Filtrer
Éditeurs
Langues
Formats
Écosociété
-
Aujourd'hui, les mots « éducation » et «école» sont devenus quasiment synonymes. Pourtant, l'école ne représente qu'une infime partie de l'histoire de l'éducation. Comment cet amalgame a-t-il pu se produire? Pourquoi en sommes-nous arrivés à croire que l'éducation de nos enfants devait relever de la responsabilité de l'État? Quelles logiques sont à l'oeuvre derrière cette vaste entreprise de normalisation des masses ?
Une éducation sans école, qui se présente comme une longue lettre à Ivan Illich, porte un regard critique sur l'institutionnalisation de l'éducation. À la lumière des grandes théories de la pédagogie (Sébastien Faure, Célestin Freinet, Edgar Morin, David Sobel...), Thierry Pardo soutient que les parents sont souvent les mieux placés pour éduquer leurs enfants et il examine diverses alternatives éducatives: la transmission du savoir dans les sociétés traditionnelles et autochtones, l'«éducation à domicile» (unschooling) et celle prodiguée par le biais du voyage. Cet ouvrage au souffle poétique et libertaire est traversé par la métaphore du pirate, alliance de l'imagination et de la révolte, de l'utopie et de l'aventure. Sa proposition, inscrite dans le champ de l'éducation relative à l'environnement, s'appuie notamment sur le contact avec la nature et l'insertion dans un réseau social fécond. -
«Condamné au vagabondage pour manque de conformisme, j'ai appris les leçons silencieuses des environnements que j'ai fréquentés.»
Dans cet ouvrage autobiographique, Thierry Pardo raconte les voyages qui ont contribué à son éducation et à celle de ses deux enfants, hors des sentiers battus de l'école. Du Népal au Nunavik en passant par La Paz et Marrakech, il décrit comment les paysages naturels et humains lui ont appris bien plus que n'importe quelle institution scolaire. Le mystère des forêts, le tumulte des villes, le silence des déserts, l'ivresse des montagnes, la profondeur des mers... Tous les éléments sont convoqués pour incarner ce pouvoir de transformation que le voyageur recherche.
Il en ressort une méditation sur la condition humaine, le rapport à l'autre, la solitude et la liberté, mais aussi sur le tourisme de masse, les moyens de transport et la photographie. Rédigé en hommage au poète Kenneth White et inspiré d'auteurs tels que David Thoreau, Elisée Reclus ou Gaston Bachelard, cet ouvrage nous invite à retrouver notre intimité avec la nature et notre solidarité avec l'univers.
«Le vagabondage est un cadeau que j'offre à mes enfants parce qu'au-delà des multiples apprentissages, de l'ouverture sur le monde et sa mosaïque de cultures, l'aventure au quotidien procure un rapport apaisé aux risques et aux aléas de la vie.»