale. L'auteur nous (re)prend par la main et nous guide avec curiosité à travers les méandres de la vie. Passionnant de bout en bout, ce roman revisite quelques événements marquants de l'histoire de Belgique.
Jean-Louis Aerts conclut avec ce nouveau roman la fantastique saga commencée avec Un siècle de mensonges.
Plongez-vous sans plus attendre dans ce roman Prix des lecteurs Club 2018 et enquêtez aux côtés de Marylou et de l'inspecteur Gleizner sur les secrets et les mensonges qui entourent son passé.
EXTRAIT
Comme tous les jours, Simon Voinet s'empara de la laisse du chien, toujours accrochée au porte-manteau du hall d'entrée, et partit pour sa promenade autour de l'abbaye. Qu'il pleuve ou qu'il vente, jamais il ne dérogeait à ce rituel datant de l'époque où il avait encore un chien. Cerise, sa dernière chienne, était morte depuis quelques années déjà, mais Simon aimait le contact du cuir dans ses mains et continuait à trimballer la laisse de son animal à chaque fois qu'il sortait faire un tour. Arrivé dans la cour de l'abbaye, il s'assit sur un des bancs qui ceinturaient la vasque et attendit que son coeur reprenne un rythme régulier. Il était 11 heures, ce mardi 6 juin. Le vieil homme de 74 ans profitait du calme relatif qui régnait aux alentours. Les élèves du Petit Séminaire avaient déjà regagné les classes après la récréation du matin. Dans quelques semaines, l'endroit grouillerait de festivaliers venus assister en masse aux concerts de musiques du monde et aux animations diverses d'Esperanzah, le festival né sur les cendres du Temps des Cerises. Après avoir retrouvé suffisamment d'énergie, il se leva et se dirigea vers l'esplanade qui surplombait la vallée de la Sambre. C'est là qu'il avait eu une discussion houleuse mais salvatrice avec Marylou, sa petite-fille. Elle l'avait poussé dans ses derniers retranchements, lui ôtant la culpabilité qui l'habitait depuis de nombreuses années.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - A propos du tome 1
Une lecture captivante qui parle de manipulation, de secrets, de drames, de coïncidences. - Abookisalwaysagoodidea.com
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur de français, de latin et de théâtre dans une école bruxelloise depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Louis Aerts a multiplié les expériences littéraires et artistiques : one man show, saynètes et improvisations théâtrales, nouvelles, contes... -
Que s'est-il réellement passé à Bruxelles le 10 juillet 1873 entre Rimbaud et Verlaine ? Pourquoi ce fait divers célèbre a-t-il eu des répercussions criminelles près de cent cinquante ans plus tard ?
Un flic désabusé de l'anticorruption et un antiquaire excentrique vont se trouver précipités dans un mystère dont ils ne discernent pas la finalité.
À Bruxelles, Paris et Rome, ils déchiffrent des bribes de réponse à l'énigme, dans les chambres secrètes et les réserves des bibliothèques, alors que d'autres acteurs sont à leur poursuite, disposés à tuer pour ravir l'objet précieux, témoin du passé.
Et si l'Histoire n'était qu'une histoire ? Et si la vérité avait toujours été falsifiée ?
Entre le thriller et le roman d'aventures, La véritable affaire de Bruxelles est un page turner rondement mené. Écrit par un ex-commissaire bruxellois à la plume affûtée, le récit transporte le lecteur entre deux époques et trois pays, distillant au fil des pages suspense, action et mystère.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Commissaire retraité de la police fédérale, Maurice Martin a commencé sa carrière dans la police communale et l'a terminée dans le service anticorruption. Féru d'écriture, il gagne un prix à l'occasion d'un concours de nouvelles policières organisé par la RTBF. Et puis, un jour, bien plus tard, il est allé au marché aux Puces... -
... Depuis, je reste sans envie,
Car je sais d'expérience
Que l'on peut rater sa vie
Pour un simple silence.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Scénariste et producteur de cinéma primé dans le monde entier, journaliste, dessinateur de presse, auteur de livres, parolier... Yves Ringer s'est essayé avec bonheur à de nombreuses formes d'écriture ; la poésie en fait partie. -
Il paraît qu'il est timide ! N'en croyez rien. Sa course d'obstacles suggère le contraire. Que de mouvements ! Une parfaite éducation catholique prédispose Hervé Hasquin à devenir laïque et franc-maçon. Penseur libre, il passe du socialisme au libéralisme.
Pendant des décennies, il a traversé simultanément les mondes académique et politique. Plus de ressemblances que de dissemblances entre les deux. Le premier plus florentin. Le second plus violent en apparence. Oui, pour résister aux pressions, aux magouilles, aux coups bas des deux univers, il faut une colonne vertébrale. Pour rester droit aussi.
Une leçon d'optimisme. Croire au progrès. Ne pas gémir sur le passé. Oser affronter résolument l'avenir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Historien, chercheur FNRS et docteur en Philosophie et Lettres, Hervé Hasquin enseigna à l'ULB à partir de 1970 ; il en fut le recteur (1982-1986) et le président du Conseil d'administration (1986-1995). Parallèlement, il mena une carrière politique (sénateur, député, ministre) entre 1987 et 2007. Il a présidé l'Institut d'étude des religions et de la laïcité de l'ULB pendant de très nombreuses années, ainsi que le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme (2008-2011). Il a été Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Belgique (2008-2017). Hervé Hasquin a été initié en Maçonnerie en janvier 1970. -
Le dernier tabou. Enquête sur le travail du sexe en Belgique
Hans Vandecandelaere
- 180° éditions
- 8 Décembre 2020
- 9782931008508
« Comment ça, tu veux écrire un livre sur nous ? ». Une des premières prostituées à qui Hans Vandecandelaere a expliqué son idée folle l'a regardé, surprise. S'ensuivit alors un long exposé sur les multiples facettes du travail du sexe en Belgique. Car il y a des femmes, des hommes et des transgenres. Mais aussi les prostituées derrière les vitrines, les acteurs porno et les prestataires de services sexuels pour les personnes en situation de handicap. Sans parler du monde des salons de massage, des bars à champagne, de l'escort ou du webcam sexe.
Pendant trois ans, l'auteur a sillonné le pays. Installé sur des lits dans les quartiers des vitrines, des sofas de lounges d'hôtels étoilés ou des bacs de bière à l'arrière de cafés : partout il a parlé avec des travailleurs et travailleuses du sexe. Sans oublier leur entourage : bailleurs de vitrines, managers de bureaux d'escorts et de maisons privées, travailleurs de la santé, juristes, membres de la police judiciaire, du parquet et de l'inspection sociale.
Le sexe payant est peut-être le dernier tabou de notre société. Ce livre vous ouvre toutes grandes les portes des coulisses du métier.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Hans Vandecandelaere est historien. Son premier livre In Brussel. Een reis door de wereld (EPO, 2012) (Bruxelles. Un voyage à travers le monde, ASP Éditions, 2014) retrace sept décennies d'immigration récente à Bruxelles et est considéré comme un ouvrage de référence. Il a également écrit In Molenbeek (EPO, 2016), salué par la critique. -
Homme de main du cardinal de Mazarin, homme de confiance de Louis XIV, capitaine des Mousquetaires, geôlier des plus célèbres prisonniers de France... d'Artagnan, personnage historique, est bien loin de la légende littéraire née de l'imagination fertile d'Alexandre Dumas.
Plongez au coeur du fascinant XVIIe siècle, à la rencontre de Richelieu, Henri IV, Louis XIII, Mazarin, Vauban, Colbert, Condé, Turenne et Louis XIV. Voyagez sur les traces de ce noble gascon et découvrez le destin exceptionnel qui le conduisit de sa gentilhommière de Castelmore à la cour du Roi-Soleil.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur d'histoire et maître conférencier, Adrien Roselaer a collaboré à la réalisation de diverses expositions et est auteur de plusieurs catalogues et dossiers pédagogiques. -
Forte de son expertise linguistique, l'auteure analyse des dizaines d'insultes de la vie quotidienne et apporte un éclairage nouveau sur leur impact dans la société et vis-à-vis des femmes.
Bienvenue dans l'arène du langage ! Nourrie par une foule d'exemples historiques et contemporains, la réflexion de Laurence Rosier nous emmène dans l'univers des insultes, des insulteur.e.s et des insulté.e.s avec Raymonde la syndicaliste, George l'écrivaine, Nabilla, la star de la téléréalité, Christiane la ministre mais aussi Colette, Marguerite Duras, Audre Lorde, Margareth Thatcher, Laurette Onkelinx, Myriam Leroy, Christine Angot, Brigitte Macron, les femen, les gameuses... La violence verbale sera passée au crible de l'analyse à travers le genre, les archétypes, les lieux, les règles explicites et implicites de l'injure en société et sur la toile.
En filigrane, on lira l'histoire de la « pisseuse » : le sobriquet reçu avant la naissance pour déjà (dé)classer la future petite fille...
Un ouvrage au coeur de l'actualité qui explore les rapports entre la langue, le pouvoir, la violence et les femmes.
EXTRAIT
À quoi réduit-on la pisseuse ? Outre que l'urine est au centre d'autres mots négatifs comme pisse-vinaigre, pisse-froid, ou expressions vulgaires comme je te pisse à la raie, le terme rejoint une manière d'appeler les enfants par leurs excrétions : chiard, merdeux, morveux... Ceux-ci se déclinent cependant au féminin
alors que pisseuse a emporté avec lui un sens dérivé péjoratif par rapport à son homologue masculin (le pisseur est seulement celui qui pisse) jusqu'à avoir le sens de pleurnicheuse (encore des sécrétions !) et d'emmerdeuse.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née en 1967, Laurence Rosier est professeure de linguistique, d'analyse du discours et de didactique à l'Université Libre de Bruxelles (ULB). Elle est l'auteure et co-auteure d'ouvrages sur la langue française, la citation, la ponctuation, l'insulte, et est commissaire de l'exposition « Salope et autres noms d'oiselles » (Bruxelles et Paris). -
De la conquête de la Gaule par Jules César à aujourd'hui, l'histoire de la Belgique s'est tissée à travers des événements multiples qui ont façonné les mentalités ainsi que l'environnement politique, culturel, économique et social de notre pays.
100 dates picorées à travers l'histoire nous apprennent, chacune à leur manière, un peu de notre identité nationale, celle d'un pays qui n'est pas tout à fait comme les autres... Contrasté, surréaliste... mais bien plus solidaire qu'on ne le croit.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Hervé Gérard est historien, écrivain, journaliste, conférencier, homme de radio... et Belge. -
Après Les Dessous de la Cambre, Van Kroetsch est de retour pour une enquête complètement déjantée dans les ruelles de l'Îlot Sacré
Un pendu a été vu dans un bistrot du quartier de l'Îlot Sacré, en plein coeur de Bruxelles. Le temps que les secours arrivent... le corps a disparu. Pour régler cette affaire, Rinaldi, l'inspecteur en chef de la zone de police Bruxelles-Ixelles, reprend contact avec une vieille connaissance : Van Kroetsch, un chômeur longue durée jouant au détective, à moins que ce ne soit l'inverse.
Décor de Noël et ambiance de fin d'année. Les deux hommes mènent leurs investigations au fond des impasses et des bars du centre-ville. Un parcours rock`n'roll jalonné de scènes alcoolisées.
Une virée surréaliste à la découverte d'un Bruxelles face B !
EXTRAIT
"J'ai cru un moment qu'ils allaient me demander ce que je faisais là. Mais ils se sont contentés de me regarder sortir les poubelles en se foutant de ma gueule. Ces jeunes gars postés sur le trottoir me faisaient penser à des videurs triant le vilain monde débarquant à une soirée. Ils buvaient de la vodka et du vin dans le froid de décembre. Ils avaient deux chiens agressifs, sans muselière. Ils parlaient très fort. Certains d'entre eux étaient assis sur le capot des voitures en stationnement. Ils étaient là depuis le début d'après-midi. Sept. Moyenne : vingt-cinq ans. Je n'osais pas les questionner sur leur présence devant l'immeuble. Ils semblaient capables de tout, surtout du pire. On aurait dit des étudiants attardés, un peu crasseux, hésitant entre chômage et pré-clochardisation, pour faire cool ou que
sais-je. Non, ils ne m'ont pas dit un mot quand j'ai balancé mes sacs-poubelles le long de la façade. Ils sont restés amorphes en fumant leur joint, puis ils se sont marrés en me reluquant de la tête aux pieds."
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck a déjà signé quatre romans (Génération Raider, Deux fois par an, Port-au-Persil, Une vie belge) et un recueil de nouvelles. Des textes qui décrivent avec cynisme et tendresse le quotidien de sa génération, des hommes et des femmes nés au milieu des années 1970. Le Pendu de l'Îlot Sacré est son deuxième polar en collaboration avec 180° éditions, une enquête déjantée à travers les ruelles et les impasses de Bruxelles. -
Un roman brûlant d'actualité sur la belgitude.
Un espace restreint mais exaltant, une trajectoire... une vie belge.
Quand il ne rend pas visite à son oncle Alain incarcéré à la prison de Forest, Jean parcourt la Belgique en compagnie de Nina. Du signal de Botrange à la mer du Nord, du point culminant jusque tout en bas, là où la frontière prend l'eau.
Tout ça à bord d'une vieille Volvo 242.
Au parloir, l'oncle Alain lui fait voir le Royaume à sa manière. Il lui raconte son existence de « Flamand francophone » né au Congo avec mélancolie et cynisme. De son côté, Jean lui relate son quotidien de trentenaire bruxellois un peu à la dérive. Entre rires et larmes, les deux hommes confessent leurs blessures, leurs joies, leurs rêves.
Un voyage dans le temps et l'espace, des années 1950 à nos jours.
Des générations qui se croisent. Des histoires de famille, d'amour, d'amitié. Une recherche d'identité. Une quête de sens. Le désamour d'un pays qu'on traverse à la vitesse de l'éclair.
EXTRAIT
- Je te préviens, Jean, je ne grimpe pas là-dessus !
- Écoute, Nina, on n'a pas fait toute cette route pour rien.
Allez, monte !
- C'est hors de question ! Imagine qu'on nous voie sur ce truc.
- Arrête un peu ! Donne-moi ta main ! Je vais t'aider. Et puis, de toute façon, il n'y a personne pour nous voir.
- Sans blague, c'est le bout du monde ici !
- Pas le bout, Nina. Le sommet... enfin, celui d'un certain monde.
Signal de Botrange, sur le plateau des Hautes Fagnes, point culminant de la Belgique : 694 mètres. Pas très rond comme altitude. C'est pour cette raison que nous sommes là, face à « ce truc » comme dit Nina. La butte Baltia, un édicule construit en 1923 à l'initiative du Commissaire royal aux Cantons de l'Est. Haute de six mètres, l'élévation de terre est surmontée d'un escalier rejoignant une plateforme avec table d'orientation. Et puis, bien sûr, 694 + 6 = 700. Car tel avait dû être l'enjeu ou, du moins, le désir. Je ne comprends pas très bien la démarche, atteindre artificiellement cette cote altimétrique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "On s'en voudrait (...) de réduire Une vie belge à un atlas de la Belgique. C'est aussi et surtout l'histoire d'un homme jeune, de ses amis, de sa famille - une galerie de portraits bien campés au service d'une attachante histoire de la quête de soi" - Nausica Dewez, Le Carnet et les instants
- "Une vie belge (...) s'étale ainsi au gré des confidences de ce trentenaire mal dégrossi et de son oncle privé de liberté mais pas de souvenirs. Réjouissant." - Télépro
- « Avec Une Vie belge, Marc Meganck s'offre une analyse de notre pays. Ce qu'il était et ce qu'il est devenu aujourd'hui.» - Nadia Chater - L'avenir
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck, né à Bruxelles en 1975, a déjà signé trois romans (Génération Raider, Deux fois par an, Port-au-Persil) et un recueil de nouvelles(Camionnette Rouge) chez Bernard Gilson Editeur. Ainsi qu'une nouvelle intitulée Métro Valdy dans Impressions de BruxellesLes dessous de la Cambre) publiés récemment chez 180° éditions. Il est l'auteur de romans et de nouvelles qui décrivent avec humour et tendresse les petits riens de ce quotidien qui nous colle à la peau. Des thèmes générationnels et universels.
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Tremblez, riez, rêvez, surprenez-vous...
Certains les ont vues, d'autres entendues. Parfois elles laissent des traces. Toujours elles nous échappent. Vous en avez peut-être croisées sans le savoir. Ceux qui vouent leur vie à les traquer rentrent bredouilles.
Qui sont ces créatures insaisissables ? Animaux rusés ? Parfois presque humains ? Purs fantasmes ?
Laissez-vous embarquer dans ces aventures aux univers très variés à la poursuite de créatures étonnantes, extraordinaires, mythiques.
Vibrez à la lecture de ces fictions... Mais s'agit-il vraiment de fictions ?
EXTRAIT
Je suis terré dans le noir, recroquevillé entre le buffet et le mur. Seul un fin rai de lumière où scintillent des poussières folles se faufile par le cadre mal ajusté de la porte d'entrée. La chaleur est accablante. L'air me brûle les poumons, malgré tous mes efforts pour retenir mon souffle. Le soleil tape au-dehors, faisant de ma cabane une étuve. Mais pour rien au monde je n'ouvrirai cette porte... plutôt crever !
De nouveau des coups sur le battant en bois... « Il » veut entrer. C'est la fin ! Voilà que je délire, à présent. J'entends crier mon nom. Impossible ! « Il » ne parle pas. Il ne peut pas parler ! Ça se saurait. J'appuie mes deux mains sur les oreilles, il faut que cela cesse, mes nerfs sont à bout. Dans un fracas qu'une tonne de cotons dans les oreilles ne pourrait masquer, le jour se rue dans ma demeure, saturant simultanément la vue et l'ouïe. « Il » a fracassé ma porte, je suis à sa merci.
AUTEURS PRÉSENTS DANS LE LIVRE
o Thierry Cloës
o Manon Lemaire
o Jean Roche
o Leslie Carré
o Odysseus-70
o Virginie Cailleau
o Stephane Desroche
o Jean-Luc Coudray
o Tepthida Hay
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Une satire au vitriol du monde de la publicité dans la lignée de « 99 Francs » de Beigbeder.
Un solide gaillard, souriant, le crâne rasé, une boucle en or à l'oreille gauche, un tee-shirt blanc immaculé sur des muscles impressionnants, un pantalon blanc retroussé comme les marins. Vous l'avez reconnu, c'est le célèbre personnage publicitaire qui, à la télé, rend notre cuisine «si propre que l'on peut se voir dedans».
Par la plume de Pierre Rosenthal, Monsieur Propre prend vie et se trouve projeté dans une aventure aux allures de conte initiatique : à quoi peut bien ressembler le quotidien de ce sympathique trentenaire?
Aime-t-il vraiment faire le ménage? A-t-il des amis? Et pourquoi Mr. Propre n'aurait-il pas une vraie conscience politique? Quitte à rencontrer le pape et à se présenter aux élections présidentielles?
Ce livre est tout autant un roman épique qu'une satire de l'univers impitoyable de la publicité.
EXTRAIT
- Marcel... Pince-moi... Je rêve ! hurle-t-elle. Ce type-là... c'est... on dirait... mince alors !
La vieille femme marche maintenant à vive allure vers sa cuisine. Elle se penche sous l'évier et revient à la fenêtre munie d'un produit ménager.
- Marcel, regarde...
- Oui, quoi, c'est ton produit pour nettoyer et alors ?
- Mais regarde le dessin sur le produit ! C'est le même gars que dans la rue !
- Non d'une fricadelle ! Mais oui, tu as raison Germaine. Le voisin... c'est Monsieur Propre ! Et en plus il entre bras dessus, bras dessous, avec l'autre type ! J'en étais sûr, ce Monsieur Propre est homosexuel ! Tu te rends compte Germaine ! Pendant des années on a vendu du Monsieur Propre à tout le monde ! J'ai honte ! Dans quel monde vivons-nous !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Le propre de Monsieur Propre est un roman original et surprenant !" - La Dernière Heure
- « Le livre ne tourne pas autour du pot. Son titre: "Le propre de Mr. Propre". Autant dire qu'il intrigue au milieu des romans plutôt sobres de cette rentrée littéraire. Il a de quoi. C'est un OLNI (objet littéraire non identifié). » -Thierry Bellefroid - RTBF.be
À PROPOS DE L'AUTEUR
Directeur de création des campagnes publicitaires de Monsieur Propre pour toute l'Europe et les pays de l'Est de 1994 à 2008, l'auteur connaît et aime mieux que quiconque son personnage. Il nous raconte l'existence surprenante de cette icône publicitaire, enfin en chair et en os. -
Après L'Assassin aime l'Art Déco, 180° éditions livre ici son 2ème polar mettant en scène la Ville de Bruxelles et son patrimoine urbanistique.
Bruxelles, au coeur de l'énigme, devient un véritable personnage de roman policier !
Anne-Marie, seize ans, a disparu depuis cinq jours. Elle a été aperçue pour la dernière fois dans l'enceinte de l'abbaye de la Cambre. Fugue, enlèvement ou assassinat ? La police piétine. La mère de la jeune fille fait appel à Van Kroetsch, un détective privé aux méthodes pour le moins particulières...
Les suspects sont nombreux. Car il y a du monde à l'abbaye. Plus de moniales... mais les étudiants d'une école d'art, les employés d'un institut cartographique, sans oublier les promeneurs qui arpentent les jardins.
Van Kroetsch rencontre un vieux concierge et un cartographe qui lui font découvrir le site d'une façon originale : plans anciens à l'appui. Pendant qu'il recherche Anne-Marie, le détective emmagasine les données historiques. L'église, le cloître, la cour d'honneur, le palais abbatial, tout est encore en place pour se représenter ce que fut cette grande abbaye cistercienne. Ce que Van Kroetsch va découvrir le mettra face à ses propres blessures...
Une enquête rock`n'roll, un road movie au coeur du plus bel ensemble monastique de la région bruxelloise !
EXTRAIT
"Je suis allé à la fenêtre, lever les stores. Et là, l'abbaye est apparue, à la fois vieille et élégante. Elle s'étendait droit devant. Le point de vue était idéal. J'ai fait glisser la portefenêtre pour gagner la terrasse. La cour d'honneur du monastère était déserte. J'ai contemplé un moment cette mer de pavés ceinturée par des bâtiments néoclassiques couleur crème. Le dimanche était le meilleur jour pour admirer cet espace sans voitures. J'avais bien calculé mon coup avec cette femme... Son prénom ? Je ne m'en souvenais pas. Je réglerais ça plus tard ; elle dormait de toute manière.
Je me suis accoudé à la balustrade et j'ai regardé l'abbaye. Dans une autre vie, j'aurais aimé avoir un appartement jouissant d'une vue pareille."
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « L'auteur, Marc Meganck, qui est aussi historien, allie admirablement suspens, humour et érudition.
Que demander de plus ? » - Magazine Culture, Université de Liège
- « Un polar astucieux qui entremêle les codes du genre avec une recherche historique très fouillée. Pour s'instruire en se divertissant » - Femmes d'Aujourd'hui
- « Toutes les suppositions sont ouvertes et donnent lieu à une inspection méticuleuse du palais abbatial, du cloître, de l'église, de la cour d'honneur... De quoi faire vagabonder l'imagination lors de promenades bruxelloises. » - Camille de Marcilly - La Libre
- « Les dialogues de cette enquête menée par Van Kroetsch, un privé pas toujours très inspiré, servent, on l'aura compris de prétexte à un décor adoré. Sans se départir de la trame de son road movie ("Une enquête rock'n'roll", prévient la quatrième de couverture), l'homme de Génération Raider (2007) entraîne le lecteur de carte en carte. Jusqu'au décryptage minutieux du site.... » -Guy Bernard - DHnet.be
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck a déjà signé trois romans (Génération Raider, Deux fois par an, Port-au-Persil) et un recueil de nouvelles (Camionnette Rouge). Des textes qui décrivent avec cynisme et tendresse le quotidien de sa génération, des hommes et des femmes nés au milieu des années 1970. Les Dessous de la Cambre est son premier polar, une enquête déjantée au coeur d'un vieux monastère en plein Bruxelles ... -
Tony Locker et son club d'amis ont une obsession très particulière, le reniflage des dessous féminins, et ils font le buzz sur le Net !
Je m'appelle Tony Locker. C'est mon « nom de scène », bien sûr. Je suis branché cul. Ça tombe bien, vous aussi ! Il paraît que je suis sex addict. Nous ne sommes donc pas si différents, vous et moi. En fait, je suis juste un renifleur de petites culottes. C'est dégoûtant, pensez-vous ? Je trouve cette passion plutôt excitante et je ne suis pas le seul. Avec mes amis obsédés, nous avons fait le buzz sur le Net, ce qui a bien sûr outré les bien-pensants si propres sur eux qui nous ont dans le nez, offusqués par nos trips de petits dessous féminins.
En cette période estampillée #MeToo et #BalanceTonPorc qui voit triompher le règne de l'autocensure dictée par la peur d'être lynché sur la place publique des réseaux sociaux, Serial sniffer n'est assurément pas un livre en odeur de sainteté.
Découvrez un roman érotique et culotté qui n'a pas peur d'outrer les bien-pensants et de soulever des questions dérangeantes, à l'heure du triomphe de l'autocensure, des #MeToo et des #BalanceTonPorc !
EXTRAIT
Ces derniers mois, j'ai mené une vie dissolue et débridée, qui n'a cependant pas eu l'heur d'amuser les esprits bien-pensants, au coeur de ce monde hypocrite dans lequel tout un chacun se fout à poil sur Facebook, Snapchat et Instagram tout en revendiquant une morale digne de moines bouddhistes, drapé dans les confortables idées prémâchées du prêt-à-penser. Si je prends la parole ici, ce n'est pas tant pour régler des comptes avec les ternes individus aux vies fades qui se sont empressés de me juger sur la place publique que pour témoigner en tant que membre d'honneur d'un groupement souvent considéré comme subversif : avec mes camarades de jeu, nous avons vécu une aventure extraordinaire, qui nous a conduits sur des chemins de traverse épiques, parfois étonnants, souvent excitants, plus d'une fois graveleux, voire glauques, en certaines circonstances, peut-être. Mais jamais ennuyeux. Je sens bien que vous voudriez savoir de quoi il retourne. Je peux bien le confesser, je suis un amateur de petites culottes. Et de grosses aussi, ne soyons pas ségrégatif. Non que je les porte. Je les respire, hume, sniffe à l'envi, les slips que ces dames ont portés et marqués de leur odeur intime. Je m'enivre de leurs effluves jusqu'à l'extase. Voilà qui est dit. Vous vous demandez sans doute si j'ai honte de cette pratique que d'aucuns jugeront déviante. Pas le moins du monde. Elle ne m'a apporté que joie et plaisir, notamment au sein de ce club que nous avons fondé avec d'autres amoureux des petits dessous parfumés. Si j'aime renifler n'importe quel type de culotte, je dois reconnaître que, visuellement, ma préférence va sans hésiter au string : imaginer cette ficelle enfoncée profondément dans la raie des fesses d'une femme, laissant son derrière nu sous son pantalon, sa jupe ou sa robe, me procure une excitation sans égale. Il m'est même arrivé de décommander un rendez-vous avec une jolie fille après que j'eus constaté qu'elle portait une culotte conventionnelle.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une histoire à l'intrigue extravagante et enlevée, qui se déroule en partie dans la région, notamment lors d'un samedi soir endiablé à la Foire du Valais. - MAG, La Gazette (Martigny)
À PROPOS DE L'AUTEUR
Joël Jenzer, né en 1968, est journaliste culturel au quotidien Le Nouvelliste en Valais. Serial sniffer, son deuxième roman, ne passera pas inaperçu... -
Six mille réfugiés s'entassent dans un camp sur l'île paradisiaque de Lesbos.
Le camp de Moria se situe à Lesbos, une île grecque paradisiaque. Environ six mille réfugiés s'y entassent, échoués là après un voyage effroyable, entrepris avec ce qu'il leur restait d'espoir. Mais là-bas, c'est nulle part, c'est l'attente interminable. Les enfants jouent parmi les déchets. Les malades ne sont soignés qu'avec du paracétamol. Les familles s'entassent dans des containers ou des tentes de fortune. Le grillage est leur seul horizon. Certains d'entre eux refusent de croire qu'ils sont en Europe.
Marie Doutrepont, avocate bénévole au sein d'une ONG, s'est rendue à Moria pour apporter une assistance juridique de première ligne aux demandeurs d'asile. De ce quotidien bouleversant, elle écrira des lettres poignantes à ses proches. Ces échanges seront son paracétamol à elle, son exutoire, son « absolue nécessité ».
Moria. Chroniques des limbes de l'Europe est un témoignage rare et essentiel pour comprendre la douleur de l'exil et l'absurdité de la politique migratoire européenne, en plongeant dans les coulisses interdites de Moria. Un récit simple, humain, désespéré et pourtant empli d'espoir, car sur une même île, le meilleur et le pire se côtoient. Et la vie s'accroche, malgré tout.
Découvrez un témoignage rare et essentiel qui permet de comprendre la douleur de l'exil et l'absurdité de la politique migratoire européenne, en plongeant dans les coulisses interdites de Moria.
EXTRAIT
J'essaye donc d'obtenir un rendez-vous pour Djihanne à l'hôpital. On nous dit de revenir à treize heures, on revient, on attend, les gens ne font de toute manière pas grand-chose d'autre que d'attendre leur tour, ici : leur tour pour la douche, le repas, le rendez-vous chez le médecin ou l'avocat, leur tour pour sortir d'ici et partir à Athènes, leur tour pour leur audition. Leur tour pour la vie. Les hommes sont extrêmement galants, il y en a toujours un pour me céder sa chaise ou son siège dans le bus, malgré mes protestations.
Mon gilet gris et mon badge ont fini par jouer. J'ai obtenu une date de rendez-vous pour Djihanne. Mardi matin, 8 h. Il n'y a pas d'assistant social ici, pas d'associations, rien, donc c'est moi qui vais l'y accompagner et traduire pour elle. Afin qu'un médecin grec puisse écrire en grec ce qu'un médecin de MSF avait constaté en anglais. C'est la procédure.
Je ne vous parlerai pas aujourd'hui de Kalongo, qui souffre de douleurs insoutenables au dos et à l'anus depuis qu'il a été torturé. À force d'insistance, il a fini par être examiné par un médecin à Mytilène, qui lui a dit qu'il avait une déchirure à l'anus, mais a oublié de lui donner un traitement, de sorte qu'il souffre le martyre à chaque fois qu'il défèque et durant de longues heures après. Je préfère vous dire qu'on est retourné manger chez Nikos et Katerina avec toute l'équipe hier, c'était le dernier jour de Wensley. Ils ont un livre d'or rempli de tous les alphabets du monde, ourdou, hindi, dari, farsi, arabe, latin et encore plus de langues. C'était délicieux, chaleureux. Un pope affublé d'une énorme bedaine, d'une vieille soutane noire et d'un petit chien blanc est venu prendre le café en fin de soirée. Il nous a interpellés avec force gestes en grec, puis est reparti en pétaradant dans une voiture rose défoncée.
Hors du camp, la vie est douce, à Lesbos. Il y fait tiède, on y mange bien et pour pas cher, la mer est belle, bleue et turquoise, les paysages à couper le souffle. Mais je ne peux pas m'empêcher de la voir autrement, la mer.