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Romain Gary
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Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975. Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que «ça ne pardonne pas» et parce qu'il n'est «pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur». Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son «trou juif», elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré «des peuples à disposer d'eux-mêmes» qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort.
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Alors que chacun s'interroge sur l'état et l'avenir de la planète, Les Racines du ciel reste un roman aux accents prophétiques. Les racines du ciel, selon Romain Gary, c'est le besoin de justice et d'amour infini qui habite chaque être humain. Ainsi Morel se bat-il pour la préservation des éléphants. La menace qui pèse sur eux lui semble la préfiguration de ce qui porte atteinte à la dignité de l'homme. Autour de lui, un apprenti dictateur, un missionnaire, un paléontologue, une ancienne prostituée forment un petit monde où l'auteur explore avec tout son génie les facettes obscures ou généreuses de l'âme. En 1956, dans Le Figaro, André Billy (juré du prix Goncourt) écrivait : Ce roman d'une composition qui, sous la poussée de l'inspiration, semble éclater et se défaire à chaque chapitre peut se définir comme un passionnant récit d'aventures où dans la lumière de l'humanisme classique se reflète l'actualité mondiale brûlante, celle de demain, sinon celle d'aujourd'hui. ÉTIENNE DE MONTETY directeur du Figaro littéraire
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Dans toute l'Amérique Centrale, et aussi dans les Andes, les hommes se maintiennent en vie en se nourrissant de substances hallucinogènes.
On les appelle les " mangeurs d'étoiles ". il y a plusieurs siècles, deux moines franciscains, motolinia et sahagun, décrivaient déjà cette pratique dans leur histoire des aztèques.
Au milieu des volcans d'essence infernale, dans une amérique latine en plaine mutation, ce roman picaresque et poétique peint une humanité qui semble faite de saltimbanques. ils gravitent autour d'une héroïne déchue, qui se détruit à force d'idéalisme.
A chacun son étoile selon sa faim.