En Syldavie, Tournesol met au point sa fusée lunaire à moteur atomique et s'apprête à partir pour la Lune. Mais de mystérieux incidents mettent à mal ce projet : la fusée d'essai est détournée, une tentative de vol des plans se produit, .. Qui se cache derrière cela ? Et la fusée pourra-t-elle décoller ?
Suite d'Objectif Lune, nous retrouvons dans cet album nos héros à bord de la première fusée lunaire. Mais le vol est loin d'être de tout repos : outre la présence involontaire des Dupondt (ce qui limite sérieusement les réserves d'oxygène), des saboteurs sont également à bord. La fusée sera-t-elle de retour sur Terre à temps ?
Un avion de ligne à bord duquel le jeune Chinois Tchang se rendait en Europe s'est écrasé dans l'Himalaya. Tintin au Tibet (1960), pure histoire d'amitié, sans le moindre méchant, décrit la recherche désespérée à laquelle Tintin se livre pour retrouver son ami. Ce récit pathétique, qui rompt avec le ton extraverti des épisodes précédents, démontre que la fidélité et l'espoir sont capables de vaincre tous les obstacles, et que les préjugés - en l'occurrence, à l'égard de l'«abominable homme des neiges» - sont bien souvent le fruit de l'ignorance.
Cet album constitue la suite de l'aventure commencée dans Le secret de la Licorne. Tintin et Haddock, accompagnés des Dupondt et du professeur Tournesol, inventeur d'un sous-marin révolutionnaire, partent à la recherche du trésor du chevalier de Hadoque. Après avoir exploré une île et l'épave du bateau du chevalier, nos héros ne découvriront aucun trésor mais d'étranges parchemins qui, étudiés par Tournesol, révèleront enfin la clé du mystère.
Poursuivant jusqu'en Chine les trafiquants rencontrés dans Les Cigares du pharaon, Tintin fera dans Le Lotus Bleu (1936) la connaissance de Tchang, un jeune chinois qui lui fera perdre ses derniers préjugés. En Rastapopoulos, il se découvrira par contre un redoutable ennemi qu'il retrouvera d'ailleurs à plusieurs reprises.
Le Crabe aux pinces d'or (1941) renoue avec l'aventure exotique. Enquêtant sur un trafic de fausse monnaie, Tintin se retrouve emprisonné sur un navire, le Karaboudjan. A son bord, il fait la connaissance du Capitaine Haddock, marin alcoolique, et découvre l'existence d'un trafic d'opium, dissimulé dans des boîtes de crabe. Réussissant à s'enfuir avec Haddock et se réfugiant au Maroc, Tintin finira par démasquer la bande de malfaiteurs.
Dans Les Bijoux de la Castafiore (1963), les principaux protagonistes de la série se retrouvent à Moulinsart pour y vivre une véritable comédie classique à huis clos. Tournant résolument le dos à l'aventure pour s'attacher à la difficulté de la communication entre les êtres, un «anti-récit» truffé de malentendus et de quiproquos plus cocasses les uns que les autres. On y retrouve avec plaisir Bianca Castafiore accompagnée de sa camériste Irma et de son pianiste Igor Wagner.
Dans Les cigares du pharaon (1934), Tintin se trouve impliqué, par hasard et malgré lui, dans un trafic de stupéfiants qui va l'entraîner jusqu'en Inde. Entre-temps, il aura rencontré Dupond et Dupont, deux policiers balourds dont les rôles vont s'affirmer progressivement.
Dans Tintin en Amérique (1932), le héros confirme sa vocation de redresseur de torts, en s'opposant au mafioso Al Capone, aux gangsters de Chicago et aux fripouilles de tout accabit. Déjà Hergé témoigne d'une vision généreuse du monde, stigmatisant par exemple l'attitude dominatrice des blancs envers les indiens peaux-rouges.
L'oreille cassée (1937) est une course poursuite palpitante. Afin de récupérer un fétiche volé, Tintin s'embarque pour l'Amérique du Sud où s'opposent toutes sortes d'intérêts : militaires, économiques, financiers. La guerre décrite dans l'album, entre le San Theodoros et le Nuevo Rico, est en fait la transposition de la guerre du Gran Chaco qui venait d'opposer, trois ans durant, la Bolivie et le Paraguay.
A peine rentré d'URSS, Tintin repart pour le Congo. Sorcier du royaume des Babaoro'm, en lutte contre une bande de gangsters à la solde d'Al Capone, le plus célèbre de nos reporters sortira bien sûr triomphant de toutes ces aventures. Pour notre plus grand plaisir à tous.
Créée en 1929, cette première aventure de Tintin, mise en couleur, surprend par sa lisibilité nouvelle et moderne. Doté déjà d'une énergie enthousiaste, Tintin prend sa personnalité physique quand il bondit dans une puissante voiture décapotable. Soucieux d'exprimer la vitesse, Hergé relève la mèche de son front... pour toujours.Le jeune auteur avait 21 ans et n'avait jamais été initié au dessin. Il ne se doutait pas qu'il venait de créer un héros qui deviendrait universel et mythique au cours de ses vingt-quatre aventures...Une coédition Moulinsart et Casterman.
Restauration de l'album dans sa conformité de 1943.
Le fac-similé reproduit la première édition de 1948. L'aventure fut prépubliée dans Le Soir (en noir et blanc) à partir de décembre 1943 et, en France, dans Coeurs vaillants, à partir de mai 1946. Après L'île Noire et Tintin au pays de l'or noir, seuls titres à avoir connu des modifications importantes au cours des réimpressions, Casterman poursuit la publication de la plupart des premières éditions en couleurs (probablement toutes celles ayant paru avec dos toilé). L'intérêt de ces rééditions en fac-similé réside donc surtout dans la mise à disposition des amateurs d'albums fleurant bon l'ancien:couverture non pelliculée, dos toilé, papier épais pas trop blanc, couleurs pastel... Et pour les spécialistes, le plaisir de dénicher les petites différences dans la couverture, la page de titre, certaines cases, certaines bulles... Un exemple:seule la première édition a le titre intérieur en bleu. Le cul-de-lampe de la page de titre, jugé trop effrayant, fut modifié ultérieurement et remplacé par une illustration plus paisible.
Comme L'étoile mystérieuse avant lui, le titre Le secret de La Licorne parut en couleurs dès la première édition en album. Mais la pré-publication dans la presse quotidienne (Le Soir) s'était faite en noir et blanc, par petits strips de quelques cases. Le fac-similé reproduit, comme à l'habitude, l'édition originale. Datée de 1943, celle-ci se reconnaît aux numéros d'autorisation de l'occupant allemand, au bas de la quatrième de couverture:1785 - 1786 - 1787. On relève peu de différences de texte ou de dessin entre cette première version et celle qui est diffusée aujourd'hui:la correction d'un belgicisme, de l'une ou l'autre faute d'orthographe ou de typographie («Monsieur» devient, plus correctement:«monsieur», sans majuscule superflue). Le pavillon de La Licorne n'est pas à fond bleu, dans les planches alors qu'il semble l'être sur la couverture et le deviendra par la suite, après quelques réimpressions. Pour beaucoup de tintinophiles, ce cycle de deux albums (Le secret de La Licorne et Le trésor de Rackam le Rouge) constitue un sommet de l'art d'Hergé, sur le plan graphique et celui de la narration.
L'affaire Tournesol a paru dans le journal Tintin à partir de fin 54, en Belgique et de février 55, en France. Soit quelque mois après la sortie en librairie de l'album On a marché sur la Lune (octobre 54). Après l'expédition lunaire, Hergé change totalement de registre avec une aventure européenne de style roman d'espionnage sur un scénario réglé comme une belle mécanique d'horlogerie suisse. Sur fond de compétition scientifique et de guerre froide, jusqu'à franchir le rideau de fer pour exfiltrer Tournesol. La Bordurie du Sceptre d'Ottokar est devenue une dictature de type soviétique, décrite sans concession mais avec l'humour coutumier d'Hergé.
Dans cette nouvelle aventure, nous retrouvons Tintin, Haddock et Tournesol dans un avion détourné par Rastapopoulos et son complice Allan vers une île indonésienne. Réussissant à s'enfuir, ils trouveront refuge dans un temple, qui est en fait un endroit visité par les extraterrestres depuis des millénaires !
Fac-similé de l'édition originale en couleurs de 1950. En 1956, Tintin fut ajouté au titre de l'album, en couverture et page de titre, l'éditeur ayant constaté que les albums comportant le nom de Tintin dans leur titre étaient mieux accueillis! Mais surtout, en 1971, les pages 6 à 20 furent redessinées pour permettre une adaptation du scénario et du dessin à la nouvelle réalité politique du Moyen-Orient. Les textes arabes jusqu'alors fantaisistes furent remplacés par des traductions correctes, en particulier dans l'inscription sous le titre. Quelques aménagements de détails furent également apportés (tailles des onomatopées...). Hergé a conçu son histoire en fin 1939 et tenait, comme dans nombre d'albums précédents, à coller à l'actualité. Interrompue par la guerre et reprise en couleurs en 1948, cette aventure se déroule pour partie en Palestine, alors sous mandat britanique. L'IRGUN opère, opposée aux Anglais comme aux Arabes. Cette complexité politique n'étant plus compréhensible par les lecteurs de la génération suivante, Hergé adapta scénario et dessins en remplaçant la Palestine par un état arabe indépendant confronté à une rébélion interne.
Suite à la chute d'un fragment de météorite dans l'océan Arctique, le professeur Calys organise une expédition pour découvrir la véritable nature de cet aérolithe, expédition à laquelle prennent part Tintin et le Capitaine Haddock.
Après une parution dans le journal Tintin, Coke en stock est sorti en album en 1958. C'est le fac-similé de cette édition originale qui est proposé aujourd'hui. Dans cette première édition, des esprits chagrins ont reproché à Hergé de faire parler les Africains en petit nègre. Le taxer de racisme, alors que son album dénonçait avec force les pratiques des esclavagistes modernes, pouvait paraître étonnant, mais Hergé se prêta de bonne grâce à la neutralisation de son texte quelques années plus tard. Malicieusement, Hergé fait discourir les Noirs dans un français châtié, alors que le Capitaine Haddock leur répond, lui, en petit nègre, ce qui accentue encore le gag, tout en adressant un pied-de-nez à ses détracteurs. Encore un sommet dans l'art d'Hergé, tant sur le plan graphique que narratif.
La formidable aventure lunaire de Tintin est prépubliée en continu à partir de mars 1950 dans le Journal Tintin belge (à partir de mai dans le Journal Tintin français). Elle est déclinée en deux albums Objectif Lune et On a marché sur la lune, parus respectivement en 1953 et 1954. Si les différences entre la parution dans la presse et dans les albums sont significatives les éditions de Casterman n'ont pas été sensiblement modifiées au cours du temps. Hergé, aidé de ses Studios, réalisait un premier coloriage pour l'hebdomadaire, au fur et à mesure de la publication. Il en refaisait un deuxième pour l'édition en album. Mais cette fois d'une traite, pour garantir la cohérence et après avoir effectué les aménagements jugés nécessaires, en particulier suite aux remarques des lecteurs les plus attentifs. Assez curieusement, les coloriages des deux titres publiés par Casterman sont un peu différents. Le rouge de la fusée, en particulier, a été « réchauffé » dans l'ensemble du deuxième album et apparaît donc plus orangé. Cette caractéristique des éditions originales a toujours été maintenue.
Le deuxième album de l'aventure commencée dans Les sept boules de cristal, en fac-similé de l'édition originale de 1949. La publication débute le 26 septembre 1946, dans le premier numéro du Journal de Tintin (belge). En France, dans Coeurs Vaillants, à partir du 30 novembre 1947. La première édition en album date de 1949, suivie d'une première réimpression la même année. Pour mémoire, l'édition originale des Sept boules était sortie l'année précédente (et fut réimprimée, elle aussi, la même année). La toute première édition du Temple du Soleil se distingue des suivantes par la présence de deux symboles incas jaunes, en page de titre (les albums suivants n'étant ornés que du plus grand des deux). Cet album est la deuxième partie de l'aventure commencée dans Les sept boules de cristal, paru en fac-similé en juin 2001. Fidélité à tous points de vue à l'édition originale:couverture non pelliculée, gardes bleu foncé, dos toilé, papier épais pas trop blanc, couleurs pastel... En fin d'année 2001, une comédie musicale inspirée du Temple du Soleil sera créée à Anvers, en néérlandais. L'édition Casterman du Temple du Soleil de 1988 est également toujours disponible au catalogue et reproduit les planches parues dans le journal de Tintin dans un format à l'italienne..
Nous retrouvons ici Tintin au San Theodoros, pays de L'oreille cassée. La Castafiore, les Dupondt, Tournesol et Haddock ayant été arrêtés par le Général Tapioca, Tintin vole à leur secours. Réussissant à fuir avec Tournesol et Haddock, il aidera également Alcazar dans sa révolution.
Dans Les Sept Boules de cristal (1948), sept savants sont mystérieusement frappés de léthargie à leur retour d'expédition dans les Andes. A chaque fois, on retrouve les victimes entourées d'éclats de boules de cristal. Le professeur Tournesol ayant disparu lors d'une visite au professeur Bergamotte, Tintin et le Capitaine Haddock partent à sa recherche.