Est-ce que la viande est-elle indispensable à notre équilibre alimentaire ? Est-ce que diminuer drastiquement sa consommation de viande suffira-t-il à protéger la planète ? Est-ce que les labels bios nous garantissent réellement que les animaux sont élevés dans des bonnes conditions ?
Autant de questions délicates qui ponctuent le débat sur le végétarisme depuis quelques années, et auxquelles Louis Schweitzer apporte des éléments de réponse.
Fidèle à l'esprit des Nuls, cette nouvelle collection propose d'aider les lecteurs et lectrices à comprendre les enjeux des grands débats d'aujourd'hui et à se faire une opinion.
Sur chaque sujet, un expert contextualise le débat puis expose les points de vue contradictoires d'une manière simple et pédagogique de façon impartiale.
Charles Darwin avait révolutionné l'idée que nous nous faisions de notre place dans la nature. Aujourd'hui, la science découvre peu à peu que les animaux pensent, apprennent, transmettent et qu'ils sont des êtres sensibles, déclenchant une véritable révolution philosophique et éthique. C'est ainsi que depuis 2015, ils ne sont plus considérés comme des bien meubles, mais comme des êtres vivants doués de sensibilité. La nouvelle loi sur le bien-être animal à peine votée, peut-on aller plus loin ?
Entre passion et réalisme, Louis Schweitzer, ancien présdient de Renault, président de la fondation Droit animal, éthique et science, et Aurélien Barrau, philosophe et astrophysicien, militant pour le respect des animaux, tentent de répondre à cette question qui remet profondément en cause nos choix de société. Cette édition actualisée discute des excès de l'élevage industriel, du transport d'animaux vivants, du sort des animaux des zoos et des cirques, ainsi que des pratiques traditionnelles controversées comme la chasse à la glue, déclarée illégale par la cour de justice de l'union européenne. Et toujours, de manière simple et accessible, de la manière de penser le lien entre les humains et les animaux.
"Chercheurs, experts, membres de la Commission européenne ou du ministère de l'Agriculture se sont succédé pour répondre à plusieurs questions du plus haut intérêt : quelle définition scientifique donner au bien-être de l'animal ? Sur quels critères l'évaluer ? Quels droits nationaux ou internationaux le prennent-ils en compte ? Quels animaux sont concernés ? Quels obstacles s'opposent au souci d'assurer le bien-être animal ? Les réponses données conforteront les démarches à conduire en faveur de dispositions réglementaires nouvelles."