Le lancement des « Routes de la soie » par Xi Jinping en 2013 n'avait suscité qu'une attention distraite de l'Occident. Or, contrairement à la mondialisation dominée et régulée par les Etats-Unis, la Chine ne déploie pas son emprise sur les bases d'une puissance établie, mais elle fait de son déploiement international, les assises de son émergence. Elle ajuste sa stratégie au gré des résultats ou des circonstances pour en faire le sentier inédit de sa réussite. L'ouvrage replace les logiques annonciatrices de cette sino-mondialisation en présentant étapes, défis et enjeux au cours d'un parcours planétaire stupéfiant. Cette quatrième mondialisation aboutira-t-elle ?
Les finances locales sont-elles trop compliquées ? Des enjeux à l'exécution budgétaire et l'impact sur la population, cet ouvrage explique leurs rouages. Chacun est concerné par elles comme contributeur et comme bénéficiaire. Dans un contexte de mutation sociétale et institutionnelle, de transition énergétique, de réduction des financements publics, les choix des investissements sont stratégiques. Un budget bien géré permet d'optimiser les dotations de l'État et les impôts payés par les contribuables. Une bonne information sur les emprunts auprès des banques doit permettre aux élus d'identifier les marges de manoeuvre de la collectivité au profit des habitants. Le bon usage de l'argent public permet à chacun de bénéficier des bons services.
Le débat sur le développement et l'intégration économique de l'Afrique n'a jamais autant pris d'ampleur. Ce livre classifie les nouveaux choix des politiques et clarifie les pistes de réussite. Il convainc sur la nécessité d'une règlementation adaptée aux enjeux et sur l'implication de tous les partenaires au plan intérieur et extérieur.
Ce livre aborde de manière claire l'étude du droit des sûretés suivant la pratique notariale dans l'espace OHADA : innovations principales dans le secteur, classification des sûretés, inscription des sûretés au registre du commerce etc.
Si le capitalisme est condamné parce qu'il atteint ses limites, il est nécessaire d'accélérer sa disparition, car le mouvement d'émancipation est le gage de la réussite future et de l'instauration d'une démocratie qui ne soit pas uniquement formelle. Demain la démocratie... mais après le capitalisme.
Ce livre, qui se veut un bréviaire professionnel, a pour objectif de contribuer à la promotion de la culture bancaire et financière en zone UEMOA. Après une présentation de la zone UMEOA, il analyse les chantiers de mise en place du dispositif prudentiel bâlois et les normes IFRS/IAS. Il traite ensuite de la relation qu'une banque peut entretenir avec le segment des particuliers, élucide la relation banque/entreprises et met en lumière la relation banque & Marché Financier Régional (MFR).
Alors que les Occidentaux auraient renoncé aux intérêts économiques, des Congolais préparent la reconstruction du pays avec les Chinois. La colonisation a été « subie » comme un système économique d'appropriation de matières premières et de débouchés commerciaux. Actuellement, la Chine vise toute l'Afrique. Elle a déjà réussi ce que les Occidentaux n'avaient jamais osé : ravir à la RD Congo le rang de premier producteur mondial d'un métal stratégique de demain (le cobalt raffiné, nécessaires aux batteries de voitures électriques), avec des minéraux congolais...
S'adressant à un public désireux de comprendre les questions économiques qui agitent le monde contemporain, ce recueil de pensées traite de nombreux thèmes qui défraient l'actualité et conditionnent notre futur : ainsi débat-il de la confrontation des doctrines aux faits, des vrais ressorts du développement durable ou encore des rôles respectifs de l'euro, de l'intelligence économique ou des cryptoactifs. Il ne manque pas également d'évoquer l'importance de la construction européenne et de la mondialisation, lesquelles bouleversent profondément nos économies en suscitant réflexions et actions.
Cet ouvrage est un manuel destiné aux étudiants, sur une problématique macroéconomique homogène sur le plan théorique (approche keynésienne de la macroéconomie). Il passe en revue les formalisations courantes des propriétés théoriques, et les recommandations pratiques du modèle keynésien en économies fermée et ouverte, avec ou sans interdépendance extérieure. Les représentations formelles et graphiques y sont privilégiées. Elles sont suivies, à titre d'illustration, d'exercices corrigés sur les simulations de politiques économiques conjoncturelles. L'avant-dernier chapitre est consacré à la crise financière et économique de 2008 et permet d'évaluer l'actualité du « keynésianisme » dans la macroéconomie appliquée contemporaine. Le dernier chapitre traite des mesures pour lutter contre les déséquilibres à l'heure du Covid-19.
En partant d'une analyse contextuelle et critique du développement durable, cet ouvrage a pour objectif de démontrer la pertinence de l'emploi du concept de durabilité dans les projets d'aménagement et d'organisation des territoires. Cinq thématiques illustrent les potentialités de la mise en application de la durabilité (commercialisation, valorisation, diversification, agriculture et les enseignements). Elles sont synthétisées au sein de l'exemple transméditerranéen de l'activité développée par le groupe Pizzorno environnement, de gestion des déchets, entre la Provence et l'Afrique.
La crise du coronavirus a démontré à quel point nos sociétés sont fragiles et vulnérables. Cette vulnérabilité provient de la construction d'une économie basée sur la croissance du profit qui conduit à la surexploitation des ressources, à une perte dramatique de biodiversité, aux changements climatiques et inégalités sociales. Cet ouvrage propose une nouvelle économie qui devra s'insérer dans l'écosystème terre, source d'inspiration pour optimiser la circulation de l'énergie, le recyclage de la matière et prendre en compte la diversité. Elle nécessite une véritable démocratie participative pour recentrer l'économie localement comme un service à la personne. Annulation de la dette et revenu de base universel conduiront à la libération du temps nécessaire à l'individu pour s'impliquer socialement, recréer la convivialité et prendre soin de la planète.
Comment ne pas se rendre compte qu'une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies est une absurdité ? L'auteur examine l'état du mouvement pour la décroissance en France en gardant un regard critique. Pour lui, la seule solution pour réduire les écarts de richesse est la décroissance économique qui n'implique pas la décroissance sociale et culturelle car au-delà d'un certain niveau de vie, le bonheur, le taux de scolarisation, l'espérance de vie, etc., n'augmentent plus.
"À quand l'Afrique ?" : Le professeur Joseph Ki-Zerbo se situe dans la ligne de mire du savant sénégalais Cheikh Anta Diop, qui se demandait dès 1948 : "Quand pourra-t-on parler d'une renaissance africaine ?" La renaissance, le mot est lâché ! Les auteurs de cet ouvrage essaient d'apporter des éléments de réponse à la question du "comment" de la renaissance africaine, en perspective des réalités que vit l'Afrique d'aujourd'hui.
Cet ouvrage montre les bienfaits d'une intégration économique maghrébine ainsi que les moyens d'y parvenir en s'appuyant sur le diagnostic des cinq économies de la région (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie). La construction d'une communauté économique est basée sur des convergences économiques et s'appuie sur la coopération. La proposition d'une monnaie commune paraît la réponse la plus appropriée afin de fluidifier les échanges économiques intra maghrébins, les investissements et la circulation des personnes.
Cet ouvrage est le fruit des réflexions menées dans le cadre du séminaire pluridisciplinaire « géopolitique et économies du Maghreb » organisé par l'iReMMO (Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient) à Paris. Lors des discussions, un large consensus est apparu sur le caractère crucial de la phase historique que traversait actuellement le Maghreb, caractérisée comme celle de l'incontournable épreuve de la mondialisation. Dans ce contexte, cet ouvrage relance le débat de l'intégration régionale depuis trop longtemps atone ou de la coopération avec le Sahel et l'UE qui reste à développer.
En valorisant tous les points de vue des acteurs et en analysant le détail de leur interaction, l'expérience de "développement local" réalisée à Sao Tomé et rapportée ici reste très actuelle. L'auteur montre, dans cette expérience de "développement humain", que le développement est possible partout et que ses acteurs essentiels sont ceux et celles dont les autorités locales ou les experts attendent le moins.
Pour dépasser le dilemme entre croissance économique (PIB) pour lutter contre le chômage et décroissance pour préserver notre environnement, il faut arrêter d'identifier la valeur des biens et des services à leur seule valeur d'échange, c'est-à-dire à leur prix. Cet ouvrage fait des propositions pour réfléchir aux principales caractéristiques que devrait avoir la notion de valeur et de richesse économique pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux de nos sociétés.
Comment s'insère le développement durable dans le périmètre de l'aide ? Quels sont les principaux acteurs du développement ? Quelles formes de coopération mettre en place avec les pays émergents au moment où le monde bascule vers le sud ? Cet ouvrage est une synthèse technique et opérationnelle de près de 25 années d'expérience professionnelle dans le domaine de l'aide publique au développement. Il aborde toutes les grandes questions qui agitent la coopération internationale.
Les autorités indépendantes occupent une place considérable dans le fonctionnement des institutions de la Ve République, mais soulèvent de nombreuses questions. A l'heure où les parlementaires discutent d'une proposition de loi portant statut général des autorités administratives et publiques indépendantes, cette étude interroge l'ampleur et la portée de leur autonomie financière apportant des éléments relatifs au financement, au personnel et à la gestion.
Voici est une contribution au débat économique sénégalais, victime de la décadence de l'élite politique, administrative et intellectuelle. De 1960 à nos jours, la croissance est atone. Pourtant les programmes et projets des gouvernements se fixent invariablement un objectif de croissance à 7% pour réduire la pauvreté, baisser les inégalités et résoudre le chômage endémique des jeunes. Du fait des déficiences des politiques sectorielles, le pari d'une croissance forte est perdu, sauf pour le PSE (Plan Sénégal Emergent), en phase de démarrage.
Cet ouvrage présente un bilan des recherches menées sur l'intelligence économique dans le domaine de l'information-communication, brosse le portrait de l'intelligence économique en tant qu'objet scientifique et ouvre de nouvelles perspectives de recherche sur l'intelligence économique, en particulier sous l'angle communicationnel.
Ce livre présente de nouveaux concepts de développement, comme l'économie du partage dans un monde aux ressources limitées, un socle d'indépendance pour satisfaire les besoins élémentaires de chacun, une démocratie dans le cadre citoyen rénové, une gestion dans la durée du capital naturel, des modes de production et de consommation durables, une démographie verte respectant les libertés de chacun. Face aux crises actuelles, cet ouvrage fait le pari d'un autre monde possible.
La science économique n'a-t-elle pour fin que la justification d'un système qui entretient et aggrave les inégalités économiques ? Cette science doit servir, au contraire, à analyser les causes de ces inégalités et à proposer un autre modèle de répartition des richesses. Aujourd'hui, nul ne songe à dénoncer un système qui semble universellement accepté. Pourtant, les travailleurs sont partiellement privés du fruit de leur contribution à la réalisation de la richesse nationale.
La nouvelle théorie économique ici proposée est axée autour de trois éléments : le rôle des Etats, qui doivent faire appliquer les règles qui découlent des principes de l'économie, le rôle des banques, qui doivent seulement émettre la monnaie et n'être que les intermédiaires, et le rôle des organisations internationales qui ne doivent pas favoriser certains Etats mais contraindre à la parité des échanges internationaux par celle des taux de change.