Invasion de l'Ukraine, dépendance énergétique de l'Union européenne, insécurité alimentaire en Afrique, préservation de l'environnement... la question des matières premières est au coeur de l'actualité. Ce numéro de Qestions Internationales étudie les principaux enjeux géopolitiques, économiques et environnementaux. L'exploitation, la transformation et la commercialisation des ressources naturelles attisent en effet les convoitises de nombreux acteurs comme par exemple les États, les entreprises, les ONG, les intermédiaires etc.
Devenue en quelques décennies l'une des deux plus grandes puissances économiques mondiales, la Chine démultiplie sa présence en Asie et dans le monde. Ce numéro de Questions internationales s'intéresse aux populations chinoises vivant ou travaillant hors de la Chine continentale et aux stratégies d'influence que Pékin développe tous azimuts dans le monde (Taiwan, Honk-Kong et Singapour ...).
L'Afrique, qui regroupe 54 pays, est un continent très diversifié, confronté à des défis malgré tout communs, en particulier des problèmes de développement. L'Afrique est également un continent jeune, ce qui demeure un atout important. La perspective d'un essor économique partagé et d'une vie politique durablement pacifiée à l'échelle du continent paraît néanmoins encore lointaine. En effet, le continent africain fait face à un grand nombre d'enjeux et de défis tant économiques que politiques ou encore environnementaux. Ses abondantes richesses naturelles attirent désormais la convoitise de nouveaux acteurs à l'appétit aiguisé (Chine, Inde, Russie, Turquie). Surtout, le contexte sécuritaire demeure incertain en raison de la montée du terrorisme islamiste dans certaines zones du continent (Sahel en particulier).
Au-delà de leur diversité géographique et culturelle, les pays d'Amérique Latine présentent des caractères communs. Le relâchement des liens de dépendance du sous-continent vis-à-vis des Etats-Unis s'accompagne d'une ouverture économique et diplomatique croissante à l'égard du reste du monde. Des régimes politiques instables et autoritaires ont presque partout laissé la place à des démocraties dont certaines, encore fragiles, font face à des dérives populistes. Quant aux projets d'unification du continent, ils marquent actuellement le pas. Ce numéro de Questions Internationales consacre par ailleurs plusieurs contributions aux «grands» pays de la zone, Argentine, Brésil et Mexique.
Après avoir connu un triomphe apparent après la chute du mur de Berlin voici trois décennies, la démocratie semble aujourd'hui confrontée à de nombreuses difficultés. A travers une quinzaine d'études de cas et d'études transversales, l'idée générale du dossier est de repérer les limites et les dévoiements des démocraties qui mettent en péril leur bon fonctionnement.
Au travers de ce dossier trois situations sont distinguées :
En premier lieu, les démocraties libérales, occidentales pour la plupart, qui comportent toujours des imperfections par rapport à leur idéal - corruption, populisme, faible mobilisation électorale, représentativité insuffisante des élus, puissance des lobbies, impuissance politique... (Suisse, Etats-Unis, Union européenne, Inde, Israël ...).
Puis les démocraties autoritaires, dites aussi « illibérales », qui derrière une façade démocratique musèlent les oppositions, affaiblissent ou attaquent les libertés publiques, portent atteinte à la séparation des pouvoirs, établissent des systèmes de pouvoir personnel ou partisan... (exemples : Russie, Brésil, Pologne et Hongrie, Afrique du Sud, Turquie...).
Et enfin, les ennemis déclarés de la démocratie, qui lui opposent d'autres légitimités, théocratique, révolutionnaire, etc. (exemples traités Chine, Arabie saoudite, Iran...).
Une place est aussi donnée à Internet et aux réseaux sociaux, dont les excès peuvent fausser la démocratie, notamment en permettant une surveillance invisible des populations, en développant une propagande incontrôlée, en exerçant une emprise insensible mais efficace sur les opinions publiques.
Malmenées durant la présidence de Donald Trump, les relations entre Européens et Américains au sein de l'OTAN sont moins tendues depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden. Mais la première alliance militaire du monde pèse-t-elle encore face à la Chine et à la Russie ? Quel est son rôle dans les guerres sans fin du Moyen-Orient (Syrie, Libye, Irak...) ou dans les dossiers de la cybersécurité et du terrorisme ? A l'heure où l'OTAN doit se retirer d'Afghanistan dans la précipitation, dresser un bilan critique de son ambition et de sa stratégie apparaît plus que jamais nécessaire.
De janvier 2022 à juin 2022, la France présidera le Conseil de l'Union européenne.
Cette présidence française implique des responsabilité institutionnelles (défendre les positions du Conseil de l'UE face au Parlement européen et à la Commission européenne) et politiques (faire avancer les dossiers en cours et l'agenda stratégique européen du Conseil européen).
Ce numéro dresse à cette occasion un panorama des multiples dossiers européens : plan de relance économique, nouveau fonctionnement institutionnel et politique de l'UE après le Brexit, crise Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales, réchauffement climatique et Great Deal européen, nouvelle crise migratoire à prévoir avec le retrait américain d'Afghanistan ? relation avec l'administration Biden, etc.
La revue Questions internationales propose des mises en perspective, des synthèses et des analyses qui offrent des clés de compréhension pour les grands thèmes de l'actualité internationale et européenne.
Sa présentation est agréable et pédagogique : les articles sont enrichis par des encadrés, des glossaires, des chronologies, et illustrés par de nombreuses cartes et photographies.
Chaque numéro comprend :
- un dossier : un sujet d'actualité internationale, un enjeu géostratégique majeur ou encore l'évolution d'une zone géographique, analysé à l'aide d'articles de fond, de points de repère et de cartes ;
- et des rubriques variées comme Questions européennes, Regards sur le monde, Documents de référence, Questions internationales à l'épreuve, Les portraits de Questions internationales, Questions internationales sur Internet Un comité d'orientation et un comité éditorial, composés de personnalités et de spécialistes reconnus des affaires internationales, garantissent la qualité et l'objectivité de la revue. Le rédacteur en chef, Serge Sur, est professeur à l'université Panthéon-Assas-Paris II et directeur du centre Thucydide, Analyse et recherche en relations internationales.
La revue Questions internationales propose des mises en perspective, des synthèses et des analyses qui offrent des clés de compréhension pour les grands thèmes de l'actualité internationale et européenne.
Sa présentation est agréable et pédagogique : les articles sont enrichis par des encadrés, des glossaires, des chronologies, et illustrés par de nombreuses cartes et photographies.
Chaque numéro comprend :
- un dossier : un sujet d'actualité internationale, un enjeu géostratégique majeur ou encore l'évolution d'une zone géographique, analysé à l'aide d'articles de fond, de points de repère et de cartes ;
- et des rubriques variées comme Questions européennes, Regards sur le monde, Documents de référence, Questions internationales à l'épreuve, Les portraits de Questions internationales, Questions internationales sur Internet Un comité d'orientation et un comité éditorial, composés de personnalités et de spécialistes reconnus des affaires internationales, garantissent la qualité et l'objectivité de la revue. Le rédacteur en chef, Serge Sur, est professeur à l'université Panthéon-Assas-Paris II et directeur du centre Thucydide, Analyse et recherche en relations internationales.
La Turquie est dirigée par Recep Tayyip Erdogan depuis 2003. Cette longévité s'explique par l'organisation efficace du parti au pouvoir, l'AKP, et par sa capacité d'adaptation aux circonstances. Le programme de gouvernement repose sur une idéologie qui conjugue nationalisme et islamisme. Quant à la diplomatie du pays, longtemps érigée en modèle, elle est mise à l'épreuve par la crise syrienne et désormais critiquée dans toute la région.
Qu'on la critique ou qu'on l'admire, la Russie ne laisse jamais indifférent. Voilà une vingtaine d'années qu'elle vit à l'heure de Vladimir Poutine, un homme qui soulève lui aussi les passions, plus encore depuis l'annexion de la Crimée en 2014. Objets de débats, la Russie, Vladimir Poutine et le « poutinisme » méritaient donc toute l'attention de Questions internationales, l'opportunité également de faire le point sur l'évolution du plus vaste État du monde, redevenu ces dernières années un géant géopolitique en dépit de ses problèmes démographiques et économiques.
Depuis de longues décennies, le Moyen-Orient est en proie aux conflits, aux tensions et aux divisions. Des religions vouées à la paix et à l'amour s'y transforment en doctrines de haine et de guerre. Des sources immenses de richesse, notamment pétrolière, y coexistent avec la pauvreté de la grande majorité des populations. Nulle part au monde, on ne trouve dans un espace aussi réduit tant de rivalités et de violence portant sur la maîtrise de territoires (Irak, Syrie, Yémen, Palestine...). Récurrence des affrontements, stagnation économique, absence de démocratie, inertie politique, interventions extérieures multiples et non coordonnées..., le numéro 103-104 de Questions internationales dresse un panorama complet de cette région conflictuelle.
Si la manne pétrolière a fait de l'Arabie saoudite un pays extrêmement riche, elle n'en a pas fait pour autant un pays développé. Alors que le thème de l'après-pétrole se dessine, le royaume saoudien est donc à la recherche depuis quelques années d'un modèle économique alternatif. Dans le même temps, le système politique y reste totalement clos. Ayant longtemps vécu dans une tranquillité relative, le pays est désormais au coeur d'un vaste arc de crises qui court de l'Afghanistan à l'océan Indien et à l'Afrique orientale. Il est indirectement engagé dans plusieurs conflits, comme en Syrie ou en Libye, et directement impliqué dans celui qui affecte le Yémen voisin. Plus que jamais, prospérité rime donc dans le Golfe avec insécurité.
En place depuis 2014, le gouvernement Modi fait preuve d'un intense activisme nationaliste hindou qui met sous pression les minorités confessionnelles. D'un point de vue économique, le pays a fait le choix d'une intégration rapide dans la mondialisation (reposant notamment sur la maîtrise des hautes technologies) qui n'est pas sans provoquer des tensions sociales et des désastres environnementaux. Enfin, "la plus grande démocratie du monde" est en quête de reconnaissance sur la scène internationale où elle souhaite jouer un rôle à la mesure de son passé et de ses aspirations.
Partout dans le monde, les religions sont de retour. Leur résurgence semble remettre en cause l'inéluctable sécularisation des sociétés qui semblaient à l'oeuvre depuis le milieu du XXe siècle. A la mondialisation économique répond une sorte de globalisation du religieux, grâce à laquelle les individus retrouvent des valeurs fondamentales et un sentiment d'appartenance à une communauté. (Re) devenues un élément identitaire fondamental pour bon nombre de peuples, les religions sont alors de plus en plus souvent invoquées comme cause ou facteur de conflits. Quant à leurs rapports avec les États, ils sont complexes : laïcité ici, situation privilégiée là, association aux autorités publiques parfois, conflits ouverts de temps à autre.
Au moment où les défis globaux sont plus prégnants, en matière de climat et plus largement d'environnement, de santé publique, de maîtrise des armements et de non-prolifération, d'échanges économiques, de problèmes migratoires, les réponses collectives semblent aujourd'hui lacunaires ou insuffisantes. Ce système doit désormais relever deux défis principaux. Le premier est celui de l'efficacité : de moins en moins nombreux, les traités multilatéraux se cantonnent souvent à des engagements purement déclaratoires (la COP 21 en est un exemple), d'autres semblent en panne, comme le système de l'OMC par exemple. Le second défi est celui de l'unilatéralisme des grandes puissances, certaines refusant de participer aux traités multilatéraux, voire les combattants ouvertement comme le Statut de Rome et la Cour pénale internationale pour les États-Unis.
Face à l'explosion de la demande énergétique - celle des pays émergents, de la Chine en particulier - et aux perspectives d'épuisement des énergies fossiles conventionnelles, les alternatives interrogent parfois quant à leur impact environnemental (gaz de schiste, nucléaire) tandis que les énergies renouvelables peinent à s'imposer. Ce numéro de Questions internationales analyse la question énergétique et ses enjeux dans différentes régions du monde en s'attachant à rendre accessible un sujet complexe, technique et fragmenté.
L'Algérie possède des atouts qui lui permettraient d'accéder au rang de puissance émergente. Mais plus de cinquante ans après son indépendance, elle reste enlisée dans les difficultés politiques et économiques. La difficile succession du président Bouteflika se prépare, l'économie insuffisamment diversifiée reste très dépendante du prix des hydrocarbures et lasociété algérienne est sujette à un profond malaise. Questions internationales aborde également dans ce dossier le rôle géopolitique de l'Algérie.
Malgré une économie entravée par l'imposition depuis 1962 d'un embargo économique et financier puis par la chute de l'Union soviétique, Cuba demeure un acteur incontournable de la scène politique régionale. Sa capacité de résistance aux crises continue de surprendre. Alors que l'île s'ouvre peu à peu grâce à la normalisation progressive de ses relations avec son ennemi historique et voisin américain, que reste-t-il de la Révolution castriste ? Ce numéro dresse un bilan économique, social et politique de la grande île caribéenne qui aidera à comprendre cette « exception cubaine ».
En Asie, la situation stratégique est marquée par la conjonction de risques nouveaux - écologiques, terroristes - et de menaces traditionnelles alimentées par la persistance de clivages idéologiques qui pèsent sur les grands équilibres. Loin de l'idéal d'une régionalisation « harmonieuse » défendu par Pékin et du seul recours aux instruments du soft power, on assiste dans la région à un regain de tensions et à une recrudescence des attentes des pays voisins de la Chine vis-à-vis d'un acteur américain qui continue de jouer un rôle majeur dans la stabilité régionale. Certaines zones maritimes aux réserves halieutiques et énergétiques convoitées demeurent notamment aujourd'hui un sujet de litige entre les États asiatiques. En mer de Chine méridionale, ces conflits constituent aussi le moyen pour Pékin d'affirmer sa puissance.
Révolutions technologiques : d'un monde à l'autre